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Burn-out, bore-out ou brown-out ?

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Le mot Burn-out est rentré dans les mœurs on en connait tous, plus ou moins la définition, c'est une forme d'épuisement physique mais surtout nerveux, dans le cadre professionnel, qui conduit à un désinvestissement de l'activité professionnelle à cause d'un sentiment d'échec et d'incompétence dans son travail. 

 

Le mot brownout est moins connu, on parle de syndrome quand un phénomène se reconnait à travers plusieurs signes concordants.

Ce terme est dérivé du domaine de l’électricité, en anglais, cette expression concerne les appareils électriques, et désigne une baisse volontaire ou involontaire de l’intensité pour éviter la surchauffe.

Ici il est question de la perte du sens, au travail. Quand on est conduit à faire ce en quoi on ne croit pas, ou plus, ou lorsque c'est totalement contraire à nos valeurs ou inclinaisons personnelles. On se doute bien, que l'inclinaison vers le capitalisme sauvage s'accentuant, lorsque le rendement devient le maitre mot, sacrifiant au passage autant la qualité de vie au travail que le respect des différents acteurs d'une chaine productive qui tend à viser essentiellement des chiffres, la nature de la tâche peu effectivement perdre un sens essentiel, le sens de la vie humaine sur cette terre que l'on détruit pour le culte de la consommation. 

Bien entendu, on s'épanouie dans son travaille quand il nous passionne ou quand on se sent investis. Dans le cas du brownout, c’est une baisse, voir une perte de l’engagement, en conséquence de la perte de sens au travail. Le sentiment d'accomplir une tâche sans intérêt est aussi bien un indice de brownout ou que c'est un puits sans fond, qu'on n'en verra jamais le bout et vous visualiser éternellement dans cette répétition lassante est de l'ordre du bore-out... Et bien sûr, vous y allez à reculons. 

C’est l’anthropologue américain David Graeber qui a développé en premier le concept dans un article paru dans la revue britannique Strike! en 2013. Les premiers touchés selon lui, sont les cadres dans l’industrie, les PDG ou encore les avocats d’affaires, sur qui il a basé son étude. Une étude publiée par Corporate Balance Concepts, menée auprès de 1 000 dirigeants américains a conclu en 2013 que 40 % d’entre eux souffraient de brown-out.

 

Et concernant le bore-out, c'est tout simplement lorsqu'on s'ennuie au travail ! 

 

On peut penser que pour en arriver là, nous en sommes au stade de la remise en question, une crise existentielle se profile...

Nous n'avons pas forcément le rare privilège d'exercer l'activité que nous avons choisi, un travail est parfois essentiellement une source de revenue, un gagne-pain. 

Le regard que nous avons sur notre tâche fait toute la différence et cela m'évoque une image véhiculée par une histoire, celle du sage qui voit des hommes tailler des cailloux tout le jour et il demande à l'un ce qu'il fait, il lui répond avec ennuie, je taille des cailloux. Et le suivant à qui il pose la même question, lui répond, les yeux brillants : "je construis une cathédrale".

 

Dans le même ordre d'idée aller travailler parce qu'on a besoin de l'argent gagné pour accomplir un projet qui nous tient à cœur ou financer le projet d'un enfant qui va faire des études, ne donne pas la même ardeur, ni la même motivation. 

 

 

 

 



08/03/2018
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