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La zoopharmacognosie

 

La  zoopharmacognosie Le terme dérive du grec racines zoo (« animal »), pharma (« médicament »), et gnosy (« savoir »). C'est le réflexe d'automédication observé chez certains animaux. 

 Les molécules vers lesquels se tourne instinctivement l'animal peuvent avoir une origine animale, végétale, fongique, minérale ou microbienne.

Les animaux en question ingèrent généralement ces substances ou plus rarement se les appliquent par voie topique pour les aider à lutter contre des parasitoses, des maladies infectieuses ou les effets nocifs de toxines alimentaires. Dans quelques cas, l'animal semble rechercher un psychotrope.

 

Un exemple très connu de zoopharmacognosie est le cas du chien ou du chat mangeant certaines herbes qui le font ensuite vomir.  Il existe de nombreux autres exemples de comportements diversifiés et parfois complexes.

 L'ingestion de substances capables de déclencher une purge de l'appareil gastro-intestinal par une diarrhée réduisant considérablement le temps de transit dans l'intestin en provoquant l'expulsion de vers et en interrompant le cycle de vie de certains parasites. Un tel mécanisme pourrait expliquer la présence d'herbes et feuilles ou écorces non digérées dans les fèces de divers animaux (oiseaux, carnivores et primates).

 

 

 

 

Beaucoup d'animaux ingèrent ou s'appliquent de l'argile, ou du charbon de bois et même parfois des produits toxiques provenant de plantes et/ou d'invertébrés, apparemment pour éloigner ou tuer des parasites ou encore pour combattre un empoisonnement.

 

Un éléphant malade va spontanément ingérer de l’argile pour se soigner. S’il a le choix entre plusieurs, il va instinctivement aller vers celle qui convient pour sa maladie ou sa carence.

 

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On peut citer aussi les perroquets Aras, qui savent exactement quelle argile manger après avoir picoré des fruits toxiques (car pas assez mûrs).

 

 

 

 

De très nombreux animaux ingèrent de la terre ou de l'argile dont sous forme de kaolin, un comportement dénommé géophagie. Il a été proposé.

Voici 4 hypothèses chez les primates, (pouvant logiquement être étendues à d'autres animaux) pour expliquer comment la géophagie peut soulager les troubles gastro-intestinaux :

  1. les sols argileux absorbent et/ou adsorbent de nombreuses toxines tels que des composés phénoliques et des métabolites secondaires
  2. l'ingestion de sol a des vertus anti-acides et contribue à ajuster le pH de l'intestin
  3. l'argile pourrait agir comme un agent antidiarrhéique
  4. l'argile pourrait contrecarrer les effets de certains endoparasites.

En outre, deux hypothèses donnent à la géophagie un rôle d'apport en compléments et éléments minéraux.

Les tapirs, les éléphants de forêt, les singes colobes, les gorilles et les chimpanzés ont été observés en train de rechercher puis de manger de l'argile, qui pourrait notamment absorber certains métaux lourds, les toxines de certaines bactéries intestinales et soulager des maux d'estomac ainsi que la diarrhée. Des vaches sont capables de manger l'argile enrichie par les termites sur les monticules qu'ils ont construit au-dessus du sol, matière qui tuerait ou inhiberait certains pathogènes ingérés ou protégerait de certaines toxines alimentaires.

 

 

 

Les fourmis infectées par le champignon Beauveria bassiana, recherchent et consomment de manière sélective des substances toxiques (espèces réactives de l'oxygène, ROS) quand elles sont exposées à cet agent pathogène fongique, mais les évitent en l'absence d'infection.

 

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Les grands singes consomment souvent des plantes sans valeur nutritive, mais ayant des effets bénéfiques en termes de régulation de l’acidité du systèmes digestif ou contre des parasites intestinaux.

Des observations, dont celles de Jane Goodall, montrent que les chimpanzés ingurgitent le matin à jeun, sans mastication, des feuilles rugueuses entières (exemples : Aneilema aequinoctialeFicus exasperata), favorisant ainsi la purge de leurs intestins des parasites digestifs. Le tube digestif est vidangé en six heures, alors que le transit intestinal d'un chimpanzé dure habituellement entre 24 et 48 heures.

 

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L'idée que des animaux aient réellement consciemment recours à l'automédication reste controversée car les premiers indices ou preuves sont la plupart du temps circonstancielles ou anecdotiques. Depuis peu des protocoles expérimentaux cherchant à valider des hypothèses sont mis en place, qui devraient confirmer ou infirmer un certain nombre d'hypothèses.

Les méthodes d'auto-médication par l'animal à son profit (ou à celui de ses petits parfois) varient, mais ils peuvent être classés selon leur fonction préventive, prophylactique (prévenant une infection ou d'intoxication) ou thérapeutique (après l'infection, pour mieux lutter contre un agent pathogène ou une intoxication). Ce type de comportement est supposé avoir une importante signification adaptative.

 

Source  wikipedia

 

 

voir l’article consacré aux propriété de l’argile 



08/01/2022
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