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Le lien entre la prise de PROZAC / ISRS et OSTÉOPOROSE

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Des études cliniques ont démontré l'effet du Pozac et ISRS sur la masse osseuse des patients.

 

La pilule du bonheur est désormais le troisième médicament le plus vendu dans le monde C'est le chiffre 1998 des ventes mondiales de Prozac, le célèbre antidépresseur créé en 1987 par le laboratoire américain Eli Lilly. La "pilule du bonheur", troisième médicament le plus vendu dans le monde, représente aujourd'hui 30% de l'activité de cette firme d'Indianapolis, qui a pu ainsi se hisser au dixième rang mondial de l'industrie pharmaceutique. La belle carrière du Prozac a donc des chances de se poursuivre, notamment en France, où la consommation d'antidépresseurs est deux à trois fois supérieure à celle de nos voisins européens. 

 

Le lien avec l'ostéoporose n'a pas fait de bruit... Les lobbies veillent, il y a des millions en jeu : 

2,8 milliards de dollars ! Autant dire qu'ils ont les moyens de faire pression. 

 

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L’ostéoporose est une maladie caractérisée par une faible masse osseuse et la détérioration micro architecturale du tissu osseux et donc une fragilité de l’os et par suite le risque de fracture.
L’ostéoporose est fréquente. 

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La sérotonine est une cible privilégiée du traitement de la dépression. Il est intéressant d'analyser les résultats des effets secondaires osseux des  antidépresseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) à la lumière des résultats biologiques d’autant plus que des variations pondérales sont rapportées avec les antidépresseurs ISRS.

Les ISRS sont très largement prescrits en première ligne pour le traitement des dépressions majeures ainsi que différentes pathologies psychiatriques dont le stress post-traumatique, l'anxiété généralisée, les attaques de panique, les troubles de l'humeur prémenstruels et un certain nombre de pathologies non psychiatriques comme la douleur chronique, la fibromyalgie et les symptômes vasomoteurs périménopausiques. Plusieurs études ont montré une action des antidépresseurs

ISRS sur la densitométrie osseuse. Les études transversales sont en faveur d'une association entre ISRS et faible masse osseuse aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Après ajustement, la différence de masse osseuse entre les patientes traitées et non traitées varie entre 2,4 et 6,2 % suivants les sites anatomiques considérés.

En analyse longitudinale le risque relatif de perte osseuse  aggravée pour les patientes traitées , dans les études de cohorte comme la Geelong Osteoporosis Study permettant un bon contrôle de toutes les variables des patients pour l'ajustement sur les symptômes dépressifs, les chutes et un effectif suffisant de patients pour une bonne puissance statistique ont confirmé l’effet osseux délétère des antidépresseurs ISRS. La cohorte Osteoporotic  Fractures in Men (MrOs) montre une augmentation du risque de fracture. Dans l’étude multicentrique CaMOs le hazard ratio du risque de fracture clinique à 5 ans des patients âgés de plus de 50 ans sous antidépresseurs

ISRS est de 2,1 en moyenne (1,3-3,4). L’étude de Rotterdam rejoint ce niveau d’excès de risque avec un HR à 2.35 (1,32-4) pour le risque de fracture.  Des études cas-témoins utilisant de grandes bases de données administratives au Danemark , au Canada (Manitoba, Ontario)  ou aux États-Unis (Michigan) ont également montré une association entre l'utilisation d'antidépresseurs et l’augmentation du risque fracturaire. L’étude de Bolton par exemple  montre un odd-ratio de 1.45 (1,32-1). Par rapport aux tricycliques, l’effet osseux des ISRS  est plus important et dose dépendant. Cette notion de dose est intéressante car les antidépresseurs tricycliques sont des inhibiteurs moins puissants du transport de la sérotonine que les ISRS, confortant l’effet dose observé avec les ISRS.

Confavreux CB - Nouvelle endocrinologie osseuse - Janvier 2012 semble clairement établi épidémiologiquement, même si nous ne disposons pas d'essai randomisé, que les antidépresseurs ISRS constituent un facteur de risques de fragilisation osseuse. La question posée par ces études est de savoir s’il est nécessaire de dépister à grande échelle les patients traités par antidépresseur à la recherche d'une fragilité osseuse. Pour certains, tout patient sous antidépresseurs ISRS devrait bénéficier d'une évaluation osseuse et recevoir au moins un conseil hygiénodiététique ainsi qu'une correction de la carence en vitamine D.

Ces études confirment que la sérotonine a bien une action sur la masse osseuse. Toutefois, les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) sont des antidépresseurs qui agissent dans le cerveau en augmentant le taux de la sérotonine libre (5-hydroxytryptamine ou 5-HT) dans la synapse suite au blocage des pompes de la recapture de la sérotonine des neurones présynaptiques. Dès lors, les résultats de ces études épidémiologiques viennent en contradiction avec les effets naturels de la sérotonine sur la densité osseuse, une autre étude établit que la sérotonine cérébrale stimule la masse osseuse (en bloquant le tonus sympathique) et stimule l'appétit (orexigénique).

En effet,  la sérotonine cérébrale est un neurotransmetteur impliqué dans le contrôle par la leptine de la masse osseuse et de l’appétit.

 

                Effet osseux de la sérotonine cérébrale

 

En clinique, une perte osseuse succède invariablement à une insuffisance gonadique qu’elle soit par déficit oestrogénique après la ménopause ou par déficit androgénique chez l'homme après castration chimique ou chirurgicale. A l’inverse, l'obésité réduit le risque d'ostéoporose et de fracture. Cette double observation autour de l'ostéoporose suggère que l'os, l'appétit et la reproduction pourrait être régulée par un système physiologique hormonal commun

La leptine découverte par Friedman  est une hormone protéique qui est libérée dans le sang et agit dans le cerveau par l'intermédiaire d'un récepteur unique. La leptine est considérée comme l'hormone qui transmet au cerveau les informations concernant les réserves énergétiques du corps. Son rôle est d’inhiber au niveau cérébral l'appétit et de stimuler la dépense énergétique et la fertilité. Par conséquent les souris déficientes en leptine (ob/ob) ou son récepteur (db/db) sont obèses et hypogonadiques.Comme la leptine est une molécule essentielle du contrôle de l'appétit, du  métabolisme énergétique et de la fertilité 13, elle pourrait être un bon dénominateur commun d'un système physiologique liant l'os, l'appétit et la reproduction. De plus, durant l'évolution, la leptine et le remodelage osseux sont apparus simultanément. La leptine par son action cérébrale inhibe la formation osseuse de façon indirecte par l'intermédiaire du système nerveux sympathique. La sérotonine cérébrale agit via son récepteur Htr2c sur les neurones présents dans le noyau VMH de l’hypothalamus pour baisser le tonus sympathique et favoriser la masse osseuse. La leptine sécrétée par le tissu adipeux inhibe la formation osseuse, via un tonus sympathique élevé, en bloquant l’action positive des neurones sérotoninergiques du tronc cérébral (raphé) qui projettent leurs axones sur le noyau VMH de l’hypothalamus contrôlant le tonus sympathique.

1) La leptine agit dans le tronc cérébral en freinant les neurones sérotoninergiques qui projettent sur l’hypothalamus pour controler la masse osseuse (noyau VMH) et l’appétit (noyau arqué).

2) La sérotonine cérébrale

- abaisse le tonus sympathique et donc stimule la masse osseuse ;

- stimule l’appétit (orexigénique) et diminue la dépense énergétique.

3) La leptine :

- augmente le tonus sympathique et donc freine la masse osseuse ;

- freine l’appétit (anorexigénique) et stimule la dépense énergétique

 

 

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Un livre édifiant. 

 

 

Pour revenir à l’effet du Prozac et des ISRS,  qui ont une action sur la stimulation de la sérotonine mais qui par contre,  contrairement à l’effet naturel de la sérotonine, ont un effet négatif sur la densité osseuse,  uucune explication nette à cette divergence n'a pour l'instant été apportée. Une des pistes réside dans l'existence d’une dualité d'action de la sérotonine sur la masse osseuse : stimulatrice au niveau cérébral et inhibitrice en périphérie. Les antidépresseurs ISRS semblent affecter aussi bien le transport de la sérotonine cérébrale que de la sérotonine périphérique . Si pour l'instant la génétique a démontré qu’en physiologie la sérotonine centrale prend le pas sur la sérotonine périphérique, il n'existe pour l'instant aucune démonstration du résultat de la combinaison de l'action osseuse (périphérique + centrale) d'un traitement par antidépresseur ISRS.

 

Pour conclure, par mesure préventive, évitez les antidépresseurs chimiques ! 

Personne n'est à l'abris d'une dépression, c'est un phase adaptative parfois nécessaire qui n'est absolument pas insurmontable. Il existe des façons naturelles d'un remédier. Vous trouverez plus bas une vidéo édifiante sur les effets des anti-dépresseurs chimiques, et une conclusion, en fin de documentaire, sur une expérience menée par un docteur sage, qui a simplement décidé de traiter les patients avec des de l'attention et une présence humaine, les résultats sont des plus probants, mais permettent d'éviter toute rechute ! Par ailleurs des plantes sont réellement efficaces ! Bien entendu, les effets ne sont pas aussi instantané qu'un comprimé chimiques mais quand on connait les effets de ces derniers, ne vaut-il pas mieux avoir la patience d'attendre un peu ?

Voir :  Anti-dépresseurs naturels

 Les effets de la sérotonine lorsqu'elle est sécrétée naturellement sont très efficaces sur la densité osseuse et sur le bien être générale, la joie de vivre, la confiance et soi et le sommeil, voir : Graine du bonheur 

 

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L’ostéoporose est une maladie qui menace la qualité de vie des personnes qui en sont atteintes : risques de douleurs, incapacité, hospitalisation prolongée, dépendance… Mais il est possible d’agir contre cette menace.

En prévention ou en traitement, booster sa sérotonine, prendre le soleil (vitamine D) prendre du calcium non pas à travers les produits laitiers. 

 

 Calcium-végétal


Nous pensons à tort que seuls les produits laitiers et ses dérivés sont des sources de calcium. Il existe pourtant de nombreuses autres sources de calcium d’origine végétale. Certaines de ces sources fournissent même un calcium à absorption facile par rapport au calcium présent dans le lait. Un avantage non négligeable pour les personnes présentant des intolérances au lactose. Enfin, la bonne nouvelle est qu’il est tout à fait possible d’obtenir un apport en calcium suffisant tout en réduisant la consommation de lait de vache et ses produits dérivés ! Nous vous proposons d’effectuer un tour d’horizon des produits végétaux riches en calcium. 

 

Eau minérale de source,

LÉGUMES surtout les verts foncé dans l’ordre du plus riche en calcium au moins riche :

 Chou frisé,  Gombo ,  Haricots rouges,  Haricots au four, portion, Haricots verts , Pois chiches,

Broccoli , Cresson cru. L’oignon, le cresson, les algues, les épinards, le rutabaga, sont de très bonnes sources de calcium.


Les légumineuses
Les haricots blancs, les haricots rouges, les pois chiches, les lentilles et le soja sont très riches en calcium.

 

POISSONS, Blanchaille, Sardines à l’huile, Saumon en conserve,

 

PAINS ET CÉRÉALS  Pâtes,  Muesli, portion, Pain blanc comme Pain complet en contiennent

 

FRUITS frais : 

Les fruits qui contiennent le plus de calcium sont les oranges, les figues, les abricots secs et les prunes. Il est conseillé de consommer les fruits crus en dehors des repas pour favoriser l’assimilation des nutriments.

 

Les fruits secs

 Certains fruits secs sont des aliments végétaux très riches en calcium, c’est notamment le cas des amandes,  pistaches, amandes,  noisettes, noix communes et Noix.Tahini ou pate de noix, Les graines de sésame et les graines de chia sont également très riches en calcium.


Les herbes aromatiques

Les herbes séchées sont de bonnes sources de calcium. Les plus riches sont l’aneth, l’origan, la menthe, le thym, la sauge, le persil et le basilic. 

 

Autres sources de calcium
Le lait de coco et le lait de soja sont de bonnes sources de calcium. Leur calcium est facilement assimilé par l’organisme.
Le tofu est une source de calcium et de protéines, et présente à la fois un très faible apport en graisses.


Du calcium, mais pas que!
Associé au potassium, le calcium est indispensable pour notre organisme. Les légumes, légumineuses, fruits, herbes aromatiques, peuvent fournir des quantités de calcium suffisantes aux besoins de notre corps. Enfin, il est nécessaire d’associer ces aliments riches en calcium à un apport suffisant en vitamine D, qui favorise l’assimilation du calcium.

 

 

Le calcium végétal est mieux absorbé que le calcium animal (produit laitier)

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Recette Bok Choy au sésame

 

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La vitamine D2 vide nos réserves de vitamine D3



Des chercheurs norvégiens on mis en évidence que la prise de vitamine D2, diminue le taux de vitamine D dans le sang ! 

Durant cette expérience, la prise de 2000 UI de vitamine D2 / jour, le taux de vitamine D3 active diminue de plus de 50 % en 8 semaines !

La forme active de la vitamine D est la vitamine D3, la vitamine D qui permet de lutter contre le cancer, contre les maladies auto-immunes, contre les maladies inflammatoires de l’intestin. La vitamine D3 protège également contre les risques de fracture.


La vitamine D2 entre dans le sang… puis disparaît

La structure de la vitamine D2, appelée ergocalciférol  est proche de celle de la vitamine D3.

La différence est qu’elle n’est présente que dans le règne végétal, dans les champignons et levures principalement.

la majeur partie de la vitamine D2 disparaît lorsqu’elle rejoint le sang. 

Il existe plusieurs formes de vitamine D : D2, D3, D4, D5, D6, D7.


La vitamine D1, par contre, n’existe pas. Elle désignait à l’origine une substance qui s’est avérée correspondre à un mélange de vitamine D2 et d’un composé proche qui n’a pas d’activité biologique connue, le lumistérol.

Les autres formes de vitamine D correspondent à des dérivés de stérols dans le métabolisme des animaux. Les stérols sont des sortes de graisses.


Evitez l’Uvedose !

Beaucoup de médecins prescrivent encore une ou deux ampoules d’Uvedose pour l’hiver. Ces ampoules contiennent 100 000 UI de vitamine D3.

L’effet de ces ampoules est inefficace car le taux de vitamine D monte en flèche, puis redescend après 3 semaines et même encore plus bas que le taux initiale selon une étude américaine.


Les petites doses régulières sont donc préférables. Prendre 1500 à 4000 UI par jour de vitamine D3 permet de reproduire l’effet d’une exposition modérée et directe au soleil.

De plus, l’Uvedose contient des excipients douteux comme le buthylhydroxytoluène (E321), un conservateur possiblement cancérigène et de la saccharine, un édulcorant interdit au Canada depuis 1977.

Ces substances n’ont rien à faire dans un complément alimentaire de vitamine D.

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Bienfaits de la vitamine D

La vitamine D contribue à réduire fortement le risque de maladies les plus variées.

Si vous êtes carencé (avec moins de 10 ng/ml de vitamine D), ce qui arrive chez les personnes qui sortent peu à l'air libre, pour prendre le soleil, ou sortent très couvertes, les risques sont les suivants :

  • avec un taux de 30 ng/ml, le risque d’asthme est diminué de 63 % ;

  • avec un taux de 32 ng/ml, le risque d’infarctus est abaissé de 50 % ;

  • avec un taux de 35 ng/ml, le risque d’hypertension est diminué de 78 % ; celui de grippe saisonnière diminue de 83 % ;

  • avec un taux de 40 ng/ml, le risque de fracture de fatigue est diminué de 50 % ;

  • avec un taux de 45 ng/ml, le risque d’ostéoporose et de tous types de fractures est diminué de 50 % ;

  • avec un taux de 50 ng/ml, le risque de diabète de type 1 est réduit de 71 % ;

  • avec un taux de 65 ng/ml, le risque de cancer du sein est diminué de 83 % ;

  • avec un taux de 70 ng/ml, le risque de cancer du côlon est diminué de 80 % ;

  • avec un taux légèrement supérieur à 70 ng/ml, le risque de sclérose en plaques est diminué de 80 % ;

  • avec un taux de 75 ng/ml, on observe une diminution de 50 % du risque de leucémie, de 65 % du risque de cancer du pancréas, de 66 % du risque de cancer de la vessie, de 67 % du risque de cancer de l’endomètre, de 75 % du risque de cancer du sein !!

Arnaque des médicament contre l’ostéoporose

Pour lutter contre l’ostéoporose, l’industrie pharmaceutique tente de vous faire avaler des molécules initialement conçues pour…laver le linge ! 

 

Les aliments enrichis en vitamine D, arnaque !

L' industrie agro-alimentaire  vend des céréales, du lait, des produits variés « enrichis en vitamine D ».

La législation interdit les doses significatives de vitamine D dans l’alimentation. En France, les industriels n’ont pas le droit de mettre plus de 200 UI de vitamine D3 par portion dans un aliment donné.

Dose insignifiante qui n’a aucun impact sur votre niveau de vitamine D.

Jean Marc Dupuis de "Santé Nature Innovation" recommande de prendre de la vitamine D3 avec de la vitamine K2, sous la forme MK7.
 

 La pratique régulière d’une activité physique participe à lutter contre l’ostéoporose. 

 

Quel sont les bénéfices de l’activité physique sur l’ostéoporose ?
L’activité physique a un impact positif sur la santé osseuse. Elle permet de :
– Renforcer les os en améliorant leur contenu minéral et leur architecture,
- Freiner la diminution de la résistance des os liée au vieillissement,
- Améliorer la posture et la mobilité,
- Développer et entretenir l’équilibre, la flexibilité, la souple, l’agilité… et par conséquent réduire le risque de chute et de fracture (diminution du risque de 20 à 35%).

Comment pratiquer ?
La fréquence idéale de pratique d’activité physique est d’au moins 30 minutes par jour (marche, vélo, gymnastique…). Pensez à également pratiquer une activité sportive à raison de 30 à 60 minutes, 3 fois par semaine. La combinaison d’activités physiques et sportives contribue activement à diminuer le risque d’ostéoporose.

Quelles sont les activités recommandées ?
Il faut éviter les activités qui entraînent des contraintes sur les os et en particulier les vertèbres. Préférez des exercices doux où le corps n’est pas sujet à de gros déséquilibres avec risques de chutes. Les activités terrestres sont recommandées, notamment les activités à impact qui intensifient la densité des os. Ce type d’activité stimule la multiplication des cellules formant la matrice osseuse, réduisant ainsi le risque de fracture.
Activités recommandées : activités gymniques de renforcement musculaire, aquagym, marche, step, jogging…

Quelques exercices pour lutter contre l’ostéoporose
Pour renforcer les muscles des avant-bras
Assis, pliez votre bras droit devant vous. Avec la main gauche appuyez sur l’avant-bras droit vers le bas, mais en résistant à la pression, pendant 5 secondes. Relâchez 5 secondes, puis recommencez 9 fois. Effectuez ensuite une autre série de 10 contractions avec le bras gauche en appuyant avec la main droite.
Pour renforcer les muscles du bassin
Debout, le coté gauche de votre corps à 10 cm d’un mur, tendez la jambe gauche vers le mur et exercez une pression contre le mur avec le bord externe du pied. Veillez à garder le buste droit. Maintenez la contraction 5 secondes puis relâchez 5 secondes et recommencez pour effectuer une série de 10. Tournez-vous ensuite afin de présenter votre épaule droite du côté du mur et recommencez l’exercice avec l’autre jambe.
Pour renforcer les muscles du dos (extenseurs du rachis, grand dorsaux et fixateurs des omoplates)
Debout, dos au mur, les bras le long du corps, gardez les talons bien au sol, baissez un peu la tête et tentez de vous grandir au maximum comme si une ficelle attachée dans votre nuque vous tirait vers le haut ! Inspirez profondément avant l’exercice et expirez pendant. Faites une série de 10 étirements.
Pour améliorer son équilibre
Débout sur un pied, essayez de garder votre équilibre pendant 10 secondes, puis refaites le même exercice en fermant les yeux. Recommencez l’exercice avec l’autre pied.
N’hésitez pas à vous tenir au dos d’une chaise ou à un mur si vous ressentez des difficultés.

(source :http://www.mgc-prevention.fr/quelle-activite-physique-pratiquer-pour-contrer-osteoporose/)

 

Voir aussi ce lien externe :  Mensonges sur les anti-dépresseurs

 

 

voir aussi : antidepresseurs-sachez-que-le-sevrage-est-difficile

 


 

A propos du Prozac 

John Virapen est  en 1981 directeur des ventes de la firme Eli Lilly pour la Suède.

Il raconte les petits pactes inavouables qui se scellent dans ce milieu feutré, et la main mise des firmes sur les leaders d’opinion, ces grands professeurs renommés et gardiens de la doxa. Ainsi l’entre eux, spécialiste du traitement de la douleur et expert au ministère de la santé, recevait-il de Lilly un salaire fixe, moyennant conseil, relecture de brochures et autres conférences.

On faisait surtout appel à lui en cas d’attaque contre nos produits dans les médias, souvent à propos d’effets secondaires. Il écrivait immédiatement des articles en notre faveur dans les journaux médicaux. Le microcosme médical était rassuré, la grande presse n’en parlait plus."

En 1986, pour le lancement de la fluoxétine d’Eli Lily, molécule d’or baptisée Prozac qui sera jusqu’à expiration du brevet en 2001 l’antidépresseur le plus prescrit au monde, John Virapen va commettre ce qui le hante au petit matin : avoir aidé à promouvoir un médicament dont il connaissait –déjà- l’impact suicidaire (pour les effets secondaires réels des psychotropes, voir le site de veille sanitaire indépendant de David Healy,chercheur à l’université de Cardiff RxiSK.org) et dont la supériorité sur le placébo n’est toujours pas établie en 2014.

Mais pour l’heure, tandis qu’au siège on organise le plan com’ qui fera de la dépression une maladie couramment diagnostiquée dans tous les pays riches, les satrapes de Lilly s’affairent dans les capitales afin d’obtenir pour le Prozac une autorisation de mise sur le marché.

Comment des suicidés ont disparu

A Stockholm, John Virapen sait qu’un expert indépendant a été officiellement désigné pour émettre un avis. Le nom du professeur est confidentiel, pour tenir éloignés les lobbies justement. John Virapen veut savoir. Il n’y a dans toute la Suède que cinq experts psychiatres suffisamment qualifiés pour avoir été sollicité par l’Etat.

L’un fait partie des autorités de santé ; ça ne peut être lui. Pour les quatre autres, il va agir en profiler et demander à ses visiteurs médicaux de se renseigner, discrètement. Après quelques semaines de ce maillage discret, l’expert est repéré : c’est Pr Z., à Göteborg. "J’entrepris d’étudier le Pr Z. de plus près. Il aimait la voile. Je m’achetai un livre sur la voile." Virapen l’appelle, et parvient à l’inviter à dîner.

Un facteur a joué en ma faveur, je n’aimais pas le Pr Z, poursuit-il. Une réelle sympathie rend les manipulations plus difficiles. On n’aime pas piéger une personne qu’on apprécie. On ne veut pas obliger quelqu’un qu’on aime à franchir les frontières de la légalité. Le fait de ne pas aimer était donc un atout."

Un deuxième dîner va sceller leur entente. "L’argent est toujours utile", répond l’expert indépendant quand son hôte lui demande ce qui ferait accélérer son affaire. Le lendemain, Virapen appelle le bureau de Lilly à Copenhague, qui supervise les pays du Nord, explique qu’il faut 100.000 couronnes pour obtenir une autorisation rapide, soit 20.000 dollars. "Le bureau de Copenhague consulta celui de Genève. Cela prit 24 heures. Puis je reçus un appel :'John, faites tout ce qui vous semble nécessaire.'"

L’expertise du Dr Z. en fut quelque peu orientée. Dans le dossier initial, voici un exemple de ce qu’on pouvait lire : "Sur dix personnes ayant pris le principe actif, 5 eurent des hallucinations et firent une tentative de suicide dont 4 avec succès." A la place on lisait désormais : "Les 5 derniers ont présentés divers effets secondaires." Escamotés, les suicidés sous Prozac, au cours de la phase d’expérimentation.

Au dessus des lois ? Au dessus des Etats ?

Ce témoignage paraît un mois après celui de Bernard Dalbergue,(1) ancien cadre de chez Merck ; un an après l’ouvrage de Julie Wasselin qui fut pendant trente ans visiteuse médicale (2); et dix ans après que Philippe Pignarre, ancien de chez Synthelabo et lanceur d’alerte avant l’heure, a publié "Le Grand secret de l’industrie pharmaceutique" (3). Tous démontrent que la santé est depuis trente ans une affaire de business et de marketing sur fonds de désinformation aux conséquences criminelles.

La confession de John Virapen a été traduite par Philippe Even, qui poursuit ainsi un travail de recadrage entrepris en 2005, soit cinq ans avant le scandale Servier, avec sa traduction du livre Marcia Angell, rédactrice en chef démissionnaire du prestigieux "New England Journal of Medecine" (NEJM), "La vérité sur les compagnies pharmaceutiques" (4).

Etrangement, ces révélations ne suscitent pas l’effroi et les révolutions qu’elles devraient. Comme si la pharmaco-délinquance était une fatalité, et l’industrie du médicament une organisation impossible à contrôler, au dessus des lois, au dessus des Etats.

Source :   Nouvel Obs

 

Autres articles :  Le mensonge des anti-dépresseurs

                              Vérités sur le Prozac

 

Voir aussi :  pour-en-finir-avec-les-psychotropes



15/09/2014
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