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5 points clés pour une grossesse épanouie

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Margot Robert-Winterhalter est accompagnante en périnatalité.

Son travail consiste à accompagner les parents au plus près de leurs besoins et désirs tout au long de la grossesse et dans les premiers mois après la naissance de leur enfant.

 

Margot :

"J’ai pris conscience, au cours de mes propres expériences de mère et d’accompagnante et durant mes formations, des bases qui permettent de vivre une grossesse unique et qui appartienne réellement à la mère. Selon moi, il y a 5 clés à maîtriser pour une grossesse épanouie. J’aimerais que toutes les femmes enceintes puissent acquérir ces clés de façon durable."

 

Ses principes : 

 

1. Vous êtes la seule à savoir réellement ce qui est bon pour vous.

 

 

Personne d’autre ne peut le savoir à votre place. C’est le point le plus important sans doute. Personne ne vous connait mieux que vous-mêmes, personne n’a passé autant de temps avec vous que vous-même. Personne à part vous ne sait où vous avez mal ou quand vous ne vous sentez pas à l’aise.

N’autorisez pas les autres à intervenir et à vous dicter votre manière de faire si vous n’en avez pas besoin ou envie. Vous avez le droit de refuser les conseils qui correspondent peut-être à d’autres personnes, mais qui ne collent pas avec qui vous êtes vous.

Pour votre suivi de grossesse, il est absolument légal de refuser un traitement médical qui vous parait inapproprié. Vous avez le droit de demander un autre avis. Vous avez le droit de demander un délai de réflexion. Vous avez le droit de demander à être mieux informée.

De la même façon, vous êtes la personne la plus qualifiée pour savoir ce qui est bon pour votre bébé : vous le connaissez mieux que personne, vous vivez avec lui et vous vous adaptez à lui, heure après heure et jour après jour.

 

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2. Débarrassez-vous des croyances qui vous limitent.

 

Vous avez certainement des idées reçues qui font que vous n’avez pas toujours la confiance en vous qui vous permettrait de choisir votre propre voie. Les croyances que nous avons sont issues de nos expériences (vous pouvez avoir vécu un traumatisme et vous chercherez à tout faire pour éviter que cela se reproduise), et aussi du milieu dans lequel nous avons grandit. Nous sommes imprégnées par les histoires qui nous ont été racontées et par notre bagage culturel. Ces croyances nous limitent en ceci qu’elles nous coupent de certaines possibilités.

Voici quelques croyances en vrac : « Les femmes de ma famille sont incapables d’accoucher naturellement », « l’allaitement, c’est douloureux », « les médecins sont tous des sadiques », « Seules les femmes riches peuvent vraiment être bien suivies et faire ce qui leur plait », « En devenant mère, on devient moche et grosse », « On n’accouche sur le dos, sur une chaise d’accouchement », etc.

Lorsque quelque chose crée un conflit en vous, quand vous souhaiteriez une chose pour votre grossesse, pour votre accouchement ou pour votre enfant, demandez-vous toujours quelle est la croyance qui vous bloque à cet instant donné. A partir du moment où vous serez confiante sur la possibilité que la chose qui vous convient se fasse, rien ne pourra réellement l’empêcher.

 Vous êtes une femme, vous allez être parent, vous avez toutes les capacités pour mener cette grossesse à bien, accoucher et vous occuper de votre enfant. Vous pouvez retrouver confiance en vous et en votre corps, en votre instinct. Informez-vous ! Côtoyez des gens qui ont vécu ce que vous voulez vivre, vous, et apprenez de leur expérience à eux !

Focalisez-vous sur vos réussites : Vous êtes en train de fabriquer un bébé de toute pièce, c’est en soi un immense succès ! Considérez toutes les autres choses que vous avez réussies dans votre vie. Regardez vos enfants précédents si vous en avez. Et faites le petit pas que vous ne vous autorisiez pas à faire.

 

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3. Vous pouvez trouver le lieu d’accouchement et les praticiens de santé qui vous conviennent.

 

 

Les praticiens respectueux et à l’écoute existent ! Le lieu d’accouchement qui vous convient existe également.

Nous nous en remettons trop souvent à la maternité la plus proche de chez nous ou à la plus sécurisée parce que « c’est le mieux », sans chercher à creuser si ce lieu est réellement ce qui convient à notre cas.

Pourquoi ne pas d’abord définir vos critères ? Qu’est-ce qui est important pour vous ? L’écoute et le soutien qu’on vous apportera ? Le fait de pouvoir gérer librement votre travail ? Le fait de pouvoir recourir à une césarienne parce que vous avez une grossesse à risque ? Le fait de pouvoir admettre le père de l’enfant en salle de césarienne ?

Vous pouvez alors vous renseigner autour de vous (autres mères, forums, facebook, annuaires des maternités en ligne, médecin de famille …) : quels lieux autour de vous permettent de trouver ce que vous recherchez ? Auriez-vous besoin d’un accouchement à domicile ? Auriez-vous besoin au contraire d’un cadre très médicalisé ? Quelle sage-femme pouvez-vous trouvez qui vous préparerait idéalement au type d’accouchement que vous souhaitez pour vous et votre enfant ?

 

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4. Prenez le temps d’être enceinte.

 

Vos besoins ne sont pas exactement les mêmes que ceux d’avant votre grossesse. Vous avez le droit de prendre ces nouveaux besoins en considération. Vous avez le droit de mettre votre vie souvent hyper active en « pause grossesse » et « pause bébé ».

Vous ne serez pas enceinte très souvent. Il est peu probable également que vous ayez plus de dix enfants. Prenez le temps de savourer ces moments de votre vie.

Vous serez évidemment embêtée par certains maux inhérents à votre état. Ces désagréments sont également des rappels à l’ordre : votre corps demande son rythme particulier. Rien d’autre ne compte plus vraiment pour lui que la conception de votre bébé. Apprenez à vivre au rythme de cette grossesse.

Demandez un arrêt si votre travail vous demande des efforts incompatibles avec votre grossesse. Demandez du soutien à votre conjoint pour tout ce qui relève de la vie de famille. Entourez vous des personnes qui sont prêtes à vous aider physiquement. Demandez une aide ménagère si vous y avez droit.

Prenez le temps de vous chouchouter : partagez du temps avec vos amis, et faites régulièrement quelque chose juste pour vous : dessiner, écrire, vous promener, nager…

 

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5. Ne vous laissez pas imprégner par les histoires négatives des autres

et par leurs conseils faussement bienveillants.

Vous avez le droit de dire non !

Vous avez le droit de choisir la compagnie de personnes qui vous soutiennent réellement,

sans vous imposer leurs choix, et de refuser la compagnie des personnes qui ne vous

conviennent pas à cette période-là de votre vie.

Durant une grossesse, il est régulier de devenir la confidente soudaine de telle personne

qui nous raconte son horrible histoire. Vous êtes la proie toute désignées des personnes

qui ont besoin de se délivrer de leurs propres peurs ! Ne le prenez pas de façon personnelle :

ces personnes ont effectivement besoin de parler, de se déculpabiliser, et elles n’ont sans

doute pas su appliquer ces 5 clés pour leur propre maternité… De voir leur peur partagée 

par une autre femme est souvent un soulagement pour elles.

A vous de ne pas endosser cette peur qui n’est pas la vôtre au départ.

Il ne s’agit pas de votre vie à vous.

 

Les maîtres verbes de ces 5 points sont donc s’informer, se centrer sur vos besoins

et se faire plaisir ! Pour une fois, soyez égoïste : vous créez un nouvelle vie.

Je vous souhaite une merveilleuse grossesse.

Si vous voulez en savoir plus sur mon accompagnement,

vous trouverez plus de détails au lien suivant : www.margot-la-doula.com

 



Il semblerait que le mois de naissance ait une influence sur notre vie. La médecine s'est penchée sur l'affaire. (Référence l'émission ARTE Xenius). Avant sa naissance, un enfant est déjà conscient de ce que vit sa mère. Le foestus peut percevoir odeur et saveur à partir de la 18ieme semaine , il peut entendre à partir de la 24ieme semaine. Les nutriments absorbés par la mère lui sont transmis mais pas seulement, les hormones que la mère produit également. Par exemple en cas de stress... Les saisons ont également une influence sur le bébé. La luminosité n'est pas la même en été et en hiver. D'après une étude universitaire à Oxford, les bébés nés en mai ont 20 % de vitamine D en moins dans le sang du cordon ombilical que les enfants de novembre. La cause, les mère donnant naissance en mai, sont moins exposées a la lumière durant leur grossesse et produisent moins de vitamine D. Sans cette vitamine, le système immunitaire est affaibli.
Les premières semaines de vie sont également décisives sur l'horloge interne. Les bébés nés en été restent éveillés plus longtemps, et cela persiste.

 

Voir aussi :  LE VENTRE, LES ORIGINES, LA SOURCE

 

L'évolution de la dépression post partum sur psychologie-sante

 

Pour éviter l'angoisse du spectre de la Trisomie 21 :

 

les-tests-sanguins-plus-performants-que-l-amniocentese



02/04/2015
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