creer-son-bien-etre

creer-son-bien-etre

Différents types de relaxation

 

 

 

Relaxation musculaire progressive.

 

 

Également appelée « technique de Jacobson », c’est la contraction puis le relâchement de groupes de muscles dans différentes parties du corps. Elle vise à faire prendre conscience des zones tendues et d’arriver à un état de profonde détente. Une personne un peu entraînée apprend à distinguer les états de tension et de détentes et réussit à mieux court-circuiter le stress.

 

 

 

Edmund Jacobson, kinésithérapeute américain, élabore cette technique au début des années 20. Il est l’un des premiers scientifiques à avoir mesuré l’activité électrique des muscles. Selon lui, l’anxiété provoque des tensions musculaires dont la réduction atténue la réaction de stress de l’organisme.

 

 

 

Pratique

 

 

 

Il existe plusieurs méthodes très semblables. Les séances se déroulent de la façon suivante : le sujet, allongé confortablement les yeux clos, se concentre successivement sur différentes zone du corps. Il contracte chaque groupe de muscles pendant environ 15 secondes en inspirant, puis le relâche lentement pendant 30 secondes, sur l’expiration. Il prend conscience des sensations associées à chacune des phases. Les séquences commencent en général par le front ou les yeux et progressent le long du corps vers les orteils, jusqu’à obtenir une relaxation générale du corps.

 

Séance d’initiation à la méthode Jacobson. 

 

 

 

 

 

 

Autre type de relaxation 

 

La relaxation coréenne 

 

relaxation-coréenne.jpg

 

Comme en témoigne Paul Friederich (grand spécialiste des arts martiaux et de la philosophie orientale) :  » La Relaxation coréenne s’apparente à la tradition; elle est reliée à un courant culturel trouvant son origine probablement dans la tradition chinoise. Elle existe encore, notamment en Corée, mais non pas sous forme de technique. Dans quelques villages, dans quelques familles, elle sert encore à créer des liens de solidarité entre les membres du groupe. Sa pratique n’est pas systématique, ni ne fait l’objet d’une théorie, mais en parcourant l’Extrême-Orient, on sent que c’est une connaissance qui est là, sous-jacente, dans les milieux populaires. »

J. B. Rishi est le fondateur de cette technique telle qu’elle est prtiquée aujourd’hui en Occident. C’est une synthèse de techniques étudiées après un long voyage en Orient.

 

En découvrant la relaxation coréenne, j'ai trouvé de grand similitude avec le shiatsu martial que j'ai étudié durant ma formation en shiatsu Bernard BOUHERET à l'AIST, ce protocole de shiatsu consiste à étirer le corps, à l'ouvrir, faire de la place... 

 

La relaxation coréenne n'est pas un massage en soi bien que si l'on considère le massage comme pratique manuelle, le relaxation en est une à part entière.

 

La particularité de la relaxation coréenne consiste en des pressions, des mobilisations passives des articulation et des étirement progressifs des muscles et beaucoup de secousses destinées à induire une vibration douce dans le corps. Elle permet de dénouer les tensions qui se sont installées. La respiration joue un rôle essentielle. Elle se déroule au sol, comme le shiatsu. 

iStock_000003913066Medium.jpgFormation-Relaxation-corenne-La-Ziegelau-Strasbourg-Natacha-Muller-1.jpg
Sans titre-1.jpg


 

 Le procédé se déroule en deux phases : l'une active où la personne est « secouée », l'autre passive où la personne « intègre » les sensations sans qu'il n'y ait aucun contact extérieur. Comme toujours dans les massages, le moment le plus important est celui de l'intégration. En fait de vibration, le but de la relaxation coréenne est de produire une ondulation "naturelle" du corps de la personne massée et de conserver cette ondulation assez longtemps pour que le cerveau en crée une persistance. C'est ainsi que durant la phase passive, la personne massée ressent fortement une « ondulation » provenant de son cerveau : c'est une phase exaltante et très relaxante.

Imaginons que l'on fasse une coréenne du bras (sur un seul mouvement de coréen pour simplifier). La personne est impérativement allongée au sol sans oreiller et sans entrave. Il s'agit alors d'attraper le bras fermement sans le serrer de trop, de l'étirer quelque peu sans pour autant tirer la personne sur le sol en la faisant ni glisser ni se tordre, et enfin, tout en conservant ce petit étirement qui décoapte toutes les articulations du bras jusqu'à l'épaule elle-même, de secouer le bras de haut en bas d'une amplitude relativement faible et à une vitesse moyenne durant au moins 1 minute 30 secondes. C'est la phase active. S'ensuit la phase passive où l'on arrête quasi-brusquement la vibration coréenne du bras, où on étire ce dernier durant une petite seconde de manière un peu plus accentuée tout en l'élevant à une hauteur d'environ 15 centimètres du sol. Puis on lâche le bras pour qu'il percute le sol. Tout au long de la vibration coréenne, le bras est soulevé du sol de la hauteur correspondant au travail recherché. Ces deux étapes constituent un cycle de coréen sur un seul mouvement de coréen. Le plus souvent, au moins trois cycles identiques sont nécessaires pour qu'un mouvement coréen soit réellement très agissant.

La grande beauté de la relaxation coréenne vient de ce que ce massage est très profond tout en étant totalement indolore (hormis les douleurs déjà existantes). De plus, à l'instar du massage californien, la relaxation coréen fait fi des limitations usuelles que nous définissons dans nos termes d'anatomie : la coréenne du bras masse tout le bras, l'avant-bras, l'articulation du coude, l'articulation de l'épaule, l'épaule et toute la ceinture scapulaire, le thorax, la nuque, la tête, le ventre, le dos, les fesses, le bassin, les jambes... la qualité de la vibration est en relation directe avec la propagation de l'onde résultante : le corps entier ondule. Là aussi réside la grande difficulté de la relaxation coréenne : elle n'est réussie que lorsque l'ondulation, produite sur le corps par la vibration provenant du bras (par exemple), se propage au corps entier. C'est en quelque sorte le principe du balancier : la fréquence requise pour cela dépend des longueurs et des masses de chaque partie du corps de la personne qui reçoit la vibration.

Trop rapide, la vibration va fournir trop peu d'énergie et cette dernière va se concentrer sur les tissus les plus proches de la source de la vibration : dans le cas de la coréenne du bras, le coude va finir par être en souffrance. Et de plus, l'ondulation ne se propagera pas au corps entier. Trop lente, la vibration va indubitablement produire des à-coups et ainsi léser les tissus proches et/ou distants tout en causant un stress mental important dû aux chocs induits par les à-coups. D'autres effets sont loin d'être négligeables dont le fait que la vibration ne produit alors aucune ondulation du corps. La beauté de la chose vient de ce que l'ondulation est facilement obtenue lorsque le praticien lui-même est à l'écoute du corps de la personne qu'il masse ainsi que de son propre corps. Pour lui, ce n'est plus une ondulation coréenne du corps de la personne qu'il masse qu'il doit obtenir mais c'est une ondulation de l'unité formé de leurs deux corps.

 

 

 

relaxation-coreenne-muret.png



30/10/2013
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 1939 autres membres