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Etes-vous davantage en mode sympathique ou parasympathique ?

 

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Ce schémas illustre bien que les deux modes orto-sympatique et para-sympatiquesont  complémentaires.  

Inutile de privilégier l'un sur l'autre. La zen attitude ne prévaut pas, nous avons besoin d'être actifs.

L'alternance des deux système est nécessaire à notre bien être physique et mental

 

En terme scientifique, le système de réponse au stress est nommé l’axe hypothalamo-pituito-surrénalien (ou l’acronyme HPS). Lorsqu’un agent stressant est identifié, l’ hypothalamus (petite glande du cerveau), envoie des messagers chimiques à la glande pituitaire. De là, un second messager chimique est envoyé par la circulation sanguine aux glandes surrénales. Comme leur nom l’indique, ces glandes sont situées juste au-dessus des reins. Le second messager dit aux glandes surrénales de sécréter du cortisol.

 

Le  cortisol est connu dans son implication dans les mécanismes du stress mais il faut savoir qu' il y deux niveaux d’hormones du stress :

  • Le niveau de cortisol au repos (basal)  qui correspondent aux niveaux de tous les jours. Ils sont essentiels au fonctionnement normal de notre organisme.
  • Le niveau de cortisol réactifs qui sont atteints lorsque le système de réponse au stress est activé pour faire face à un agent stressant. 

Nous avons plus d’énergie le matin, souvent en fin d’après-midi, nous ressentons un coup de barre, car l’horloge interne du cycle circadien rythme, entre autres, la sécrétion du cortisol. Le rythme circadien du cortisol est au maximum tôt le matin ensuite le niveau diminue lentement tout au long de la journée jusqu’à un minimum pour ensuite remonter lentement au début de la nuit pour atteindre son pic le lendemain matin.

Donc le cortisol n’est pas seulement sécrété lors de situations stressantes, il l’est aussi pour maintenir le fonctionnement normal de l’organisme. Pour subvenir à ses fonctions, l’organisme a besoin d’un flot constant de cortisol véhiculé par le sang.

Une réponse au stress saine est caractérisée par une augmentation du niveau d’hormones du stress pour faire face à la situation et un retour à la normale une fois la situation dépassée. Si le système de réponse au stress est sollicité sur une longue période de temps, le système s’épuise. Il n’est pas fait pour être utilisé en continue.

Si nous sommes exposés constamment aux mêmes agents stressants, notre système ne répond plus avec la même intensité. C’est l’habituation, exemple un bruit que l’on n’entend plus.   Autre exemple,  une personne timide qui doit faire des discours en publique verra son stress chuter à force de pratiquer, par adaptation).

Mais le stress chronique peut nous rendre incapables de nous habituer aux agents stressants. Il peut aussi rendre notre système de réponse au stress plus sensible au stress, c’est-à-dire qu’il répondra avec de plus en plus d’intensité. C’est ce qu’on appelle la sensibilisation au stress.

Si on reprend l’exemple de l’intervention en publique, si certaines personnes s’habituent progressivement à parler en public et leur réponse au stress diminue avec le temps, d’autres personnes, en revanche, vont anticiper de plus en plus le moment du discours et au lieu de s’habituer, elles se sensibilisent et leur réponse au stress s’accentue car elles se mettront à anticiper de plus en plus tôt le stress qui arrivera lors du discours en public. Cette personne est à risque de développer un stress chronique.

 

Lorsqu’un collègue se fâche à la moindre anicroche, Il se peut qu’il soit confronté à un stress chronique qui est relié à un autre phénomène "stresseur" externe au lieu de travail et non pas à son travail.

Parfois le système de réponse au stress ne revient pas à la normale du fait d’un stress chronique. Les hormones du stress sont continuellement sécrétées en grande quantité et les autres systèmes restent en état d’alerte (pression artérielle et taux de sucre sanguin élevés entre autres). 

 

Un taux de cortisol chroniquement élevé peut entraîner une foule de problèmes de santé, de l'insulinorésistance à la destruction de cellules nerveuses, en passant par la dépression du système immunitaire, la dépression psychologique, courcicuitage de la mémoire et donc des capacités d'apprentissage, prise de poids, particulièrement dans la région abdominale ; 

 En effet, en cas de stress chronique, pour que les glandes surrénales puissent récupérer du carburant plus rapidement, l’organisme stock de la graisse à proximité, dans la zone abdominale !  savez-vous-pourquoi-vous-stockez-la-graisse-dans-la-zone-abdominale

 

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Le cortisol agit de différentes manières sur la prise de poids. Par ailleurs, il envoie de puissants signaux au cerveau et stimule notre appétit, les fringales pour des aliments qui nous font plaisir ou des aliments

« consolation », comme le sucre, les graisses ou l'alcool. Le cortisol interfère avec la sérotonine, un des

neuromédiateurs responsables de l'humeur et du sentiment de bien-être, son déficit nous rend déprimé

et c'est le cercle vicieux, encore plus d'envies d'aliments de consolation. Des études récentes

démontrent l'impact du cortisol sur les neuromédiateurs impliqués dans la prise alimentaire.

Voir :  savez-vous-pourquoi-vous-stockez-la-graisse-dans-la-zone-abdominale

 

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source biologie.univ

 

Le système nerveux, véritable "chef d'orchestre" de l'organisme

 

Le système nerveux est un système complexe qui tient sous sa dépendance toutes les fonctions de l’organisme. Il se compose de centres nerveux, qui sont chargés de recevoir, d’intégrer et d’émettre des informations, et les voies nerveuses qui sont chargées de transmettre ces informations.

Le système nerveux permet d'une part une relation consciente avec le monde extérieur et d'autre part assure le contrôle automatique des fonctions internes.

Anatomiquement, le système nerveux comprend un système nerveux axial et un système nerveux périphérique qui relie l'ensemble du corps au système nerveux central par un réseau de nerfs sensitifs et moteurs.

Fonctionellement, il reçoit toutes sortes d'informations d'origine interne et externe par des voies nerveuses afférentes,  les traite puis envoie ses reponses par des voies nerveuses efférentes  pour adapter l'organisme aux changements de l'environnement. Les messages nerveux circulent grâce aux neurones et aux synapses mais le corps a, comme qui dirait, deux modes d’émission, par poste ou par mail. Les hormones envoient des messages et les neurones, par les synapses. Ainsi, le même message envoyé par ces deux moyens ne portera pas exactement le même nom. L'adrénaline par l'émission homonale, et la noradrénaline par le biais neuronal. La réception du message prend plus de temps par la voie hormonale. Par le biais des neurones, c'est quasiment instantané. 

 

Le système nerveux périphérique, est représenté par les nerfs qui se détachent du névraxe. Ces nerfs sont groupés en nerfs crâniens et nerfs rachidiens. Ils se subdivisent en une composante motrice  et sensorielle (qui comprend le système nerveux autonome et le système somatique) .
 Le système nerveux autonome est aussi appelé neuro-végétatif. Il se subdivise lui-même en sympathique et en parasympathique.

Le système nerveux végétatif est un système autre que le système nerveux central ;

Le système végétatif comprend le système sympathique et parasympathique qui n’obéit pas spontanément au contrôle volontaire et qui est la base de la maîtrise corporelle des yogis indiens.

Les études des 40 dernières années ont pu démontrer que nous pouvions l’influencer de manière volontaire.

Les deux systèmes fonctionnent en mode stimulation inhibition réciproque.

Leurs fonctions sont antagonistes et complémentaires. Par exemple le sympathique est broncho dilatateur et le parasympathique est broncho constricteur. 

Lorsque l ‘on actionne l’un, l’autre système est inhibé. 

Le système nerveux sympathique qui gère les situations de danger, d'effort, d'action, d'activité utilise la noradrénaline pour activer le coeur. 

C’est ce qui se produit quand vous êtes trop préoccupé le soir et gardez le cerveau actif. Impossible de s’endormir (mode parasympathique). Le parasympathique gère plutôt le repos et la restauration, il utilise l'acétylcholine pour freiner l'activité cardiaque. 

Sous stress permanent le diamètre des artères diminue sous l'effet de la sur-activation du système sympathique.

Le diamètre augmente sous l’effet du parasympathique.

Le système sympathique stimule de l'adrénaline, tandis que le parasympathique fait secréter le cortisol, qui est aussi l'hormone du stress voir :    methodes-pour-abaisser-le-taux-de-cortisol

Les personnes stressées, tendues en permanence ont les mains froides même l’été.

 

Ces ensembles nerveux fonctionnent sur un principe physico-chimique impliquant 3 métaux importants : Sodium / Calcium / Potassium.
Ainsi, de nombreuses pathologies sont des désordres nerveux en lien direct avec ces 3 métaux importants pour le fonctionnement du corps humain.
Ils existent des solutions simples, naturelles et peu onéreuses pour stimuler ces métabolismes, soulager, calmer et juguler les pathologies.
Pour en savoir plus :  chimienaturelle.fr

 A SAVOIR : Le sel (SODIUM) suractive le système nerveux sympathique (tension en hausse)

                     Le potassium favorise le système parasympathique (abaisse la tension)

 

Le système parasympathique et sympathique, sont reliés aux cotés de la moelle épinière. Le sympathique est le système d'excitation qui prépare l'organisme à l'effort; le système parasympathique rétablit et maintien l'énergie. C'est deux systèmes sont différents par leurs nombres et leurs dispositions des ganglions. Ils n'interviennent donc pas avec les mêmes substances chimiques. Les ganglions du système sympatique sont loin de leurs organes cible, ils sont reliés entre eux près de la moelle épinière. Dans le parasympathique, ils sont près ou à l'intérieur des organes cibles. Ils coordonnent ensemble le fonctionnement de l'organisme.

 

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Source : le-systeme-sympathique-et-parasympathique

 

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cg.ucam.ac.ma

 

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en video sur ce lien :  slideplayer.fr

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Nous sommes de plus en plus sympathiques, mais ce n’est pas une bonne nouvelle ! Il ne s’agit pas ici de sympathie, mais du système nerveux sympathique qui met notre corps en état d’alerte. Normalement, ce système nous prépare à l’action en élevant la fréquence cardiaque et la pression artérielle, en accélérant la respiration et en libérant les hormones du stress. Bref, le système sympathique est comparable à la pédale d’accélérateur d’une auto.
Le mode de vie actuel favorise le stress émotionnel, qui ne débouche pas sur une action physique. Par exemple, lorsque votre patron colérique s’amène vers vous, le visage crispé, votre système sympathique déclenche l’alerte générale : pouls et respiration accélérés, pression artérielle au maximum, pupilles dilatées pour mieux voir. Votre corps est prêt au combat (ou à la fuite), mais… vous vous contenez. Ce type de stress très répandu vous rend de plus en plus tendu et nuit à votre santé, étant donné l’impossibilité de réagir.                                                                                                                                                                            Le fait de maintenir ainsi le pied sur l’accélérateur alors que les roues tournent à vide finit par user les pièces ! Beaucoup de malaises physiques (maux de tête, brûlures d’estomac, palpitations, boule dans la gorge, anxiété, raideur dans la nuque et les épaules, irritabilité, dermatites, manque de sommeil, etc.) sont en lien direct avec le stress émotionnel. 
La pédale de frein : le parasympathique
Heureusement, nous avons aussi un système nerveux para­­sympathique qui fait pratiquement tout le contraire du sympathique : il calme et conserve l’énergie. C’est l’équivalent du frein pour poursuivre avec l’exemple de l’auto. Ce système abaisse le rythme cardiaque, la respiration et la pression artérielle. Comme on ne peut pas éliminer tous les stress émotionnels de la vie d’aujourd’hui, on peut activer le système para­sympathique en faisant de l’exercice ou en pratiquant une méthode de relaxation.
Quant on pratique régulièrement une activité physique d’intensité modérée (marche rapide, ski de fond, etc.) l’organisme réagit positivement, car il y a action physique. L’énergie accumulée par le système sympathique n’est plus contenue, mais consommée. Le système parasympathique (le frein) prend le dessus sur le sympathique (l’accélérateur). Le cœur devenant plus fort et plus efficace, sa fréquence diminue au repos et à l’effort, ce qui économise votre énergie et ménage votre cœur. L’exercice ralentit aussi le rythme respiratoire à l’effort et garde la pression artérielle basse, tant au repos qu’à l’effort. Enfin, l’exercice détend les muscles crispés beaucoup mieux qu’un relaxant musculaire. ( voir :  l'activite-physique-un-antidepresseur-naturel  )                                                                                                                                                              Ces changements sont le signe que votre organisme se calme sous l’action du parasympathique. Ce revirement n’enlève aucune efficacité au système sympathique qui continue, en situation d’urgence, de stress ou d’effort intense, à garder le corps prêt à l’action. Simplement, l’état d’alerte passé, votre corps se calme beaucoup plus rapidement qu’auparavant. (source :  www.sportsexperts)

Voir aussi :  Comprendre et gérer le stress

 

Le système nerveux 

L'électricité "animale" se manifeste dans le corps humain au sein du système nerveux.

Il s'agit d'un véritable réseau qui contrôle et coordonne toutes les parties du corps: le système nerveux coordonne les mouvements musculaires, contrôle le fonctionnement des organes, véhicule les informations sensorielles vers les organes effecteurs et régule les émotions et l'intellect.

Il est responsable de l'envoi, de la réception et du traitement des influx nerveux (influx de nature électrique) qui permettent à l'ensemble des organes de notre corps de fonctionner.

Il contrôle ainsi toutes les actions et les sensations de notre corps, sans oublier la pensée, les émotions et la mémoire.

Il peut lui-même être décomposé en trois systèmes différents qui travaillent de concert pour remplir sa dure mission: les systèmes nerveux centralpériphérique et autonome (ou viscèral).

 

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Les nerfs sillonnent le corps humain dans tous les sens, formant un vaste réseau de plusieurs millions de fils, de fibres et de fibrilles, partant tous de la moelle épinière et du cerveau. Le plus gros de ces nerfs a environ le diamètre d’un crayon.

Le cerveau, la moelle épinière et ce réseau de fils forment le système nerveux. Le cerveau est la moelle épinière en sont les deux centrales. 

 

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fr.questmachine.org

 

 

 

 

  • Le système nerveux central est composé de l'encéphale (lui-même constitué du cerveau, du cervelet et du tronc cérébral), qui est relié à l'extrémité supérieure de la moelle épinière. L'encéphale constitue l'organe principal du système nerveux.

Il reçoit les informations qui lui sont transmises via les nerfs par les organes des sens et les récepteurs sensitifs. Il les analyse et les interprète (intégration), ce qui aboutit à une réponse motrice qui est transmise aux muscles, aux glandes et aux organes. 

Ce processus peut être volontaire mais également automatique et inconscient (augmentation des fréquences cardiaques et respiratoires lors d'une activité physique par exemple).

La moelle épiniere, elle, sert de "fil télégraphique" qui relaie les signaux envoyés par le cerveau au structures périphériques de l'organisme et réciproquement.

 

 

  • Le système nerveux dit périphérique, lui, a un double rôle, qui associe les nerfs aux récepteurs sensoriels :

-les nerfs sont responsables de la transmission des influx nerveux émis par le système nerveux central vers de nombreuses structures de l'organisme (muscles, glandes...) et réciproquement.

-les récepteurs sensoriels, eux, captent les variations se manifestant au sein du corps et dans le milieu extérieur.

Ce système comprend de nombreux nerfs spinaux et crâniens qui émergent de la moelle épinière et du tronc cérébral et qui forment des faisceaux de fibres nerveuses qui s'étendent jusqu'aux extrémités du corps, du bout des doigts aux orteils.

 

 

  • Finalement, le système nerveux autonome, lui, est divisé en système nerveux sympathique et SN (système nerveux) parasympathique. Il est constitué de nerfs et de ganglions nerveux qui gèrent les fonctions automatiques (et donc en quelque sorte inconscientes) de régulation de l'organisme.

 

  VOIR AUSSI : evaluez-vos-taux-d-hormones-neurotransmetteurs-tests

 

 Le neurone, base du système nerveux

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- Constitution et rôle d'un neurone

 

Le système nerveux contient des milliards de neurones.

Le terme « neurone » fut utilisé pour la première fois par Waldeyer, anatomiste allemand.

Les neurones sont les cellules de base du système nerveux. Ils sont responsables de la réception et de latransmission des influx nerveux et forment pour cela de longues fibres (nerveuses) reliées entres elles.

Un neurone est constitué d'un corps cellulaire, également appelé "soma" (qui lui-même contient un noyau), d'un axone unique et d'un ou plusieurs dendrites qui partent du corps cellulaire.

 

-Les dendrites sont les parties multi-ramifiées qui recoivent les influx nerveux.

-Les axones sont les structures allongées qui transmettent les influx à partir du corps cellulaire.

Les neurones sont si efficaces qu'un influx nerveux (pour une douleur, par exemple) peut être transmis de la main vers le système nerveux central et effectuer le trajet inverse (pour permettre un mouvement réflexe) en une fraction de seconde.

 

 

- La synapse, point de contact entre deux neurones

 

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Le terme de « synapse » fut proposé en 1897 par le physiologiste et Prix Nobel britannique Sir Charles Scott Sherrington pour désigner le point de contact entre deux neurones.

La synapse est ainsi la zone de contact fonctionnelle qui s'établit entre deux neurones, ou entre un neurone et une autre cellule (cellules musculaires, récepteurs sensoriels...) et qui permet la transmission de l'influx nerveux.

Elle est constituée de trois parties : l'élément présynaptique, l'élément postsynaptique et entre les deux l'espace intersynaptique (ou fente synaptique)

La synapse assure la conversion d'un potentiel d'action (terme expliqué plus en détail dans la troisième partie) déclenché dans le neurone présynaptique en un signal dans la cellule postsynaptique.

 

On distingue deux types de synapses :

-la synapse chimique, très majoritaire, qui utilise des neurotransmetteurs pour transmettre l'information.

-la synapse électrique où le signal est transmis électriquement par l'intermédiaire d'une jonction communicante, sorte de tunnel entre les deux neurones.

On les distingue au microscope électronique par la taille de la fente synaptique: celle-ci est plus grande pour les synapses chimiques (entre 10 et 40 nm) que pour les synapses électriques (de l'ordre de 2 nm).

Il a en fait été démontré que les synapses électriques sont très rares et l'on admet aujourd'hui que le système nerveux est constitué majoritairement de synapse chimiques.

 

-La synapse chimique-

 

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La synapse chimique est la plus fréquente des synapses du système nerveux.

Ce type de synapse transmet le signal nerveux d'un neurone à un autre par la voie chimique, en utilisant unneurotransmetteur.

Un neurotransmetteur est une molécule libérée par un neurone lors d'une stimulation et se fixant à un récepteur sur un autre neurone, ce qui entraîne la transmission de l'influx nerveux.

Un ou plusieurs types de neurotransmetteurs peuvent être utilisés en fonction du type de synapse (les jonctions neuromusculaire ou au contraire les synapses présentes dans le système nerveux central).

Les neurotransmetteurs sont synthétisés dans les vésicules synaptiques situées à la terminaison de la cellule présynaptique.

Lorsqu'arrive suffisamment de potentiels d'action à cette terminaison, les neurotransmetteurs sont libérés dans l'espace intersynaptique.

Ils sont alors captés par des récepteurs moléculaires spécifiques situés sur la membrane de la cellule postsynaptique.

 

 

-La synapse électrique-

 

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Dans la synapse électrique, le membranes des deux neurones sont reliées par des jonctions communicantes.

L'influx nerveux se transmet par l'intermédiaire d'ions (particules chargées) qui passent d'un neurone à un autre (ou d'un neurone à une cellule).

Il se transmet donc sans l'intervention de neurotransmetteurs.

Cependant ce type de synapse est assez rare chez les adultes, bien qu'il joue un rôle important dans le système nerveux immature.

 

 

 

 

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                            Articles complémentaires, source :  tv-sciences

 

 

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26/11/2014
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