creer-son-bien-etre

Pr Jean-Bernard Fourtillan a éclaircit la compréhension et la définition du système veille / sommeil qui comprend 3 hormones.

Au début des années 90 de nombreux chercheurs se sont intéressés à la mélatonine cette hormone sécrétée pendant la nuit, dont la sécrétion est bloquée par la lumière. Il était tout naturel de penser que la mélatonine était l'hormone du sommeil. D’autant que dans les cas d'insomnie primaire si vous n'avez pas de sécrétion de mélatonine c'est un marqueur finalement, de l’insomnie. Le taux dans le sang est d’autant plus faible que le degré d’insomnie est important. Mais en fait, le faible taux de mélatonine correspond aussi au faible taux de Valentonine et d’Harmalan ! Ces trois hormones sont étroitement liées.

Les substances au centre du processus, travaillant en synergie, sont le tryptophane (acide aminé), sérotonine (neurotransmetteur), mélatonine, 6-méthoxy-harmalan, valentonine, ces 3 dernières sont les hormones responsable du système veille/sommeil.

Une production déficiente provoque des troubles de sommeil et de l’attention, des dépressions et des maladies dégénératives du système nerveux comme le Parkinson et l’Alzheimer. 

Elle agit comme un activateur des neurones dopaminergiques, provoquant un relâchement musculaire. Cela en fait une action antiparkinsonienne. Une faible sécrétion de Valentonine est associée à la maladie de Parkinson.

C’est une véritable révolution endocrinologique, le professeur Foutillan a découvert que c’est la Valentonine (VLT) et le 6-Méthoxy-Harmalan (6-MH) qui joue le rôle majeur d’hormone du sommeil, mais ont aussi un effet sur les les maladies de Parkinson et d'Alzheimer.

La Valentonine est dérivée de la mélatonine, elle-même fabriquée par la glande pinéale, que nous avons qui est au centre du cerveau, pas très loin de l’épiphyse régulatrice des phases veille-sommeil. La glande pinéale n’est pas très éloignée des yeux, les cellules de la rétine perçoivent la lumière et c’est un stimulus qui inhibe la mélatonine, une transduction photo neuro-endocrines. En fonction du mode de vie et de l'environnement qui impose un rythme, ces données sont converties par le grand pinéal en message hormonal endocrinien via la sécrétion de 3 hormones, c'est ce qu'on appelle la transduction photo neuro endocrine : je ferme les yeux c'est la nuit, je n'ai plus de lumière, je vais fabriquer simultanément la Valentonine, Méthoxy-Harmalan et Mélatonine.

A 22h00 le soir on peut dire que la régulation de l'organisme se met en place pour 24 h. C’est à 22h que débute la sécrétion des 3 hormones par la glande pinéale c'est-à-dire le système veille sommeil et qui s'arrête à 06h00 du matin, elle dure 8 h. A 06h00 du matin on peut dire que la glande pinéale a fini son boulot.

On a longtemps pensé, puisqu’en hiver les nuits sont plus longues alors la sécrétion de mélatonine était plus longue, que les dépressions saisonnières sont dues à la plus longue sécrétion, induisant une quantité de mélatonine plus importante. En réalité la sécrétion, quelle que soit la longueur de la nuit, quelle que soit la saison, a toujours lieu à partir de 22h00 jusqu’à 6h de matin, donc pendant 8h.

Le professeur a découvert que le rôle de la mélatonine n’est pas celui qu’on lui prêtait. Cette hormone à un rôle neuroprotecteur. On donnait de la mélatonine aux pilotes de lignes et aux hôtesses de l'air mais cela n’a jamais réellement aidé à dormir puisque la mélatonine n'est pas l'hormone du sommeil, mais une hormone qui protège les neurones de l'oxydation. On a pensé que la mélatonine était à l'origine des rythmes biologiques alors qu'en réalité ce sont les noyaux supra asthmatiques qui sont les véritables horloges biologiques.

Soulignons que la mélatonine c’est l’antioxydant neuronale le plus puissant dans le milieu biologique que l'on connaisse, supérieur au glutathion ou à l'acide ascorbique. Les publication des études effectuées une vitro sont nombres à ce sujet, la mélatonine piège les radicaux libres et protège les neurones. A noté aussi que la mélatonine a une très mauvaise biodisponibilité, (mal absorbée par l’organisme).

C’est la Valentonine qui va permettre l’endormissement et le sommeil.

On faut administrer les 3 hormones dans des proportions adéquates pour traiter les troubles du sommeil, on traite le système veille / sommeil pour assurer la régulation harmonieuse de l'organisme parce que n'oublions pas que la Valentonine régule le sommeil mais c’est aussi l'hormone qui règle la pression artérielle, la fréquence cardiaque, tout le système végétatif, le le dopaminergique, probablement toutes les autres glandes.

Dans les expérimentation, l’administration d’un taux important de Méthoxy-Harmalan augmentait de façon important le taux de cortisol. Le maximum de Valentonine correspond dans les 24 h au minimum de cortisol.

La 6-méthoxy-harmalan est l’hormone de l’état de veille ou l’hormone du jour. «La puissance de cette hormone psychostimulante peut être comparée à celle de drogues comme le LSD» (Jean Bernard Fourtillan). Elle augmente la vigilance, la tension artérielle, le rythme cardiaque et la contraction musculaire.

La Valentonine produit un sommeil physiologique alors que les autres produits à base de benzodiazépine et les médicaments apparentés, tels que le Zolpidem (Stilnox®) ou la Zopiclone (Imovane®) etc. produisent du sommeil anesthésique, qui n’est pas du tout réparateur et qui produit de l’amnésie ! Car ces produits altèrent le sommeil paradoxal qui est impliqué dans la mémoire, le sommeil profond est un sommeil réparateur, alors qu’avec les benzodiazépines et apparentés on a, en majorité, du sommeil léger non réparateur. Comme lorsque l’on est anesthésié, au réveil, on est fatigué.

A noté également, que les effets indésirables les plus marquantes des hypnotiques, c'est insomnie sévère et anxiété et risque de suicide ! N'est-ce pas paradoxal ?

Deux acides aminés essentiels interviennent dans la synthèse des hormones du système veille-sommeil. Le tryptophane et la méthionine. La sérotonine joue aussi un rôle important, elle est fabriquée dans la glande pinéale. La sérotonine est nécessaire à la synthèse de la mélatonine.

(Le professeur précise que la sérotonine n’est pas une hormone mais un neurotransmetteur en première instance. Une hormone doit pouvoir circuler dans la circulation sanguine, or ces molécules sont polaires hydrophiles, ne peuvent donc pas y circuler, mais la sérotonine va être transformée pour devenir une hormone. Idem la dopamine n’est pas une hormone mais un neurotransmetteur).

Les hormones éveille /sommeil sont fabriquées à partir du tryptophane, au niveau des neurones plus précisément au niveau des boutons synaptiques in situ.

Dans la vidéo jointe ici, on comprend bien que les essaies cliniques ont été réalisés sérieusement. Mais le professeur Joyeux a été accusé d’essaies cliniques sauvages. Ainsi, l’Ansm a mis fin aux expérimentations laissant espérer aux personnes souffrant de troubles du sommeil, ou de maladie neurodégénérative (Parkinson, Alzheimer) un patch transdermique contenant de la valentonine et du 6-méthoxy-harmalan, deux molécules qui seraient dérivées de la mélatonine.

Pour stimuler la production de Valentonine, vous pouvez :

Exposer régulièrement votre glande pinéale à la lumière du soleil pendant environ dix minutes.

Consommer des aliments tels que le citron, l’ail noir, le vinaigre de cidre, les omégas 3, les vitamines B3 et B12.

La sérotonine est un messager chimique du système nerveux central impliqué dans plusieurs fonctions physiologiques comme le sommeil, l’agressivité, les comportements alimentaires et sexuels, ainsi que dans la dépression.

 La sérotonine est le baromètre de nos états d'âme, quand le taux dans le cerveau est élevé, nous sommes de bonne humeur, quand il est bas, nous sommes déprimés.

15% de la population sont des "petits porteurs" de sérotonine. Boris Cyrulnick décrit cette particularité, qui induit une émotivité accrue. Ces personnes s'émeuvent de tout. 

On peut se demander si les enfants ne seraient pas, naturellement des petits porteurs de sérotonine, dans le sens ou ils passent du rire aux larmes en moins d'une minute ! 

La sérotonine agit à l’image d’un pont entre deux cellules. Un peu à la manière d’un messager, elle prévient et ordonne au cerveau par exemple de retirer la main d’une casserole trop chaude. Mais surtout elle participe à la régulation dans l’organisme de multiples fonctions indispensables : l’humeur, la satiété, le seuil de douleur, et a un rôle majeur dans le sommeil. 

D’après le chercheur Ronald F. Bore de l’université du Missouri, la sérotonine est le neuromédiateur des années 2000. Il écrit que la « sérotonine est la substance la plus impliquée dans l’étymologie et le traitement de divers désordres, particulièrement ceux du système nerveux central, incluant l’anxiété, la dépression, les troubles obsessionnels compulsifs (T.O.C), la schizophrénie, les crises de panique, l’obésité (avec certitude), la souffrance, les crises hypertensives ainsi que certains troubles vasculaires, la migraine, et la nausée ».

La sérotonine intervient dans l’inhibition, l’agressivité et le rapport à la souffrance. La destruction des noyaux raphés entraîne une désinhibition du contrôle réfléchi sur le comportement : l’animal cède à des pulsions quelles que soient les conséquences de ses actes. Lorsqu’on administre des chocs électriques à un rat qui essaie de se procurer de la nourriture, il s’interrompt après une dizaine de tentatives. Mais lorsqu’on épuise sa sérotonine, il persiste malgré 200 chocs et plus. Souris et rats cohabitent généralement sans problèmes dans une cage. Mais si leur sérotonine est anormalement basse, les rats massacrent les souris.

René Hen (Inserm U184, Strasbourg) a créé une lignée de souris particulièrement agressives en « éteignant » le gène qui code l’un des récepteurs de sérotonine. La déplétion de sérotonine entraîne aussi une désinhibition de l’activité sexuelle.

Chez l’homme les taux anormalement bas de sérotonine sont généralement associés à des comportements impulsifs, agressifs, voire très violents.

Des taux de 5-HIAA effondrés ont été relevés chez des gens qui ont assassiné leur famille avant de tenter de mettre fin à leur jour. L’équipe du docteur Markus Kruesi (Université de l’Illinois, Chicago) a trouvé qu’un taux bas de sérotonine chez un enfant à problème était le facteur qui prédisait le mieux un comportement criminel ou suicidaire. Les substances qui diminuent la sérotonine ont un effet désinhibant. La yohimbine, un aphrodisiaque, interfère avec la sérotonine. La drogue ecstasy augmente la sociabilité et les échanges en détruisant les terminaisons nerveuses sérotoninergiques.

Source :  a-quoi-sert-la-serotonine

Une alimentation pauvre ou dépourvue de tryptophane accélère et aggrave les rechutes dépressives et augmente l'agressivité. 

Lorsque l’on augmente le taux de sérotonine dans l’organisme, la sensation de faim diminue et donne l’agréable sentiment d’être rassasié.

Les gélules de sérotonine n'existe pas, Hélas non ! Car la sérotonine est détruite au niveau de l’estomac par les sucs gastriques et ne peut pas parvenir jusqu’au système nerveux. Il existe seulement des "précurseurs" de la sérotonine. Les chimiques, dans certains types d'antidépresseurs, avec les effets indésirables inhérents et il existe aussi des précurseurs naturels. Le tryptophane et le 5-htp.

Il ne faut donc pas se priver de consommer les aliments riches en tryptophane cités ci-dessus!

Les principaux aliments riches en tryptophane :

Viande, volaille, foie, poisson, produits laitiers, amandes, cacahouètes, noix de Cajou, graines de courge et de sésame, les dattes, bananes, soja, levure de bière,  de melon d’eau, les graines de courge, la levure de bière et la gelée royale des abeilles.

Les noix et noisettes contiennent de la mélatonine.

La graine de Griffonia simplicifolia : du 5-htp 100 % naturel

Les graines d’une plante que l’on trouve en Afrique – le Griffonia simplicifolia – contiennent, à l’état naturel environ 10 % de 5-htp. Là où la chimie propose d’économiser la sérotonine déjà présente dans l’organisme, la présence de son principal précurseur dans la graine de Griffonia permet d’en assurer un réapprovisionnement régulier, immédiatement utilisable par l’organisme.
Il y a ainsi renouvellement de l’apport, mécanisme sans turbulences et plus conforme à la notion d’équilibre ou de rééquilibrage, principe majeur de la médecine holistique.

Mode d’emploi

Il est conseillé d’utiliser le Griffonia à l’état naturel car le 5-htp est fragile et il est préférable de ne pas prendre d’extraits ni d’autres formes altérées par le chauffage ou l’utilisation de solvants.
La prise de vitamine B6 lui confère une efficacité plus grande par un effet de synergie.
La posologie usuelle varie en fonction de l’indication : 2 à 6 gélules de 400 mg de poudre de graines de Griffonia par jour. Pour les troubles digestifs : 1 gélule avant les repas.
 

Le rire entraîne en particulier une augmentation de la synthèse de la sérotonine

Au niveau musculaire. le rire a des effets relaxants qui s'apparentent à une gymnastique douce, voire à un véritable jogging sur place. Une onde musculaire se propage progressivement en partant du sourire au niveau facial (relâchement des muscles masticatoires).   [...] - Au niveau respiratoire. le rire produit une séquence proche des respirations du yoga, composée d'une inspiration brève suivie d'une pause puis d'une expiration lente et saccadée. La quantité d'air ventilé augmente, pouvant atteindre les 2 litres, au lieu du demi-litre ventilé en période habituelle.   [...] - Au niveau neuro-hormonal. le rire augmente la synthèse des hormones de la série des endorphines qui ont une action anti douleur, diminuent l'anxiété et régularisent l'humeur. Le rire entraîne en particulier une augmentation de la synthèse de la sérotonine, neuromédiateur qui est diminué dans la dépression. 

La méditation transcendantale multiplie par trois la production de sérotonine et augmente la cohérence des ondes alpha.

La glande pinéale est notre seul organe qui est relié directement à la dimension de l’espace-temps. Elle est très sensible au stress et aux toxines (le fluor, le chlore, le brome, le mercure, les pesticides, le sucre industriel, l’alcool, le café, le tabac et les suppléments à base de calcium).

Elle peut être stimulée par une exposition régulière à la lumière du soleil (dix minutes). Les aliments suivants lui sont favorable: citron, ail noir, vinaigre de cidre, iode et produits iodés, omégas 3, vitamines B3 et B12 (Jo Cohen, La Voie de l’Ayurvéda).