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Langage gestuel

 

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Communication non verbale

Dans la communication non verbale on peut distinguer :

 

- les actes volontaires de communication majoritairement conscients : l'émetteur et/ou la cible réalise des actions dans un but donné ;

- les actes involontaires de communication majoritairement inconscients : l'émetteur et/ou la cible est l'auteur d'actions ou de réactions échappant au contrôle conscient (ex. : réactions à un danger ou à une situation inconfortable).

Il peut y avoir une mobilisation des processus de type phéromonal ou hormonal ;

- les actes de communication impliquant ou non le contact physique avec l'autre ;

- les messages discrets (éventuellement quasi-subliminaux) ou ostentatoires ;

- les actes de communication agissant sur le territoire personnel (ex. : se rapprocher très près de son interlocuteur et réduire sa zone de sécurité permet à une personne d'imposer une pression à sa cible par sa seule présence, sans devoir utiliser les mots. Son système de perception réagit instantanément, provoquant des actes involontaires de communication).

- Les tatouages, piercings, le maquillage, les vêtements, etc. peuvent également faire partie de la communication non verbale, pour autant qu'ils respectent le principe de base : l'abstraction totale de signes verbaux.

 

Une partie de la communication non verbale est comprise instantanément de façon instinctive, elle ne nécessite pas la connaissance d'un code de signes commun, ou d'une culture partagée (innée ou acquise ; ex. : un hochement de tête de gauche à droite n'a pas la même signification en France qu'en Inde, où il signifie l'approbation) ;

 

 L'émetteur n'est pas toujours pleinement conscient du message qu'il envoie par le langage corporel, même si le message le sert. 

Par exemple, celui auquel on confit une tâche, par exemple votre ado ou votre conjoint, qui réagit en étant bougon, désagréable, irritable, son attitude risque fort d'engendrer une réticence de votre part à lui demander à nouveau ce genre d'aide. Pour autant, il n'aura pas forcément prémédité de réagir ainsi, mais le résultat sera le même, il induit une réponse comportementale (ou non, si vous ne vous laissez pas influencer par ce comportement). Il est possible de faire remarquer posément, de façon factuel que ce genre de réaction vous culpabilise de demander une aide pourtant légitime.  A un ado il est judicieux de souligner que l'adulte doit effectuer quantité de corvées et que personne n'aime les corvées.  Au lieu de se focaliser sur "fait chier", le sens des responsabilité et des priorités propre à un adulte mâture fait que plaisant ou pas, il faut le faire alors on le fait sans se poser de question. La solidarité fait qu'en principe, les personnes vivant sous le même toit se partagent les corvées par soucis d'équité. 

 

Selon le professeur en psychologie Miles Patterson, la communication non verbale remplit plusieurs fonctions : véhiculer les sentiments, régulariser les conversations, exprimer l'intimité, la volonté de contrôle. Ce type de communication sert de support à la communication verbale.

 

Les gestes véhiculent des informations au même titre que les mots, mais ce code n'est pas enseigné à l'école comme celui de la parole ou de l'écriture. 

Nous les décodons au moins partiellement cependant, à notre insu, de façon plus ou moins inconsciente. Par exemple lorsque le geste est en total opposition, ou décalage avec la parole énoncée. 

Parfois la bouche dit oui, et le corps dit non, est nous le ressentons. 

 

Les gestes qui impliquent les doigts sont très nombreux, les mains et les doigts ajoutent à la communication verbale.

 

 

La posture, révélateur de nos attitudes

 

C’est le message général envoyé par le corps sur notre état d’esprit au moment de l’interaction. La posture se situe à la frontière de la proxémie et de la gestuelle : un mouvement du corps peut modifier la distance entre deux personnes ; de même, la posture générale peut être altérée par un simple geste.

 

La posture s’observe selon deux points de vue :

 

• dans l’espace : position et mouvements du corps verticaux, horizontaux, latéraux, tonicité ;

 

• par rapport aux autres personnes présentes : angle entre les corps, symétrie ou asymétrie des postures.

 

On distingue également la posture globale du corps et les postures partielles : par exemple, la posture générale de l’étudiante indique qu’elle écoute et l’orientation du regard – posture partielle – traduit que quelque chose la dérange. La contradiction entre la posture globale et une posture partielle est appelée « grimace ».

 

Exercices d'observation :

 

En réunion, observez les postures des intervenants. Repérez les changements de posture. Repérez les grimaces posturales. Ces observations confirment-elles des choses que vous savez déjà ? (Entente ou mésentente entre deux personnes, confort ou inconfort à propos d’un sujet, etc.) Avez-vous remarqué, à l’occasion de ces observations, des choses que vous n’aviez pas repérées jusqu’à présent ? Lesquelles ?

 

La gestuelle

Dans une conversation, la fonction première de nos gestes est de nous aider à communiquer. Mais si nos gestes peuvent renforcer notre message verbal, ils peuvent aussi le contredire ou le parasiter. Les gestes peuvent remplacer des mots : dans ce cas, on parle de gestes « quasi linguistiques ». Dans la plupart des cas, nos gestes accompagnent notre discours. On parle alors de gestes coverbaux : ceux-ci sont conscients ou inconscients, automatiques ou programmés.

Deux chercheurs anglais ont montré que la quantité de gestes que nous faisons avec les mains augmente si nous avons besoin d’illustrer notre histoire et diminue si la personne à laquelle nous racontons l’histoire peut la suivre grâce à une bande dessinée. Cette expérience révèle que les gestes servent plus à aider le spectateur à comprendre qu’à s’aider soi-même à parler. Minute, le compte n’y est pas ! Le balancement de jambe qui a parasité l’exposé de l'étudiante ne rentre dans aucune de ces catégories : c’est ce que l’on appelle un geste adaptateur ou extracommunicatif.

Inconscient et sans rapport direct avec le contenu du discours, il indique une émotion que l’intéressé lui-même ignore ou qu’il a intérêt à dissimuler : le trac, l’anxiété, la fatigue, l’agacement, l’ennui, l’excitation… Dès qu’il devient perceptible, voire répétitif, le geste adaptateur dévie l’attention du public vers l’état émotionnel de celui qui l’émet.

 

C’est souvent là que les choses se gâtent…De même que « L’immobilier à Paris » ou « Le classement des grandes écoles ou des hôpitaux » reviennent chaque saison fleurir les couvertures de la presse magazine, « Les gestes à privilégier/proscrire en entretien d’embauche » sont prisés par la presse ! On y trouve tout et son contraire, le plus souvent sans source scientifique sérieuse et sans aucune méthode d’observation. Le risque, avec ce genre de conseils, c’est, côté candidat, de se transformer en robot inexpressif et de provoquer un malaise encore plus grand que si l’on était resté naturel ; et, côté recruteur, de passer complètement à côté du candidat en se concentrant sur un détail, et non sur un faisceau d’indices.

 

Exercices de déduction

 

Dans une réunion, vous voyez deux personnes tripoter leur téléphone. L’une d’elles est avachie sur sa chaise et n’a pas levé les yeux sur l’animateur depuis un moment. L’autre est assise droite et son regard passe fréquemment de l’animateur à l’écran de son téléphone. Qu’en déduisez-vous ?

 

Le visage, interprète de nos émotions

 

Si certains codes sociaux, comme choisir une tenue ou se tenir à une distance appropriée, sont relativement faciles à maîtriser, nos émotions le sont beaucoup moins.

Le propre d’une émotion, c’est de survenir sans prévenir, souvent avant que nous ayons pu la verbaliser, et d’être visible, en premier lieu sur notre visage.

Nous ne ressentons pas tous les mêmes émotions. Par exemple, un même propos pourra provoquer de l’intérêt chez une personne et du mépris chez une autre, de même qu’un aliment procurera du plaisir à l’un et du dégoût à un autre. En revanche, il est aujourd’hui admis que tous les êtres humains expriment certaines émotions de la même manière. L’hypothèse la plus probable est que les émotions et leurs manifestations corporelles ont une fonction de survie : la peur et la colère, par exemple, préparent respectivement le corps à la fuite, la prostration ou au combat.

 

Des expressions faciales ont été observées à l’identique chez différents peuples de tout l’Empire britannique au xixe siècle ; chez une tribu de Papouasie-Nouvelle-Guinée totalement isolée du reste du monde dans les années 1960 ; puis, en 2004, chez des athlètes paralympiques aveugles de naissance qui ne pouvaient pas les avoir apprises par mimétisme. Ces observations permettent d’affirmer que certaines expressions sont universelles.

Sept de ces émotions ont été identifiées dans les années 1970 par Ekman et Friesen : la colère, le dégoût, la joie, le mépris, la peur, la surprise et la tristesse. Dans les années 1990, cette première liste a été enrichie : dans le club des émotions universelles se trouvent à présent la culpabilité, l’excitation, la honte, l’intérêt, l’orgueil, le plaisir, la satisfaction et le soulagement. La détection des micro-expressions du visage est un sport à la mode : les sites Internet et les formations qui se proposent de vous y entraîner pullulent. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez en trouver de très sérieux. Une fois que vous aurez goûté aux délices – et aux difficultés – de la détection de microexpressions, posez-vous trois questions simples : quel est mon objectif dans ma relation avec cette personne ? Qu’ai-je besoin de savoir ? Quels sont les moyens à ma disposition pour obtenir les infos que je cherche et atteindre mon objectif ? Mon petit doigt me dit que vous en apprendrez plus en observant toutes les dimensions du langage non verbal d’une personne qu’en vous concentrant sur son seul visage.

 

 

Source : Extraits de "Et si je faisais bonne impression ! : Communication non verbale mode d'emploi"

 

 

POSITION DES BRAS

Bras croisés sur la poitrine 

Quand vous croisez les bras devant quelqu’un, vous bloquez votre capacité de réception et d’écoute. Si vous faites ceci constamment, vous aurez probablement besoin de vous protéger de votre interlocuteur, ou bien vous ne faites pas confiance aux gens qui vous entourent. 

Cette position peut refléter un sentiment d'insécurité ou de carence affective. 

En termes de communication non verbale, la posture véhicule le message de l'inaction ou le refus d'agir, tout au moins la « fermeture » dans le sens "verrouillage émotionnel".  

Le fait de croiser les bras peut également signifier que la personne se protège, ressent peur, préoccupation ou malaise. Le geste révèle une insécurité quelconque ou un manque d'assurance. Ce peut-être aussi une mise en situation psychique pour affronter un conflit. Lorsque l'on dort avec les bras croisés sur la poitrine cela nous rassure au moment d'entrer en conflitExemple, le parent ou le dirigeant qui s’apprête à faire des remontrances croise les bras sur la poitrine pour se fermer aux émotions et ne pas faiblir et être crédible dans notre rôle offensif. 

Une autre dimension, en cas de conflit plus dangereux, croiser les bras sur sa poitrine est un réflexe archaïque pour protéger son corps, en particulier ses organes vitaux. Si l'on dort avec un bras croisé sur la poitrine, c'est que nous sommes préoccupés par des questions professionnelles, financières, familiales, etc

 L'inaction est le sens commun de la posture, ne dit-on pas "rester les bras croisés" dans un contexte de reproche ! 

Ce reflexe advient aussi lorsque l'on se braque, pour signifier l'inaction volontaire sous la forme d'un défi. Si lors d'une négociation votre interlocuteur finit par croiser les bras, cela signifie "c'est comme ça et pas autrement, je ne changerai pas d'avis". 

 

Dans la plupart des circonstances, les bras croisés sont un indicateur d’une émotion négative, mais cette position peut également être signe d’écoute attentive, d’un retour sur soi ou d’une réflexion tout à fait positive. Bien entendu, selon que les bras sont croisés haut ou bas, le regard qui accompagne le geste, la souplesse ou la rigidité du corps, les interprétations peuvent varier. 

 D'autre part, selon que le bras droit ou gauche domine, cela donne une indication. En effet la bras gauche ou droit au dessus jumelé à quelques autres critères et aussi un indicateur. Voir plus bas. 

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Rester debout avec les mains sur les hanches peut démontrer que l'on est prêt à l'action. C'est une posture agressive mais positive ou négative. L'agressivité est une énergie mis en oeuvre pour l'action, que ce soit pour attaquer pour prendre les choses en main. C'est se sentir capable ou faire penser que l'on est capable de passer à l'action.

Un grand nombre d’animaux au moment d’intimider leur ennemi : élargir votre corps pour avoir l’air plus grand et puissant.

Les mains sur les hanches peut aussi être un comportement intimidant puisqu'il montre la force, et utilisé pour montrer à l’autre que vous êtes plus fort que lui.

Qui n’a pas été grondé par une maman qui faisait ce geste ? La encore l'expression du visage et du regard ne peut manquer de compléter l'interprétation. 

Main Sur La Hanche Banque d'images et photos libres de droit - iStock

 

LES YEUX 

 

Détourner le regard vers les côtés est signe d’ennui ou de méfiance. Quand quelqu’un ne vous regarde pas pendant qu'il vous parle, c’est parce que son attention est fixée ailleurs, cela peut être parce qu’il n’est pas intéressé par ce que vous dites ou parce qu’il ne vous croit pas. Quand vous voudrez établir un lien d’empathie avec quelqu’un, veillez à le regarder attentivement.

 

Regarder quelqu’un droit dans les yeux peut être une façon de défier l’autre. Bien que le contact visuel soit important pour avoir une bonne communication, un regard intrusif peut aussi intimider. Regarder quelqu’un sans cligner des yeux est synonyme de surveillance.

Par contre, battre des paupières très vite est signe de nervosité. Vous le faites sûrement parce que vous voulez interposer une barrière entre vos yeux et ceux de votre interlocuteur. Si quelqu’un fait ceci devant vous, il est sans doute nerveux, essayez de le mettre en confiance.

 

Regarder vers le bas est un ordre que le cerveau donne à nos yeux quand les émotions que nous ressentons sont très fortes. C’est une façon instinctive de nous protéger en rendant moins visible notre état d’âme face aux autres. Il est normal que, face à une émotion trop surprenante ou choquante, notre première réaction soit de regarder vers le bas pendant que notre cerveau essaie de comprendre l’information qu’il vient de recevoir.

 

LE VISAGE

 

Avoir la tête toujours levée et le menton vers le haut est un geste provocant. Ceux qui ont cette attitude constamment sont souvent perçus comme des personnes prétentieuses et orgueilleuses.
Acquiescer avec la tête est un geste empathique et qui fait preuve d’écoute. Cependant, il ne faut pas en abuser. Si nous acquiesçons à plusieurs reprises pendant longtemps, nous transmettons un signal de soumission.

Maintenir la tête basse est un signe universel de soumission et de défaite. Celui qui vit ainsi, garde ses yeux vers le bas, ne regarde vers le haut ni vers le devant, fait savoir qu’il ne veut pas progresser ni être promu.

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 LES MAINS

Concernant les personnes qui parlent avec les mains, le plus souvent c'est un signe fort d’authenticité car cela donne des informations supplémentaires aux interlocuteurs. D'où le réflexe d'immobiliser ses mains dans ses poches pour ne pas se trahir. 

Les mains sont, avec le visage, la partie de notre corps la plus visible quand on parle car elles viennent spontanément accompagner nos propos. Elles sont d’ailleurs difficiles à maîtriser et pour beaucoup d’entre nous, cette maîtrise correspond en fait à une absence de gestes (ce qui est déjà un message !). Ces mouvements naturels que l’on remarque facilement donnent donc accès à une plus grande compréhension de nos interlocuteurs et c’est pour cela qu’il faut y prêter un peu d’attention.

De la même façon, les plus grands communicants et ceux à qui on accorde du crédit sont ceux qui laissent leurs mains évoluer librement. Dans le cas contraire, on a une impression de robotisation que nombre de nos politiques maîtrisent à la perfection ! L’idée n’est donc pas de vous apprendre à bouger les mains (laissez-les faire !) mais bien à repérer quelques mouvements et à décrypter leurs significations.

La mobilité des mains traduit l’activité cérébrale. Vous le savez peut-être, chaque main est reliée et dirigée par l’un de nos deux hémisphères cérébraux. La gauche par l’hémisphère droit connecté à nos émotions. La main droite par l’hémisphère gauche, plus logique et rationnelle.

 

Repérer quelle est la main la plus mobile permet de déterminer si l'interlocuteur utilise le cerveau droit ou gauche (latéralisation). Comme chacun est spécialisé, c'est une indication intéressante.

Une personne qui va être dans la réflexion ou la concentration sera dans une logique rationnelle et sa main droite sera plus mobile. A l’inverse, une personne complètement spontanée et dans l’émotionnel bougera plutôt la main gauche.

 

Par exemple, en entretien d’embauche, il serait normal de voir la main droite d’un candidat plus mobile que la main gauche : il fait attention à ce qu’il dit, il réfléchit, il choisit ses mots, tout va bien. Mais si vous l’interroger sur ses passions, vous devriez voir sa main gauche s’animer un peu plus car cela va faire appel à sa logique émotionnelle. Si ce n’est pas le cas, vous pouvez vous demander à quel point il est investi dans ce qu’il vous dit et poser plus de questions.

 

Deuxième chose à observer : l’amplitude des gestes des mains et leur hauteur. La personne en face de vous prend-elle de l’espace ou au contraire réalise-t-elle de tout petits gestes, voir peu de gestes avec ses mains ?

Plus on est à l'aise, plus le mouvement des mains ont une amplitude large et haute. 

 

En dehors de cette règle, il est très intéressant de remarquer les changements de hauteur et d’amplitude, notamment quand ceux-ci sont soudains. 

Exemple de DSK, interviewé par Claire Chazal peu après l’affaire Nafissatou Diallo.

Dans la première partie de la séquence, il répond à des questions économiques, avec des gestes hauts et larges. Il se sent à l’aise, légitime sur ce sujet et prend donc l’espace pour s’exprimer. Mais Claire Chazal aborde ensuite l’affaire Nafissatou Diallo et on peut alors voir une vraie rupture dans la hauteur et l’ampleur des gestes de DSK. S’il garde la face et répond aux questions, ses gestes parlent de son malaise : seule sa main droite bouge encore mais avec des gestes bas et mesurés. En essayant de contrôler ses paroles, il est tout entier dans la réflexion et cela se traduit par une immobilité au niveau des mains.

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Montrer la paume des mains ouverte pendant une conversation est signe d’honnêteté et de dévouement. Si vous voulez vous montrer comme quelqu’un de fiable, ouvrez vos mains devant l’autre afin qu’il voie que vous êtes ce que vous montrez.

Cacher les mains derrière le dos peut projeter que vous croisez les doigts des mains. Bouger les doigts rapidement démontre de l’anxiété et peu de contrôle de soi. Quand vous verrez quelqu’un faire ça, essayez de comprendre ce qui le met mal à l’aise ou ce qui provoque chez lui du stress dans la situation qu’il est en train de vivre.

Faire des gestes avec les mains pendant que vous parlez montre que vous êtes une personne spontanée et expressive. Ceci démontre aussi que ce que vous dites vous passionne et que vous voulez être clair dans vos propos. Mais faites attention, tous les excès nuisent. Si vous bougez trop vos mains ou si vos gestes sont brusques, vous pouvez transmettre du manque de contrôle ou de l’agressivité.

 

La posture des mains dans les poches doit être interprétée selon la souplesse des bras, la raideur ou non des épaules. Ce peut être un indice de timidité et un moyen de se tenir à distance, de ne pas se découvrir soi-même, le considérant comme synonyme de manque de confiance envers les autres ou d'inconfort face à la situation en question.

Mettre les mains dans les poches est dans la plupart des cas un signe de timidité ; dans d'autres cas, associé au regard bas et fuyant, il peut indiquer un sentiment de culpabilité et de honte pour quelque chose qui a été dit ou fait ;... Dans ce cas seulement les mains dans les poches pourraient aussi être un indice du mensonge.

 

Par contre, si la posture générale est non pas raide, mais très décontractée, cela indique que la personne est très à l'aise. 

 

Gardez à l'esprit qu'il faut que tous les indicateurs convergent. La posture ne veut rien dire sans l'analyse parallèle de l'expression du visage et du regard. 

 

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L'index droit qui fait moustache

L'index droit est le doigt de l'affirmation de soi, la lèvre supérieure symbolise la colère ou le mensonge. Nous sommes dans la simulation.  

Si c'est l'index gauche on cumule mensonge et jalousie, nous sommes assurément dans  la mauvaise foi. 

 

 

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Ancrage de l'index droit, dévoile un individu qui éprouve des difficultés ou ne parvient plus à s'affirmer. Cet ancrage peut aussi indiquer un sentiment d'infériorité ou un sujet qui se contrôle. L'index droit est le siège symbolique de la maîtrise de soi.

 L'ancrage de l'index gauche indique une peur d'être dépossédé. C'est aussi un ancrage typique des envieux.

 

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Les deux index pointés : Le chandelier  symbolise l'immaturité d'un individu resté assujetti  à ses images parentales (son surmoi). 

 

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Stylo entre les doigts

Geste barrière typique chez les hommes d'influence, l'objet est alors une arme symbolique censée protéger contre les arguments de leurs détracteurs. C'est aussi l'équivalent de la baguette du chef d'orchestre, substitut de l'index autoritaire de l'homme de pouvoir.

 

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Suçoter son majeur droit.

Le contact entre le doigt et la bouche est toujours significative. Mettre de l'ordre dans son esprit ou de restaurer sa confiance en soi. Le majeur est le siège symbolique de la foi et du doute.

 

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Index revolver

Pointer ses deux doigts de la main droite, la personne est dans la peau du procureur. Il a besoin d'avoir raison et veut pousser son interlocuteur à le croire. Le geste serait un brin caractériel.

 

Les index amoureux ( pulpe contre pulpe) couplé avec un regard froid du regard, la personne se concentre pour contre attaquer verbalement.

 

Index sur le menton indique la suspicion d'un sujet qui cultive son scepticisme. Le geste, s'il est reproduit en permanence indique une tendance  psychorigide ou encore, ce type de posture donne l'air d'en savoir plus.

 

Le croisement des pouces

Il intervient le plus souvent au moment ou survient une angoisse, un doute, un manque de confiance en soi.

Quand le pouce gauche domine l'imagination, la créativité et l'émotion sont au premier plan et l'on est convaincu par ce que l'on ressent. Si c'est une habitude, vous êtes peu discipliné et plus individualiste, voir réfractaire à l'autorité. 

Mais si c'est le pouce droit qui domine, la cognition est au premier plan, alors nous ne sommes convaincus que par ce que nous voyons. 

 

Les pulpes des pouces jointes : Le refus

pouces.jpgP167 Ces gestes qui vous trahissent

Messinger :" Les pouces scotchés n'expriment ni désir, ni plaisir. Ils sont neutres et trahissent un individu psychorigique dans 99% des cas. C'est le genre de personnage borné et procédurier qui préfèrera au mauvais procès à un arrangement amiable. Et ne vous fiez pas à son air débonnaire. " 

 

 

La poignée de main 

 

 Elle permet de marquer une distance, par exemple entre des personnes de différents statuts, tel qu'un employé et son dirigeant. Elle trahit le tempérament de la personne qui est en face de vous. Outre la tonicité de la poignée de main, l'orientation de la main a du sens. 

 

• "La pieuvre", votre interlocuteur vous serre la main et vous prend en même temps l'avant bras. Votre interlocuteur cherche à vous dominer. Ici aucune marque de complicité, ou affection particulière, bien au contraire.

 

 "Le mollusque", votre interlocuteur vous serre la main avec mollesse et exprime ainsi son refus de s'engager. Il ne vous méprise pas, mais ne vous porte aucune importance quelconque. Vous lui êtes totalement indifférent. 

 

 "Le broyeur", votre interlocuteur veut imposer sa volonté. Il manque probablement d'assurance, et cherche à affirmer le contraire.

 

La main présentée horizontalement vers le ciel est dite "supinatrice", car elle dispose de plus de poigne de la main "pronatrice" présentée horizontalement vers le sol. En observant ce détail, il est alors plus facile de déterminer quelle est la personne en position de force face à une autre. La main présentée verticalement n'est ni dominante, ni dominée, mais égalitaire. Il n'y a donc pas de confrontation directe entre les deux personnes. 

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 La main collée sur la cuisse La main gauche, collée sur la couture du pantalon, mental est figée, le geste exprime un malaise ou peut découler d'une contradiction entre sa vraie nature et la posture que l'on se sent obligé d'adopter dans une circonstance précise.

 

Ancrage de l'avant-bras 

Agripper son avant-bras droit de sa main gauche, a pour vocation de résister à la frustration. Il peut augurer une rebiffade. Ce geste peut être aussi le reflet d'un refus de s'engager.

 

 

La main ouverte La paume en avant, avec les doigts collés, trahit la rigidité, pas d'ouverture à la remise en question de ses préjugés. Le sujet redoute de se livrer entièrement. Le pouce est en érection, décollé du reste des doigts. Ce détail indique un individu fortement impliqué dans ses ambitions. Cette main ouverte est celle du politicien séducteur de masse.

 

 

Mains en prière Le geste peut à la rigueur évoquer un voeu, il peut aussi traduire une demande d'assistance muette adressée. Mais pourtant il s'agit a priori d'un geste lié à la réflexion et non à la compassion. Quand les mains se rejoignent, les aires cérébrales se mobilisent pour barrer la route aux émotions.

 

 

Repérer quelques gestes trahissant le mensonge ou de la manipulation 

 

La vie sociale implique de mentir, plus ou moins selon qu'une personne est plus ou moins "authentique" mais le mensonge est indispensable pour être adapté à la vie en collectivité, nous ne pouvons décemment pas exprimer tout ce que nous pensons ! Mais on se passerait bien de certains types de mensonges. Ou du moins, si on peut les repérer pour sa sauvegarde.... 

Mentir peut entraîner un certain stress qui peut faire apparaître des signaux dans le corps, la voix ou les mots. Normalement, on peut le sentir, mais certains sont habiles ou encore, on a tellement envie de les croire qu'on occulte les signaux. Les sentiments du cerveau limbique sont difficiles à neutraliser. Essayez de sourire sincèrement à une personne que vous n’aimez vraiment pas. C’est extrêmement difficile. Comme un sourire forcé, une fausse déclaration s’accompagne de signes non verbaux faibles ou passifs.

Voici quelques astuces pour savoir si une personne ment. Mais attention, d'une part, il y a plusieurs types de menteurs, les plus chevronnés ne réagissent pas comme les menteurs occasionnels. D'autre part, nous sommes toujours plus attentifs aux paroles, et ce faisant, nous ne sommes plus très attentifs à tout le "reste". 

 

Le geste typique du menteur :

- Se frotter le bout du nez.

- Se toucher le visage, les oreilles ou l'arrière du cou.

Un signe qui devrait surtout vous mettre en alerte lorsque la personne en face de vous semble sure d'elle. Si le geste est fait par celui qui écoute, c'est qu'il pense que l'autre ment.

 

- Fermer les deux poings en cachant les pouces

- Appuyer son index et son majeur sur ses lèvres

- Le regard qui fuit et les yeux qui clignotent de façon intempestive. Il est en effet très difficile de mentir en regardant quelqu'un droit dans les yeux. Il arrive que ce soit tout de même le cas. Il se force pour avoir l'air franc, au contraire, son regard est anormalement appuyé et les yeux du menteur auront alors tendance à vagabonder. On regarde vers la gauche lorsqu'on essaye de se souvenir, on regarde vers la droite lorsqu'on réfléchit de manière créative et enfin on regarde dans tous les sens lorsqu'on ment afin d'éviter tout contact visuel avec son interlocuteur. OU, au contraire, l'escroc notoire, pour compenser, aura tendance à vous regarder fixement, droit dans les yeux, sans cligner. 

- En cas d'émotions négatives, la pupille se contracte.

- Un menteur a aussi souvent la gorge sèche. Il se racle la gorge

- La main devant la bouche ou sur les doigts sur les lèvres, cela signifie qu'on ne dit pas tout on qu'on ne veut pas dire la vérité.

- Ses mains, bras et jambes raides ou qui se meuvent lentement peuvent être des indices pour indiquer que la personne ment.

- De même que cacher ses mains ou les occuper avec n'importe quoi. Si un proche se cure les ongles, en vous parlant, c'est peut-être un signe.

- Lorsque la main se porte à sa gorge, son buste, sa tête ou son abdomen, une zone vulnérable du corps, le sujet traduit ainsi qu'il est en mauvaise posture, il évoque un terrain sensible. 
- Bouger ses pieds signifie signifie que l'on est mal à l'aise et nerveux. Que l'on veut fuir la situation. 
- Lorsqu'un menteur se sent démasqué, il devient hostile car il se retrouve sur la défensive, il essaye de renverser la situation, sa colère (que vous ayez découvert ses mensonges), l'amène à pointer du doigt d'une façon menaçante et intempestive.
 

- Les phrases douteuses : Un menteur va employer vos propres mots ou ne pas répondre directement. Se méfier aussi des phrases comme "je sais que tu ne vas pas me croire, mais...". Une personne qui ment va aussi rarement utiliser le "je". Il va aussi parler trop vite ou trop lentement. L'intonation est d'ailleurs un signe fiable, car elle n'est pas contrôlée par le cerveau. La répétition est aussi un moyen pour eux de gagner du temps car ils essayent de rassembler leurs idées, ou encore, insister pour forcer le mensonge à rentrer dans votre crane. 

 

- Trop de détails pour paraître crédible :  afin d'être le plus convaincant possible un menteur à tendance à exagérer ses mouvements mais aussi sa façon de parler et donne beaucoup de détails dans son récit. Les menteurs parlent souvent beaucoup parce qu'ils espèrent qu'avec tout leur discours et leur apparente franchise, les autres les croiront.

 

- Les micro-expressions. Soit des expressions furtives qui peuvent ne durer qu'un 20e de seconde. Au vu de la fugacité de la chose, il faut donc être très attentif, mais ces dernières seraient bien plus fiables si l'on veut connaître le fond de la pensée de l'autre. Le moment où l'on remarque cette micro-expression est aussi important, car le processus est inconscient et donc spontané. Les micro-expressions s'étalent autour des 10 émotions universelles qui sont le dégoût, la colère, la peur, la tristesse, la joie, la surprise et le mépris.

 

- Le réflexe de fuite. Bien que la personne reste bien en face de vous, il se peut qu'elle ne puisse contrôler un léger réflexe de fuite ou d'attaque qui va se trahir par un mouvement d'épaule ou de coude. Il faut donc se méfier d'un interlocuteur trop positif qui lève une épaule.

 

- Soyez plus particulièrement attentif aux changements signifiant de la posture qui pourraient indiquer la duplicité, surtout lorsqu’ils se produisent en même temps qu’un changement de sujet.

Lorsqu’une personne est malhonnête, elle a inconsciemment tendance à se voûter et à s’enfoncer dans son siège. Les gens mal à l’aise ou qui manquent de confiance en eux, dans leurs pensées ou leurs convictions, reflètent ce malaise dans leur posture, en se voûtant légèrement, voir même de manière plus prononcée en baissant la tête et en remontant les épaules jusqu’aux oreilles, typique d'une personne mal à l’aise qui essaye de se faire tout petit. C’est indubitablement une manifestation d’insécurité.

 

- Haussement d'épaule : il nous arrive tous de hausser les épaules en cas de doute, les menteurs ne le font pas de la même façon ni dans les mêmes circonstances. Le haussement d’épaules du menteur est plus rapide car celui qui manifeste ce comportement ne s’implique pas réellement dans ce qui est dit. Hausser une seule épaule ou monter les épaules presque jusqu’aux oreilles – la tête semble alors disparaître, est signe de grand malaise, parfois visible chez qui se prépare à répondre à une question par un mensonge. »

 

- Tout ce qui est surjoué est douteux de la part d'un menteur chronique. (La personne qui ment occasionnellement est au contraire sans emphase, avec des gestes discrets. Les menteurs occasionnels ne s’impliquent pas et n’ont pas confiance en ce qu’ils disent et sont hésitants). Si la personne sincère qui veut être cru peu appuyer avec véhémence ses dires dans la gestuelle, le menteur chronique en rajoute un peu trop...

 

-Supplication : Quand on a les bras tendus devant soi, paumes tournées vers le ciel. Les croyants tournent la paume des mains vers Dieu pour demander grâce. Les soldats capturés aussi, en se rendant à l’ennemi. Ce geste apparaît aussi chez ceux qui émettent une affirmation et qui veulent que vous les croyiez. Pendant une conversation ordinaire, au cours de laquelle des idées sont échangées et qu’aucune partie ne défend avec véhémence un point de vue particulier, il faut s’attendre à voir à la fois des gestes avec les paumes tournées vers le haut et vers le bas. 

Toutefois, quand une personne fait une déclaration passionnée avec assurance, du type : « Vous devez me croire, je ne l’ai pas fait », ses paumes doivent être tournées vers le sol. Si la déclaration se fait paumes tournées vers le ciel, la personne supplie d’être crue, cette déclaration peut-être suspecte. Cela pose question. Cette position n’est guère affirmative et suggère que la personne demande à être crue. Les gens honnêtes n’ont pas à implorer d’être crus ; leur déclaration est plausible en tant que telle.

 

- Manque de mouvement. Lorsque vous vous exprimez et que vous engagez une conversation normale, le corps n'est pas statique. Il effectue des mouvements légers, naturels, détendus et, pour la plupart, inconscients. Donc, si vous observez des positions rigides et dépourvues de mouvements, il s'agit souvent d'un signal que quelque chose ne va pas, si c'est une personne qui n'a pas l'habitude de mentir, rien n'est surjoué, mais plutôt contenu et tout respire le malaise. 

 

Le front plissé Les rides expressives du front appartiennent au vocabulaire des gestes dits "de diversion". Si on y ajoute la grattouille de l'index au niveau du sourcil, surmontant un regard perdu, nous sommes en présence d'un geste tactique. Traduction : quel mensonge vais-je pouvoir lui servir ?

Les rides du front, indiquent un sujet pressé de convaincre de l'urgence de son action.

  

La main gauche enveloppe le poing droit. Ce geste, dit "rotule gauche", la personne vous promet la lune mais ne vous prêtera même pas une longue vue pour l'apercevoir. Ce geste est caractéristique des beaux parleurs et de ceux qui veulent prendre le dessus coute que coute. 

 

 Pour en savoir plus sur  d ou-vient-le-besoin-de-mentir

 

 

Pour Messinger  la gestuelle permet une analyse poussée de notre caractère.messinger-1.jpg

 

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Source la-gestuelle-des-politiques


 

 

 

 

 

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08/07/2023
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