● Masculin - Féminin (Olivier Soulier)
MASCULIN - FEMININ
Nous poursuivons là notre tour des croyances dans le grand sujet qui anime notre existence : les rapports masculin - féminin depuis la création du monde.
Il existe une traditionnelle opposition masculin - féminin, cerveau droit, cerveau gauche, d'intuition pour le premier et de raison pour le deuxième, mais les choses ne sont pas si claires.
L'opposition masculin - féminin, Mars - Vénus est une grande génératrice de maladies alors que leur coopération est une des clés de l'existence. Depuis Young et son équilibre animus - anima, nous savons qu'il y a en chaque être du masculin et du féminin. Disons en quelques mots que les hommes ont à se réapproprier plus pleinement leur vision intuitive et les femmes leur vision raisonnée. Autrement dit une femme peut faire une pathologie pour ne pas avoir assez tenu compte de sa raison et un homme de son intuition et de son affectif. De nouvelles données scientifiques viennent illustrer cette réalité :
- C'est la femme qui est l'initiatrice, et nous savons maintenant de façon positive que dans l'histoire de l'humanité, c'est la femme qui passe les frontières et initie les changements (comme le confirme un article du National Géographie sur la langue maternelle et les chromosomes).
- On vient de découvrir chez les rates un gène de l'instinct maternel, et pas des moindres, issu du chromosome paternel : celui de la capacité à faire le nid et sauvegarder les petits.
- Le cerveau du fœtus se différencie en féminin en absence d'hormones féminines. Et il se différencie en masculin, sous l'action des hormones masculines (enfin une donnée cohérente) mais après transformation en hormones féminines (JD Vincent, biologie des passions). Tiens donc.
Je vais aller plus loin : cette dualité est la chance essentielle de notre vie. D'abord car elle permet notre évolution et notre reproduction, c'est une évidence, mais aussi car cette dualité est une des clés de la solution par la coopération des cerveaux droit et gauche, masculin et féminin.
Nous devons apprendre à utiliser pleinement toutes nos faces, comme un alpiniste qui remonte une paroi lisse en s'appuyant sur les deux bords d'une faille. La faille, c'est notre souffrance, nos croyances erronées, notre survie. Les deux faces, les deux côtés de nous-mêmes. Comme dans la Bible quand la femme est créée comme l'autre « côté » de l'homme. Alors fini l'opposition, voilà la réunion.
A propos des maladies, prenons un exemple : par opposition l'homme et la femme s'affrontent, sur le terrain de l'équilibre acido-basique, pour le contrôle du fruit de leur sexualité : leur descendance.
La femme a une acidité vaginale. Cette acidité est fondamentalement incompatible avec les spermatozoïdes. Seule la glaire cervicale les sauve de la mort sûre. L'homme peut contrer cette acidité par l'alcalinité de son sperme liée au liquide prostatique. Imaginez un couple en guerre. La femme devient de plus en plus acide (à tous les sens du terme). Elle favorise la survenue de vaginites qui concrétiseront son refus du partenaire. L'homme compense par un effort de sécrétion prostatique pour assurer le suivi de sa descendance. C'est le risque de maladies de la prostate.
Les hormones jouent un rôle fondamental en donnant une coloration, une ambiance hormonale particulière à notre système de croyances, comme une photo dans laquelle on aurait forcé sur les bleus, les jaunes ou les rouges.
- Les œstrogènes (qui créent l'œstrus, « œuf et coït »), sont prédominants chez la femme, en première partie du cycle. Ils orientent la vision du monde dans le sens 'de tout ce qui pourrait permettre de générer l'œuf. On voit bien tout ce qui va dans ce sens, et fort peu le reste. En deuxième partie de cycle, la femme est sous ambiance « projet - stérone », l'hormone du projet. Elle est alors sous l'influence toutes les considérations de faisabilité et de projets familiaux transmis de génération en génération. Cela peut expliquer qu'un partenaire soit choisi en première partie de cycle comme bon reproducteur et soit rejeté en seconde partie, ou pendant la grossesse, comme ne correspondant pas au projet personnel ou familial.
- La testostérone nous fait rechercher la « tête ».
- L'hormone thyroïdienne colore particulièrement toutes nos émotions, augmente le côté émotionnel de la vision des faits.
- La cortisone nous renforce dans la croyance qu'il faut se soumettre au groupe pour survivre.
La responsabilité est une chose essentielle. Quand Adam et Eve croquent la pomme, et quand Dieu dit à Adam : « qu'as-tu fait », ce dernier lui répond : « c'est pas moi, c'est l'autre...». Ce qui traduit l'attitude habituelle de ne pas reconnaître notre responsabilité dans ce qui nous arrive.
Samuel Hahnemann, le fondateur de l'homéopathie, disait : « la maladie commence quand nous justifions, par l'extérieur, le malaise intérieur ». La guérison passe par la connaissance. Cela passe aussi par la responsabilité. La guérison est juste après.
Partie du très long article d'Olivier Soulier, cliquez pour lire : Le sens des maladies
Et aussi, l'approche Taoïste du féminin masculin : Féminin - Masculin et Yin Yang
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