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Équinoxe d'automne en MTC

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L’automne est une saison particulièrement importante d’un point de vue énergétique.

La saison de l’automne en MTC va du 8 Août au 8 novembre.

 

D'où vient cette vitalité qui nous gagne aux beaux jours ?

Le soleil, les vacances, le temps plus libre, le repos et la détente.

Le fait de ne plus être en permanence dans la recherche de l’efficacité.

Mais pas seulement :

« Il y a une logique propre à l’été », explique Laurent Berthelot, praticien en shiatsu.

« Dans la tradition chinoise, c’est la saison où le ciel et la terre forment un couple parfaitement uni.

C’est l’expansion ultime, la maturité, l’acmé du mouvement annuel des saisons. Ce que nous avons semé en hiver et mis en mouvement au printemps arrive à maturité en été.

Les couleurs, les odeurs, les sensations sont ainsi à leur paroxysme. Et les corps, plus dénudés, accroissent plus encore nos capacités à les ressentir. C’est cette énergie débordante de l’été qui nous donne l’envie de festoyer, de rire, de communiquer avec les autres. De profiter au maximum de ses bienfaits. » Un état de grâce, en somme, que l’on souhaiterait prolonger, encore et encore…

 

L'automne est de type "organisationnel". Ses excès, vouloir contrôler, prévoir, régenter.
Rappelez-vous, il faut toujours du Yin dans le Yang et inversement. A ne pas lâcher, à tout vouloir contrôler, on déséquilibre les deux méridiens associés à l’élément métal: le poumon et le gros intestin.
 
Ces déséquilibres énergétiques provoquent rhumes à répétition, pâleur, problèmes de peau, constipation et colites, épaules voûtées et refermées, respiration courte, essoufflements, soucis des choses matérielles du quotidien…
 

L'équinoxe d'automne

Elle se situe au milieu de l'automne. Moment où la lumière directe du soleil se déplace vers le sud, ce qui raccourcit les journées et augmente la durée des nuits dans l’hémisphère nord.
Le calendrier lunaire chinois traditionnel divise l'année en 24 termes solaires.
L’équinoxe d’automne (秋分, Qiufen en chinois), le 16e terme solaire de l’année, commence cette année le 23 septembre et se termine le 7 octobre.
 

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Étymologiquement, le terme équinoxe provient du latin æquinoctium, de æquus (égal) et nox, noctis

(nuit). 

Ceci parce qu'à l'équinoxe jour et nuit ont une durée identique.

Cela s'appelle équinoxe de printemps (ou vernal) l'équinoxe de mars dans l'hémisphère nord et

l'équinoxe de septembre dans l'hémisphère sud.

On appelle équinoxe d'automne celui de septembre dans l'hémisphère nord et de mars dans l'hémisphère sud. 

Un équinoxe est un instant de l'année où le Soleil traverse le plan équatorial terrestre ; il change d'hémisphère céleste.

Ce jour-là, le Soleil passe alors exactement au zénith sur l'équateur terrestre.

La ligne des équinoxes ou ligne équinoxiale est la droite d'intersection du plan de l'écliptique

— qui est celui de l'orbite de la Terre — avec le plan de l'équateur céleste — qui est celui de

l'équateur terrestre. 

Elle est perpendiculaire à la ligne des solstices ou ligne solsticiale.

Un équinoxe ou point équinoxial est un point d'intersection de l'écliptique et de l'équateur terrestre. 

Une année connaît deux équinoxes ou points équinoxiaux :

- le premier, entre les 19 et 21 mars ; 

- le second, entre les 22 et 23 septembre (voir plus bas).

Par extension, on appelle équinoxes les jours de l'année pendant

lesquels se produisent ces passages au zénith. Les dates des équinoxes sont liées par convention à celles du début du printemps et de l'automne. 

(Source Wikipédia) 

 

L'équinoxe  est donc un moment d' équilibres.


En allant vers l'hiver, nous entrons dans le royaume de la nuit pour 6 mois.

C'est une période d'introversion qui peut provoquer parfois un certain mal-être, des angoisses en lien avec l'obscurité, l'inconnu, le manque de lumière et de chaleur.

Mais on peut le prendre différemment : comme un moment idéal pour développer notre propre lumière intérieur et surtout : la PARTAGER.

Ce peut-être une période d'échanges où on se retrouve beaucoup plus les uns chez les autres, où les portes restent ouvertes.

Les jours où vous rayonnez, apportez votre lumière aux autres et les jours où vous vous sentez un peu moins bien : n'hésitez pas à vous rapprocher d'un ami rayonnant !

La nuit, misez sur la lumière intérieure qui réchauffe autant que le soleil !

 

La préparation de l’hiver

 

Saison des bilans, l’automne est tout autant saison de préparation à l’hiver et du repos. Sans aller jusqu'à préparer hibernation, il faut néanmoins se préparer à ralentir le rythme.

A l'échelle de la nature, de la terre : on récolte le fruit des productions arrivés à maturité (récoltes diverses, vendanges, châtaignes, noix etc.), on engrange ces mêmes récoltes (le foin pour les animaux, les céréales et autres légumineuses pour les humains) pour se préparer et s’organiser à passer sereinement et confortablement l’hiver.

Au cours de cette saison, ce sont les méridiens du Poumon et du Gros Intestin qui seront chargés, non pas quantitativement, mais qualitativement. Si cette charge se réalise correctement, notre corps va se préparer à aborder la phase hivernale , constituer les défenses nécessaires au changement de climat, et la réduction du temps de jour.

 

Au niveau énergétique, cela se traduit par le fait que l’automne est la période où le rein commence à se recharger pour l’année à venir avant d’atteindre sa plénitude énergétique en hiver.

La fonction du rein en qualité de réserve d’énergie vitale.

C’est donc le moment de le nourrir correctement pour qu’il puisse se recharger au mieux. On peut l’y aider de différents manières : étirements de méridiens, alimentation propice, exercices de volonté…

 

Une saison du lâcher-prise et de sérénité

 

Ranger, mettre en ordre organiser les choses dans notre environnement mais aussi dans son chez soi intérieur, pour se préparer à passer l’hiver en toute quiétude.  Et  profiter d'une période moins active pour se reposer et se ressourcer…

Ce n’est pas un hasard si l’automne se caractérise par ce sens de l’organisation.

Dans le Tao, il renvoie à l’élément métal (ou au minéral) dont on connaît l’organisation moléculaire particulièrement ordonnée et fixe.

 

Mais comme dans toute chose, ce sens de l’organisation propre à l’énergie automnale doit en même temps être maîtrisé sous peine d’un déséquilibre : celui de la volonté de tout contrôler (ses émotions, sa vie…), voir régenter tout son environnement.

Or, à vouloir tout organiser, peut conduire à  se couper de la vie, qui elle, est dans le mouvement, en perpétuel changement.

Au lieu d’en percevoir les potentiels, la vie et ses changements nous apparaissent alors menaçant et déstabilisant vis-à-vis des plans qu’on s’évertue à échafauder.  La pression extérieur ne se relâche pas et même au contraire, dans notre civilisation, c'est la reprise sur les chapeaux  de roues des activités. Alors même que l'automne devrait être un retour au calme, à l'intériorisation.

 Il est assez difficile sans aide extérieure de rester en harmonie avec le rythme biologique de Dame Nature. 

A moins d'avoir une hygiène de vie qui va compenser : marche tranquille en forêt quotidienne de 30 min, étirement de méridiens, exercices de respiration et de relaxation, nourriture équilibrée de saison, épices de saveur piquante, comme le gingembre...

 

Face à cette inclinaison de maîtrise et d’organisation excessive, apprenons plutôt à développer le sentiment de quiétude et de lâcher-prise.

Les exercices de respiration ou la méditation sont excellents pour y parvenir. Ne croyez pas qu’ils soient techniquement difficiles ou qu’ils soient réservés à ceux et celles qui ont suivi un long apprentissage.

En la matière, la persévérance et la régularité sont généralement bien plus difficile à tenir que la technique elle-même.

Certains de ces exercices sont décrits en bas de cet article ; d’autres le sont à d’autres endroits du site.

 

Les déséquilibres de l’automne

L’incapacité à accepter l’imprévu et à lâcher prise provoquent un certain nombre de déséquilibres énergétiques du poumon et du gros intestin, les deux organes liés à l’élément métal.

Ces déséquilibres énergétiques se retrouve tant au niveau respiratoire qu’au niveau du transit intestinal : rhumes à répétition, pâleur, problèmes de peau, constipation et colites, épaules voûtées et refermées, respiration courte, essoufflements, soucis des choses matérielles du quotidien…

 

Le poumon et le gros intestin étant les organes en lien avec le monde extérieur. Ces déséquilibres s’accompagnent souvent d’une sociabilité difficile et d’un caractère quelque peu casanier.

 

Pour les résoudre ou pour les prévenir, cherchez à stimuler ces organes par les différents moyens qui existent : exercices respiratoires, étirements des méridiens, alimentation de saveur piquante (tisane au gingembre par exemple, infusez des rondelles), bénéfique au poumon. 

 

Quelques conseils peuvent en limiter les effets et nous aider à vivre une bonne saison automnale…

 

Conseils pratiques pour l’automne

 

Stimulez le poumon !

 

De manière générale, tout ce qui va stimuler le poumon est bénéfique en cette saison et va avoir une action positif sur les déséquilibres cités précédemment. Respirez amplement et vous verrez déjà le monde autrement !!!

Plus concrètement, la pratique de la piscine ou de la marche. ou le vélo, 20 mn / jour. Marcher favorise la prise de recul. Vous pouvez redécouvrir votre région au travers de promenades en pleine nature, en forêt. 

 

Aidez le rein à se recharger pour l’hiver

 

En hiver, saison du repos, le corps recharge les batteries pour l’année qui vient. Cette énergie se « stocke » dans la région des reins. Il convient donc de stimuler le reins à la saison précédent l’hiver, en l’occurrence l’automne, pour être sûr de bien recharger ses batteries annuelles. Là aussi les étirements des méridiens du rein et de la vessie ainsi qu’une alimentation spécifique permettent d’y arriver naturellement.

 

STIMULEZ LE 1R


Pressez avec la pulpe du pouce, le point peut être douloureux au départ mais très vite la douleur va passer. 
Le rein est l'organe gouverneur en hiver selon la théorie des 5 éléments de la Médecine Chinoise. Le 1 du rein (appelé la Fontaine jaillissante ) à beaucoup d'effets sur l'organisme, permet un recentrage et un enracinement, permet aussi de lutter contre certains types d'asthme et même contre l'insomnie.

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Voir plus précisément :  Stimuler le rein

 

Les étirements


Il faut étirer le méridien des poumons et du gros intestin, le mouvement est très simple, à la portée de tous, vous n’aurez aucune excuse à ne pas le faire.

Jambes écartées de la largeur des hanches, ou des épaules, tendues, pointes de pied légèrement rentrées.
La tête en direction du sol, les bras tendus, les pouces croisés (dans un sens, puis dans l’autre), les index tendus se touchant à la pointe, les autres doigts sont croisés.

A l’inspiration, le ventre se gonfle et sur l’expiration le ventre se rentre, le dos s’étire et les bras se tendent un peu plus, le tout en douceur, ne forcez pas. Faites six respirations dans cette posture, puis changez la position des pouces et reprenez vos six respirations.

 

Étirements des méridiens du poumon/gros intestins

 

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Position : Debout, les jambes écartées à la larguer des épaules. Croisez vos pouces derrière votre dos.

Mouvement : Flexion avant avec bascule des deux bras par-dessus la tête. Si les muscles situés à l’arrière de vos jambes sont raides et vous limitent dans la flexion avant, n’hésitez pas à plier les genoux pour que votre bassin puisse mieux tourner autour de vos hanches et votre tête se rapprocher du sol, ou en prendre la direction. Chacun doit respecter l’étape d’étirement où il se trouve. Laissez bien tomber la tête.

A l’inspiration, le ventre de gonfle en détente ; à l’expiration, rentrez le ventre. Le dos s’étire en détente et les bras passent peut-être un peu mieux par-dessus les épaules. Attention : ne forcez jamais et laissez toujours la posture évoluer à son rythme. Un des meilleures critères dans une posture est la notion de patience : pouvez-vous attendre sans impatience la fin des six respirations? Vous sentez-vous bien?

 

Étirements des méridiens du Rein/Vessie

 

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Position : Assis, les jambes tendues et les pieds joints, placer les mains près des fesses et se soulever, bras tendus, redescendre en se plaçant bien en appui sur les ischions (os des fesses).

Mouvement : Etirer les bras vers le bas, puis pencher le buste sur l’avant avec l’idée de poser la poitrine sur les cuisses. Suivez le principe d’étirement du souffle à l’expiration pour amener progressivement le ventre vers l’avant des cuisses. Tenez la position à l’inspire pour progresser lors de l’expire.

 

Autre position : assis, pliez un genou vers l’arrière et l’autre jambe tendue sur laquelle vous travaillerez. A l’expire, descendez vers le pied de votre jambe allongée, toujours avec l’idée d’amener progressivement la poitrine sur la cuisse de cette même jambe. Maintenez l’étirement à l’inspire pour descendre un peu plus à chaque expire. Vous pouvez rester dans cette position de manière plus prolongée de façon à sentir la progression de l’étirement. Changez de jambe une fois ce premier étirement réalisé.

 

Étirement des méridiens Poumon et Gros Intestin


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C'est le moment idéal pour une séance d’acupuncture, d'ostéo ou de shiatsu. En dehors d'un déséquilibre important, on dit toujours que les séances énergétiques sont à réaliser au printemps et à l'automne.

Ces deux saisons sont celles ou le principe énergétique (Yin/Yang) s'inverse : Le printemps est la ré-extériorisation de l'énergie après la phase de repos de l'hiver, et l'automne au contraire est le retour à l'intériorisation de l’énergie après sa pleine expansion qui s'est produite en été. Il est important que ces transitions se passent correctement pour maintenir l'équilibre énergétique global de notre corps.

 

(Source partielle :  Shiatsu montargis)

 

Voir aussi  exercices-de-gainage-et-d-etirements

 

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Les problèmes de l’énergie du poumon et du gros intestin en déséquilibre sont : 

 

Pour le Poumon

- problèmes ORL (grippe, toux, bronchite, rhume, sinusite,...)

- problèmes cutanés ( dermatoses, eczémas, démangeaisons ...)

- faiblesse des défenses immunitaire ( du système immunitaire inné) : ex les boutons de fièvre

- difficulté à se protéger du monde extérieur

- difficulté à poser des limites

- difficulté à dire non

- difficulté à choisir

- vécu d'intrusion de notre territoire personnel

 

Pour le Gros Intestin 

- problèmes de type intestinal comme la constipation, les colopathies, les colites, les ballonnements, les gaz, la flatulence

- état grippal qui est toujours accompagné de constipation.

- hémorroïdes

- problèmes pour aider les tissus cutanés à se réparer

- difficulté à cicatriser d'une blessure physique ou émotionnelle

- difficulté à prendre du recul

- difficulté à lâcher et à se détendre

- attachement excessif ou douloureux (difficulté à faire le deuil)

 

Voir aussi :  - La-mort-commence-dans-le-colon

                    -  le-systeme-digestif-colon-intestin-prevention



Cet équilibre du Poumon est important car c'est lui qui nourrit le Rein qui est notre batterie énergétique.  Le Rein lui sera chargé qualitativement en hiver, qui si l'on suivait les rythmes de Dame Nature est une période de repos. Si le rein est en déséquilibre ou épuisé, c'est le stress, les burn-out, et tous les autres déséquilibres associés aux autres systèmes car il n'y a plus assez d’énergie.(source "la phyto-Energétique" de Michel Odoul et Elske Miles)



 

 

Exercices respiratoires et méditatifs

 

L’intérêt principal des exercices respiratoires ou méditatifs est de faire descendre l’énergie dans le ventre, ce que les japonais appellent le hara. L’énergie du rein qui se situe dans cette même région s’accroît ainsi dans un même temps. Il permet de se centrer ou autrement dit de s’ancrer dans la terre. La métaphore de l’arbre est ici éclairante.

 

Voir aussi : 

Le souffle c'est la vie

 

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La métaphore de l’arbre

 

L’être humain est comme un arbre : pour qu’il s’élève, il faut que ses racines grandissent d’autant dans le sol. A défaut de cette profondeur de racines, il risque de tomber en cas de tempête (des émotions fortes, un choc affectif, une activité intellectuelle harassante) et plus généralement en cas de trop grande densité énergétique dans ses branchages (le haut du corps). L’être humain, s’il n’est pas bien ancré dans le sol, risque d’être emporté par ces mouvements. Ce n’est pas tant l’intensité de la tempête qui est importante (sur laquelle parfois on ne peut pas grand chose) que la capacité de l’arbre à y résister par la profondeur de ces propres racines. Cela signifie également que l’on ne calme pas un mental agité par le mental lui-même (en se répétant par exemple : « je me calme, je me calme… » ou bien « je vais m’endormir, je vais m’endormir…. »), mais en revenant à son corps et plus particulièrement à ce qui le rattache à la terre : sentir son bas ventre, ses pieds ancrés dans le sol, etc. C’est ce que cultive et développe cet exercice qui suit.

 

Exercice pour retrouver son ancrage dans la terre

 

Assis sur une chaise, les pieds bien posé par terre, le dos droit, les mains en dessous du nombril, les pouces formant un cercle autour de ce dernier.

Respirez selon ce principe : à l’inspire, gonflez le ventre en poussant vos mains vers l’avant. A l’expire, rentrez sans forcer votre ventre, en cherchant plutôt la sensation d’abandon et de lâcher-prise. En quelque sorte, laissez bien mourir votre expiration. Attendez alors deux secondes dans cet état de dissolution avant de reprendre une nouvelle inspiration.

Concentrez-vous petit à petit sur la sensation de chaleur qui se développe sous vos mains.

Savourer le plaisir de sentir cette chaleur qui s’accroît petit à petit

Associez-y maintenant l’un après l’autre les sentiments de sécurité, de confort et de douceur (pour vous aider, vous pouvez penser à des moments ou des lieux où vous avez ressenti ces émotions).

Imaginez que chaque nouveau cycle de respiration condense un peu plus ces sentiments au sein de votre ventre

Continuer ainsi jusqu’à former petit à petit une espèce de cocoon intérieur qui, à partir de votre ventre, inonde tout votre corps entier.

Rassasiez-vous alors complètement de ces émotions positives, un peu comme si votre être s’y baignait totalement.

Une fois rempli de ces émotions et du plaisir qu’elles vous procurent, cherchez à vous souvenir de ce moment pour pouvoir vous en rappeler et vous y reconnecter en cas de besoin (situations difficiles, émotions fortes, éparpillements, fatigue….)

 

Pour plus de guidance sur l'enracinement, l'ancrage et le centrage voyez ces articles précieux : 

 - les-horloges-ou-les-rythmes-du-vivant 

pourquoi-la-posture-est-essentielle-a-la-sante-et-au-bien-etre

Enracinement, ancrage, centrage

Capter l'énergie des arbres

 -  Élever votre taux vibratoire

 

         

 

 Source partielle Nantes shiatsu (cliquer) 

 

Des activités physiques menées à 200 à l’heure, une vie sociale trépidante, des nuits très courtes, le tout en gardant une vitalité à toute épreuve… Nous aimerions tous pouvoir conserver le rythme de l’été à longueur d’année. Ce serait pourtant oublier toute l’énergie que la rentrée nous demande, mais également tout ce que nous suggèrent les éléments : les jours qui raccourcissent, le climat qui s’adoucit. Oui, dès la fin août, un changement s’amorce imperceptiblement. A nous de l’accompagner pour vivre au mieux cette période charnière.

 

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Une énergie à capitaliser

 

Le meilleur moyen d’y parvenir ? « Avoir pleinement vécu l’été » selon Laurent Berthelot. « Etre heureux de l’énergie que l’on a reçue », avance quant à elle Bénédicte Lounis, psychothérapeute. « La capitaliser précieusement mais ensuite accepter de passer à autre chose, de recevoir une énergie nouvelle. Il ne faut pas regretter, ne surtout pas se mettre dans la nostalgie de l’été. Cela nous empêcherait tout simplement d’être dans le présent. »

 

Là encore la médecine chinoise nous éclaire. Car selon elle, dès la fin août, la période de la Terre remplace celle du feu et ouvre un moment de transition qui nous conduit à se centrer davantage sur soi, à ralentir un peu, aussi. Ce n’est pas un hasard si l’on éprouve à ce moment-là le besoin de s’occuper de sa maison ou de faire un bilan personnel. Alors pour ne pas s’épuiser dès la rentrée, mieux vaut accompagner le changement que lutter à contre-courant dans l’espoir de rester coûte que coûte dans le rythme de l’été.

 

« Pour être en bonne santé », conseille Laurent Berthelot, « il faut suivre les rythmes naturels et notamment celui des saisons. L’énergie propre à l’été décline dès septembre : nous rentrons dans une phase moins expansive, moins lumineuse. Il est donc tout naturel que la vitalité qui caractérise l’été s’épuise également. Essayer de la faire perdurer par des moyens artificiels risquerait au contraire de nous affaiblir. »

 

Changer de rythme

 

si les baisses d’énergie et les moments de fatigue sont naturels, ils ne sont pas inévitables. « L’important, dans un premier temps, est de comprendre que nous ne sommes pas sujet à une dépression mais que ce ralentissement est en fait apaisement, reconnexion avec nous-même et avec notre environnement », décrypte Bénédicte Lounis. « Ensuite, il va falloir accepter d’être en contradiction avec ce que la société nous impose. Car si tout dans la nature ralentit, la rentrée exige de nous de rester dans l’action. Il va donc falloir adapter nos rythmes »

 

À commencer par celui de nos nuits, pour concentrer nos forces sur tout ce que nous devons accomplir en journée. « Certains vont ressentir le besoin de se coucher plus tôt, d’alléger leur vie sociale. Et c’est très bien. Mieux vaut s’autoriser des soirées apaisées – en levant le pied sur la télévision et tout ce qui surstimule le système nerveux – et s’accorder un quart d’heure de plus, le matin, pour prendre le temps de s’éveiller en douceur, de se lever, de s’étirer. Ou tout simplement de respirer devant sa fenêtre. »

 

Soigner son hygiène de vie

 

Notre alimentation, première alliée de notre forme, va elle aussi devoir évoluer, notamment en donnant une place de choix aux fruits et légumes de saison, qui permettent de se connecter à une énergie plus apaisante. Le meilleur d’entre eux est sans aucun doute le raisin, à picorer lors des repas ou en cure, dès fin août ou début septembre, pour d’un côté, calmer la surexcitation de l’été et de l’autre, préparer la rentrée en toute sérénité.

 

Alimentation à privilégier en automne 

 

A cette période,  l’énergie YANG décroît, tandis que l’énergie YIN croît.

Les températures baissent, la sécheresse arrive ( « pervers climatique » associé à la saison). Le poumon est à son pic énergétique et il n’aime pas la sécheresse ! En effet, qu’elle soit interne ou externe, celle-ci blesse non seulement le poumon, mais les liquides organiques. 

Cela peut provoquer :

- déshydratation

- peau sèche,

- bouche et gorge sèches,

- toux sèche,

- expectorations limitées ou collantes,

- dyspnée…

Les aliments adaptés pour la saison auront donc une action bénéfique sur le poumon, les liquides organiques, mais également la circulation de l’énergie.

 

Ils doivent être de saveur piquante voire amère, tièdes et de couleur blanche. 

 

Le piquant régule l'énergie du poumon

 La saveur piquante  amène l’énergie et les liquides vers la surface du corps, vers la peau. On dit qu'elle est "extériorisante". 

Elle provoque la transpiration et permet d’éliminer le froid et les autres pervers climatiques (agents pathogènes) qui auraient franchi la barrière de l’énergie défensive (Wei Qi).

Elle provoque une sensation de chaleur, bénéfique si vous avez pris un coup de froid.

 

ATTENTION

Consommée en excès, la saveur piquante disperse l’énergie.

Eviter en cas de fatigue, épuisement des liquides et déficience de la couche supérieure avec transpiration abondante. Il faut alors privilégier la saveur compensatrice du poumon, qui est l’amer.

En plus de la nature et de la saveur, chaque saison, en diététique chinoise, est associée à une couleur et à un mode de cuisson adapté. La couleur de l'automne est le blanc. La cuisson doit être en sauce ou à l'étouffée en papillotes. On peut utiliser la cuisson à la vapeur, à condition qu’elle soit mêlée à des plantes aromatiques.

Les aliments de l'automne :

Légumes racines : navets, radis, carottes, poireau, millet, cannelle, gingembre, ail, céleri, chou-rave, oignon, piment.

Épices et aromates : aneth, badiane, coriandre, gingembre, menthe, muscade, origan, piment de Cayenne, poivre noir...

Fruits : poires, raisins, pommes, châtaignes, noix.

Céréales : complètes ou semi-complètes, notamment le riz.

Viandes blanches.

Poissons à chair blanche et ferme.

 

En cas de coup de froid, on peut boire un grog à base cannelle, gingembre, thym et miel.

 

 

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Voir aussi 

maigrir-des-cuisses-et-du-bas-du-corps-en-mtc

 

 

 

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Je rêve d'un investissement participatif dans un grand domaine dédié à la santé, au bien être, à la permaculture. 

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24/09/2019
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