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Les abeilles et papillons en danger

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Décidément, Albert était un visionnaire. "Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire".

Les abeilles sont actuellement mal en point. Entre virus, pesticides et autres prédateurs, le nombre de ruches dans l'Hexagone et passé de 1,5 million en 1994 à 1 million aujourd'hui. Aux Etats-Unis, près d'un tiers des abeilles a disparu; et le reste de l'Europe n'est pas épargné.

 

*80 % des plantes ont absolument besoin des abeilles pour être fécondées et, sans elles, il n’y a plus de production de fruits ou de légumes possible. 90 plantes destinées à l’alimentation humaine sont exclusivement pollinisées par les butineuses.

 

*(La fécondation de certaines plantes se fait par elles-mêmes lorsqu'elles produisent gamètes mâles et femelles, le vent peut transporter du pollen et féconder, les oiseaux également puisque certains consomment le pollen). 

 

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Rien qu’aux Etats-Unis, où l’apport des abeilles à l’agriculture atteint 14 milliards de dollars chaque année, le syndrome de l’effondrement des colonies a fait disparaître cette année entre 60 et 90 % des colonies selon les régions, soit environ 1,5 million de ruches sur les 2,4 millions dont bénéficiait ce pays.

 

En Russie Vladimir Poutine, très énervé contre Barack Obama en raison des pesticides et la destruction massive des abeilles. Un nouveau point de désaccord est venu s’immiscer entre les deux puissances en raison d'un rapport du Ministry of Natural Resources and Environment of the Russian Federation (MRNE) ayant des « preuves incontestées » que certains insecticides neuro-actifs liés à la nicotine et plus connus sous le nom de néo-nicotinoïdes, seraient en train d’exterminer les abeilles et par conséquent, menaceraient les récoltes du monde entier.  

Selon un rapport publié en mars par l’American Bird Conservancy,  »Il est clair que ces produits chimiques ont le potentiel d’affecter des chaînes alimentaires entières. La persistance dans l’environnement des néo-nicotinoïdes, leur propension au ruissellement et à l’infiltration dans les eaux souterraines, et leur mode d’action cumulatif et grandement irréversible chez les invertébrés soulèvent des inquiétudes écologiques sérieuses« 

Malgré cela, les États-Unis continuent d’utiliser ces néo-nicotinoïdes et protègeraient les producteurs de ces pesticides. Une attitude qui a amené le gouvernement russe à avertir qu’il « mènera très certainement » une guerre mondiale si rien n’était fait pour stopper ce désastre. Espérons que les deux pays trouvent un terrain d’entente…

http://dailygeekshow.com/2013/05/24/la-russie-avertit-les-etats-unis-la-disparition-des-abeilles-provoquerait-une-3eme-guerre-mondiale/

 

Cet insecte domestiqué, qui a commencé à disséminer la vie sur Terre quelque 60 millions d’années avant l’apparition des humains, est aux prises avec un problème qui sévit simultanément sur plusieurs continents : le syndrome de l’effondrement des colonies, dont les véritables causes, encore méconnues, pourraient bien se situer du côté des nouvelles technologies utilisées en agriculture, voire dans nos milieux urbains et industriels.

En Europe, le problème est tout aussi aigu. Les apiculteurs allemands déplorent la perte de 80 % de leurs colonies tout comme ceux de Grande-Bretagne, de Suisse, d’Autriche, de Pologne et de Grèce, selon un relevé publié récemment dans la revue Les Échos de France. En Europe, on parle du phénomène « Marie Céleste », du nom de ce navire fantôme retrouvé un jour sans équipage. Dans les milieux scientifiques, on a baptisé le phénomène « syndrome d’effondrement », traduction de l’expression anglaise « Colony Collapse Disorder » (CCD).

Il est extraordinairement intéressant de voir comment un peu partout dans le monde les institutions publiques tentent d’expliquer ce phénomène par des causes qui ne remettent pas en question les technologies agricoles ou autres qu’ils valorisent ...

Lorsqu’une ruche est atteinte par le syndrome de l’effondrement, les abeilles la quittent pour ne plus y revenir, ce qui tranche avec leur attachement habituel pour leur port d’attache, où leur reine assure la relève. Non seulement la ruche est abandonnée rapidement, comme si un péril majeur la menaçait, mais on ne retrouve que peu de cadavres d’abeilles à proximité et, encore plus surprenant, aucun des insectes qui utilisent habituellement les ruches abandonnées n’ose profiter de l’aubaine.

Les chercheurs ont aussi constaté que les abeilles mortes à proximité de ces ruches abandonnées sont affectées par différents pathogènes comme des virus, champignons, bactéries et mites.

Aux États-Unis, le Colony Collapse Disorder Working Group formé en 2006 n’a pas réussi à relier le syndrome à la présence d’un ou de plusieurs pesticides utilisés dans le milieu agricole. Mais en Europe, on cherche de ce côté. La France a interdit en 2004 l’utilisation du pesticide Gaucho, une interdiction qui a aussi frappé l’année suivante le Régent, en raison de la fréquence de l’abandon des ruches dans les secteurs où ces produits chimiques étaient utilisés. Mais en mai 2006, l’Autorité européenne de sécurité des aliments soutenait dans un rapport que ces produits étaient sans risques pour les humains et les abeilles.

Pour l’instant, les recherches se multiplient dans toutes les directions, y compris vers les émissions électromagnétiques des émetteurs de téléphonie cellulaire. Certains chercheurs pensent que ces émissions pourraient affecter notamment le système gastrique des abeilles ou leur système immunitaire.

Mais l’hypothèse qui semble s’imposer de plus en plus demeure la plus difficile à vérifier. Dans l’entrevue qu’il accordait à la revue française Les Échos, le professeur émérite de l’Université Western Ontario Joe Cummings pense, comme d’autres chercheurs français, qu’on est probablement en face d’un cocktail de causes qui frapperaient en synergie le système immunitaire des abeilles. Une déficience immunitaire ouvre par définition la porte aux afflictions les plus diverses, ce qui pourrait expliquer que les recherches entreprises jusqu’à présent n’arrivent pas à déterminer une cause unique.

Cette explication mettrait ainsi en cause simultanément les champignons parasites, parfois utilisés dans la lutte biologique contre des ravageurs de cultures agricoles, les virus, bactéries, pesticides et même les ondes électromagnétiques.

De plus, les cultures OGM d’espèces végétales auxquelles on a parfois greffé des insecticides pourraient se retrouver dans le pollen. On sait que les cultures OGM peuvent contaminer des semences naturelles par pollinisation, ce qui pourrait affecter les abeilles à l’origine du transport de ces gènes. Mais voilà une piste que les organisations agricoles et les gouvernements n’aiment pas évoquer, et encore moins fouiller. Un fait intéressant a été noté au Québec à ce sujet : les ruches installées aux abords des cultures biologiques seraient moins affectées que les autres, soutiennent quelques producteurs. Pour obtenir leur certification biologique, les apiculteurs doivent installer leurs ruches à au moins trois kilomètres des cultures agricoles non certifiées parce qu’on y utilise soit des pesticides ou des plantes OGM, soit les deux. Il faudrait cependant une étude plus globale pour pouvoir établir dans ce cas un lien de cause à effet.

L’imidachlopride, le principe actif utilisé dans les pesticides systémiques, a des conséquences inattendues sur la capacité de l’abeille à s’orienter. Les chercheurs de l’université de Caroline du Nord, aux Etats-Unis, ont mis en évidence que le produit détruit sa mémoire en attaquant les zones du cerveau liées aux souvenirs récents. Impossible dès lors de retrouver le chemin de la ruche, ni de communiquer. Le phénomène est sans doute amplifié par la perturbation des champs magnétiques terrestres qui guident les abeilles. Les signaux électromagnétiques qu’elles émettent pour naviguer couvrent une bande de fréquence de 180 à 250 Hz qui croise celle utilisée par nos téléphones portables (217 Hz). Désorientées et affaiblies par le stress, elles deviendraient moins résistantes aux agressions chimiques et aux maladies naturelles.

Sources : Les Echos

le journal « Les Echos » n'hésite plus à écrire dans un article daté du 20 Août 2007 :

Les abeilles s'éteignent par milliards depuis quelques mois. Leur disparition pourrait sonner le glas de l'espèce humaine.

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Les apiculteurs des Pyrénées-Orientales tirent la sonnette d’alarme, plusieurs centaines de ruches sont touchées par une mystérieuse pathologie qui déciment les abeilles.

Dans les Pyrénées-Orientales, la surmortalité des abeilles atteint un tel taux que les apiculteurs ont réclamé des analyses. Leur résultat est sans appel : des molécules neuro-toxiques ont été retrouvées dans les ruches. Un millier d’entre elles ont déjà été décimées.

 

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Nouvelles analyses en cours

Pointés du doigt par la profession : les pesticides. Alertée, la chambre d’agriculture prône des recherches plus poussées avant d’envisager des mesures. Elles sont en cours. Les reporters de France 3 Languedoc Roussillon, Céline Llambrich et Alain Sabatier, sont allés enquêter sur place.

 A ce jour, plus de 200 ruches sont laminées par cette mortalité aussi brutale que massive. A l’amertume se mêle l’incompréhension car aucune des trois pathologies les plus mortelles et les plus reconnues n’est retenue.

Un phénomène d’autant plus inquiétant qu’il se répand sur toute la chaîne pyrénéenne. Avec près de 300 ruches impactées, les apiculteurs de l’Aude et de l’Ariège sont venus par solidarité, constitués en collectif, ils tirent eux aussi la sonnette d’alarme.

La chambre d’agriculture qui se tient aux côtés des apiculteurs participe pleinement aux études d’observation. Pour elle, pas question d’incriminer qui que ce soit, tant que l’on ne connaît pas l’origine de cette catastrophe. Les résultats des prochaines analyses effectuées sur le miel sont attendues avec beaucoup d’intérêt.

 

L'hiver a été meurtrier. En Alsace, dans les Hautes-Alpes, le Morbihan, le Jura... les abeilles disparaissent, laissant un désolant spectacle de ruches vides. Pas de cadavres, ou juste quelques petits corps secs prostrés en grappe... " On compte environ 30 % de pertes chez les apiculteurs professionnels ", estime-t-on au Centre national du développement apicole (CNDA), qui n'a pas encore publié de statistiques officielles. " 2008 est une année dramatique ", confirme Jean-Marie Sirvins, vice-président de l'Union nationale de l'apiculture française. " Il y a beaucoup de causes ; nous ne trouvons pas ce qui cloche ni comment faire face ", lâche Fabrice Allier, ingénieur recherche et développement au CNDA. 

Selon Bernard Vaissière, chargé de recherche au laboratoire Abeille et environnement de l'Institut national de la recherche agronomique d'Avignon, l'hécatombe s'explique par " la disparition des habitats et de la nourriture, le développement de maladies et des prédateurs, et l'utilisation de produits phytosanitaires ". Certes, le rôle des pesticides, sujet à polémique depuis des années, demeure central dans la surmortalité actuelle. Mais ces produits ne sont pas les seuls en cause... 

Dans le box des accusés figurent ainsi plusieurs parasites. Il y a la loque, spécialiste en pourrissement de tube digestif, ou encore l'acariose des trachées, qui porte bien son nom. Mais surtout Varroa, l'acarien blafard suceur de sang, et Nosema, le champignon tueur. Ces deux-là font la paire : la butineuse, épuisée dans un premier temps par le petit vampire, ne résiste pas, ensuite, aux assauts de Nosema, dont la dernière version, dite ceranae, est active toute l'année. C'est à lui qu'est imputée une part du massacre des ruches de l'est du pays. Ces pathogènes ont profité du commerce des abeilles, notamment en provenance d'Asie, pour s'introduire en France ces dernières années. Au-delà de ces parasites, un redoutable prédateur a débarqué en douce en Aquitaine en 2003, caché dans des poteries chinoises : le frelon asiatique. Il terrorise les abeilles en claquant des mandibules à l'entrée des ruches. Parti du Sud-Ouest, il remonte à présent vers le nord, le long des cours d'eau. 

Prédateurs et virus trouvent en l'abeille une cible de choix. " On suppose que l'effet d'un pathogène est plus grand quand celle-ci est mal nourrie et stressée ", précise Axel Decourtye, écotoxicologue spécialiste des abeilles. Naturellement sensibles aux agressions toxiques, les butineuses, domestiques ou sauvages, souffrent d'un habitat dégradé. L'essor des monocultures a peu à peu limité leur choix de pollens. Tant et si bien qu'elles vont désormais faire leurs " courses " en ville, plus riche de diversité florale. Paradoxalement, ni les gaz d'échappement ni la frénésie urbaine ne les rebutent. Les miels urbains connaissent d'ailleurs un beau succès commercial. 

 

Combien d'années l'homme pourrait-il survivre à la disparition des abeilles ?

Les versions divergent... on parle de 4 années. 
Ce qui est sûr, en revanche, c'est le rôle clé des abeilles dans la biosphère : parce qu'elles sont essentielles à la pollénisation de nombre d'espèces végétales, leur disparition serait fatale à ces dernières et aux espèces animales qui s'en nourrissent. Au point de menacer l'humanité ? Et si oui, au bout de combien de temps ?

La question n'est pas si absurde : 

 Une affaire de pollinisation

Le jour s'approche t-il donc où, faute d'abeille, le temps sera compté à l'humanité ? D'abord, nous n'en sommes pas là; mais surtout, la disparition des abeilles n'est pas en mesure de compromettre la survie de l'homme. Et pour cause : en volume, notre alimentation dépend de céréales (maïs, riz, blé) qui sont pollinisées par... le vent !
Cela dit, une disparition des butineuses serait malgrès tout une catastrophe. Car sur 1330 espèces de plantes utilisées par l'homme, plus de 75% nécessitent l'intervention d'un pollinisateur : depuis les fruitiers ligneux (cerisier, pommier...) et les fruitiers à petits fruits (framboises, groseilles), jusqu'à nombre de cultures maraichères (melons, courgettes...).
En outre, beaucoup de légumes dont nous ne consommons pas les fruit doivent être pollinisés pour former leurs graines : salades, poireaux, oignons...

Certes, une partie de ces espèces peut s'autoféconder, ou se faire polliniser par le vent; mais au prix d'une chute considérable du rendement : - 88% pour la fraise, - 65% pour l'oignon...

Enfin, la disparition des abeilles se traduirait aussi par une profonde modification des écosystèmes. On pourrait assister à un retour en force des conifères, pollinisés par le vent. Tandis que des milieux comme la garrigue, surtout constitués de plantes à fleurs, disparaitraient corps et biens.

 Les abeilles sauvages touchées

Reste que les études décrivant d'inquiétantes baisses d'effectifs des butineuses ne portent que sur l'abeille domestique. Apis mellifera, alors qu'il a, rien qu'en France, plus de mille espèces sauvages : bourdons, osmies, etc.

"Mais nous avons toutes les raisons de penser que les problèmes de l'abeille domestique frappent aussi, et même plus, les abeilles sauvages, affirme Bernard Vaissière, chercheur au laboratoire de pollinisation entomophile de l'Inra.
Elles ont en effet des cycles de vie analogues et la même alimentation, mais la structure sociale d'Apis mellifera la protège davantage." 

 

Par ailleurs, aux States, l'Illinois saisit illégalement les abeilles résistantes au Roundup de Monsanto, et tue les reines restantes...
La récente loi passée au sénat des états unis à donné des droits sans limites à Monsanto, il n'a pas fallu attendre bien longtemps avant d'en constater les premiers effets.

 

A coté de cela, l'accord de libre échange entre la zone européenne et les états unis est en marche, combien de temps va s'écouler avant que les usa n'imposent la vision mondialiste et suicidaire de Monsanto à Bruxelles ? (Le veilleur)


L'Ag Departement de l'Illinois a saisi illégalement les abeilles privées du célèbre naturaliste, Terrence Ingram, sans lui donner un mandat de perquisition et avant que le tribunal ne soit mis au courant de l'affaire, rapporte « Prairie Advocate News ».

 

Derrière les violations flagrantes de ces droits constitutionnels se trouve Monsanto

 

Ingram faisait des recherches sur les effets du Roundup sur les abeilles qu'il élève depuis 58 ans.

« Ils ont détruit 15 ans de ma recherche », a déclaré l'avocat de « Prairie », en volant la plupart de son élevage.
Dans une lettre certifiée du superviseur de l'inspection des ruchers de l'Ag Departement, Steven D. Chard a déclaré :

« Au cours d'une inspection de routine de vos colonies d'abeilles par les inspecteurs ... Susan Kivikko et Eleanor Balson le 23 Octobre 2011, la maladie bactérienne « loque américaine » a été détecté dans un certain nombre de colonies situées derrière votre maison...
La présence de la maladie dans certaines de vos colonies a été confirmée par les résultats des tests du Laboratoire de recherches apicoles USDA à Beltsville, Maryland, qui ont analysé les échantillons prélevés sur votre rucher... »

Ingram peut prouver que ses abeilles n'ont pas la « loque », et prévoyait de le faire lors d'une audience prévue en Avril, mais l'Etat a saisi ses abeilles à la fin de Mars. Ils ne les ont pas retournées et personne à l'Ag Dept ne semble savoir où sont ses abeilles.

Les abeilles auraient été détruites, ou elles auraient pu être remises à Monsanto pour déterminer pourquoi certaines de ses abeilles sont résistantes au Roundup. Sans les abeilles comme preuve, Ingram ne peut tout simplement pas se défendre contre les fausses accusations de « loque ».
Pire encore, toutes ses reines sont mortes après que Kivikko et Balson aient
« inspecté » sa propriété, en dehors de sa présence et sans mandat.
Fait à noter, les apiculteurs Illinois vont dans la clandestinité après l'expérience de Ingram et refusent d'enregistrer leurs ruches, au cas où l'Etat essaie de voler leur propriété privée sur de fausses allégations.

 

A l’initiative d’un collectif d’une trentaine d’associations, une pétition pour la reconnaissance de l’incompatibilité de la culture des OGM avec l’apiculture doit être présentée au Parlement Européen le 21 janvier 2013 ...

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L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a publié, mercredi 16 janvier, des avis sur trois substances actives de la famille des néonicotinoïdes, qui identifient plusieurs risques pour les abeilles. Ces conclusions confirment les alertes données par FNE depuis plusieurs années sur les dangers de ces substances. FNE appelle une nouvelle fois à l’interdiction des néonicotinoïdes.

Une reconnaissance des risques

L’évaluation de l’EFSA conclut à des risques élevés pour les trois substances actives évaluées (thiametoxam, clothianidine et imidaclopride) utilisées en traitement de semences ou en granulés. Par exemple, les rapports pointent du doigt les impacts des poussières issues des semences et des granulés sur les populations d’abeilles. De la même manière, un risque a été identifié pour les abeilles exposées au thiamethoxam (substance active du Cruiser) par la voie de la guttation pour le maïs.

 

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Qu’en est-il du pollen ?

Pour Claudine Joly, en charge de ce dossier à FNE : « le rôle du pollen dans l’alimentation des abeilles est fondamental, car il est utilisé pour nourrir les larves. Comme FNE le répète depuis longtemps, les plantes non nectarifères traitées aux néonicotinoïdes, comme le maïs, présentent donc aussi un danger pour les abeilles. FNE s’était félicitée de l’interdiction du Cruiser sur colza en France, mais il faut maintenant aller plus loin. Devant la généralisation de leur emploi en Europe sur de nombreuses cultures, il faut élargir l’interdiction à tous les néonicotinoïdes, ainsi qu’au fipronil qui a le même mode d’action ».

Des lacunes inacceptables dans les évaluations des risques

L’EFSA n’a pas pu conclure l’évaluation des risques sur les trois substances actives dans certains cas d’exposition, par manque de données disponibles, ce qui confirme les faiblesses des protocoles d’évaluation, dénoncées par FNE depuis des années. Déjà en mai 2012, un avis scientifique [2] de l’EFSA pointait les insuffisances des tests réglementaires menés dans le cadre de l’autorisation des substances actives.

Jean-Claude Bévillard, vice-président de FNE en charge des questions agricoles : « nous sommes satisfaits de voir enfin écrit ce que FNE dénonce depuis des années. En attendant l’évolution des évaluations des risques au niveau européen, nous devons appliquer le principe de précaution et suspendre l’utilisation de tous les néonicotinoïdes. »

- Contact : Sarah Lumbroso, chargée de mission du réseau Agriculture, 01 44 08 6412

 Pétition pour sauver les abeilles

Un débat parlementaire est sur le point de s’engager au Parlement européen jusqu’en mai 2013. Dans ce contexte, nous serons auditionnés par la Commission des pétitions du Parlement européen le 21 janvier. Par ailleurs, nous remettrons les signatures à la fin du débat parlementaire, en mai 2013.

Aux origines de la pétition

Le 6 septembre 2011, dans l’affaire Bablok, la Cour de Justice de l’Union Européenne a décidé que du miel contaminé avec du pollen de maïs MON810 ne pouvait être commercialisé faute d’autorisation de ce pollen pour l’alimentation humaine. Cet arrêt indique également qu’un étiquetage est obligatoire au-delà d’une présence de 0.9% de pollens issus d’OGM autorisés dans l’alimentation humaine.

Pour nos organisations, la décision a marqué, au plus haut niveau, la reconnaissance de l’incompatibilité de la culture des OGM avec l’apiculture. La conséquence logique de cet arrêt aurait dû être l’édiction par les Etats membres de règles visant à protéger l’apiculture contre les contaminations par les OGM. Malheureusement la Commission a préféré demander aux Etats membres d’attendre avant d’agir.

C’est pourquoi, il y a un an, la pétition a été créée, puis enregistrée auprès de la Commission des pétitions du Parlement européen.

Les organisations partenaires de la pétition : Agir pour l’environnement, Amis de la Terre, Apis Bruoc Sella, Attac, ASPAS, Biocoop, CONAPI, Confédération Paysanne, Danmarks Biavlerforening, FFAP, FNAB, FNE, FNOSAD, FRAPNA, Générations Futures, GIET Info, Greenpeace, Inter-Environnement Wallonie, LPO, Natagora, Nature et Progrès, Nature et Progrès Belgique, Mouvement de l’Agriculture Bio-Dynamique, OGM Dangers, One Voice, Réseau Semences Paysannes, Syndicat National d’Apiculture, UNAAPI, Union Nationale de l’Apiculture Française, Veille au grain

 

Du RoundUp toxique pour les graines a été trouvé dans 75 pour cent des échantillons d'air et d'eau de pluie analysés !!!!

 

Le papillon Monarch

 


 La population du monarque atteint maintenant son niveau le plus bas depuis 1993.

La spectaculaire migration du papillon vers le Mexique, où il passe l'hiver, est encore mal comprise.

Le papillon monarque qui revient généralement dans le paysage à la mi-juin, manque à l'appel au Québec.

Son extinction devient de plus en plus imminente

Utilisation de pesticides dans les zones agricoles, période de sécheresse record l'été dernier, températures froides et accumulations de pluie en hiver : le papillon roi est victime des changements climatiques et sa population a chuté de plus de 90 % pour l'ensemble de l'Est du Canada. Du jamais vu, se désole Maxim Larrivée, expert en entomologie à l'Insectarium de Montréal.

«La diminution qu'on observe depuis 20 ans fluctue. Il y a des meilleures années, d'autres moins bonnes, explique le spécialiste. Toutefois, la papillon se raréfie, leur taux de reproduction  a dramatiquement diminué.

 Chaque année, les monarques passent l'hiver au Mexique. Le printemps venu, ils s'envolent vers le Nord, en traversant les États-Unis, pour finalement se poser au Québec.

 

L'équipe de l'Insectarium de Montréal compte surveiller de près les prochains parcours migratoires du monarque. Ceux-ci sont cruciaux, estime l'expert en entomologie, puisque l'espèce est menacée de disparition. Il invite les Québécois à poser des gestes concrets.

«On encourage les gens à planter, dans leur cour arrière ou sur leur balcon, des asclépiades et d'autres plantes avec des sources de nectar, qui vont permettre aux monarques de s'abreuver et de faire le plein d'énergie avant de repartir vers le Mexique, explique Maxim Larrivée. Il faut leur donner toutes les chances.

Après un déclin important au cours des trois dernières années, les papillons ne couvraient plus cette année que 1,65 acre, soit 0,007 kilomètre carré, des forêts situées à l'ouest de Mexico, comparativement à 2,93 acres l'an dernier. Un sommet de 44,5 acres (0,18 kilomètre carré) avait été atteint en 1995.

Un entomologiste américain, Lincoln Brower, a expliqué que les principaux coupables sont les cultures de maïs et de soja modifiées génétiquement, qui tuent la plus importante source de nourriture du papillon, l'asclépiade. Le monarque souffre aussi de la destruction de son milieu de reproduction, dans le Midwest des États-Unis, et de problèmes météorologiques comme des froids intenses, des vents violents et des sécheresses dans les trois pays.

La lettre reconnaît que le Mexique s'est attaqué au problème de la déforestation et demande au Canada et aux États-Unis de faire de même avec l'impact de leurs politiques agricoles.

On ne sait pas exactement ce qui arriverait au papillon si la migration annuelle devait disparaître. Le monarque peut apparemment survivre toute l'année dans des climats chauds, mais son avenir serait beaucoup plus incertain face aux hivers rigoureux du nord des États-Unis et du Canada.

 

Pétition internationale pour sauver les papillons Monarch qui sont aussi menacés, 150 signataires de la lettre incluent le lauréat du prix Nobel de littérature, Orham Pamuk; l'écologiste américain Robert F. Kennedy fils; et l'auteure canadienne Margaret Atwood. :

https://secure.nrdconline.org/site/Advocacy?cmd=display&page=UserAction&id=3369

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Greenpeace pour une agriculture écologique : 

http://greenpeace.fr/guetteur/agir

 

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http://www.mymajorcompany.com/projects/les-ruches-de-la-gariot

 

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ET NOUS ? QUE FAISONS NOUS POUR LES ABEILLES ? Et peut-être pour notre survie.... Restons nous à regarder faire le mal sans réagir ? 

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Et si nous nous mobilisions le 22 juin ? 

 

 

https://www.facebook.com/events/679351358769711/?source=3&source_newsfeed_story_type=regular

 

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IL RESTE 13 JOURS POUR SAUVER LES FORETS FRANCAISES 

http://www.informaction.info/28032014-1056-Il-reste-treize-jours-pour-sauver-la-for%C3%AAt-fran%C3%A7aise-environnement-projet-de-soci%C3%A9t%C3%A9-gouvernance

 

 

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Pétition pour instaurer une cours pénale Internationale pour l'environnement :

https://www.endecocide.eu/votes/vote.php

 

http://iecc-tpie.org/

 

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Je ne veux pas regarder sans rien faire et vous ? 

NOS ENFANTS NOUS ACCUSERONS vidéo sur ce lien 

http://www.idph-videos.com/nos-enfants-nous-accuseront.htm

 

3mn de video, le monde à l'envers : 


 

 

Sources : 

Science & Vie ©

http://blog.marie-pierre-c.com/index.php?2008/12/30/134-combien-d-annees-l-homme-pourrait-il-survivre-a-la-disparition-des-abeilles

http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/vers-un-monde-sans-abeilles_526177.html

http://www.terresacree.org/actualites/1643/actualite-etats-unis-monsanto-saisit-et-detruit-illegalement-des-abeilles-reines-resistantes-au-roundup-115974?filtre=date

 

video sur ce lien :

http://cdurable.info/Si-l-abeille-disparait-de-la-planete,498.html

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TOUT EST ENTRE NOS MAINS 


30/03/2014
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