Tyroïde et médecines douces
Le régime alimentaire spécial hypothyroïdie a pour but d'éviter la prise de poids et d'apporter les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de la glande thyroïde, elle-même impliquée dans le bon fonctionnement de l'organisme.
Les points essentiels du régime alimentaire spécial hypothyroïdie :
- Adopter une alimentation riche en iode ;
- Éviter les aliments goitrogènes ;
- Éviter les aliments interférant avec le traitement Levothyrox ;
- Faire le plein de nutriments nécessaires au bon fonctionnement de la thyroïde ;
- Maintenir une bonne hydratation.
Le besoin quotidien en iode d'un adulte est de 150 microgrammes par jour. De manière générale, l'iode se trouve dans les aliments suivants qu'il faudra consommer régulièrement :
- Fruits de mer ;
- Algues ;
- Poissons (morue et aiglefin surtout) ;
- Lait et produits laitiers ;
- Sel de table enrichi en iode (380 microgrammes pour 5ml).
- Les pruneaux font partie des fruits les plus riches en iode et 5 pruneaux par jour pourraient combler le besoin journalier en iode.
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Varech : est une algue particulièrement riche en iode, utile en cas d'apports insuffisants
Autres nutriments participant à la synthèse des hormones thyroïdiennes :
- Sélénium ;
- Vitamine B12 ;
- Vitamine D.
Les sources de sélénium sont :
- Noix du Brésil ;
- Poissons gras ;
- Fruits de mer ;
- Viandes et volailles ;
- Champignons Shiitaké ;
- Œufs ;
- Céréales complètes.
30% des personnes atteintes d'hypothyroïdie souffre de carence en vitamine B12. On la retrouve dans les aliments suivants :
- Mollusques ;
- Fruits de mer ;
- Abats ;
- Poissons ;
- Viandes et volailles ;
- Œufs ;
- Produits laitiers ;
- Lait de soja enrichi ;
- Céréales complètes ;
- Levure diététique.
Si le problème est inflammatoire
Pour diminuer l'inflammation, le rapport entre les acides gras polyinsaturés oméga-6/oméga-3 doit être bien équilibré, le rapport idéal allant de 1 pour 1 à 4 pour 1 au maximum
Il convient – avant tout – d’arrêter d’utiliser les dentifrices au fluor, car cet allogène prend la place de l’Iode dans la thyroïde et induit des pathologies diverses … Il faut se rappeler qu’avant les années 50, on utilisait le fluor comme freinateur de la thyroïde ! Ceci explique sans doute l’actuelle explosion des pathologies thyroïdiennes, les extraits thyroïdiens étant passés à présent en première position des prescriptions en France, soit sur 1 ordonnance sur 20 !
En aromathérapie, certaines huiles essentielles présentent une activité certaine de relance thyroïdienne.
Le giroflier, qui est une des HE qui réchauffent, elle est stimulantes pour l’organisme (présence de phénol), relance la sécrétion d’hormones thyroïdiennes.
Attention à la diluer : elle est dermocaustique et provoque des brûlures si vous l'appliquez pure.
Associée à l'HE de cannelles et de pins, ces HE tonifiantes ont un effet relance de relance de l'activité glandulaire.
L’huile essentielle de myrte vert
Stimule d’un point de vue énergétique, elle possède un effet régulateur sur les ovaires et la thyroïde (en cas d’hypothyroïdie). Dans les premiers stades de l’hypothyroïdie, la voie cutanée est suffisante par simples massages de la base du cou.
Pour les cas plus anciens, une voie sublinguale de la synergie indiquée ci-dessous.
Les éventuels traitements substitutifs allopathiques pourront être diminués sur les conseils du médecin, résultats d’analyses à l’appui. La guérison totale est cependant loin d’être garantie.
Formule aromathérapie pour soutenir l’activité de la thyroïde
Indication : formule à visée stimulante pour relancer la sécrétion d’hormones thyroïdiennes
Ingrédients :
- HECT de myrte vert (Myrtus communis CT cinéole) : 4 ml ou 80 gouttes
- HE de giroflier (Eugenia caryophyllus) : 1 ml ou 20 gouttes
- HV de noisette QSP 30 ml
Préparation : verser les deux huiles essentielles selon les quantités indiquées dans un flacon en verre teinté de 30 ml muni d’un compte-gouttes. Compléter le flacon avec l’huile végétale et agiter.
Mode d’emploi : 5 gouttes en massage de la thyroïde 2 fois par jour. En cas d’hypothyroïdie plus ancienne, ajoutez 4 à 6 gouttes sous la langue, 2 fois par jour.
Aspect émotionnel
Cette pathologie est symboliquement liée à la notion de maturation et l'élan entravé d'accès à la liberté.
Les déséquilibres thyroïdiens sont bien souvent en rapport avec l’impossibilité de dire ou faire ce que l’on voudrait, la difficulté de tourner la page. Ce qui se conjugue également avec un non-accomplissement de ses désirs les plus profonds. La sensation de ne pas réaliser pleinement sa vie se fait envahissante, avec bien souvent un sentiment de frustration et de manque de temps.
D’une manière générale, les huiles essentielles, de par leurs propriétés olfactives et leur vibration énergétique, accompagnent très bien, au quotidien, un chemin de développement personnel. Elles libèrent l’intuition, guident vers la confiance et aident à apaiser les peurs. Plus précisément, elles peuvent aider à exprimer ses désirs, à aller à sa propre rencontre et permettre de lever un blocage émotionnel. Par exemple, l’huile essentielle de sauge officinale active le chakra pharyngé, celui de la création, de l’expression. Cette HE libère la parole. Respirer l'HE de sauge officinale diluée à 10 % aide à lever les éventuelles tensions énergétiques de la thyroïde ou de la sphère pharyngée.
L’hyperthyroïdie : freiner l’emballement
À l’inverse de l’hypothyroïdie, l’hyperthyroïdie correspond à une suractivité de la thyroïde, qui s’accompagne d’une stimulation de l’ensemble des systèmes de l’organisme. L’étiologie est un peu floue. Il s’agit bien souvent d’un problème auto-immun (maladie de Basedow) dont l’origine est indéterminée (stress, hérédité, problème génétique…).
En aromathérapie, dès les premiers signes d’augmentation des hormones thyroïdiennes, il est salvateur d’avoir recours à la myrrhe (Commiphora molmol).
À faire : Lorsque la glande s’emballe, appliquer l’HE sur la zone concernée (diluée dans une huile végétale de noyau d’abricot à 10 %, soit 20 gouttes dans un flacon de 10 ml). À pratiquer deux fois par jour au long cours. En cas d’hyperthyroïdie sévère, il est recommandé de prendre par voie sublinguale cette même dilution à 10 %, à raison de 8 gouttes sous la langue 2 fois par jour, au long cours.
Hypothyroïdie
Dès les premiers stades de l’hypothyroïdie ou dans les périodes de vie où les étapes sont dures à franchir, lorsqu’on est confronté à une grande force d’inertie, qui fait que rien ne se réalise, il peut être utile de se tourner vers l’activité énergétique et subtile des hydrolats.
Par voie interne, l’hydrolat de cannelle de Ceylan apporte de la vie et de la chaleur, stimule le métabolisme et l’ensemble des systèmes de l’organisme y compris les glandes endocrines. Il redonne le tonus perdu, ramène l’élan pour passer à l’action et même allège l’organisme de quelques kilos superflus. Il sera utile en période de préménopause, où l’activité thyroïdienne peut se ralentir.
À faire : prendre une cuiller à soupe d’hydrolat de cannelle dans un peu d’eau tiède le matin à jeun pour réveiller l’ensemble des fonctions organiques. Faire la cure pendant 40 jours. Ce geste simple, qui se place sur le registre énergétique, peut accompagner tout autre traitement d’aromathérapie ou d’allopathie, qui agit sur la matière.
Les huiles essentielles peuvent toutefois être utiles en complément afin d’aider l’organisme à éliminer au maximum les toxiques.
C’est le cas du romarin à verbénone, de la livèche ou du lédon du Groenland. Une goutte de chaque dans un peu de miel matin et soir, 5 jours sur 7, pendant la période à risque.
solutions-naturelles - relancer thyroide
En cas de petite hypothyroïdie encore non traitée, ou en complément du traitement afin de diminuer les doses, le recours aux plantes peut être utile. Voici 4 plantes qui stimulent la thyroïde et aident à améliorer son fonctionnement.
L’ashwagandha - Withania somnifera
L’efficacité de l’ashwagandha (Withania somnifera) a été montrée pour l’hypothyroïdie par des études scientifiques. Selon elles, l’ashwagandha stimulerait la thyroïde en augmentant la production d’hormone T4.
Une cure d’ashwagandha à raison de 2 gélules de 450 mg par jour (de préférence 1 le matin, 1 le soir) peut redonner de l’énergie à tous les organes impactés par l’hypothyroïdie. Sous forme de poudre, la dose quotidienne recommandée est d’environ 5 g.
Le guggul - Commiphora muku
Le guggul est lui aussi originaire d’Inde où il est, comme l’ashwaganda, utilisé à des fins thérapeutiques depuis plus de 3000 ans, essentiellement pour traiter l’arthrite, les maladies de la peau, les troubles digestifs, les infections buccales, l’excès poids... mais aussi pour stimuler la thyroïde.
Les scientifiques ont pu ensuite décrire des effets biologiques du Guggul sur l’homéostasie de la thyroïde ainsi que sur les lipides. Cette plante permet une meilleure assimilation de l’iode et une meilleure activité de cette glande en augmentant la synthèse d’hormone T3 et en augmentant la conversion de l’hormone T4 en T3.
De plus le guggul permet de limiter l’oxydation des cellules du foie, la principale glande qui stocke l’hormone T4 et la convertit en T3.
Le guggul va jouer un rôle sur le métabolisme des lipides et aide à diminuer la prise de poids en stimulant la fonction thyroïdienne.
Dose et forme efficaces selon la revue : 2 g par jour d’extrait de plante standardisé à 2,5% de guggulstérones.
Le Coleus forskohlii - Plectranthus barbatus
Cette plante, de la même famille que la menthe et l’ortie, était beaucoup utilisée en Asie des fins thérapeutiques. Le coleus contient une molécule nommée « forskoline » qui serait un brûleur de graisses et un antidépresseur. Mais, selon les chercheurs, il se peut que ses vertus soient juste la conséquence de la normalisation de la fonction thyroïdienne. Le coléus stimule la thyroïde pour produire et libérer les hormones T3 et T4.
Dose et forme efficaces selon la revue : 200 à 400 mg par jour d’extrait standardisé de Coleus forskohlii titré à 10 % de forskoline.
Le romarin - Rosmarinus officinalis
Il contient ainsi de l’acide carnosique qui stimule la production des hormones thyroïdiennes et augmente l’activité des hormones T3.
Dose et forme efficaces : il n’existe pas assez d’études pour donner des recommandations. Utilisez plus souvent cette plante en cuisine et faites-vous des infusions de romarin, en complément de l’utilisation d’une autre plante de cet article.
La nutrition extrait du livre "Thyroïde, les solutions naturelles" du Dr Veroli
Voir aussi : Thyroïdite de Hashimoto : les bons réflexes alimentaires
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