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Les télomères, la télomérase, l'anti-vieillissement

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Les télomères sont des fragments d'ADN situé à l'extrémité des chromosomes qui protègent les chromosomes et dont la dégradation est liée au vieillissement cellulaire. À chaque cycle cellulaire, les télomères se raccourcissent un peu plus. Au bout d'un certain nombre de cycles cellulaires de la cellule, les télomères sont tellement atrophiés qu'il y a un risque de perte de l'information génétique qui les précède. La cellule entre en crise télomérique, deux issues possibles : soit la cellule entre en sénescence ce qui bloque définitivement sa capacité à proliférer, soit elle déclenche sa mort par apoptose. Par conséquent, le nombre de cycles cellulaires pouvant être effectués par la cellule est limité par la longueur des télomères.

 

La télomérase est une protéine capable d'allonger les télomères. Les cellules qui expriment cette protéine sont dites immortelles, ce sont les cellules souche et elles peuvent proliférer sans être restreintes à un nombre limité de divisions cellulaires. Leur rôle est le maintien et la régénération des tissus chez l'adulte par leur capacité de reconstruire un tissu sans être limitées par un nombre de divisions cellulaires ce qui est possible grâce à l'expression de la télomérase. Les cellules différenciées, comme les cellules épithéliales, ne possèdent pas la télomérase.

source medecine-cancer-mecanismes-biologiques

 

Les cellules cancéreuses dérivant de cellules épithéliales peuvent trouver le moyen d'exprimer cette protéine pour proliférer sans limite. On sait par ailleurs que notre corps produit naturellement des cellules cancéreuses sans pour autant développer un cancer nuisible. Un lien a même été établi entre les différences statistiques, à savoir pourquoi des pays comme la France et les Etats unis avaient un taux records de cancer du sein. C’est que le dépistage y est intensif. On détecte alors forcément des cellules cancéreuses, qui passent inaperçues chez beaucoup de femmes d’autres pays puisque non dépistées, mais qui ne débouchent pas pour autant sur un cancer... Donc forcément, le bilan des occidentaux est de recenser plus de cancer du sein sous couvert de « sécurité ».  Il semblerait bien que les cellules cancéreuses ne soient pas systématiquement anormales ou préjudiciables à la vie, elles font partie de la nature ! Cela me fait penser à la découverte des bactéries, et jusqu'l y a peu, elles étaient diabolisées. Au stade optimale de l'hygiènisme il fallait tout aseptiser et puis on a finit par réaliser que certaines bactéries jouent un rôle positif d'une part, elles sont même ndispensables à la flore intestinale et sont garante du système immunitaire sain. Et d'autre part, tout aseptiser fragilise notre immunité. On a aussi diabolisé le gras et le cholestérole, pour finalement admettre que le gras joue un rôle essentiel dans l'organisme. Bref, tout est histoire de dosage, rien n'est à éliminer drastiquement. 

 

Les campagnes-promotions de dépistage qui font la fortune des laboratoires et les belles heures des médias qui n’éprouvent aucune gêne à nous rappeler qu’il est urgent de faire vérifier notre corps comme nous le faisons pour nos moteurs de voitures.  À travers les médias, toutes les instances de santé incitent les femmes à faire, chaque année, une mammographie pour éviter ce cancer, mais personne ne signale à toutes celles qui vont se conformer à ces examens qu’ils comportent de nombreux risques.

 

Le Dr Henri Pradal, pharmaco-toxicologue, résume les « dictateurs du scalpel et du radium » ont su entretenir pendant des décennies une propagande mensongère sur l’efficacité de leur pratique en s’appuyant sur l’argument non vérifiable qu’un diagnostic précoce donne au cancéreux toutes les chances de guérir. Il affirmait : « Il est facile de démontrer que la radiographie des seins de toute une population féminine particulièrement exposée au cancer provoque davantage de processus cancéreux qu’elle n’en dépiste. » D’autres médecins partagent ce point de vue.

 

Idem pour le diagnostic du cancer de la prostate. Seulement environ 3 pour cent de tous les hommes meurent du cancer de la prostate. Le test PSA conduit généralement à un surdiagnostic – biopsies et traitements dont les effets secondaires sont l’impuissance et l’incontinence. Des biopsies répétées peuvent propager les cellules cancéreuses dans la voie formée par l’aiguille, ou en déversant les cellules cancéreuses directement dans la circulation sanguine ou le système lymphatique.

 

Plus de 90 % des médecins qui encouragent le traitement du cancer de la prostate généreront une commission pour chaque traitement reçu par le patient. Elle s’avère risquée et souvent mortelle à long terme pour la plupart des gens qui ne comprennent pas comment prendre soin de leur santé et qui sont persuadés par de fausses statistiques.

 

Des douzaines d’excellentes études de grande envergure ont été réalisées sur des hommes qui ont eu un cancer de la prostate découvert par biopsie. Dans plus de 97 % des cas, ce cancer ne se propage jamais à l’extérieur de la glande pour causer des dommages ou le patient meurt d’un autre cancer bien avant que des signes de propagation du cancer à l’extérieur de la prostate ne se produisent. Dans ces 3% où le cancer est agressif et nuit au patient, il s’est déjà propagé au-delà des limites de la résection chirurgicale bien avant la découverte ; ainsi, ces hommes ne sont pas aidés par la chirurgie non plus.

Deux liens sources

Aveux de médecins

danger dépistage systématique

  

Préserver les télomères et ralentire le vieillissement cellulaire

 

Différentes études convergent pour démontrer que différentes conduites participent à préserver les télomères et même, à permettre de les renouveler lorsqu’ils sont déjà atrophiés. Une alimentation saine, à base de fruits et de légumes en premier lieu.

Une étude parue dans la revue « Plos One » ou des souris nourries à base d'un régime peu calorique voyaient leurs télomères s'allonger... et mouraient plus tard que les autres. Ce qui rejoins l’étude des souris qui jeûnaient une fois par semaine et voyaient, elles aussi, leur longévité largement supérieure au groupe témoin.

Voir un-jeune-de-24-heures-induit-le-rajeunissement-des-cellules-souches

 

On sait par ailleurs que la digestion est énergivore, et nous mangeons beaucoup trop riche.

Voir aussi Une bonne digestion pour une bonne santé)

 

L'université de Californie à San Francisco (UCSF) confirme ce que nous supposions depuis longtemps qu’ une hygiène de vie saine à base d’un régime alimentaire diversifié et limité en sucre et mauvaises graisses ainsi que d'une activité physique régulière a un impact direct positif sur la santé, MAIS l'effet sur l'ADN cellulaire (The Lancet Oncology, une étude souligne que de telles pratiques sur le long terme se traduisent par un allongement des télomères.) n'avait jusqu'ici pas été montré chez l'humain.

L’étude s’appuie sur un groupe de 35 hommes sexagénaires atteints par un cancer de la prostate. Ils ont été classés en deux groupes. Dix d'entre eux devaient faire attention à leur mode de vie : au moins 30 minutes de marche six jours par semaine, une alimentation surveillée et riche en fruits et légumes, en plus d'une heure quotidienne de lutte contre le stress par des techniques de yoga et de relaxation. Le tout cumulé à un suivi social et médical important.

Les 25 autres ne bénéficiaient pas de ce programme.

Source futura science

 

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Les télomères ont été mesurés avant le commencement du protocole, puis après après cinq ans d'un tel mode de vie, afin d’être comparés. Chez l'échantillon témoin qui n’a pas bénéficié du programme, sans surprise, les séquences protectrices des chromosomes étaient en moyenne 3 % plus courtes.

À l'inverse, les hommes ayant changé d'hygiène de vie ont vu leurs télomères gagner 10 % de leur longueur. L'effet était plus ou moins important selon que le régime était plus ou moins bien suivi.  En savoir plus sur cette étude

D’autres études sur les effets de la méditation donnent exactement le même résultat sur les télomères.

Des équipes de l’INSERM de Caen et de Lyon ont publié dans le magazine Scientific Reports les résultats d’une étude qui démontre les effets préventifs de la méditation sur le vieillissement cérébral et la prévention de la maladie d’Alzheimer.

Un financement de 6,13 M € par la Commission européenne leur a été octroyé afin de mener une étude de plus grande envergure afin de mieux comprendre les facteurs de vie qui déterminent le bien vieillir, de tester les effets d’entraînements mentaux à la méditation ou à l’apprentissage de l’anglais sur le bien-être et la santé mentale des seniors. Les premiers résultats sont attendus en 2019.  Source

 

Nous avons donc le pouvoir de ralentir le vieillissement. L’hygiène de vie modifie les cellules en profondeur.  

 

 

Voir aussi 

 

le-cerveau-dans-tous-ses-etats-de-conscience

 

effets-de-la-meditation

 

 

Les états modifiés de conscience pt.jpg

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26/11/2018
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