Filtre solaire chimique ou minérale ?
Pour en savoir plus sur le fonctionnement des filtres : mademoiselle-bio.com
Il existe les filtres chimiques que nous connaissons tous, mais qui, non seulement polluent gravement l'eau et sont difficiles à être éliminés par les stations d'épuration.
L'utilisation de la crème solaire est l'une des causes importantes responsables du blanchiment et de la mort des coraux. En se déposant sur le corail, la crème forme une pellicule qui étouffe cet organisme vivant.
Par ailleurs, elles contiennent aussi des conservateurs, des agents stabilisants, épaississant etc.. dans des proportions variées selon l'adhérence à la peau recherchée voir la résistance à l'eau. Certaines études indépendantes dénoncent les crèmes solaires chimiques qui pourraient s’avérer cancérigènes (1). (les agent épaississants et stabilisants sont aussi présents dans les produits solaires bio...la différence est la présence ou non de BHT de parabène et certains conservateurs désignés cancérigènes. Les produits solaires bio contiennent des conservateurs moins toxiques, et les bio ou pas bio contiennent des nanoparticules d'oxyde de titane et d'oxyde de zinc qui réfléchissent la lumière... comme nous ne savons pas tout à l'heure actuelle. Il n'est pas exclu que l'oxyde de titane ou autre, soit décrété cancérigène après coup, comme c'est le cas de nombreux produits, tant qu'on n'a pas assez de recule pour le suspecter à travers les cas repérés dans la population, donnant lieu parfois à de nouvelles études , mais pas forcément... On ne sait pas encore tout ce qui est cancérigène... La seule vraie prévention est de faire le plus naturel possible.
De nouvelles crèmes solaires neutres pour le corail permettent de se protéger tout en préservant le milieu marin. La solution de protection la plus respectueuse du milieu marin reste le port du t-shirt.
Les filtres minéraux sont quant à eux, biodégradables.
- les filtres minéraux, des matériels opaques dont les blocs physiques reflètent la lumière (comme le talc, l'oxyde de zinc, le dioxyde de titane, le kaolin).
Pour en savoir plus sur ces filtres minéraux voir : averitesurlescosmetiques.com
(1) Selon une étude de l’Université de Zurich2 effectuée sur des bébés rats, certains ingrédients contenus dans les filtres solaires, entre autres le 4-MBC et le 3-BC, agiraient comme des hormones (oestrogènes) une fois appliqués sur la peau.
« Les interrogations soulevées dernièrement provenaient surtout d’études portant sur des animaux. Jusqu’à maintenant, celles conduites sur des humains n’ont pas trouvé de toxicité comme telle1 », soutient le dermatologue Ari Demirjian.
Dre Cheryl Rosen : « À ce jour, nous n’avons pas de preuves scientifiques justifiant de bannir ces produits, car nous ne savons pas si leur absorption a un impact ou non. À mon avis, on fait preuve d’une extrême prudence en limitant l’usage chez les enfants », avance-t-elle.
Elle souligne que l’ACD va entreprendre prochainement une analyse des récentes études scientifiques sur les produits solaires, plus spécialement ceux concernant les benzophénones, des ingrédients à éviter. L’oxybenzone fait partie de cette famille et c’est l’un des ingrédients qui traversent le plus facilement la barrière de la peau. De plus, il peut provoquer des réactions allergiques.
Au Canada, les produits solaires sont considérés comme des médicaments et non comme des cosmétiques. Les fabricants ne sont donc pas obligés de déclarer les substances inactives ou non médicinales qu’ils utilisent. Cependant, plusieurs le font. Alkyl benzoate, glycérine, aluminium tristearate, coco caprylate, nylon-12 sont quelques-uns des ingrédients que l’on retrouve inscrits sur certains produits solaires.
La chercheuse montréalaise Madeleine Bird, affiliée au Centre de recherche sur les femmes de l’Université McGill, aimerait cependant en savoir plus sur ces ingrédients inactifs qui n’apparaissent pas toujours sur l’étiquette.
« On n’a pas encore assez d’études sur les effets à long terme des nanoparticules de ces produits, si petites qu’elles peuvent pénétrer à l’intérieur des cellules3 », souligne-t-elle.
Source : passeportsante.net
Bernard Ackerman, docteur en médecine, (décédé en 2008) spécialistes éminents concernant le cancer de la peau et le soleil, les crèmes solaires et les risques de mélanome (cancer de la peau), dans un article du New York Times (20 juillet 2004), intitulé « « J’OSE M’AFFIRMER; un dermatologue qui n’a pas peur de dire la vérité » :
Le lien entre le mélanome et l’exposition au soleil (le dogme de la dermatologie) n’est pas prouvé. Il n’y a pas de preuve concluante que les coups de soleil causent le cancer. Il n’y a aucune preuve réelle que les crèmes solaires protègent contre le mélanome. Il n’y a aucune preuve que l’augmentation de l’exposition au soleil augmente le risque de mélanome.
Une étude suédoise de 2000 a conclu qu’il y avait un taux plus élevé de mélanome chez ceux qui utilisaient de la crème solaire par rapport à ceux qui n’en utilisaient pas.
Crèmes solaires: des protections cancérigènes
Le Docteur Elizabeth Plourde, scientifique basée en Californie qui a rédigé le livre sur les crèmes solaires « Biohazard : Treat as Hazardous Waste, donne de nombreuses informations sur les crèmes solaires qui sont une menace potentiellement mortelle pour la vie non seulement pour les gens mais aussi pour l’environnement.
Le Dr Plourde apporte la preuve que le mélanome malin et tous les autres cancers de la peau ont augmenté de façon significative avec l’utilisation omniprésente de crème solaire sur une période de 30 ans. Elle souligne que nombreuses crèmes solaires contiennent des produits chimiques qui sont des cancérogènes connus et des produits chimiques perturbateurs du système endocrinien.
Concernant l’environnement, elle constate que « dans les zones où il y a eu beaucoup d’exposition aux perturbateurs endocriniens (cocktail de produits chimiques), les coraux et d’autres populations marines sont morts et la prévalence de l’hermaphrodisme chez les poissons a augmenté.»
La recherche du Dr Plourde sur des souris et l’exposition à des crèmes solaires a également montré une augmentation de la mortalité des petits et de la mère ainsi que des problèmes de reproduction pour les générations suivantes.
Voir : des-scientifiques-font-de-grandes-revelations-sur-la-creme-solaire
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