Lien entre liquide pour cigarette électronique et vacher laitière ?
La consommation de propylène glycol par les vaches stimule la production laitière et réduit de façon significative le nombre de cas d'acétonémies.
Une vache laitière en acétonémie (cétose) perd en moyenne 300 litres de lait sur une lactation. Le mono propylène glycol est un précurseur du glucose efficace contre la production de corps cétoniques.
L’acétonémie ou cétose est une maladie métabolique, rencontrée surtout chez les vaches laitières fortes productrices en début de lactation.
- Pour compenser le déficit énergétique, la vache mobilise ses graisses de réserve pour produire du glucose et les lipoprotéines (VLDL) qui sont utilisés en grande partie pour la production laitière,
- Cette opération s’effectue dans le foie,
- Lorsque l’amaigrissement est trop important et rapide, les cellules hépatiques ne peuvent plus effectuer complètement cette transformation. Il y a alors accumulation de triglycérides dans le foie (stéatose) et de corps cétoniques qui explique.
Le propylène glycol a beaucoup d'applications industrielles, médicales, cosmétiques et domestiques, presque toujours en tant que solvant organique permettant de rendre miscibles dans l'eau des molécules organiques.
C'est un produit abondamment utilisé, notamment dans les domaines suivants :
L'industrie alimentaire l'utilise à faibles doses comme émulsifiant (E1520), dans les plats préparés (sauces et assaisonnements) et/ou comme solvant de certains arômes dans certains arômes liquides.
Dans les cigarettes électroniques, en tant que liquide de remplissage dans lequel sont éventuellement ajoutés glycérol, arômes et nicotine, afin de produire un aérosol simulant la fumée du tabac.
L'industrie pharmaceutique et les médecins l'utilisent également : il compte par exemple pour 40 % de la composition d'un médicament à base de phénytoïne (Dilantin).
L'Industrie cosmétique en fait un humectant anti-moisissure dans certains cosmétiques, tout comme l'industrie du tabac. Il remplace souvent la glycérine comme excipient, et parfois abusivement présenté comme hydratant (tout comme la glycérine, qui ne peut que freiner une éventuelle déshydratation par la peau).
L'industrie textile le mobilise pour la fabrication de certaines fibres (polyester).
L'Industrie du spectacle (discothèque, théâtre, cinéma, plateaux de TV) l'utilisent pour alimenter les machines à fumées : son évaporation permet de produire un aérosol réputé9 non toxique et permettant des effets spéciaux (fausses vapeurs, brumes artificielles, matérialisation des rayons laser ou lumineux...), a priori sans danger pour les acteurs ou les spectateurs.
L'Industrie aéronautique, l'aviation civile ou militaire l'utilisent (en aspersion sur les ailes des avions afin d'y réduire la formation de glace : le givre est à l'origine d'environ 10 % des d'accidents d'avions 10). Et l'industrie des systèmes de climatisation/chauffage l'utilise parfois comme antigel non-corrosif et améliorant les transferts de chaleur11 dans les circuits et applications sensibles (ex. : compresseurs de gaz de pompes à chaleur, capteurs solaires, chambres froides alimentaires…) où il remplace l'éthylène glycol, moins coûteux mais nettement plus toxique pour l'Homme et l'environnement.
Il permet de produire des solutions de nanoparticules sans qu'elles ne s'agglomèrent12 (avec un risque toxicologique et écotoxicologique alors renforcé par une bioassimilabilité plus importante de ces nanoparticules).
Pour en savoir plus : glycol
Voir aussi : L’intérêt de diaboliser la cigarette
remedes-naturels-et-aliments-qui-peuvent-vous-aider-si-vous-arretez-de-fumer
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