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Besoins fondamentaux, bien-être et santé

 

 

Je souhaite aujourd’hui partager avec vous une impression personnelle. J’ai essayé de trouver des éléments de recherche qui corroborent cette impression. Et vous me donnerez votre avis sur le sujet.  

Pour ce qui est des instincts, ou besoins... Ceux auxquels je pense ne sont pas souvent mis en avant.

 

J’ai l’impression que construire, fabriquer quelques chose pour notre habitat, que ce soit faire une extension, mieux isoler, décorer... répond à un instinct primaire comme faire son nid pour un oiseau, ou aménager une tanière ou un abri quelconque pour d’autres espèces.

Puisque cela répond à un besoin vital, cela nous fait du bien de nous y consacrer.

Un élément qui le démontre l’enfant adorent faire des cabanes. Cela est en rapport avec le besoin de sécurité et d’appartenance. Les enfants investissent leur imagination et leur énergie dans ces activités, ce qui les aide à développer leur autonomie et leur sens de l’identité.

Pour les chiffres, le baromètre habitat 2024, indique que le budget médian consacré aux travaux pour une résidence principale est de 8 000 €. Tandis qu’il atteint 4 500 € pour un logement locatif et 3 100 € pour une résidence secondaire. 

 

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Un autre besoin du même ordre que j’identifie, s’occuper du jardin pour cultiver de quoi se nourrir. Il y a quelques décennies, une majorité de personnes avait son petit carré potager. Il me semble que cette occupation rendait les gens plus épanouis.

Je sens que ces deux activités me font du bien et je pense que notre civilisation moderne dans laquelle tout est préfabriqué, nous dénature en nous coupant de ces besoins ou instincts.

Lorsque le besoin de faire ce pourquoi nous sommes programmés est entravé cela ne peut que nous nuire.

Construction et cultiver, besoins humains fondamentaux à mon sens, ne sont plus des activités perçues comme valorisantes dans un monde qui se veut connecté.

Cela rejoint néanmoins des concepts en psychologie, en sociologie et en anthropologie. Voici quelques éléments qui confortent cette impression.

 

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On dénombre par mal de besoins et d’instinct chez l’être humain.

En cherchant sur le net Jaan Panskepp, neuroscientifique était cité.

Il a identifié sept instincts anciens, ou « systèmes affectifs primaires », qui guident les êtres humains. Ce sont la recherche, la colère, la peur, la panique et le chagrin, l'affection, le plaisir/la luxure et le jeu. Pour lui l'instinct le plus puissant est celui de la « recherche ». Me concernant il est clair que c'est une inclinaison puissante chez moi...

On parle d'instinct guerrier, ou bien l’instinct de protection, se protéger des dangers extérieurs.

On parle d'instinct maternel ou parental. D’instinct de survie ou de préservation, d'instinct de reproduction.

A ce stade il m’a paru essentiel de bien différentier besoin et instinct. Cela touche plusieurs domaines de recherche, notamment la psychologie, la biologie, et même la philosophie.

 

 

Définition de besoin 

Un besoin est une exigence fondamentale ou un désir qui pousse un individu à agir pour satisfaire une condition nécessaire à son bien-être ou à sa survie.

Les besoins peuvent être physiologiques (comme la nourriture, l’eau et le sommeil) ou psychologiques (comme l’appartenance, l’accomplissement ou la reconnaissance).

Les besoins humains sont souvent classés selon la hiérarchie de Maslow, allant des besoins physiologiques de base aux besoins d’accomplissement personnel.

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Les besoins peuvent être influencés par des facteurs culturels, sociaux et personnels. Par exemple, un besoin de validation sociale peut être plus important dans certaines cultures que dans d’autres. Les besoins peuvent aussi évoluer avec le temps au fur et à mesure que les individus acquièrent de nouvelles expériences et connaissances.

La satisfaction des besoins est souvent aspirante et peut mener à des comportements complexes basés sur la réflexion et le choix. Les individus peuvent utiliser la logique et des stratégies pour satisfaire leurs besoins, ce qui peut impliquer la planification à long terme et des compromis.

En psychologie, comprendre les besoins peut aider à traiter des questions liées à la motivation, au comportement et à la santé mentale. Par exemple, un individu qui ne voit pas ses besoins psychologiques satisfaits peut souffrir d’anxiété ou de dépression.

 

Définition de l’instinct 

Quand on parle d’instinct on considère les comportement qui se manifestent sans qu'il soit nécessaire d'y penser. Les chiens qui aboient, les oiseaux qui migrent, les poissons qui nagent et les castors qui construisent des barrages sont autant d'exemples d'instincts des animaux.

L’instinct est un comportement inné, automatique et souvent réflexe, qui est typiquement adaptatif et essentiel à la survie d’une espèce. L’instinct ne nécessite pas un apprentissage ou une expérience préalable ; il est présent dès la naissance ou se développe rapidement. Par exemple, chez de nombreuses espèces, des actions comme la chasse, la reproduction, ou la fuite face à un prédateur sont des instincts.

 Les instincts sont généralement considérés comme des traits biologiques héréditaires. Ils sont le résultat de l’évolution et sont présents chez de nombreuses espèces pour garantir leur survie. Les instincts ne sont pas modifiables par l’expérience individuelle, bien qu’ils puissent être influencés par des facteurs environnementaux.

Les comportements instinctifs se manifestent généralement de manière immédiate et ne nécessitent pas de réflexion consciente. Ils sont souvent des réponses automatiques à des stimuli spécifiques. Par exemple, un nouveau-né qui tète instinctivement sa mère ne se pose pas de questions sur cette action, il le fait naturellement.

En éthologie, l’étude des instincts aide à comprendre le comportement animal et les modes de survie. Par exemple, l’instinct migratoire des oiseaux est crucial pour leur survie et est étudié pour comprendre les adaptations évolutives.

En résumé, alors que les besoins sont des exigences plus complexes et souvent influencées par des facteurs externes et culturels, les instincts représentent des comportements innés, automatiques et biologiquement déterminés. Comprendre cette distinction est crucial pour des domaines tels que la psychologie, la biologie comportementale, et même les interactions sociales.

 

Besoin et instinct ?

A ce stade je ne saurais dire si cela correspond à un besoin ou un instinct, peut-être les deux ?

L’idée de construire un abri ou un nid est enracinée dans notre histoire évolutive, comme le lien avec la nature et le besoin de cultiver pour manger à mon sens. Les anthropologues ont observé que les premiers humains construisaient des habitations pour se protéger et se sentir en sécurité. L’acte de bâtir peut donc être vu comme une forme d’expression de sécurité et de confort.

Des études en psychologie environnementale montrent que l’environnement dans lequel nous vivons influence notre bien-être. Créer ou modifier notre habitat peut avoir des effets positifs sur notre humeur notre bien-être et notre sentiment de contrôle. Peut-être plus, je ne sais si vous croyez au Feng Shui mais il semblerait pour cette approche que l’agencement de notre intérieur joue un rôle non seulement sur notre psychisme, mais aussi sur ce qui peut advenir. En tous cas, influencer positivement ou non sur ce qui peut advenir ou pas.

 

Pour ce qui est du jardinage sont influence sur le bien-être est démontré.

De nombreuses recherches, comme celles menées par la thérapie horticole, montrent que le jardinage peut avoir des effets bénéfiques sur la santé mentale : réduction du stress, amélioration de l’humeur et promotion d’une sensation de bien-être. Le jardinage permet aussi de se connecter à la nature, ce qui peut être particulièrement apaisant. Et même physiologiquement, il a été démontré que mettre les mains dans la terre rééquilibre notre microbiote, impactant positivement notre santé physique et par effet de conséquence, notre santé psychologique puisqu’elle dépend aussi du microbiote.

 

Cultiver ses propres aliments peut procurer non seulement une grande satisfaction personnelle mais aussi un sentiment d’accomplissement. C’est en ressentant cela que j’ai éprouvé le besoin d’en témoigner auprès de vous et recueillir vos avis sur le sujet.

Le fait de voir les résultats de ses efforts (des légumes ou des fleurs qui poussent) peut renforcer la confiance en soi et le sentiment de compétence, l’estime de soi. Les personnes qui s’engagent dans des activités créatives, comme le bricolage ou le jardinage, expriment souvent une plus grande satisfaction personnelle. Les recherches suggèrent que les activités créatives et manuelles peuvent améliorer la résilience émotionnelle. En cultures où le travail manuel est valorisé, les individus peuvent développer une plus grande satisfaction dans leur vie.

La déconnexion avec la nature ne nous est pas bénéfique. A contrario se reconnecter nous fait un bien fou. C’est indéniable. Pas toujours facile de renoncer au confort et à la facilité de la consommation passive. Pourtant les produits industriels sont dénaturés et contiennent des additifs néfastes.

Pour conclure il semble évident que ces activités de construction ou d’aménagement intérieur et de jardinage répondent à des besoins fondamentaux, voire d’instinct. Ne pensez-vous pas que réintégrer ces pratiques dans nos vies modernes peut être une voie vers un plus grand épanouissement personnel ?

 

Ci-dessous un petit rappel essentiel puisé dans un précédent article. A l’heure ou le printemps d’éveille et ou les balades dans la nature sont des plus indiquées. Compensation aussi pour ceux qui n’ont pas la chance de posséder un jardin…

 

La nature nous protège de la dépression !

 

Michel Le Van Quyen devait travailler en tant qu'ingénieur dans l'industrie.

Il a réalisé que c'était la science qui le passionnait alors il a passé un doctorat dans le domaine des neurosciences. Actuellement, ses recherches s'intéressent à la modélisation et aux analyses mathématiques des activités du cerveau. Il étudie en particulier le neuro-feedback, ce dispositif permet à un individu d'avoir en temps réel une représentation de l'activité de son propre cerveau sur un écran d'ordinateur. Ceci permet d'étudier l'effet causal de la conscience sur des activités neuronales.

En 2010, Michel Le Van Quyen a rejoint le nouvel Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (ICM) à la Salpêtrière où il dirige un groupe de recherche.

Il est l'auteur de plusieurs livres :

En 2015 « Les pouvoirs de l'esprit », Livre, Edition « Flammarion »

En 2017, « Les pensées qui soignent », Livre, Edition « Belin »

En 2017, « Le cerveau amélioré : oui mais pas n'importe comment !», Livre, Edition « Flammarion »

En 2022 « Cerveau et nature - Pourquoi nous avons besoin de la beauté du monde », Livre, Edition « Flammarion »

 

 

50% du temps nous nous projetons de manière anxieuse nous coupant de notre corps et de ses sensations. Parce que la nature nous émeut par sa beauté, ses couleurs extraordinaires, dès que notre l'attention se porte sur notre environnement les ruminations cessent.  

« Quand vous atteindrez le cœur de la vie, vous trouverez la beauté de toute chose, même dans les yeux aveugles à la beauté. » Gibran Khalil, dans « Le sable et l'écume ».

 

Les Japonais ont parlé de bains de forêt, tout le monde connaît cette expérience unique de se sentir ressourcé par l’expérience de l’immersion poly sensorielle, la vision, les odeurs, les bruits du monde naturel. Ça c’est l’effet conscient.

 

Dans le livre, "Aveuglé par la science", l’auteur Matthew Silverstone, démontre scientifiquement que les arbres ont un impact positif sur de nombreux problèmes de santé tels que le déficit de l’attention, l'hyperactivité (TDAH) la concentration, la réactivité, la dépression et autres formes de maladie mentale et permettrait même de soulager les maux de tête !

 

 Biophilie, « bio » (la vie) -phile (« qui aime »), donc le fait d'aimer le vivant est un terme introduit par Edward O. Wilson en 1984 pour décrire cette tendance innée de l’humain à se chercher des liens avec la nature et avec d'autres formes de vie. Il nomme cette idée « l'hypothèse de la biophilie », un besoin spontané d'autres formes de vie. Avant lui, le psychanalyste américain Erich Fromm parlait du sens « d'amour de la vie ». Il s'inspirait lui-même des mots d'Albert Schweitzer, qui dans Kultur und Ethik définissait le bien comme le fait de « préserver et d'encourager la vie ». Pour Erich Fromm, la biophilie est l'amour de tout ce qui est vivant, et la philocalie, de tout ce qui est beau. L’auteur a pu démontrer à travers ses recherches une que l'interaction avec l'environnement naturel ou les espaces verts procurent une nette amélioration psychologique et physiologique.

 

Plus précisément, la recherche démontre que cette interaction améliore le fonctionnement cognitif et émotionnel des enfants observés et aide au développement de leur créativité. 

En outre, il cite un rapport de santé publique qui a enquêté sur le lien entre les espaces verts et la santé mentale, qui conclut : « l’accès à la nature peut contribuer de manière significative à notre capital mentale et notre bien-être ».

 

Matthew Silverstone, démontre quant à lui, que ce sont les propriétés vibratoires des arbres et des plantes qui nous procurent ces bienfaits et non les espaces verts. La façon dont les plantes et les arbres nous touchent à des effets physiologiques. Tout vibre d’une manière subtile, et les différentes vibrations affectent les comportements biologiques.

Une expérience a montré que si vous buvez un verre d’eau exposé à un taux vibratoire de 10Hz, aussitôt le taux de coagulation du sang change. L'effet des arbres est similaire, lorsque vous touchez un arbre, son niveau vibratoire, différent du vôtre, aura une incidence sur différents paramètres biologiques du corps.

Ce concept rejoint un certain nombre d'autres études scientifiques. Étreindre un arbre n’est décidément pas une attitude d'allumé ! Un rapport conclu même ce qui suit :

« Les espaces verts peuvent être aussi efficaces que les médicaments prescrit sur ordonnance dans le traitement de certaines formes de maladies mentales".

 

 

 

Le maître taoïste Mantak Chia initie ses élèves à la méditation en synergie avec les arbres, afin de libérer les "énergies négatives". Il enseigne comment aligner son corps avec l’aura (ou champs énergétique) d’un arbre. Il explique que les arbres sont des processeurs naturels qui peuvent vous aider à transformer l’énergie malade ou négative de votre corps en énergie de force vitale positive. C’est en connectant votre énergie avec l’arbre que vous facilitez votre propre guérison physique et émotionnelle. Dans l'école de pensée taoïste, la terre absorbe l'énergie négative et les mouvements de Qi Qong (pratique de la médecine Traditionnelle chinoise) pratique la position dite "de l'arbre".

 

Les expériences de Cleve Backster ont mis en émoi les mondes médiatique et scientifique. Cet homme, que l’on présente souvent comme un spécialiste du détecteur de mensonge, un policier retraité et un agent de la CIA, et que rien ne semblait prédisposer à la botanique ou la biologie, a pourtant fait, à la suite d’une simple expérience, une découverte extraordinaire : la capacité de perception chez les plantes, appelée perception primaire. Autrement dit, les plantes réagissent à ce que nous ressentons.
Cleve Backster démontra que tout le vivant, et principalement l’homme, est relié d’une façon intime et immédiate à la nature, source unique de la construction de notre monde physique. Les travaux de Cleve Backster n’ont toujours pas été reconnus par la science officielle.

 

Même sans méditation, la nature nous transmet ses éléments qui nous soigne. L'atmosphère des forêts est remplie de phytoncides, nom donné à un ensemble de composés organiques volatils (COV) antimicrobiens (composés azotés comprenant les alcaloïdes, composés phénoliques, terpènes et terpénoïdes qui, selon, leur degré de polymérisation, donnent des pinènes, des limonènes, le bornéol, le linalol…)

Ils sont libérés, par les arbres et les plantes herbacées, dans l'air où ils se dispersent. Ce sont des molécules biosynthétisées par les plantes pour se défendre contre les micro-organismes pathogènes (ce que l'on peut déduire par leur nom, phyton se traduisant du grec par "plante" et cide par "tuer").

 

Ce message d'alerte par la voie gazeuse a l'avantage d'être plus étendu que celui émis par des décharges électriques qui n'informent que les cellules voisines, et plus rapide que celui des molécules informatives circulant dans la sève élaborée à une vitesse de 10 cm/h à 1 m/h.

Les phytoncides sont également utilisés pour attirer les insectes pollinisateurs.

Les phytoncides sont présents dans l'air environnant les plantes qui les émettent, et peuvent être inhalés par les promeneurs. C'est un sujet d'étude au Japon, où ils sont considérés comme étant bénéfiques à la santé humaine.

Des études ont démontré que ces odeurs ont un effet sur le système immunitaire et en particulier une classe particulière de cellules importantes du système immunitaire qu'on appelle les cellules NK. Ce sont des cellules qui attaquent spécialement les cellules malades du corps les pour les tuer.

Des cellules infectées ou qui sont tumorales sont attaquées. Donc c'est un mécanisme de défense extrêmement précieux.  

 

Les expériences démontrent qu’après 6 h de promenade dans une forêt et au bout de 2 jours on observe une augmentation de 50% de ces cellules particulières dans notre système immunitaire.

Même sans retourner en promenade en forêt, ce taux persiste à être protecteur, à nous protège naturellement des infections sur plusieurs semaines, environ un mois. C'est un des effets connus au niveau biologique, même si on ne le ressent pas directement. Ces effets ont été mesurés en particulier par les Japonais.

 

Des recherches ont démontré que les enfants qui sont le plus exposés à la nature ont la meilleure mémoire de travail. La nature à un effet indéniable.

 

Dans un environnement naturel on a aussi un contact avec des bactéries et toutes les bactéries ne sont pas mauvaises, certaines bactéries sont même très bénéfiques.

Les adeptes du jardinage en ont parfois conscience, travailler la terre humide, bêcher la terre, ça fait du bien, ça rend heureux, cela peut même produire un effet euphorisant.

Des études démontrent que c’est l’effet des bactéries qui pénètrent par la peau. Au même titre qu'on respire des molécules dans l’air, elles nous pénètrent, et celles qui passent par la peau s'intègrent également à notre microbiote entraînant la sécrétion de la sérotonine dans le cerveau.

Ce qui confirme que nous fusionnons avec la nature, nous ne sommes pas séparés de la nature ; Ce n’est pas simplement le fait de regarder et s’émerveiller, de retrouver un lien intrinsèque. Fans le cas des molécules odorantes qui nous pénètrent, et des bactéries qui s’intègrent à notre faune bactérienne, cela démontre que les frontières sont poreuses entre notre organisme et la nature environnante.

 C'est un échange, on parle beaucoup de l'impact de l'homme sur la nature, mais la nature a un impact sur l'homme ! Quand la nature est abimée, dénaturée, polluée, nous en souffrons parce que nous sommes la nature, nous sommes une partie de ce tout.

 

 L'odorat a un rapport avec nos émotions sans doute parce que l'odeur de la forêt joue un rôle sur notre amygdale.

Certains types d'odeurs de la forêt mais aussi l'odeur iodée de la plage ont des effets très marquants sur cette structure.

Elle est programmée depuis la nuit des temps pour réagir au quart de tour à tout signal menaçant. Les organes des sens sont connectés à une structure relais qu'on appelle le thalamus qui envoie l'information au cerveau pour l'interprétation.

Une petite partie des fibres qui viennent des organes des sens sont directement projetées vers l'amygdale qui réagit très rapidement de manière instinctive.

C'est une sorte de signal d'alarme en cas de danger, donc souvent on a peur avant de comprendre pourquoi.  

En forêt ou en bord de mer l'effet des odeurs nous fond du bien parce qu’elles calment notre vigilance.

Notre organisme est toujours dans une sorte de petit niveau de stress, en alerte, près à réagir. Cette pause mature permet à nos fonctions de se régénérer ainsi le cerveau pourra restaurer ses capacités attentionnelles par une simple promenade en forêt, dans le contact avec la nature, l'observation, la contemplation.

 

 

 

L’effet bénéfique de la mer a un effet aussi efficace que celui de la foret, c'est également prouvé par des études épidémiologiques.

 

Déjà, l’air marin de notre littoral est chargé d'ions négatifs. Ceux-ci aident à améliorer la capacité de nos poumons à absorber l'oxygène, renforçant ainsi notre système immunitaire et favorisant la détente et le ressourcement.

 

 Une étude européenne a épluché les dossiers médicaux de 18 personnes sur 18 pays. Ils se sont rendu compte que finalement les problèmes psychiatriques étaient nettement moins marqués pour les gens qui habitaient le littoral, au bord de la mer. Ils ont une meilleure santé mentale.

 

Outre la vue, c'est un espace très ouvert, respirer l’air marin, il y a aussi le contact avec le monde liquide. C'est-à-dire le fait de se laisser flotter par l'eau c'est une expérience qui est très significative.  C’est une sensation qui transcende les limites corporelles.

La sensation d’être bercé dans un liquide rappel le souvenir résiduel de notre vie intra utérine, la période ou le sentiment de sécurité était optimal.

 

L’activité électrique du cerveau s’opère par vague et l’auteur se demande s’il y a une sorte de cohérence ou de synchronisation avec les vagues de la mer.  

Le rythme du son du tambour aurait probablement un effet similaire.

 

Le pouvoir de la couleur bleu.

Nous avons dans la rétine des photorécepteurs qui sont particulièrement sensibles à la couleur bleu ; un photorécepteur, la mélanopsine est en connexion directe avec une petite structure cérébrale, le noyaux supra chiasmatique, grand comme une tête d'épingle, qui en fait a le rôle d’organiser l'ensemble du métabolisme du corps sur 24h00.

C’est l'horloge circadienne et donc le bleu a un effet positif puissant sur elle.

Le bleu est la couleur de l’infini, elle représente l’infini, elle induit l’ouverture, la clarté et l’aptitude à la concentration.

 

L’auteur de Cerveau et nature, évoque aussi la magie qui s’opère lorsque nous croisons de manière fortuite le regard d’un animal sauvage au hasard d’un chemin, ce moment suspendu dans le temps ou chacun des deux êtres, en alerte, s’observent, en proie à la fascination qu’exerce le vivant sur chacun.

 

 

 

 

Sources et références

 livre  " The Senses" d’Ingrid W. Smith. Sur l’impact des environnements sur nos émotions.

Anthropologie et habitat : Travaux de chercheurs de Jan Gehl.

« Life Between Buildings » (comment la conception de l’espace urbain affecte notre qualité de vie).



12/04/2025
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