La sclérose en plaque peut être traitée
La sclérose en plaque peut être traitée selon certains naturopathes, le Dr Soulier et le Dr Bondit qui lui a consacré un ouvrage.
La sclérose en plaques est une maladie dégénérative du système nerveux central et des racines des nerfs crâniens qui consiste en une démyélinisation des nerfs. Pourquoi l'enveloppe protectrice des nerfs se désagrège-t-elle tout à coup? Qu'est-ce que le corps veut nous dire et comment devons-nous lui répondre?
La sclérose en plaques est une maladie auto-immune dont les causes sont multifactorielles: susceptibilité génétique, alimentation, infection virale, stress, qui sont tous des facteurs qui agissent en synergie pour détruire la gaine de myéline des nerfs, bloquant l'information neuromotrice et sensitive. Mais doit-on s'y résigner? Voici des solutions en naturopathie et en aromathérapie.
SOLUTIONS NATUROPATIQUES par Véronik Tanguay
En naturopathie, comme en médecine conventionnelle, plusieurs facteurs sont suspectés comme étant à l’origine de la sclérose en plaques. Notons entre autre les facteurs auto-immuns, l’alimentation, la génétique, la présence d’un virus ou d’une bactérie ainsi qu’une intoxication au mercure. Tous ces facteurs peuvent provoquer une démyélinisation des nerfs.
L’immunité
Lors d’une crise de sclérose en plaques, il a été démontré que certains facteurs immunitaires subissent une diminution suivie d’une augmentation. Cela peut alors présupposer une condition auto-immune. Les réactions auto-immunes sont sujettes à se développer suite à une consommation importante d’un aliment allergène ou d’une céréale ayant subi plusieurs transformations au cours des dernières décennies. Le blé fait parti de l’une d’elles.
L’alimentation
Pour réduire et éliminer les crises de sclérose en plaques, il importe de limiter les mauvais gras. La consommation de viandes, particulièrement le porc et produits laitiers, sera réduite au minimum. Ensuite, nous miserons sur l’apport de gras essentiels contenus dans les graines de lin moulues (2 c. à soupe par jour), les graines de chanvres ou son huile, l’huile de bourrache, l’huile d’onagre, la lécithine et la vitamine E. Le complexe de vitamines B apportera aussi son support au système nerveux.
Évitez le sucre, cette drogue nocive pour nous tous! Le sucre acidifie notre corps contribue à nous déminéraliser. La myéline est riche en gras mais aussi en minéraux alcalins, dont la silice, qui seront brûlés par l’acidité du sucre. Augmenter plutôt votre consommation de minéraux en prenant une grande quantité de jus de légumes fait à la maison, des pousses et des tisanes de paille d’avoine, riches en silice.
La vitamine D
Les personnes qui vivent au soleil et ont des niveaux plus élevés de vitamine D ont moins de risque de développer une sclérose en plaques (SEP), selon cette étude canadienne publiée dans l'édition du 8 février de la revue Neurology, la revue de l'American Academy of Neurology. Mais plus intéressant encore, exposition au soleil et niveau de vitamine D sont 2 facteurs indépendants de réduction du risque de développement de la maladie.
Il a été démontré dans les dernières années qu’un manque de vitamine D peut augmenter le risque de développer une maladie auto-immune dont la sclérose en plaques. Voyez donc à prendre une quinzaine de minutes par jour de soleil. Profitez-en pour marcher et vous oxygéner. L’huile de foie de morue, le jaune d’œuf et les graines de tournesol sont aussi riches en vitamines D.
Smoothie anti-sclérose en plaques
½ t de jus de pomme
½ t de lait d’amandes
½ t d’un fruit de votre choix (bleuets, fraises, ananas, mangue, etc.)
1 poignée de pousses de votre choix (luzerne, brocoli, trèfle rouge, tournesol, etc.)
1 c. à soupe de graines de tournesols trempées une nuit
1 c. à thé de lécithine (ou un jaune d’œuf 2 à 3 fois par semaine)
1 c. à thé de germe de blé
1 c. à soupe de graines de lin moulues
SOLUTIONS AROMATIQUES par Mikaël Zayat
Selon la médecine conventionnelle, les causes menant à la sclérose en plaques ne sont pas connues. Plusieurs hypothèses ont cependant été émises, dont la présence d’un virus. J’ai déjà entendu parler d’une clinique en Europe qui « traitait » cette maladie avec des traitements aux antibiotiques et qui, paraît-il, avait d’excellents résultats. Bien que je n’approuve pas la sur-utilisation des antibiotiques, il devient intéressant d’utiliser des essences aromatiques ayant des propriétés anti-bactériennes et anti-virales pour obtenir des résultats similaires.
Voici quelques huiles intéressantes qui ont sont reconnues pour ces effets :
Ravintsare (Cinnamomum camphora cinéol) : indiqué contre la fatigue musculaire ainsi que les troubles neuromusculaires. On l’utilise aussi dans les cas de mononucléose.
Niaouli (Melaleuca quinquenervia) : Il agit comme anti-inflammatoire lors de douleurs rhumatismales.
Tea tree (Melaleuca alternifolia) : Il est reconnu pour ses propriétés neurotonique et analgésique. Il est utile lorsqu’on parle d’épuisement général et nerveux.
Saro (Cinnamosma fragrans) : Les recherches en aromathérapie ont démontré ses propriétés antispasmodique et anti-inflammatoire.
Sapin baumier (Abies balsamea) : En plus de ses qualités antiseptiques et anti-parasitaires, le sapin agit comme antispasmodique et permet une meilleure détente musculaire.
Faites-vous masser le dos avec une vingtaine de gouttes d’une des huiles mentionnées ci-haut deux fois par jour.
L’origan (Origanum compatum) dilué à 10% dans une huile d’olive peut être pris quatre fois par jour à raison de 3 à 5 gouttes à la fois pendant environ un mois.
Cette huile est un puissant bactéricide, fongicide, viricide et immunostimulant. Il est toutefois recommandé de laisser passer un mois avant de recommander le traitement.
S’il vous arrive de ressentir des engourdissements dans les jambes, massez-les quotidiennement avec des essences qui améliorent la circulation sanguine tel que le pin rouge (Pinus resinosa), le cyprès toujours vert (Cupressus sempervirens), l’hélichryse italienne (Helichrysum italicum) et le myrte rouge (Myrtus communis myrtenylacetatiferum).
La sensation de fraîcheur que procure la menthe poivrée sera aussi bénéfique pour soulager les symptômes de la sclérose en plaques.
Voici un mélange à masser sur les régions du corps atteintes lors d’une crise :
Menthe poivrée (Mentha piperita) 5%
Sapin baumier (Abies balsamea) 15%
Huile aux fleurs de millepertuis (Hypericum perforatum) 80%
Extrait du Magazine VIVRE
Volume 7 Numéro 5
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Citation du Dr Olivier Soulier :
" Poser l’idée de sortir de la sclérose en plaques est un défi. Je pense, après 25 ans d’expérience, qu’il faut oser dire qu’il est possible de sortir de cette maladie, que cela est surtout possible dans les premières phases et que chaque personne peut avoir le droit de trouver les moyens d’y arriver. J'ai organisé un congrès en mars 2012 où j'ai partagé mon expérience et réunis des personnes qui sont sorties de leur sclérose en plaques et qui en témoigneront, et d’autres personnes, Willy Barral, Jean Louis Christiaens, Michel Geffard, Pierre-Jean Thomas-Lamotte qui travaillent avec moi les moyens de cette évolution. J'ai partagé la manière dont j’ai compris les processus qui mènent à la sclérose en plaques, le schéma de la maladie et les voies de sortie, afin que ces possibilités soient reproductibles et dépassent les simples cas isolés. Chaque médecin, neurologue, psychologue pourrait aujourd’hui avoir ces clés en main pour que chaque personne qui apprend qu’elle a une sclérose en plaques puisse avoir toutes les chances d’en sortir.
Je souhaite que cette page soit un lieu d'information et de partage sur les autres voies possible pour sortir de la sclérose en plaque."
Olivier Soulier
Source : la-sclerose-en-plaque
Ce livre n'est pas un manuel thérapeutique de la Sclérose en Plaques (SEP). C'est une analyse et une
réflexion personnelle sur cette maladie qui découle de mon expérience en vivant auprès d'une
personne atteinte de SEP depuis plus de trente cinq ans et des similitudes retrouvées chez d'autres
patients. Les cas rapportés ne sont qu'un "échantillon" des malades que j'ai été amené à traiter en
33 ans de pratique. L'intérêt vient surtout du nombre (plus de 800 cas) et du recul conséquent
(pour certains plus de vingt cinq ans) qui donnent une crédibilité à cette analyse. Tous les malades ont
toujours poursuivi leur traitement officiel (cortisone, interférons, copaxone, immurel…) comme cela
est bien précisé. Selon les besoins, il a été ajouté certaines des approches thérapeutiques
complémentaires qui sont présentées dans cet ouvrage et ce, toujours dans le but de
limiter les poussées et d'augmenter l'efficacité (et la tolérance) du traitement en cours.
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