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La nouvelle économie participative et collaborative

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Le monde est en mutation et nous arrivons à un grand tournant de civilisation.

Le communisme aura été diabolisé par les états unis, berceau du capitalisme.  Nous devons bien admettre qu’il demeure une utopie car il n'a jamais fonctionné. Le capitalisme libéral n’est objectivement pas un model viable à long terme, et comme la solution se trouve souvent dans le compromis, il semblerait que la voie du milieu est en train de se mettre en place, naturellement.

 

Voilà un point de vue pertinent (vidéo ci desous). La neuro économie, et la neuro ergonomie industrielle étudient le comportement de l'homme dans ces secteurs. Le présupposé que l'homme est rationnel en économie, est dépassé, il ne l'est pas. Les êtres humains ne font pas les bons choix pour le devenir de l'homme. On s'en doutait.... Mais les scientifiques devaient donc le démontrer, chose faite, mais alors quand est-ce qu'on commence à changer de direction? Rendre l'homme plus productif, le rend t-il plus heureux ? Des start up et certaines entreprises, très minoritaires, ont déjà compris que pousser l'homme à être plus productif ne le rend pas plus heureux ni plus épanouie, mais par contre, un homme épanouie dans son travail devient plus productif.... (voir plus bas) Pour quand le neuro sagesse ? La consommation n'est plus au service de l'homme mais l'homme au service de la consommation. Le journaliste n'ose pas poser le mot "manipulation" sur le marketing, je ne sais pas pour vous, mais moi, j'ai clairement conscience que nous sommes manipulés en permanence et de plus en plus, par les lobbies en premier lieu. La politique est aussi devenue du pure marketing. La pression pour nous faire consommer, le marketing engendre des frustrations et crée un réservoir de violence. N'est-ce pas le terreau du terrorisme ?




 

 

Si on regarde le monde, le modèle ambiant et général, c'est celui de l'Amérique, même si le capitalisme libéral n’est pas complètement adopté partout, le modèle de la consommation frénétique, du jetable, gagne tous les pays et même dans les états ou le modèle américain est rejeté, Mc Donald et Coca Cola entre autres valeur américaine, s’implante !  

Réfléchissons 5 mn 
Le capitalisme libéral, c'est quoi  ? 
Milton Friedman est connu pour avoir affirmé qu’afin de laisser s’épanouir le capitalisme, l’Etat devrait se retirer de toute activité économique exceptée «  l’armée, la justice et les principales voies de transport ».  L’idée de base est que les particuliers prennent de meilleures décisions économiques que les agents de l’état. (Un citoyen ordinaire sans doute, mais si ce sont les entreprises qui dirigent en sous main et pire, les trust, grandes puissances économiques, qui tirent aujourd’hui les ficelles des pantins qui servent de présidents. Que ce soient des personnes de gauche ou de droite, le système reste le même et les enjeux consistant à maintenir à tous prix une croissance à court terme au détriment des ressources, des humains, voir de la vie sur terre… forcément, le modèle est voué à l’échec, nous savons tous que ce model nous mène droit dans le mur).

Les arguments mis en avant par Friedman étaient que le chef d’entreprise est plus à même de savoir quel type d’investissement lui permettra de satisfaire au mieux ses clients, les consommateurs… En partant du principe que tous les acteurs cherchent les meilleures opportunités ils entraînent un dynamisme économique qui tendrait forcément vers la prospérité surtout à travers le libre échange pour assurer un maximum de prospérité dans le monde. Aucune restriction étatique en ce sens pour les défenseurs du capitalisme libéral. Il appartient à chaque pays de faire le meilleur usage de ses avantages concurrentiels. L’état  se contente d’être le veilleur au maintien de l’ordre, de la défense, récolter les impôts et les taxes. Le libéralisme et la propriété individuelle sont considérés comme la liberté pour tout et  auront pour résultat une prospérité maximale et méritocratique, la loi du plus fort et du plus malin. 

 

En vérité, la méritocratie n’a pas toujours à y voir, le protectionnisme et l’élitisme grandissant limite grandement la mobilité sociale et si beaucoup de personnes ont un potentiel créatif, des compétences, des ressources et de la motivation, il est bien difficile en France particulièrement, d’exercer dans un domaine librement choisi. Il faut rentrer pile poile dans les cases, et c’est un parcours du combattant pour tous ceux qui ne sont pas bien formatés aux cases préétablies, avoir tel diplôme, tel agrément etc, sans parler des appuies, des passes droits, des bons réseaux et relations quasi indispensables pour faire évoluer un projet. Non, décidément la réussite n'était pas à la portée de tous.   


« Il est nécessaire en 1ier lieu que toutes les parties sur le marché soient libres d’acheter quel que soit (…) et que chacun soit libre de produire, vendre et acheter toute marchandise quelle qu’elle soit ». Friedrich Von Hayek

De ce point de vu, on a pu constater que tous les pays qui ont signé des accords commerciaux sous l’égide du droit commercial américain, se sont vu crouler sous les procès et saignés à blanc sous prétexte de vouloir conserver des territoires protégés, ou si les coutumes locales entravaient d’une façon ou d’une autre le commerce ! Ce genre d’excès est tout à fait intolérable, il nuit à tout le monde sauf à ceux qui s’enrichissent par de tels procédés. 
Justement, Marx affirmait qu’un tel système laisse la porte ouverte à l’exploitation des masses pour le bénéfice d’une minorité.  Si l’on observe les inégalités et la pauvreté croissante dans le monde, la consommation croissante des pays riches et l’exploitation massive des ressources qui en résulte, on ne peut dénier qu'il avait vu juste. 

Néanmoins tout n'est pas à jeter non plus dans le capitalisme, reste à faire le trie, mais surtout, donner des limites à cette avidité sans limite qui tien lieu d'ambition aux multinationales.

"Une étude de l’école polytechnique de Zurich reporte les faits suivants : 0,7 % des entreprises dans le monde contrôlent 80% de la richesse mondiale produite. 147 entreprises seulement contrôlent 40% de l’activité mondiale. Leur pouvoir est colossal car proportionnel à leur chiffre d’affaire. Pour exemple, le chiffre d’affaire d’Exxon Mobil correspond à toute la richesse annuelle de la Belgique et 20 fois celle de la Bolivie. Le chiffre d’affaire de Royal Dutch Shell est l’équivalent du Produit National Brut de la suède ou de l’Argentine et 10 fois celui de l’Uruguay. Le CA de Toyota équivaut au PIB de la Grèce et du Chili. Le CA de Total correspond au PIB du Portugal et 10 fois celui de la Bolivie. Le CA de Samsung est équivalent au PIB du Qatar et à 3 fois celui de l’Equateur. "

 

En finançant les campagnes électorales des candidats, les grands groupes et leurs lobbyistes s’assurent de la soumission totales. Déjà en 1972 Salvador Allende dans un discours à l'ONU mettait en garde: « Nous sommes face à un véritable conflit entre les multinationales et les Etats. Ceux-ci ne sont plus maîtres de leurs décisions fondamentales, politiques, économiques, et militaires à cause des multinationales qui ne dépendent d’aucun Etat. Elles opèrent sans assumer leurs responsabilités et ne sont contrôlées par aucun parlement ni par aucune instance représentative de l’intérêt général. En un mot, c’est la structure politique du monde qui est ébranlée. Les grandes entreprises multinationales nuisent aux intérêts des pays en voie de développement. Leurs activités asservissantes et incontrôlées nuisent aux pays industrialisés où elles s’installent ».

 

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Charles ROBERT Darwin 1809-1882

(Anglais)

 

Un point important, si le système capitaliste représente la loi du plus fort, manger les autres ou être manger tel est, très schématiquement, le model darwiniste et la théorie de l'évolution par la sélection naturelle  ; il faut savoir que le premier théoricien à avoir élaborer la théorie de l’évolution était français, c’était Lamarck. Malheureusement comme c’est souvent le sort des précurseurs avant-gardistes, il s’est fait lyncher en son temps car sa théorie remettait la religion en cause. Il est à noter que contrairement à Darwin qui retient essentiellement la compétition comme facteur de développement majeur de l'espèce, Lamarck  avait lui souligné la collaboration entre espèces !!

 

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Jean Baptiste de Lamarck 1744-1829

(Français)

 

 

Il est bien évident que les avancées et les modèles et théories mises en avant au cours des siècles ont grandement influencée les comportements des humains.
Il existe donc bien une alternative économique, et les start up, de l’ère UBER et des auto entrepreneurs la floraison de projets collaboratifs et participatifs le démontrent.

 

Nous voyons même émerger des nouveaux modèles de management ou l'auto-gestion de tous les acteurs de l'entreprise est bien plus productive que le système hiérarchisé.  Ce model a vu le jour en Finlande et se développe même en France. Un système sans bâton ni carotte, basé sur le bien être et la confiance, appelé "Entreprise libérée". Et oui, quand les employés se sentent libres, cela fonctionne mieux. L'autonomie de chacun génère plus de performance et de croissance; Non, ce n'est pas une utopie! Les employés sont impliqués à construire l'avenir de leur entreprise. Ils ont connaissance de toutes les données et les chiffres et prennent les bonnes décisions en conséquence. Ce n'est pas le chef qui tranche et décide. Chaque entité du tout a sa part de responsabilité, c'est la démocratie qui prime sur la hiérarchie. Et l'on constate que ces entreprises décollent ! Tout le monde s'investit davantage et fait volontairement plus qu'un employé ordinaire, pas seulement en terme d'heures travaillées. Voici un extrait de documentaire qui en témoigne.

 

 

 

L'Économie collaborative

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L’économie collaborative est une activité humaine qui vise à produire de la valeur en commun et qui repose sur de nouvelles formes d'organisation du travail. Elle s'appuie sur une organisation plus horizontale que verticale1, la mutualisation des biens, des espaces et des outils (l'usage plutôt que la possession), l'organisation des citoyens en "réseau" ou en communautés et généralement l'intermédiation par des plateformes internet (à l'exception de modèles comme les réseaux d'échanges réciproques de savoirs).

L’économie collaborative est entendue dans un sens large, qui inclut la consommation collaborative (AMAPcouchsurfingcovoiturage etc.) mais également les modes de vie collaboratifs (coworkingcolocationhabitat collectif), la finance collaborative (crowdfunding, prêt d'argent de pair à pair, monnaies alternatives), la production contributive (fabrication numérique, DIYFablabsimprimantes 3Dmaker spaces) et la culture libre.

Elle prend différents types de formes (économie du partage, économie de fonctionnalité dont l’économie circulaire, économie des solutions, économie en pair à pair) selon les types de biens et services concernés ou de la finalité (empowerment du consommateur, éco-efficacité).

Ce type d'économie s'inscrit dans un contexte de défiance des acteurs institutionnels du système capitaliste traditionnel, de crise économique mais aussi d'éthique environnementale.

Son essor est dû à l'utilisation des nouvelles technologies permettant d'améliorer la créativité collective et la productivité. Il répond également au désir de pratiques écologiques et de relations sociales plus conviviales.

 Source Wikipedia

 

Profiter d'un trajet de particulier pour voyager partout en France Blablacar

Louer une chambre chez l'habitant airbnb

Entraide, prêts, échange de services entre voisin  Mon pti voisinage 

Liens directes entre petits producteurs locaux et consommateurs,  annuaire national des AMAP

UBER l’alternative aux taxi 

 

SI VOUS CONNAISSEZ DES SITES DE CE TYPE UTILES MERCI DE LES AJOUTER EN COMMENTAIRE EN BAS DE PAGE

 

L’Économie participative 

 

 

C’est justement un modèle théorique de système économique destiné à fournir une alternative au capitalisme  tout comme à l'économie planifiée (version bureaucratique et étatique caractérise les régimes communistes — dits du « socialisme réel », une économie dirigée, généralement à l’échelle d’un Etat au moyen d’un plan fixant les objectifs de production sur une période annuelle ou pluriannuelle. Désignant un mode d'organisation fondé sur la propriété collective ou étatique des entreprises qui se voient imposer des objectifs de production par un plan centralisé. Elle peut être démocratique ou non, selon les différents pays qui l'ont appliquée).

 

L’économie participative qui émerge aujourd’hui à été étudiée  dans les travaux du théoricien Michael Albert et de l'économiste Robin Hahnel dans les années 1980-1990.

Les valeurs fondamentales que cherche à mettre en œuvre l'économie participative sont : l'équité, la solidarité et la collaboration, la diversité et  l'auto-gestion. Tout le monde peut être acteur, générateur d’idée, d’implication diverses et variée. Il existe d’ailleurs aujourd’hui des sites ou les consommateurs soumettent des idées aux producteurs, les meilleures idées voient le jour. Néanmoins celui qui soumet l’idée n’est pas forcément rémunéré, il a simplement la satisfaction de pouvoir jouir d’une innovation qui n’avait pas encore été pensée. Mais on peut envisager un système plus équitable par la suite.

Les institutions principales d’un tel model selon les auteurs, sont les conseils de travailleurs et de consommateurs qui utiliseraient les méthodes d'autogestion pour prendre les décisions, la rémunération accordée en fonction de l'effort et du sacrifice, et une planification participative.

Albert et Hahnel soulignent que l'économie participative se propose seulement comme économie alternative et qu'elle doit être accompagnée de visions différentes dans les domaines de la politique, de la culture et de la famille. Stephen R. Shalom a commencé un travail sur un type de politique participative qu'il appela « Parpolity ». Des éléments de l'anarchisme dans le champ de la politique, le polyculturalisme dans le champ de la culture et le féminisme dans le champ de la famille pourraient selon les discussions des auteurs être les fondations possibles d'une vision alternative du futur pour ces autres sphères de la société.

En terme politique, l’Ecosse travaille à mettre en place une nouvelle constitution ou les citoyens participent aux propositions et votes des lois, sur une système qui ressemble ou principe utilisé pour les jurés, toute personne peut être tiré au sort. La démocratie participative a un fervent défenseur en France, Etienne Chouard qui propose au peuple d’écrire une nouvelle constitution.  

 

Il faut vraiment regarder cette intervention qui ne dure que 3mn.

 

 

 On ne mort pas la main qui vous nourrit, ou ceux qui financent vos campagnes… ce sont les multinationales qui ont le pouvoir aujourd’hui et cela doit cesser.

A savoir, les Suisses proposent et votent des lois. Le système politique Norvégien est parfaitement transparent quant aux rémunérations des représentants (des citoyens ordinaires), visionnable sur le net et ils n’ont pas beaucoup d’avantage en nature, ils prennent le bus comme tout le monde…

Quant à nous français, nos représentants sont toujours des profiles élitistes formatés par les grandes écoles… 

Pour info, visez un peu le cumule des avantages des sénateurs : 

 

 

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Cadre institutionnel de l'économie participative

  • Principe de prise de décision : une des propositions principale de l'économie participative est que toute personne devrait avoir son mot à dire pour une décision de manière proportionnelle au degré où cette décision l'affecte.
  • Conseils de consommateurs et de producteurs : pour achever ce principe de prise de décision, une économie participative serait organisée en conseils de consommateurs et de producteurs. Beaucoup d'individus participeraient aux deux institutions. Géographiquement, ces conseils seraient probablement emboîtés, avec des conseils de voisins, des conseils de quartier, des conseils de ville ou de région et un conseil de pays. Les décisions se prendraient parfois par consensus, parfois par vote, et parfois d'une autre façon, la meilleure méthode serait décidée par le conseil.
  • Rémunération pour l'effort et le sacrifice : les partisans de l'économie participative expliquent qu'il est inéquitable et aussi inefficace de rémunérer sur la base de la naissance ou de l'intelligence innée.

Source Wikipedia

 

 

UNE NOUVELLE IDEE INEDITE DE PLATEFORME COLLABORATIVE EST EN PROJET. La petite équipe recherche un ou des personnes spécialisées en informatique pour créer une plateforme et entrer à part égale dans ce beau projet prometteur de Start up. Ecrire à creer.son.bien.etre@gmail.com pour être mis en relation avec les intéressés. 
Pour ceux qui voudraient participer à l'aventure sous forme de dons ou investissement, même adresse. 

LES MONNAIES LOCALES VOUS CONNAISSEZ ? 

 

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11/01/2016
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