Comment ce que nous mangeons joue un rôle central sur nos émotions
Je vous introduis aujourd’hui au contenu d’un livre écrit par un spécialiste français des liens entre psychologie et microbiote.
L’auteur, le Dr Guillaume Fond, psychiatre chercheur aux hôpitaux universitaires de Marseille, explique preuves à l'appui comment ce que nous mangeons joue un rôle central sur nos émotions.
Christophe André écrit en 4iem de couverture : « ce livre écrit par le meilleur spécialiste français des liens entre psychologie et microbiote explique preuves à l'appui comment ce que nous mangeons joue un rôle central sur nos émotions ».
L’ouvrage en question « Bien manger pour ne plus déprimer » chez Odile Jacob, titre qui définit parfaitement son objectif, pour ne plus déprimer avec un sous-titre tout aussi explicite « prendre soin de son intestin pour prendre soin de son cerveau ». Une synthèse des connaissances scientifiques les plus récentes sur les interactions entre l'intestin et le psychisme. Il introduit le concept de psycho nutrition en psychiatrie.
Ces dix dernières années nous assistons à une révolution dans notre perception des équilibres/déséquilibre internes.
En 2001 quand on a séquencé le génome humain, nous avons pensé que tout était génétique et qu'on allait trouver une réponse à toutes les maladies dans le génome, que tout était inné. Puis nous en sommes revenus.
Une nouvelle technique : la métagénomique développée à partir de 2009 permet maintenant d'analyser de façon précise et qualitative les microbiotes donc les bactéries de notre intestin.
A partir de là, beaucoup d'études chez l'animal et ensuite des transpositions dans plusieurs maladies humaines.
C'est le système qui est utilisée par la police scientifique, il a même été question d'utiliser le microbiote comme signature, car finalement plus fiable que les empreintes digitales ! En effet e microbiote nous caractérise et c'est une clé à trouver pour comprendre les différences dans les maladies et les réponses aux traitements.
Pendant longtemps, les bactéries étaient l'ennemie public numéro un, du fait de la révolution "pasteurienne" qui visait à nous protéger des méchants microbes, en fait ce sont des alliés de la santé.
Parmi les microbes de l'environnement il y en a beaucoup qui nous aident et en y allant trop fort avec notamment les antibiotiques nous prenons le risque de déclencher des maladies.
Désormais la plupart des médecins qui prescrivent des antibiotiques prescrivent aussi des levures et des probiotiques pour ré ensemencer le microbiote.
Les choses évoluent très vite, prenons l'exemple de la place de la méditation de pleine conscience en psychothérapie, c'était quelque chose qui faisait sourire au début des années 2000 maintenant c'est proposé dans tous les hôpitaux.
La psycho nutrition se déploie difficilement. Il faut préciser qu' un changement d'alimentation ne permet pas de soigner toutes les maladies mentales et ce qui déclenche une dépression est multifactoriel. Néanmoins l'alimentation et l'activité physique sont essentiels pour aller mieux.
Il faut pas oublier que notre corps est fait pour se mouvoir, le mouvement c'est la vie et que beaucoup de personnes ont un mode de vie sédentaire avec une alimentation de type fast food, l'alimentation industrielle fait le lit des maladies de la civilisation.
Le précurseur en la matière avec son livre "Guérir" aura été David Servan Schreiber qui avait eu un grand succès de librairie à l'époque. Il évoquait déjà les bienfaits des oméga 3 à l'époque, pourtant les études étaient encore peu nombreuses. 20 ans se sont écoulées et énormément d'études ont démontrée que les oméga 3 sont efficaces dans le traitement de la dépression.
On prend conscience aujourd'hui que l'effondrement de la biodiversité dans notre environnement se traduit également par un effondrement de la biodiversité dans notre microbiote.
Ce paquet de un kilo de bactéries que nous avons dans notre intestin et qui nous sert à fonctionner, à digérer nos aliments, à fournir nos nutriments et susceptible de faire le lit de maladies potentielles puisque donc ces bactéries vont être moins efficaces pour nous protéger, moins diversifiés et donc entraîner de nombreuses maladies parmi lesquelles les maladies mentales, mais aussi l' inflammation digestive.
Deux types de régime ou de façon s'alimenter se distinguent, le régime méditerranéen qui a fait beaucoup de bruit et l'alimentation anti-inflammatoire, sont relativement proches l'un de l'autre et ils ont à peu près le même impact sur l'humeur. Ils sont également proche du régime flexitarien.
On parle aussi d'un changement de mode d'alimentation qui serait durable et qui consiste en fait à revenir à une alimentation telle qu'elle devrait être donc il ne s'agit pas de faire une sélectivité alimentaire de supprimer certains aliments mais de redonner la place aux aliments ordinaires qui viennent de la terre et qui devraient composer notre alimentation.
L'auteur dit " plutôt que de supprimer un certain nombre d'aliments il faudrait peut-être en rajouter".
Le meilleur moyen d'accompagner le changement c'est de proposer des choses, plutôt que de supprimer.
Quand on doit arrêter de fumer c'est très difficile, si on ne remplit pas le vide laissé par l'absence de la cigarette par quelque chose qui a plus de sens comme par exemple de l'activité physique ou voir ses amis ...
C'est la même chose pour l'alimentation c'est plus simple de commencer par ce qu'on peut rajouter dans son alimentation que de regarder ce qu'ils font alors on va pour allez sur l'alimentation on va dire anti inflammatoire.
I il a été démontrée que certains aliments ont un potentiel anti-inflammatoire, par exemple des épices, le curcuma le safran, le gingembre, la coriandre.
Tout ce qui est protéines d'origine végétale, les légumineuses, tout ce qui est riche en fibres est anti-inflammatoires. Les légumes verts, la salade verte en particulier qui a l'avantage d'être hypocalorique.
Tout ceci va finalement apaiser notre microbiote qui est dans un état souvent inflammatoire chronique.
Les patients suivis dans des services de santé mentale selon les échantillons il y a plus de 60% des gens qui ont une inflammation chronique ( cela se mesure dans le sang ) et donc cette inflammation chronique va entraîner des dysfonctionnements y compris au niveau du cerveau.
Il est possible de corriger cela par l'alimentation l'élimination des produits ultra transformés au profit des aliments et épices cités plus haut.
Les fast food proposent une alimentation qui agresse notre microbiote, c'est une alimentation très transformée, très riche en sucres rapide, en gras saturé, donc bien sûr ça fait plaisir à nos papilles sur le moment mais en fait 2 h après déjà on se sent lourd on a des problèmes de concentration, de digestion, on a faim à nouveau.
Ce qui veut dire que cette alimentation est très calorique mais n'est pas énergétique.
il faut bien faire la distinction souvent on confond une alimentation qui va augmenter l'énergie avec une alimentation très calorique. Or en fait toutes les calories ne se valent pas. il y a des études qui ont démontré qu'à calories égales une alimentation ultra transformée va faire prendre plus de poids environ un kilo de plus en moyenne après une semaine d'alimentation ultra transformée par rapport à une alimentation entre guillemets "naturelle", non transformée.
L'auteur explique l'importance d'une alimentation qui favorise la biodiversité du microbiote.
Ce qu'on appelle les prébiotiques c'est ce qui va nourrir le microbiote par opposition au probiotique qui sont des bactéries.
Dans les aliments issues de la terre il y a très peu d'aliments très sucré et en fait le sucre est vraiment arrivé dans l'alimentation occidentale il y a à peine quelques siècles donc il y a eu un changement de régime et d'ailleurs c'est concomitamment avec les problèmes d'obésité, de carries dentaires.
L'obésité augmente à la fois chez les enfants et chez les adultes en France et les facteurs qui expliquent cela c'est à la fois l'alimentation et le manque d'activité physique.
Il est donc important de prendre conscience que tous les facteurs de risque du surpoids et de l'obésité sont les mêmes que ceux de la dépression.
Quand on est en surpoids ou en obésité on a plus de risques de faire une dépression et réciproquement donc il y a une histoire de l'appétence au sucre, c'est-à-dire que quand on est en état de dépression on a plus tendance à aller vers des aliments très sucrés et notamment le soir.
Il faudrait que nous ayons chacun 2 g d'apport d'oméga 3 par jour. Or chez les Français on est plutôt entre 250 et 600 ml par jour, donc nous sommes vraiment très carencés en oméga 3.
Les recommandations européennes sont en deçà des besoins notamment pour éviter la dépression. Les omégas 3 sont des acides gras essentiels qu'on ne peut pas synthétiser on est obligé de les avoir par l'alimentation et ils vont avoir une action anti-inflammatoire mais aussi ce sont des fluidifiants membranaires des neurones. Ils permettent aux neurones de mieux communiquer entre eux, ils ont d'autres bénéfices pour la santé, ils font diminuer les taux de triglycérides donc des acides gras qui circulent et qui sont potentiellement inflammatoires. Très intéressant en santé mentale parce que les personnes qui ont des troubles de santé mentale ont aussi beaucoup de troubles métaboliques.
Se supplémenter au long cours à des doses efficaces.
A préciser aussi c'est que ce ne sont pas les mêmes oméga 3 qui sont efficaces sur les différentes maladies mentales et que ce ne sont pas les mêmes doses donc 1 g de PA par jour et 400 mg de dhea par jour c'est ce que l'auteur recommande à toutes les personnes qui ont des troubles psychiques.
Les probiotiques ont prouvé leur efficacité dans le traitement de la dépression. Cependant il met en garde contre les probiotiques du commerce qui sont des lactobacilles, bifidobactéries qui sont des levures le plus souvent lyophilisées, donc mortes. Un probiotique vivant encapsulé se garde au réfrigérateur. Voir le-kefir
Dans le livre il fait la liste des souches qui ont été étudiées et qui ont montré une efficacité dans la dépression. Le plus économique est de faire du Kefir. Car les traitements probiotiques "frais" qui a prouvé son efficacité est un traitement assez cher et sur de longues périodes c'est un budget.
Il faut au moins 8 semaines de supplémentation donc 2 mois.
Recap :
Les Omega 3, la vitamine D, le Zinc, la vitamine B9 et les probiotiques vivants (ou le Keifir) les épices (curcuma safran, coriandre, gingembre, persil, ail ) les légumes, les fruits, les légumineuses ont montré les meilleurs niveaux de preuves médicales d’efficacité pour la dépression.
Le lien entre la qualité de notre flore intestinale (microbiote) et notre cerveau est de plus en plus documenté.
Une nouvelle étude démontre que les probiotiques redonnent plus de » mémoire » aux patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
L'étude a été menée sur 60 participants, âgés en moyenne de 80 ans et atteints de la maladie d’Alzheimer.
A l'issue d'un cure de probiotiques de 12 semaines, les changements mesurés dans les résultats des tests cognitifs avant et après le traitement était significative :
Une amélioration du score MMSE de +27,9%, vs une diminution de -5,03% dans le groupe témoin.
De plus, les niveaux de biomarqueurs pour le stress oxydatif, le glucose plasmatique à jeun (un marqueur de la sensibilité à l’insuline) et d’autres profils lipidiques (lipides) montrent des changements positifs.
La conclusion atteste d'effets positifs des probiotiques sur le score cognitif et les marqueurs du métabolisme de l’insuline et des triglycérides chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
Sachez que les suppléments probiotiques ne sont pas indispensables.
Pour entretenir votre flore intestinale, il suffit de l’ensemencer avec du Kéfir de fruits ou de lait, ou encore du lait ribot, ou lait fermenté. De manger beaucoup de fruits et légumes, et limiter viande et charcuterie, produits dérivés et sucre.
Il ne sert absolument à rien de prendre des probiotiques sans consommer des fibres parallèlement, (c'est la nourriture d es bactéries contenues dans les probiotiques et les fibres sont les prébiotiques).
Sources images
deuxieme-cerveau-microbes-intestinaux
La découverte qui change tout
Premier élément, la différence de prévalence de la maladie en Asie. Le Japon, en particulier, est une exception parmi les pays industrialisés et riches : la maladie y est presque 10 fois plus rare que dans la plus part des pays riches où elle touche 2 à 4 % des adultes après 65 ans. Intriguant. En Inde, la maladie est nettement moins présente dans les régions rurales (0,51 %) que dans les régions industrielles. Mais quelle différence entre l’Inde rurale, l’Inde industrialisée et le reste du monde ? C’est le Dr Claudio Soto, chercheur et directeur du Centre de recherches des maladies neurodégénératives à l’université médicale du Texas (Houston, États-Unis) qui nous apporte la réponse.
Lui et son équipe travaillent activement à la compréhension de la maladie d’Alzheimer depuis plusieurs années et leur dernière expérience est révolutionnaire. Cette expérience est relatée dans la revue scientifique Molecular Psychiatry : le Dr Soto et son équipe ont prélevé du tissu d’un cerveau d’homme malade atteint d’Alzheimer et l’ont injecté à des souris en bonne santé. Ils ont ensuite observé ce qui se passait en comparant l’évolution de l’état de santé des animaux comparativement à un groupe de souris de contrôle. Et le résultat est édifiant : toutes les souris ayant reçu un extrait de cerveau contaminé ont développé des plaques amyloïdes et des altérations typiques de la maladie d’Alzheimer. Les chercheurs commentent leurs résultats : « Notre découverte ouvre la possibilité que la maladie d’Alzheimer résulte d’un processus infectieux qui survient aussi dans d’autres maladies neurologiques comme la maladie de la vache folle et sa variante humaine, la maladie de Creutzfeldt-Jakob.
Les mécanismes sous-jacents de la maladie d’Alzheimer sont très similaires aux maladies provoquées par des prions. Cela met en cause une protéine normale qui se met à dysfonctionner et qui devient capable de contaminer les autres protéines. Les mauvaises protéines s’accumulent alors dans le cerveau, formant les plaques amyloïdes qui semblent tuer les cellules neuronales dans la maladie d’Alzheimer. » Traduction : la maladie pourrait être liée à une forme d’infection liée à la consommation de viande ! Ce qui pourrait expliquer les différences géographiques : comparativement au Maroc, le Japon et l’Inde ont une consommation de viande beaucoup plus faible, et d’autant plus qu’on s’éloigne des grandes villes industrielles. Mais au lieu d’identifier ce prion dans les produits animaux, la recherche met tous ses efforts dans la destruction des plaques. Il n’est pas étonnant que tous les médicaments mis au point jusqu’à maintenant aient échoué : qu’ils détruisent une plaque ou cent plaques, ils ne tuent pas le prion!
Source : alzheimer-la-decouverte-qui-change-tout
Prévention
Par prévention donc, il semblerait nécessaire de limiter le sucre dont on sait, qu'il déséquilibre, entre autre, la flore intestinale !
La bonne nouvelle, c’est que si la maladie d’Alzheimer est une maladie infectieuse, alors toutes les stratégies qui améliorent le fonctionnement du système immunitaire doivent être efficaces pour la prévenir. Et c’est exactement ce que montrent les recherches effectuées jusqu’aujourd’hui.
Sur ce lien vitamine D3 (cholécalciférol) d'origine végétale est 100% naturelle et végétale issue du lichen
En revanche, la vitamine D ne diminue pas le risque des autres démences séniles,
qui ne sont pas provoquées par un agent infectieux. Des constatations tout à fait
cohérentes avec le fait que la vitamine D est le plus puissant antinfectieux et antiviral
naturel connu. Bien entendu, la première mesure devrait être de limiter sa consommation
de viande, et plus particulièrement de viande issue des élevages industriels qui utilisent
à foison des antibiotiques et où les animaux, entassés les uns contre les autres,
se transmettent virus et bactéries. Des filières comme l’agriculture biologique, plus
respectueuses des animaux, sont moins propices à héberger des prions toxiques.
Voilà de quoi conforter également les végétariens, à condition évidemment de suivre
ce mode alimentaire de manière intelligente.
Une stratégie complète anti-Alzheimer implique donc en premier lieu de veiller
à son alimentation. Un des acides gras les plus importants dans la structure
cérébrale est le DHA, un acide gras oméga-3 à longue chaîne, retrouvé en grande
quantité dans les poissons gras. Avec l’âge, la teneur en DHA du cerveau diminue
alors que les lésions dégénératives augmentent. D’après les chercheurs de l’université
Tuffs (Boston, États-Unis), ceux qui ont le plus de DHA dans le sang ont un risque de
développer la maladie d’Alzheimer plus faible de 47 %. Pour avoir de bons apports
en DHA, il suffit de consommer des poissons gras à raison de 3 portions par semaine
en privilégiant les petits (maquereaux, sardines, anchois, etc.). Toutefois, les récentes
considérations sanitaires sur la qualité du poisson (contaminé par les PCB, dioxines,
métaux lourds, etc.) peuvent également pousser à se
tourner vers des compléments alimentaires en gélule.
La vitamine D et les oméga-3 constituent les deux stratégies micro nutritionnelles
les plus efficaces contre la maladie, mais d’autres éléments jouent aussi un rôle :
● Mangez des légumes verts : d’après les chercheurs de l’association
américaine de neurologie, une consommation régulière de légumes verts préserve
les fonctions intellectuelles. Certains pensent que c’est leur teneur élevée en vitamine B9,
laquelle joue un rôle important au niveau du cerveau, qui expliquerait ces bénéfices.
● Soigner son hypertension : l’hypertension artérielle est un des facteurs favorisants
les plus évidents de la maladie. Une tension artérielle élevée multiplie par 6 le risque
d’en être atteint. Dans l’étude SystEur, le Pr Françoise Forette montre que des personnes
hypertendues voient le risque de survenue d’une démence diminuer de 5 % si elles suivent un traitement
anti- hypertenseur.
● L’activité physique : l’activité physique exerce des effets protecteurs au niveau du
cerveau par différents mécanismes. Tout d’abord en faisant circuler l’oxygène et l’énergie,
ce qui accélère les processus de nettoyage et l’efficacité du système immunitaire, mais aussi
tout simplement parce que les activités musculaires sont des tâches complexes pour le
système nerveux, ce qui le pousse à s’entretenir. Une activité comme le tennis
est donc plus protectrice qu’une activité comme la marche à pied.
● Ne pas fumer : le tabagisme double le risque de survenue de la maladie
d’Alzheimer. Le risque peut même tripler chez les gros fumeurs.
● Rester svelte : le cerveau ne supporte pas le surpoids et l’obésité.
Les personnes touchées par la maladie d’Alzheimer ont un poids significativement
plus élevé que la population moyenne. Dans une étude qui a duré 18 ans, les personnes
atteintes avaient un indice de masse corporelle (IMC) de 27.7, très supérieur à celui des
personnes indemnes de maladie. Et quand l’IMC augmente d’un point, le risque de la maladie
d’Alzheimer augmente de 36%.
Les plantes préventives
L'HÉRICIUM
EST UTILISÉ EN CHINE CONTRE LES MÉFAITS DU VIEILLISSEMENT SUR LE SYSTÈME NERVEUX ET LA VISION !
L’héricium ou «hydne hérisson » est utilisé en Médecine traditionnelle Chinoise pour soutenir le système immunitaire, comme anti-inflammatoire, anti-microbien, et pour ses propriétés régénératrices du système nerveux.
L’un des composants majeurs de l’héricium est l’héricénone.
L’héricium stimule les facultés cognitives (la vue, l’audition) mais sa principale indication est la stimulation de la mémoire. D’abord d’ordre physiologique, il aide à freiner le processus dégénératif (oxydation des neurones), ensuite d’ordre biologique, l’héricium apporte de précieux nutriments dont les neurones ont besoin.
L’Héricium contient en effet des dérivés phénoliques appelés Erinacine E, F et G extraits du mycellium. Ceux-ci stimulent la synthèse du facteur NGF (Neuronal Growth Factor), facteur essentiel de croissance des tissus nerveux, des cellules nerveuses et rétiniennes.
Sur ce lien :
Le curcuma, entre autres bienfaits, prévient l’Alzheimer
C’est un piment jaune-orangé, la curcumine est le principal ingrédient actif de cette super épice.
Ses bénéfices anti-inflammatoires sont en fait comparables à des médicaments comme l'hydrocortisone et des médicaments anti-inflammatoires comme l’Advil et le Motrin. Mais, contrairement aux médicaments, la curcumine n'est pas toxique du tout.
La curcumine est plus efficace pour ralentir le développement de la maladie d'Alzheimer que de nombreux médicaments, car elle diminue l'inflammation et l'oxydation dans le cerveau.
Cette épice permet également d'accélérer le temps de récupération des accidents vasculaires cérébraux. Le curcuma et son ingrédient actif, la curcumine, sont également très efficaces contre des maladies comme le syndrome du côlon irritable, la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn et l'arthrite. Le curcuma améliore également la fonction du foie, réduit l'homocystéine et prévient les maladies cardiaques.
Plus important encore, le curcuma est l'une des épices les plus puissantes anti-cancéreuse qui vous aide à vous protéger. Le curcuma et ses dérivés sont actuellement à l'étude dans des traitements alternatifs du cancer. L’Inde a l’un des taux de cancer de l’intestin les plus bas au monde, ce qu’on attribue en partie au curcuma. Au cours des dernières années, le nombre d’études qu’on a menées sur la curcumine, antioxydant présent dans cette épice, s’est multiplié. On a montré qu’elle exerçait une action anti-inflammatoire, antivirale, antibactérienne, antifongique et anticancéreuse.
Le curcuma fait partie des plantes auxquelles ont recours les médecines traditionnelles de l’Inde, de la Thaïlande et de la Chine pour soigner une multitude de problèmes de santé. Chose certaine, il mérite d’être utilisé en cuisine pour sa richesse en antioxydants.
Pour en augmenter votre consommation, ajoutez-en au riz, à raison de 1/2 c. à thé de poudre pour 1 tasse de riz et 1 1/2 tasse d’eau. Portez à ébullition et laissez mijoter jusqu’à complète évaporation de l’eau.
Essayez cette astuce : Utiliser du poivre noir ou du gingembre avec le curcuma contribue à augmenter l'absorption de la curcumine du curcuma dans le corps.
Le curcuma pousse comme un arbuste, en Inde et dans les régions tropicales d'Asie. Les racines sont broyées pour faire le curcuma. Son ingrédient actif est une substance appelée curcumine qui est jaune vif. Cette épice jaune vif a des propriétés médicinales mais c’est aussi un ajout de couleur et de goût piquant sur de nombreux plats délicieux.
La médecine ayurvédique a utilisé cette épice comme nettoyant pour le corps, une aide à la digestion, et dans les traitements contre les fièvres, infections, problèmes de foie, de vésicule biliaire et d'arthrite. Elle peut même aider à brûler les graisses mais elle est également très efficace comme moyen de prévention pour les maladies cardiaques et la maladie d'Alzheimer.
La quantité importante d'antioxydants est très efficace contre les radicaux libres qui contribuent au vieillissement prématuré, aux maladies et au cancer. De nombreux praticiens de médecine naturelle recommandent le curcuma lorsqu’un puissant antioxydant est nécessaire.
Une aide à la digestion et à la combustion des graisses
Le curcuma aide à digérer les graisses en stimulant le flux de la bile dans la vésicule biliaire et est donc très efficace comme aide à la digestion et la combustion des graisses. Les études montrent aussi qu'il est très efficace pour réduire l'inflammation du syndrome du côlon irritable, contre la colite ulcéreuse et la maladie de Crohn.
Pour le cœur, il contient une forte substance anti-plaquettaires qui permet d'éviter la coagulation du sang trop facilement, et par conséquent très efficace contre les attaques cardiaques et cérébrales. En outre, l'homocystéine, un composant chimique dans le corps, qui est un des prédicteurs primaires de crise cardiaque est significativement abaissé en présence de curcumine.
La curcumine dans le curcuma a également été démontré comme abaissant et réduisant l'oxydation de la plaque sur les parois des artères.
Comme anti-inflammatoire, il a été utilisé efficacement comme traitement pour tous les types d'arthrose, de polyarthrite rhumatoïde, et les douleurs articulaires.
Le curcuma et la réduction des risques de cancer
Le curcuma est également une arme puissante contre les cellules cancéreuses. Des études montrent que cette super épice peut effectivement prévenir les tumeurs cancéreuses de se développer, mais également celles qui ont déjà le cancer. Le curcuma ralentit la croissance et la propagation du cancer. Dans une étude effectuée sur des souris injectées avec des cellules cancéreuses, la curcumine dans le curcuma a été prouvé plus de deux fois plus efficace que le paclitaxel (Taxol), un médicament contre le cancer.
La curcumine est aussi très efficace lorsqu'elle est combinée avec la quercétine antioxydante (trouvé dans les oignons rouges, les pommes et les cerises) contre les polypes précancéreux dans le côlon. Des études montrent que les polypes ont été réduits de 60% et la taille moyenne des polypes existants a été réduite de 50%.
Le curcuma et la maladie d'Alzheimer
L'une des nouvelles études des plus passionnantes a montré la valeur du curcuma contre la maladie d'Alzheimer. Les études sur la population indienne qui a une consommation élevée de curcuma dans leurs plats au curry, montre une très faible incidence de la maladie d'Alzheimer et de démence chez les personnes âgées.
Les victimes d'Alzheimer ont une accumulation d'un certain type de plaques dans le cerveau et le curcuma est très efficace pour briser cette plaque et protège la santé du cerveau.
Selon une récente étude clinique publiée dans une revue de premier plan, "Phytotherapy Research",il a été démontré que des extraits de curcuma offrent des avantages importants sur le psychisme et le comportement. Cette recherche a démontré que les extraits de curcuma sont beaucoup plus efficaces dans le traitement des états graves de dépression que l'utilisation du "Prozac", l'un des meilleurs antidépresseur connu dans le monde. Mais la curcumine, présent le grand avantage de n'avoir aucun effets secondaires lorsqu'il est utilisé pour traiter les patients souffrant de dépression. Selon cette étude, la curcumine s'est révélée à la fois sécuritaire et très efficace pour traiter les personnes souffrant de dépression clinique.
L'idéal est de consommer régulièrement du curcuma dans son alimentation. C'est l'ingrédient de base des "currys", un mélange d'épices utilisé pour aromatiser des plats, principalement d'origine indienne mais également de certains pays asiatiques.
Il est également possible de consommer du curcuma sous forme de supplément, que l'on retrouve dans les magasins d'aliments de santé, mais la plupart sont des préparations contenant uniquement de la curcumine, qui n'est que l'un des composants actifs. il est préférable de rechercher un extrait de curcuma, préparés par le processus d'extraction qui utilise du dioxyde de carbone liquéfié pour extraire les composants naturels de curcuma, plutôt que des produits chimiques tels que l'hexane qui pourrait laisser des résidus.
Recherchez également des suppléments de curcuma qui contiennent de la pipérine, un alcaloïde du poivre noir, qui améliore la biodisponibilité du curcuma.
Les bienfaits de l'oméga 3 sur le corps et pour lutter contre les maladies
Les oméga-3 sont très à la mode ces dernières années, et pour cause, ils sont très bénéfiques pour le corps. Ils ont des pouvoirs incroyables sur le bien-être physique et moral, ils aident à lutter contre une multitude de maladies.
Les oméga-3 sont de bons gras dits «essentiels », ce qui signifie que notre corps ne peut les fabriquer lui-même. On doit alors s’en approvisionner via l’alimentation. Ainsi, on en trouve dans les poissons gras tels que le saumon, hareng, maquereau, sardine, thon, truite, mais aussi dans les huiles végétales : de lin, de canola, de noix, les noix de Grenoble, le soya, les graines : de lin, de chanvre, de chia. On recommande de prendre deux ou trois repas de poisson, préférablement gras, par semaine pour avoir la dose nécessaire.
En outre, ils ont démontré leur efficacité dans la prévention et le traitement de certaines maladies cardiaques-vasculaires, en effet, ils protègent le cœur des palpitations, de la tachycardie, ils régulent le flux sanguins.
Mais indéniablement leurs effets positifs sur notre état de santé sont très nombreux, voici quelques exemples de leurs considérables apports :
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Régularisation de l’hypertension
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Ralentissement de la maladie d’Alzheimer
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Soulagement de la polyarthrite rhumatoïde et ses douleurs
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Lutte contre les maladies inflammatoires et les douleurs musculaires
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Renforcement du système immunitaires
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Combattent le poids, l’obésité, le mauvais cholestérol et réduction du taux des lipides sanguins
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Prévention du diabète
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Fortification du système nerveux
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Lutte contre la dépression et ainsi favorisent la bonne humeur
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Meilleure résistance au stress
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Amélioration de la concentration et de la mémoire
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Amélioration de l’état de la peau, des ongles et des cheveux plus sains : l’Oméga 3 aide à lutter contre le psoriasis, l’eczéma, démangeaisons, urticaire, acné, peau sèche
Il est donc très important de pouvoir compter sur des produits naturels qui peuvent donner au corps un apport calibré et correct d'acides gras et d'oméga 3.
Si l’apport alimentaire de ces bons gras n’est pas suffisant, il est possible de se tourner vers des suppléments d’oméga-3 afin de préserver une bonne santé générale, un petit coup de pouce indispensable aux personnes actives, quand bien même elles ont une alimentation saine. Vous trouverez facilement des compléments en parapharmacie et sur certains sites en ligne comme glucosamine qui offre une large gamme de produits Oméga 3 qui vous aideront à vous sentir Mieux.
Marine Georges pour Créer Son Bien-être
Il existe des oméga-3 d'origine végétale, d'autres d'origine marine. Les premiers sont présents dans les huiles de colza, de noix ou de soja. Les oméga-3 d'origine marine sont présents dans le poisson, en particulier dans les poissons gras tels que le maquereau, le hareng, le saumon ou la sardine.
Le foie humain sait fabriquer l’EPA et le DHA à partir de l’acide alpha-linolénique qui se trouve aussi dans l’alimentation, mais cette production est insuffisante. Il faut donc aussi se procurer ces acides gras directement préformés, dans les poissons, les crustacés, les coquillages ou les œufs de poules nourries aux graines de lin.
Sources
- Les huiles d’origine végétale : colza (le plus riche et le moins cher), noix, lin
- La mâche (240mg/100g), la salade, les épinards
- Le lapin, l’oie, le cheval, le gibier sauvage ou les escargots
- Les poissons et les fruits de mer, en particulier les sardines, les harengs et les maquereaux, les saumons
- Les poissons des mers froides
La teneur varie en fonction de l’origine, de l’espèce et de la saison.
Pour les poissons d’élevage (saumon par exemple), tout comme les œufs les poules, tout dépend de l’alimentation, des poissons ou de la poule. La teneur en oméga 3 peut ainsi varier de 1 à 40 !
Il faut consommer des poissons gras plusieurs fois par semaine pour augmenter les apports en EPA/DHA. D’après l’AFSSA, la consommation de poisson ayant une faible teneur en mercure, au mois 2 fois par semaine et la consommation d’huile de colza sont de bons moyens pour parvenir à un rééquilibrage des apports en acides gras oméga 3.
- Les œufs : le jaune exclusivement et il faut que la poule ait été nourrie avec des herbes sauvages ou des graines de lin pour que la teneur en oméga-3 dans l’œuf soit importante
- Le lait de vache et le beurre mais cela dépend encore de l’alimentation de la vache.
les produits les plus riches :
Source : www.guerir.org
De nos jours, les aliments les plus consommés sont les plus mauvais pour la santé.
Le gras est diabolisé, pourtant il est indispensable à la santé de nos cellules et le bon fonctionnement de notre intellect.
L'alimentation primaire humaine, avant l'introduction massive des céréales conséquence de l’agriculture intensive, était très riche en acides gras saturés.
Les dernières tribus ayant conservé un mode de vie traditionnel mangent très gras et pourtant,
ils ont un très faibles taux de décès pour cause de maladie cardiovasculaire :
Les Massaïs, ethnie semi-nomade du Kenya, les Tokelauiens, situés dans un archipel du Pacifique
dépendant de la Nouvelle-Zélande, qui se nourrissent de noix de coco et de poisson , les Inuits (Esquimaux)
de l'Arctique qui, jusqu'à récemment, mangeaient essentiellement de la graisse de phoque, de morse,
de baleine, des poissons gras, qui contiennent une forte proportion de graisses saturées.
Le lait maternel humain est naturellement extrêmement riche en graisses
( 54 % d'acides gras saturés). Ce taux de gras est pourtant très sain !
- En 2010, une très importante étude, portant sur plus de 347 000 personnes, n'a constaté aucun lien entre la consommation de graisses saturées et le risque d'infarctus, d'attaque cérébrale (AVC) ou d'autres maladies cardiovasculaires. (1)
- Une autre étude publiée en 2010 dans la revue médicale American Journal of Clinical Nutrition, a montré que les personnes qui souhaitent diminuer leur risque cardiovasculaire ne doivent pas diminuer leur consommation de graisses mais plutôt réduire celle de glucides, dont les féculents et l'amidon (et donc le pain, les pâtes, les céréales, y compris complètes). (2) Les personnes qui diminuent leur consommation de graisses saturées, et les remplacent par des glucides raffinés (pain blanc, pâtes, pomme de terre) augmentent leur résistance à l'insuline, leurs problèmes d'obésité, leur dyslipidémie (niveau anormal de lipides dans le sang), leur niveau de triglycéride et de cholestérol.
Depuis les années 60, nous sommes conduit à manger plus de glucides surtout des céréales et qui sont raffinés de ce fait font office de sucre rapide !!! et moins de graisses, est responsable d'une telle hausse de l'obésité, du diabète et des maladies cardiaques qu'il est devenu presque impossible pour nos contemporains de se souvenir que, il y a seulement un siècle, moins d'une personne sur cent était obèse (y compris aux Etats-Unis !) et les maladies coronariennes étaient pratiquement inconnues.
Source cheminsdelasante.canalblog.com
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