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Le secret des centenaires d'Okinawa

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  Le Centre de recherche d'Okinawa fondé Dr Suzuki pour la recherche sur la longévité au sein de l'Université internationale d'Okinawa. Une étude longitudinale de quarante ans. Le Dr Suzuki s'est installé en 1976 pour évaluer les conditions de vie de la communauté. Il a été surpris de voir autant de personnes âgées robustes et en bonne santé, parfaitement autonome malgré leur grand âge.  L'espérance de vie sur l'île est beaucoup plus élevée. 

En 2013, l'homme et la femme les plus âgés de la planète (116 et 115 ans) sont japonais.

 

Etude sur 675 centenaires

 

La qualité des habitants d'Okinawa est exceptionnelle. Le chercheur a mené des examens médicaux complets et des enquêtes sociologiques sur 675 centenaires. "Ce ne sont pas leurs gènes qui rendent les habitants d'Okinawa si spéciaux, c'est leur environnement. Par exemple, l'espérance de vie moyenne des personnes originaires d'Okinawa vivant au Brésil est de dix-sept ans plus courte que celle de ceux résidant à Okinawa."

 

L'alimentation joue un rôle très important. Les vieilles générations apprécient de cuisiner, évitent la viande, préfèrent les fruits de mer avec des fruits frais et du mozoku, une algue riche en minéraux mais sans calories. Le curcuma joue un rôle protecteur contre le cancer. 

Source : bienvenue-a-okinawa-l-ile-la-plus-saine-de-la-planete

 

Le Dr Jean Paul Curtay a consacré un ouvrage sur la question. Il présente un programme global pour mieux vivre sur 11 axes. 

 

1. Une consommation calorique faible (environ 300 calories de moins que dans nos régions) d’une très grande variété d’aliments (206 aliments différents recensés), dégustés avec art et plaisir.

2.   78 % de ce qui est consommé est d’origine végétale.

3. La consommation de soja et de produits dérivés est la plus élevée au monde (amenant une quantité très importante de phyto-œstrogènes).

4.  Le riz (sans gluten) occupe la place du pain et des autres céréales.

5. Dans les 22 % d’aliments d’origine animale, beaucoup de poissons, un peu de viande, quasiment pas de produits laitiers.

6. Les apports en antioxydants (thé, légumes, fruits, soja, épices…), en acides gras oméga 3 (huile de colza, poissons, soja…) et en magnésium (soja et encore plus tofu, haricots, graines de sésame, légumes verts, patates douces…), les trois types de nutriments les plus importants dans la lutte contre le vieillissement, l’inflammation et la majorité des maladies, sont exceptionnellement élevés.

7. Les activités physiques restent abondantes et régulières à tout âge.

8. De multiples outils de gestion du stress et d’autotraitement sont quotidiennement utilisés, issus en particulier du shiatsu (les outils toxiques comme le tabac, l’excès d’alcool ou de calories, les « narcotisants », comme l’hypnose télévisuelle, ne sont pas employés).

9. Une appréciation de l’inestimable valeur de l’existence de l’univers, de toutes ses richesses matérielles et culturelles, de la vie, la conscience d’une connexion au-delà de soi à la nature et aux ancêtres, un sentiment d’appartenance, d’enracinement dans le « grand Tout » sont cultivés chaque jour, entretenant l’envie et le plaisir de « durer ».

10. Un caractère « coriace-cool » (gujuh taygay en dialecte d’Okinawa) : à la fois positif (vision positive du monde, de l’existence, de soi, de ses choix, de sa santé…), autonome, solide, centré, nourri de convictions suivies avec une cohérence rigoureuse, dominant, parfois autoritaire, à l’écoute de la réalité (souvent curieux de tout) et de ses propres besoins, authentique, résilient (faculté de rebondir), généreux, non conformiste, se sentant investi d’une « mission » (du moins celle de cultiver la santé et le bien-vivre, d’être aussi heureux que possible, et souvent celle de contribuer, de transmettre). Ils sont presque tous très actifs (on compte beaucoup de créatifs parmi les centenaires) et par ailleurs paisibles au jour le jour, calmes, patients, disciplinés, flexibles, capables de reconnaître leurs erreurs, de relativiser, d’« amortir les émotions » (selon l’expression du Pr Vellas), de bonne humeur, vivant des moments de vraie joie, aimant les approches ludiques et, assez souvent, rieurs et facétieux.

11. Les anciens ont toujours une place, de leur vivant comme après leur mort. Ils sont considérés, fêtés comme des porte-bonheur, et objets de l’attention de leur famille, de leurs voisins, tous traditionnellement solidaires. Après sa mort, un ancêtre reste dans sa maison sur un petit autel et on lui rend visite plusieurs fois par an. La mort, qui n’est pas crainte, n’est pas synonyme de disparition ni d’anéantissement ; la conviction d’avoir bien vécu, d’avoir été utile, la connexion au « grand Tout », aux ancêtres, à la famille, aux descendants, tout cela contribue à ce sentiment.

Source :  www.lanutrition.fr

 

 

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27/04/2015
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