● Emotions et sentiments
Émotions et sentiments.
Pour se sentir pleinement vivant et épanouis, bien dans notre peau, bien gérer nos émotions est essentiel. Nous devons pour ce faire ne plus être coupé de nos émotions, de cette partie de nous même qui parfois nous dérange. Émotions et pensées, coeur et esprit, l'affectif et le mental, lorsqu'ils cohabitent et ne sont plus en conflit permanent, non seulement nous récupérons un énorme potentiel énergétique gâché, mais aussi, ni l'un ni l'autre ne peuvent plus nous nuire, moralement et ou physiquement. Les trouble psychosomatiques proviennent des émotions enfouies, déniées, refoulées, non exprimées, donc inconscientes.
Dans le langage courant les mots “émotion” et “sentiment” sont plutôt synonymes (parfois on considère qu’une émotion est un sentiment très fort). J'ai fait une recherche, sur le net, dans des articles et des bouquins et au final, même dans la littérature, la frontière est diffuse. Alors j'en conclurai que peut importe.
Pour ce qui est de dénombrer les émotions, idem, les approches varient pour les émotions dites primaires. Renée Descartes dans les années 1650 en comptait 6 fondamentales : l'admiration, l'amour, le désir sexuel, la haine, le joie, la tristesse.
Dans les années 1870 le célèbre théoricien de l'évolution, Charles Darwin dresse une liste des émotions qu'ils définit comme innées et clairement expressive au niveau du visage : Joie, surprise, peur, dégoût, colère.
Dans les années 1990 Le psychologue américain ajoute la tristesse, l'amusement, le mépris, la satisfaction, la gêne, la honte, l'excitation, la culpabilité, la fierté de réussir, le soulagement, le plaisir. Christophe André et François se limitent à 8 : colère, peur, envie, joie, tristesse, honte, jalousie, amour.
Voici une vidéo des plus intéressante :
Voici un aperçu de la définition de Wikipédia pour "Émotion" :
L'émotion (du latin motio « action de mouvoir, mouvement ») est une expérience psychophysiologique complexe de l'état d'esprit d'un individu lorsqu'il réagit aux influences biochimique (interne) et environnementales (externe).
Chez les humains, l'émotion inclut fondamentalement "un comportement physiologique, des comportements expressifs et une conscience. L'émotion est associée à l'humeur, au tempérament, à la personnalité, à la disposition et à la motivation.
Le mot "émotion" provient du mot français "émouvoir". Il est basé sur le latin emovere, dont e- (variante deex-) signifie "hors de" et movere signifie "mouvement"2. Le terme lié "motivation" est également dérivé du mot movere.
Une taxomanie non-définitive des émotions existe. Certaines catégorisations incluent :
- émotions "cognitives" par opposition aux émotions "non cognitives" ;
- émotions instinctives (des amygdales), par opposition aux émotions cognitives (du cortex préfrontal).
Il faut distinguer, entre l'émotion et les résultats d'émotions, principalement les expressions et les comportements émotionnels. Les individus agissent souvent d'une manière déterminée par leur état émotionnel, par exemple dans le cas des pleurs, du combat ou de la fuite.
L'un des premiers traités sur les émotions est dû au philosophe René Descartes. Dans son traité "Les passions de l'âme, Descartes identifie six émotions simples : "l'admiration, l'amour, la haine, le désir, la joie et la tristesse" et toutes les autres en sont composées de quelques de ces six ou bien en sont des espèces.
Une émotion est une réaction psychologique et physique à une situation. Elle a d'abord une manifestation interne et génère une réaction extérieure. Elle est provoquée par la confrontation à une situation et à l'interprétation de la réalité. En cela, une émotion est différente d'une sensation, laquelle est la conséquence physique directe (relation à la température, à la texture...). La sensation est directement associée à la perception sensorielle. La sensation est par conséquent physique. Quant à la différence entre émotion et sentiment, celle-ci réside dans le fait que le sentiment ne présente pas une manifestation réactionnelle. Néanmoins, une accumulation de sentiments peut générer des états émotionnels.
L'émotion peut se définir comme une séquence de changements intervenant dans cinq systèmes organiques (cognitif, psyhophysiologique, moteur, dénotationnel, moniteur), de manière interdépendante et synchronisée en réponse à l’évaluation de la pertinence d’un stimulus externe ou interne par rapport à un intérêt central pour l’organisme.
En 1879, Charles Darwin, fondateur de la théorie de l’évolution, la définit comme cette faculté d’adaptation et de survie de l’organisme vivant. Il la voit comme innée, universelle et communicative. D’un point de vue comportemental, l’émotion est perçue comme un « motivateur », une entité qui influence le choix d’un individu en réponse à un stimulus externe ou interne. D’un point de vue socioculturel, les sentiments sont cette réponse donnée à une interaction avec nous-mêmes et/ou avec les autres. Une émotion existe à la fois dans la dimension personnelle et sociale de l’individu. Elle serait cette capacité d’adaptation et de changement, ce lien qui forme nos relations et nous met en interaction avec l’autre. De récentes études en neurobiologie ont démontré que les émotions sont un mélange de plusieurs facteurs biochimiques, socioculturels et neurologiques (O'Regan, 2003). Elles se traduisent par des réactions spécifiques : motrices (tonus musculaire, tremblements...), comportementales (incapacité de bouger, agitation, fuite, agression...), et physiologiques (pâleur, rougissement, accélération du pouls, palpitations, sensation de Malaise...). Elles seraient à la base de nos réactions physiologiques et comportementales.
Nous pouvons facilement constater que la connaissance de soi en général, et le domaine affectif dans une plus large mesure, est une terre inconnue pour la plupart d'entre nous.
Il faut dire que l'on nous a conditionné à réprimer nos émotions, ou nos sentiments. Le petit enfant est impulsif, pour le rendre social l'éducation, les pressions de l'entourage le pousse à dominer ses réaction instinctives. Du petit animal on fait un être civilisé, mais au prix d'une privation d'une partie de notre être, celle qui ressent, notre intelligence émotionnelle. Une fois adulte, nous pouvons néanmoins apprivoiser notre petit dragon intérieur et en faire notre allié. J'ai beaucoup aimé à ce sujet la métaphore de ce principe dans Avatar (le film).
Pour ceux qui ont eu la chance de ne pas vivre dans une famille qui réprimait complètement les émotions, la tâche est moins ardue. Même si votre père vous a dit que les garçons ont aussi le droit de pleurer, l'avez-vous vu pleuré pour autant ? Et si oui, certainement rarement. On dit que les femmes fonctionnent davantage sur l’hémisphère du cerveau lié à l'affectif et les hommes du côté de la logique. Mais les deux sexes ont les deux partie du cerveau et si l'un des sexe utilise plus l'un ou l'autre, c'est surtout une pression culturelle. Etre émotif ou sensible pour un homme est jugé dévirilisant. Un phénomène culturel d'une île du pacifique le démontre. Il est d'usage, en cas de fratrie de garçons que le petit dernier soit élevée comme une fille. Et alors, il se comporte comme tel, naturellement.
Toujours est-il que la maîtrise de soi est le propre de l'être dit "civilisé". Mais est-il pour autant "adapté" ?
Les émotions sont utiles. Le désir nous pousse à aller vers l'autre, la peur à nous protéger; la honte nous pousse à éviter les comportements déplacés en société; la tristesse et l'apitoiement peut très bien servir à attirer l'attention, la compassion, nous assurer le soutient des autres (c'est pourquoi on parle de la nécessite de "renoncer aux bénéfices d'un comportement afin de parvenir à en changer) etc...
Pour la Médecine traditionnelle Chinoise, chacune des émotions basiques sont liées à un organe.
Liste simplifiée :
- La joie est associée au cœur
- La colère est associée au foie
- L’anxiété et la tristesse sont associées aux poumons
- Les soucis sont associés à la rate
- La peur est associée aux reins
Elles sont aussi associées aux 5 éléments :
Groupes d’émotions | ayant une relation privilégiée avec: | Éléments |
Joie,allégresse, euphorie, rire, agitation, excitation, envie démesurée, instabilité mentale, frayeur (commencement) | Cœur | Feu |
Colère, rancœur, frustration, amertume, irritabilité |
Foie | Bois |
Tristesse, anxiété, chagrin, mélancolie, regrets, oppression, accablement, découragement, désespoir, dépression |
Poumons | Métal |
Soucis, ressassement, nostalgie, rêverie, trop se focaliser sur un point particulier, excès d’activité mentale |
Rate | Terre |
Peur, anxiété chronique, incertitude, réservé, timidité, angoisse, méfiance, frayeur (persistante) |
Reins | Eau |
pour voir le tableau complet cliquez : Le tableau complet en cliquant sur le lien :
Si on reprend l’exemple de la colère, elle troublera surtout le foie créant une montée du Yang du Foie ou une montée du Feu du Foie (cette dernière pouvant envahir le cœur par la suite) lorsqu’elle est exprimée. Elle entraînera des stases de sang du foie si elle est refoulée.
Pour en savoir plus source : les-emotions-selon-la-medecine-chinoise
Liens interne au site :
Article sur ● La COLERE
Article sur ● Comment exprimer la colère
- Lien entre les émotions et les organes en Médecine Chinoise
Pour se réconcilier avec nos émotions, apprendre à en tirer partie plutôt que les subir, il faut déjà comprendre comment nous fonctionnons et les émotions ont une grande part dans notre mode de fonctionnement. Il est donc important de comprendre les émotions, comment elles agissent sur nous, les définir. Et ce n'est pas chose aisée.
Le corps reflétant tout ce qui se passe dans “l’esprit” nous devrions nous s’attendre à ce que tous effets de tous types d'émotions se répercutent au même endroit du corps. Or, une simple observation nous montre que ce n’est pas le cas. Nous ressentons les émotions surtout à hauteur du ventre, ou bien au niveau de la poitrine...
Les émotions nous bouleversent corps et âme. Elles ont longtemps été mal perçues, elles sont aujourd'hui le sujet de nombreuses études et l'on a découvert que, mal gérées, elles sont la source de nombreuses maladies (Le pouvoir anti-cancer des émotions. C. Boukaram).
Savez-vous qu'une grosse colère peut déclencher un accident cardio-vasculaire ? Ou encore un dérèglement thyroïdien ?
Nous sommes des êtres de symbole. Notre communication est symbole, le langage est un symbole, nos actes sont des symboles, nos expressions corporelles sont aussi des symboles. Notre inconscient fonctionnent par métaphore. Nos rêves en attestent. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, s'adresser à une personne sous forme de métaphore produit un impacte plus profond, une compréhension plus subtile.
Un article de l'INSERM fait observe qu'il est courant d'évoquer très naturellement, dans le langage de tous les jours, diverses manifestations physiologiques d'émotions psychologiques (comme par exemple la colère ) sans pour autant par ailleurs discerner des circularités entre physiologie et psychologie - entre corps et esprit ... Les modèles traditionnels de l'effet des émotions sur le corps, qui se traduisent implicitement dans les expressions langagières utilisées, remontent sans doute à la nuit des temps. Sont-ils pour autant étrangers aux approches scientifiques des phénomènes liés à ces émotions ? Il n'en est rien, si l'on en croit notamment Georges Lakoff (1987), pour qui ces modèles, ainsi que les métaphores qui leur sont associées, reflètent à travers la langue une sagesse et une expérience pluri-séculaire du corps et du soi, qu'il serait tout à fait absurde de négliger en matière de recherche.
Lakoff observe dans les expressions populaires américaines liant émotions et physiologie, notamment celles qui sont relatives à la colère (les équivalents en anglais de : il perd son sang froid, être rouge de colère …), un principe très général, à savoir que les effets physiologiques des émotions représentent ces émotions. Il montre aussi que, d'une manière générale, les relations entre émotions et physiologie semblent ancrées principalement dans une même métaphore, en tant que relations de "contenus" à "contenant". Dans le cadre de cette métaphore, les émotions sont contenues dans le corps "exploser" sous l'effet de la pression, de la tension aussi. Le récipient dans lequel est contenu cette émotion, c'est nous.
La colère est comme un fluide (coup de sang) qui chauffe, qui bouillonne "bouillir de rage", "fulminer", "ça va chauffer" …).
On fait souvent l'amalgame entre ENVIE et JALOUSIE
La jalousie c'est la triangulation affective, on est jaloux des sentiments d'une personne que l'on aime pour une autre personne que soi.
L'envie concerne que ce que d'autres ONT et que l'on n'a pas ou en moins bien.
Il y a plusieurs façons de gérer l'envie.
Pour comprendre ce qu'est une envie assumée, je prends l'exemple du petit garçon, confronté à un autre enfant qui a un superbe jouet flambant neuf et qui suscite sa convoitise.
Plusieurs réactions possibles :
Se rapprocher de cet enfant pour profiter avec lui de ce jouet.
Faire tout son possible pour en obtenir un et développer sa créativité pour se faire.
Etre dépassé par la haine et détruire l'objet afin que l'autre enfant ne puisse jouir de ce dont il est lui-même frustré.
Lien complémentaire interne sur le lien entre les émotions et les couleurs, leurs symboles, leurs effets et les chakras cliquez sur : ● Couleurs, émotions, développement personnel
On peut aussi différencier ou se loge le ressenti interne. On parle de “peur au ventre”, de “boule au ventre” de l'effet "papillon dans le ventre" de “ventre noué”, "se faire de la bile"; "Ca m'est resté sur l'estomac"; "Je ne peux pas digérer ça" ou encore "ils me font chier", encore une expression liée au système digestif !
Les sensations dans le plexus, la poitrine sont d'une autre nature. Les expression du langage courant sont révélatrices. On dit "en avoir gros sur le coeur" "ça me fait mal au coeur", "avoir un coeur d'artichaud", parler à "coeur ouvert" ou "coeur à coeur" (parler franchement, sans détour); "avoir l coeur gros"; "avoir le coeur brisé"; "donner de bon coeur"; "avoir un coup de coeur pour quelqu'un" une chose nous reste sur l’estomac(= ventre), ou encore on en a gros sur le coeur (= poitrine).
Distinguer émotion et sentiment est très intéressant. Dans la plupart des écris que j'ai lu, la distinction entre émotion et sentiment n'est pas évidente du tout. On peut partir du principe que les sentiments vont par paires d’opposés, certains positifs et d’autres négatifs (amour/haine, joie/tristesse, etc.) tandis que les émotions ne sont que négatives (peur, colère, envie, jalousie). J'ai trouvé ceci :
Source : http://connaissancedesoi.blogspot.fr
Dans "Corps Émotion Ostéopathie", sur le net, un ostéopathe donne une définition courante d’une émotion: “Etat de conscience, agréable ou pénible, concomitant à des modifications organiques brusques d’origine interne ou externe”
On peut se demander si les émotions sont communes aux hommes et animaux et les sentiments aux hommes ? Est-ce que les les animaux éprouvent de l'amour et de la haine, de la joie et de la peine ? De l'attachement oui, de la colère oui, de l'excitation (que l'on attribut à la joie), de la peine je ne suis pas sure. Mais je me doute que l'on pourrait en débattre longtemps.
Vous trouverez des listes d'émotions variés en cliquant sur le lien suivant :
Nous pouvons nous servir de nos émotions, en faire une force plutôt que de les subir. Apprendre à les connaître et nous connaître permet déjà de prendre du recule et de ne plus en avoir peur, de ne plus les fuir ou les réprimer. L'intelligence émotionnelle est bien réelle. Elle est notre alliée.
Nous pouvons transformer les émotions négatives, les sublimer ou en faire un moteur.
Voici quelques livres qui m'ont aidé à y voir plus clair et rédiger cet article : "Le décodeur des émotions" de Yves Alexandre Thalmann. La face cachée des émotions S. Berthoz & S. Krauth-Gruber; Quelques ouvrages de Jacques Salomé et de Christophe André et les livres de Boris Cirulnick.
J'ai puisé également des idées dans des articles magazines tels que Sciences Humaines, Psychanalyse, Psychologie magasine.,
Les rôles dans lesquels nous nous enfermons: La victime / Le persécuteur / Le Sauveur
Nous sommes manipulés avant tout par nos propres peurs et par nos propres sentiments.
La Victime est manipulée par la Honte et par la peur de s'affirmer;
Le Persécuteur est manipulé par la Colère et par la peur de montrer sa vulnérabilité;
le Sauveur est manipulé par la Culpabilité et la peur de faire de la peine aux autres en posant une limite.
Lorsqu'on se trouve prisonnier d'un de ces rôles, on est à la fois victime et bourreau de soi-même.
Guy Corneau. "Victime des autres, bourreau de soi-même".
Lien externe, point à stimuler pour un bon équilibre émotionnel : quels-sont-les-points-stimuler-pour-bon-equilibre-emotionnel
Quelle est la logique des émotions, sur cet article :
http://www.ipsn.eu/actualites/quest-ce-que-la-le/
D'autres vidéos de Darpan et petite biographie :
Puur vivre pleinement l'amour - Darpan
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