creer-son-bien-etre

creer-son-bien-etre

Cerveau triunique

12353881-imaginer-et-inventer-que-l-39-imagination-humaine-et-l-39-homme-creatif-que-le-cerveau-intelligent-a (1).jpg

 

Le cerveau reptilien. 

 

Certains animaux (vertébrés inférieurs, reptiles…) sont régis uniquement par ce cerveau, que l'on dit " primaire" ou "primitif" ou cerveau archïque". Le cerveau reptilien est notre cerveaux des origines dont l'homme conserve encore aujourd'hui bien les instincts de base,  dont l'instinct de conservation directement relié aux systèmes nerveux du tronc cérébral. Il est la source de nos comportement primitifs et garant de notre survie en veillant à nos besoins fondamentaux pour assurer la sauvegarde non seulement de notre personne mais de l'espèce. De petite taille mais pourtant d'un grande complexité.  Il fonctionne en terme de réflexes (stimulus -réponse, action - réaction) et non sur le mode adaptatif,  non verbal, et ne prend pas en compte l'expérience car sa mémoire est à court terme. Le noyau dit " amygdalien " commande l'agressivité, le souci du territoire et de sa défense.

 

Le cerveau limbique

 

Superposé au cerveau reptilien , le cerveau limbique est le fruit d'une évolution beaucoup plus tardive. Le rat n'a qu'un cerveau reptilien et limbique, à peine un cortex, le chat aussi (avec un début de cortex). Comme le cerveau reptilien, il ne s'exprime pas verbalement mais peut stimuler le cortex qui lui, s'exprime par la parole. C'est un ensemble complexe de noyaux, de voies nerveuses, relié à l'hypothalamus, au tronc cérébral et au néocortex.  Nommé cerveau viscéral de survie par Mac Lean, il gère les pulsions et les émotions, l'affectivité et les processus de mémoire. Développé à partir du cerveau antérieur des des mammifères (cortex primitif, toujours présent chez l'homme), il entoure le seuil de l'hémisphère cortical… Il est un des éléments essentiels reliant le néocortex avec les autres formations cérébrales plus anciennes.  H. Laborit. 

Ses fonctions essentielles sont la survie et l'adaptation à l'environnement sociale : empathie, statut social,  intégration à un groupe, convictions et croyances, sentiment de sécurité... C'est aussi le lieu des mécanismes de la motivation, réussites et échecs, plaisir et déplaisir... 

Principes biologiques attribués au cerveau limbique :  
- Le système limbique est imperméable à toute logique.  
- Le cerveau limbique agit comme un filtre,  il a un rôle sélectif et détectif   : toute information passe d'abord par le limbique qui filtre l'information et stimule le cortex selon le filtre lui même lié aux tonalités émotionnelles de l'information (intérêt, sécurité, plaisir, motivation, ….) Les émotions déclenchées par des stimuli agissant sur le système limbique ne sont pas sous le contrôle du cortex. La peur, par exemple ne disparaît pas par voie de raisonnement. Le cerveau limbique a une certaine autonomie par rapport au cortex : il peut bloquer toute réactivité des zones corticales, et anesthésier les infos déplaisantes qui n'atteignent pas le cortex mais il peut aussi stimuler certaines zones du cortex. La communication est donc unidirectionnelle. 
Le système limbique enregistre d'abord l'action vécue qui deviendra réflexion. La réflexion est ainsi soumise à l'action: le cerveau ne peut résoudre un problème que s'il expérimente de nouvelles solutions. Sur le plan biologique, cela correspond au fonctionnement coordonné du cortex et du limbique.  
- Il stocke tous les souvenirs  permettant la création d'automatismes pourra être à l'origine des besoins nouveaux qui du coup, ne seront plus instinctifs mais seront d'ordre socio-culturel. 
- Il assure les prémisses de la connaissance par l'image, le symbole, et joue un rôle cognitif comme produire, élaborer des images même s'il est essentiellement lié aux processus émotionnels et aux pulsions. 

 

Le néocortex

 

Le cortex est parfois à l'état d'ébauche chez certains reptiles, il se développe chez les mammifères et plus on grimpe dans l'évolution animale, plus cette zone va s'étendre et refouler de part et d'autre les deux cerveaux primaires. Chez les mammifères supérieurs, le cortex s'est développé vers l'arrière, enveloppant tout le système limbique d'une couche épaisse de neurones aux ramifications complexes. 
Ce qui distingue l'homme, c'est l'étendue du néocortex et les structures  qui s'y rattachent: le nouveau cerveau présente une plasticité qui fait défaut aux structures plus archaïques. 
Le nouveau cortex n'est plus une machine : lorsqu'il est stimulé, il peut ne pas répondre ou encore répondre de manière imprévue, de façon originale et créative, adaptative, à un problème posé par l'environnement. Il peut répondre d'une manière différente de celle qu'avait entraîné une stimulation identique précédente, car il n'agit en terme de réflexe. Il sera d'autant plus conscient qu'il est justement conscient de ses automatismes et de ses pulsions et qu'il peut s'en libérer par la fonction imaginative. 
L'accroissement des connexions neuronales du néocortex décuple les possibilités de réception et de traitement de l' information. Chez l'espèce humaine, il se développe de façon considérable dans les régions orbito-frontales qui permettent la connexion, l'association des éléments mémorisés.  L'humain peut recombiner à loisir les éléments mémorisés d'une façon différente de celle par laquelle ils nous ont été imposés par le milieu ; le cerveau peut alors créer des structures nouvelles, "les structures imaginaires" (H. Laborit).  
Il représente la conscience, la capacité symbolique, le langage,  la pensée abstraite, la logique. Seul le cortex possède ces capacités, il a les moyens de gérer les autres cerveaux plus anciens.  
Il correspond au stade de la reconnaissance de l'objet comme réalité externe dans un espace donné. 
La manipulation des concepts, de l'abstraction par les sytsèmes associatifs, la prise de distance par rapport à l'objet donne à l'homme des possibilités presque infinies de création et donc d'adaptation.

 

3 cerveaux.jpg

 

le-style-cognitif-lie-aux-croyances-religieuses

 

source1

 cerveauxgestionstressenfant.jpg

 

source

Théorie du cerveau triunique de Paul MacLean

 

Paul MacLean est un neuroscientifique du XXème siècle. Il a modélisé le cerveau selon 3 couches, qui se sont superposées avec l’évolution comme les couches successive d'un arbre lorsqu'on opère par une coupe transversale.

Cerveau reptilien / physique: Le cerveau caractéristique des reptiles – 400 Millions d’années
Cerveau limbique / émotionnel : Le cerveau caractéristique des mammifères – 65 millions d’années
Cerveau néocortex / intellectuel : Le cerveau caractéristique des humains – 3 millions d’années

 

Selon l'auteur, votre personnalité va s’exprimer plus facilement dans une de ces 3 catégories :

 

Dominante : Physique

mineure émotionnelle : infirmière, masseuse, esthéticienne, danseur, chanteur – utiliser le corps pour avoir des émotions
mineure intellectuelle : sportifs, maçons, managers – faire des choses physiques avec son corps ou qui ont des résultats dans le concret

 

Dominante : Emotionnelle

mineure physique : artiste, peintre, musicien – projeter les émotions dans le réel
mineure intellectuelle : psychologue, psy en général – soigner les émotions par l’intellect

 

Dominante : Intellectuelle

mineure physique : avocat, scientifique, architecte, ingénieur, programmeur – matérialiser les idées
mineure émotionnelle : politicien, philosophe, designer – être passionné par vos idées

Source 2 

 

D’après Paul Mc Lean les connexions anatomiques entre le néocortex et les deux cerveaux anciens sont relativement rares et transmettent l’influx nerveux lentement.
Cette « schizophysiologie » serait responsable d’un profond déséquilibre du comportement humain qui se manifeste par une croissance exponentielle de la techno-science, alors que l’éthique n’évolue pas et reste confinée dans la vision idéaliste d’un Christ ou d’un Bouddha. Pourtant l’urgence d’une réconciliation entre l’intelligence du cœur et la perspicacité du mental est plus que jamais nécessaire à l’heure où la maitrise technologique de l’environnement est susceptible de matérialiser les démons les plus archaïques qui hantent l’esprit des organismes vivants. Une non intégration de ces trois cerveaux – reptilien, limbique et néocortical – conduirait à une impasse évolutive et, à terme, à la quasi disparition de l’espèce. Des phénomènes tels que l’antisémitisme ou la diabolisation de la société occidentale par l’Islam intégriste ne sont pas nouveaux en soi. La différence – fondamentale – c’est que, aujourd’hui, le besoin de boucs émissaires qui jaillit des cerveaux anciens récupère à son profit le pouvoir d’action sur l’environnement développé par le néocortex. La diabolisation n’est plus simplement un moyen « naturel » d’exprimer ses peurs et ses angoisses. Une formidable synergie s’opère avec le développement scientifique de sorte que ce qui devait rester une expression émotionnelle envahit le plan physique et événementiel. L’holocauste n’est que la matérialisation de cela.
Ce que Jung appelait « l’intégration de la personnalité » sera probablement la grande œuvre du XXIe siècle, imposée par l’urgence du danger qu’induit l’actuel déséquilibre entre extériorité et intériorité, être ou paraître, avoir ou être…… représentation du réel (néocortex) et expérimentation du monde (système limbique). Toute évolution se fait sous la pression de la nécessité ; nous en sommes cependant arrivé à un point où l’homme peut – doit – participer consciemment à ce grand processus dont la fin lui échappe encore.

Pour exprimer autrement la pensée de Paul Mc Lean, la religion ne fait que favoriser cette « schizophysiologie » de l'homme : dissocier le bien et le mal, le bon et le mauvais, le vrai et le faux, cela est responsable d’un profond déséquilibre du comportement humain. Par ailleurs, l'humain à BESOIN de croire pour donner un sens à sa vie, mais il doit croire par lui même et trouver moyen de croire en lui, en l'autre, en la vie. Savoir qui il est pour se faire et ne pas dépendre de l'image qu'il veut projeter, de son "Idéal du moi", du regard des autres.

L’éthique n’évolue pas, la moralité des religions ne se reflété en rien dans la réalité du monde, c'est une évidence. Et l'humain reste accroché à la vision idéaliste d’un Christ, d'un prophète ou d’un Bouddha, "un père tout puissant idéalisél"... Cette dissociation est susceptible de matérialiser nos vieux démons, tout ce qui est refoulé par PEUR.
Une non intégration des trois cerveaux – reptilien, limbique et néocortical – c'est aussi un cloisonnement entre le Moi, le Surmoi et le Ça en terme psychanalytique. Qui empêche l’élévation de la conscience, sentir et comprendre à la fois et que ces deux perceptions soit un tout et deviennent notre guide intérieur plutôt que chercher un guide extérieur... avec un code de conduite préétablit... Connais-toi toi-même et tu connaîtras l'univers les dieux... (Socrate). Ce qui rejoint la pensée taoïste, nous sommes le microcosme dans le macrocosme. L'infiniment petit est à l'image de l’infiniment grand. Et nous pouvons faire le lien avec la nouvelle perception de l'univers qui serait un d'hologramme, et de l'épigénétique, de la nouvelle science. Chaque particule, chaque partie, contient le code du "tout".  D'ou le principe des cellules souches, avec une une cellule, on peut recréer n'importe quelle partie... 

 

Cette aptitude à se réunifier en soi, est directement liée à notre capacité à changer le monde. En nous faisant évoluer, de l'intérieur pour changer l'extérieur, et considérant que nous sommes tous reliés, et que tout es relié,  d'un point de vu énergétique et vibratoire, cela fait sens.

Des phénomènes tels que l’antisémitisme ou la diabolisation de la société occidentale par l’Islam intégriste ne sont pas nouveaux en soi. La différence – fondamentale – c’est que, aujourd’hui, le besoin de boucs émissaires qui jaillit des cerveaux anciens, prompt au refoulement, à l'incapacité d'affronter et de gérer le pulsionnelle, récupère à son profit le pouvoir d’action sur l’environnement développé par le néocortex. La diabolisation n’est plus simplement qu'un moyen « naturel » d’exprimer ses peurs et ses angoisses. Ce qui devait rester une expression émotionnelle envahit le plan physique et événementiel.

Se connaître, Etre soi, assumer qui l'on est, est essentiel dans le cheminement personnel et pour l'évolution du monde. Uni en soi pour s'unir aux autres, au tout... 
Et là, au lieu de se tourner vers un Dieu tout puissant, on prend conscience de sa propre puissance intérieur. Et l'on se trouve du côté de l'éveil spirituel. Qui s'exprime ainsi. 

 

                                      Se reprogrammer, c’est possible ! (cliquez)

 

                                             les-differents-types-d-intelligences

 



05/02/2015
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 1946 autres membres