Légume précieux le brocoli
Au XVIe siècle, Catherine de Médicis, ayant eu 10 enfants, les premiers de santé faible mourraient en bas âge, elle fit venir de son pays natal l'Italie, des Brocolis car elle était déjà alors, convaincue des vertus du brocoli et de ses bienfaits sur la santé et des répercutions sur l'enfant à naître. Les enfants suivants à naître survécurent tous... Et les études démontrent aujourd'hui qu'elle avait raison.
Une consommation élevée de légumes et de fruits diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et autres maladies chroniques.
La présence d’antioxydants dans les légumes et les fruits pourrait jouer un rôle dans cette protection.
- Cancer. Plusieurs études ont démontré que la consommation régulière de légumes de la famille des crucifères (par exemple le brocoli, le chou-fleur, le chou, le chou de Bruxelles) pourrait prévenir certains cancers9, tels que ceux du poumon, des ovaires, de la prostate43 et des reins3-5. Le brocoli, consommé au moins quelques fois par semaine pourrait notamment être associé à un risque plus faible de cancer colorectal10,11, de l’estomac10, du poumon12, de la prostate43,44 et même de cancer du sein chez la femme préménopausée13.
Une récente étude a observé que la consommation régulière de brocoli peut augmenter les chances de survie à un cancer de la vessie.
Les études épidémiologiques indiquent que les légumes de la famille des crucifères, dont le brocoli, fournissent plus de protection contre plusieurs types de cancer que les fruits et légumes en général.
Plusieurs études révèlent que la consommation de 3 à 5 portions de crucifères par semaine entraîne une protection significative contre le cancer46. - Santé cardiovasculaire. Une consommation quotidienne de crucifères serait associée à une plus faible concentration sanguine d’homocystéine6, ce qui diminuerait les risques de maladies cardiovasculaires7. Chez les femmes ménopausées, la consommation de brocoli serait associée à un risque plus faible de décès causé par unemaladie cardiovasculaire.
Il a été démontré que la consommation de 5 portions ou plus de brocoli par semaine (une portion = 125 ml de brocoli cuit ou 250 ml de brocoli cru) chez la femme diminuait significativement les risques de mortalité causée par une maladie cardiovasculaire comparativement à un faible apport en brocoli (75 ml de brocoli cuit ou 125 ml de brocoli cru par semaine)48.
De plus, une réduction de la mortalité due aux maladies cardiovasculaires a été observée chez des femmes ayant des apports élevés en kaempférol, un flavonoïde retrouvé principalement dans le brocoli et le thé. Plusieurs études épidémiologiques ont observé une diminution des risques de certains cancers et de maladies cardiovasculaires avec un apport élevé en kaempférol. - Santé de l’oeil. Plusieurs études indiquent qu’un apport régulier en lutéine et en zéaxanthine, est associé à un risque plus faible de dégénérescence maculaire et de cataracte, deux maladies de l’oeil. Ces deux caroténoïdes abondants dans le brocoli, s’accumuleraient dans la macula et la rétine de l’oeil, le protégeant ainsi d’un stress oxydatif qui pourrait lui causer des dommages.
- Mémoire. Une étude menée chez des femmes âgées a conclut que la consommation de crucifères ralentirait le déclin cognitif.
Que contient le brocoli?
Antioxydants
Le brocoli contient de la lutéine et de la zéaxanthine, deux composés antioxydants de la famille des caroténoïdes. Une portion de brocoli cuit (½ tasse ou 125 ml) contient plus de lutéine et de zéaxanthine que le brocoli cru. À titre de comparaison, (1 tasse ou 250 ml) d’épinards crus, un légume riche en lutéine et en zéaxanthine, en contient 3 fois plus que le brocoli cuit. Ces composés pourraient contribuer à prévenir certains cancers, dont ceux du sein et du poumon et participer à la prévention des maladies cardiovasculaires. Notons toutefois que les études sur la santé cardiovasculaire sont encore limitées et parfois contradictoires51.
La capacité antioxydante du brocoli diminue pendant l’entreposage. Elle peut même diminuer de plus de 50 % après le temps d’entreposage maximal (soit lorsque le brocoli présente une détérioration visuelle).
Glucosinolates
Comme la majorité des légumes crucifères, le brocoli renferme des glucosinolates. Les glucosinolates du brocoli ont la capacité de se transformer en molécules actives (le sulforaphane, l’indole-carbinol et le -diindolylméthane) lorsque l’aliment qui en contient est haché, mastiqué ou au contact de la flore bactérienne intestinale. Plusieurs de ces molécules contribueraient à limiter le développement de certains cancers, dont le cancer du sein.
Des études ont démontré que l’entreposage et la cuisson du brocoli entraînait une perte de glucosinolates42 et qu’une cuisson excessive diminuait la formation de sulforaphane26. Il serait donc préférable de consommer ce légume légèrement cuit dans une petite quantité d’eau ou sauté à la poêle. Une cuisson modérée permettrait d’optimiser la formation de composés bioactifs.
La consommation de brocoli cru résulte en une absorption plus rapide du sulforaphane et en une augmentation de sa biodisponibilité en comparaison du brocoli cuit.
- Sulforaphane. Le brocoli est l’une des principales sources d’un glucosinolate appeléglucoraphanine. Sous l’action de la myrosinase, la glucoraphanine se transforme en un isothiocyanate actif appelé sulforaphane. Des chercheurs ont observé que le brocoli contenait naturellement une protéine qui nuisait à la formation de ce composé, mais qu’une cuisson modérée permettait de désactiver cette protéine, ce qui laisserait plus libre cours à la formation de sulforaphane26. Par contre, ces chercheurs ont aussi remarqué qu’une cuisson trop forte diminuait la formation de sulforaphane26.
- Indole-carbinol et diindolylméthane. L’indole-3-carbinol est un autre composé actif issu d’un glucosinolate que renferme le brocoli et d’autres crucifères. Dans l’organisme, l’indole--carbinol peut se transformer à son tour en diindolylméthane.
- composés actifs contenus dans le brocoli (les sulforaphanes et l’indole-carbinol) ont également démontré chez l’animal une action bénéfique sur la formation de tumeurs, en limitant la croissance des cellules cancéreuses et en favorisant leur autodestruction. De plus, il a été observé que le sulforaphane avait la capacité de réduire la colonisation47 et de détruire le H. Pylori chez l’animal, mais aussi chez l’humain. Le H. Pylori est une bactérie pouvant infecter l’estomac et être la cause d’ulcère et de cancer chez l’humain. Certains résultats démontrent aussi un effet bénéfique de l’indole-carbinol contre le cancer de l’utérus ou de la vessie. D’autres recherches sont cependant nécessaires avant de confirmer ces résultats chez l’humain.
Articles sur les sources en vitamines ► TABLEAU des VITAMINES
Video qui démontre les bienfaits des aliments sur la santé, dont le brocolis, l'avocat, la grenade...
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