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NUX VOMICA

 

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Petite parenthèse, déjà indiquée : pour tous les remèdes homéopathiques, il faudrait absolument distinguer l'aigu du chronique.


NUX VOMICA, grand remède des problèmes de foie. Une caractéristique essentielle : la langue propre, sauf sur sa partie postérieure : chargée d'un enduit blanc-jaunâtre. Il y a souvent, paradoxalement, désir d'alcools, de mets épicés, amers, de condiments, de café pour stimuler un appétit déficient.
Jamais de selles copieuses (on parle de "faux-besoin").
Il y a même souvent constipation avec désirs fréquents mais inefficaces.
Ce remède peut ainsi soigner

EN CHRONIQUE :

- tout état d’auto ou hétéro-intoxication (alcoolisme, tabagisme, etc.)

- états psorique (une des diathèses mise en évidence par l’homéopathie[1], notamment au début d’un traitement pur « éclaircir le cas ».

- troubles digestifs : gastriques, hépatiques, entéro-colitiques, à dominante spasmodique,

- troubles nerveux : asthénie, insomnie (due notamment au surmenage), tremblement, épilepsie,

- troubles psychiques : colère, irritabilité ou dépression,

- troubles génitaux : suites d’excès sexuels : spermatorrhée, dysménorrhée.

EN AIGU

- Indigestion au suites de grands repas, souvent trop lourds, lesquels entraînent une somnolence et une difficulté à digérer, avec ballonnements (même si on a peu mangé) ; digestion améliorée par une sieste. C’est environ une heure après le repas qu’il y a sensation d’un poids lourd sur l’estomac (juste après, cf. Kali bichromicum, Nux moschata).
- les céphalées et migraines des sédentaires (cf. le "type" ci-dessous).
- les dyspepsies gastro-intestinales des viveurs, des sédentaires
- la constipation, les hémorroïdes de ce type d'individus.
- les rhinites diathésiques et même certains syndromes grippaux.
- les coryzas aigus et chroniques (s'ils correspondent à la description faite ci-dessus).

Coryza fluent le jour, peu abondant, et nez obstrué la nuit (utile, souvent, pour ça, chez les bébés).
Pour de l'aigu, on reste dans les 5 ou 7 CH.
Si chronicité, on s'intéresse au "type" de personne, comme on l’a vu ci-dessus : autoritaire, colérique, râle très souvent. Le "biotype", on pourrait dire que c'est l'homme d'affaires, le cadre supérieur ou le VRP, souvent débordé par les soucis, les responsabilités, l'hyperactivité intellectuelle, qui mange souvent au restaurant : trop de viande, trop de mets riches... et ne fait pas de sport : actif, mais sédentaire - et souvent surmené. C'est un auto-intoxiqué, avec une hyperesthésie sensorielle au bruit, à la lumière, très vite suivie de phénomènes convulsifs... Hypersensible, nerveux, frileux, irritable, intolérant à la contradiction, coléreux, voire violent.

Ajoutons qu’une haute dilution de NUX VOMICA est souvent nécessaire au début d’un traitement pour antidoter les nombreux médicaments qui ont été absorbés par le malade.

 



[1]Elle peut être définie comme un ensemble de malaises, de perturbations, de symptômes ou encore de maladies, sous l’égide très générale de l’intoxication chronique laquelle est due principalement à un défaut d’élimination des déchets par déficience des organes. Il y a des facteurs d’auto-intoxication favorisés par la sédentarité, les mauvaise règles hygiéno-diététiques, aggravés éventuellement par l’absorption d’alcools, par l’atmosphère toxique des grandes villes, par des produits (de ménage par exemple) irritants. Les chocs affectifs, moraux, répétés aggravent le tableau.En fonction de l’ancienneté de l’auto-intoxication, les symptômes peuvent être plus ou moins ancrés et plus ou moins graves, touchant les système cardio-vasculaire, l’appareil ostéo-articulaire (arthrose), le foie, le rein, le pancréas, etc.

 

 

Article rédigé par Yin Yang

 

Fiches réalisées par Sophie

 

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14/12/2020
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