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Réguler le cortisol

 

Vous le savez, le cortisol est l'hormone du stress.

Elle est libérée par la glande surrénale. Le cortisol est essentiel pour la survie, mais comme toujours le trop est l'ennemi du bien, si on en produit en excès non seulement on se sent anxieux, stressés mais

un excès de cortisol peut entraîner divers risques et complications, tels que des problèmes cardiovasculaires, métaboliques, faiblesse musculaire et troubles psychologiques, le surpoids, des troubles du sommeil et de l'humeur, de l'irritabilité, de la fatigue, des symptômes cutanés, des problèmes musculaires et osseux, une déficience du système immunitaire ...

 

Le réveil entre 03h00 et 5 h du matin avec l'incapacité à se rendormir, avec sentiment d'anxiété indique un taux très élevé. 

 

 

 

La  cortisol agit sur :

 

- Le métabolisme des sucres : augmentation de la production des sucres par le foie, favorise hyperglycémie et hyperinsulinisme (diabète).

 

- Le métabolisme des protéines: augmentation de la destruction protidique (muscles, peau, os)

 

- Le métabolisme des graisses : inhibent la lipogenése, élève le cholestérol et les triglycérides

 

- Le métabolisme de l'eau, du calcium et du sodium : augmente l'élimination de l'eau par le rein, la rétention de sel et la perte de potassium et de calcium dans les urines.

 

- Le métabolisme osseux et la croissance : inhibition de la croissance par action sur le cartilage, antagonisme avec la vitamine D et inhibition probable de l'hormone de croissance.

L'arrêt de la croissance chez l'enfant peut survenir pour des doses peu élevées.

 

- Action sur la coagulation en favorisant les thromboses.

 

- Action euphorisante, stimulante sur le système nerveux central, lorsqu'il est bien dosé. 

 

- Action hypertensive par différents biais

 

- Action immunologique anti-inflammatoire et anti-allergique :

Par inhibition de la synthèse et de la libération de nombreuses cytokines impliquées dans le processus complexe de la réaction inflammatoire et allergique, et en particulier dans la vasodilatation ou la contraction des muscles lisses non vasculaires. Ils inhibent également le recrutement des leucocytes et la migration des macrophages. ils agissent sur toutes les phases de l'inflammation, ainsi que sur les processus de cicatrisation.

Leur sécrétion, comme celle de nombreuses hormones, est variable dans la journée avec un plus bas nocturne, ce qui explique la recrudescence de tous les processus inflammatoires la nuit (asthme, laryngite, abcès, douleurs articulaires, etc..).

Leur action immunosuppressive résulte également de l'inhibition de la synthèse et de la libération de nombreuses lymphokines, avec inhibition de l'activation et de l'expansion clonale des lymphocytes T.

En excès le cortisol favorise donc les infections.

 

- Action sur l'acidité gastrique pouvant entraîner ou aggraver un ulcère.

 

On peut donc constater que c'est une hormone d'adaptation au stress dont l'excès va augmenter les facteurs de risque cardio-vasculaires.

 

 

*Ce cortisol naturel a donné naissance à une classe de médicaments majeurs : Les glucocorticoïdes, plus simplement appelés corticoïdes, et connue du grand public sous l'appellation de cortisone.

Les propriétés anti-inflammatoires, antiallergiques, et immuno-suppressives confèrent à ces produits un statut de classe pharmacologique majeure.

 

Leurs indications principales sont les réactions allergiques et inflammatoires sévères, ainsi que les maladies auto-immunes.

 

Si la tolérance d'une dose unique est généralement bonne, les effets secondaires sont particulièrement nombreux en cas d'administration prolongée et résultent des effets sus-décrits :

 

- le réveil des infections (bactériennes, virales, fongiques, parasitaires). Toute infection non contrôlée est une contre-Indication des corticoïdes. Il est également préférable d'éviter les vaccins vivants atténués.

 

- les troubles métaboliques : hyperglycémie (diabéte), rétention d'eau et de sel (d'où prise de poids), fuite potassique avec ses risques sur le coeur (troubles du rythme), augmentation de l'excrétion rénale et intestinale du calcium, catabolisme protidique musculaire (diminution de la masse musculaire), osseux, plasmatique, hyperuricémie (la goutte est une contre-indication), redistribution des graisses (cou, face).

 

- l'effet ulcérigène : l'ulcère gastro-duodénal en évolution est une contre-indication des corticoïdes.

 

- les troubles psychiques : nervosité voire état maniaque.

 

 

 

 La réduction de votre taux de cortisol peut donc avoir un effet positif sur votre santé globale et vous vous sentirez plus détendus et équilibrés.

 

Réduire mon taux de cortisol

 
L'apport de caféine provoque un pic de cortisol.
La bonne nouvelle est que si vous consommez régulièrement de la caféine, vous pouvez ainsi réduire le cortisol dans votre corps sans l'éliminer.
  • Si vous ne pouvez envisager de vous priver de boisons caféinées, vous pouvez les boire aux moments les plus appropriés.
  • Pour la plupart des gens, les pics de cortisol apparaissent entre 8 et 9 h, entre midi et 13 h, et entre 17 h 30 et 18 h 30.
  • Vous pouvez donc consommer des boissons caféinées autour de ces horaires : entre 7 et 10 h, et entre 13 h 30 et 17 h. Ainsi, vous profiterez de l'énergie apportée par le café sans trop faire monter votre taux de cortisol.

 

 

Le thé noir réduit le niveau de cortisol selon les résultats d'une expérience sur un groupe de personnes effectuant des tâches stressantes.

 

 

En particulier les glucides et les sucres, provoquent un pic de cortisol.

Trop d'aliments industriels en contiennent tous et augmentent votre glycémie et entrainent un pic de cortisol. En priorité essayez d'éviter les aliments suivants  :

  • le pain blanc
  • les pâtes « normales » (pas au blé complet)
  • le riz blanc
  • les bonbons, les gâteaux, le chocolat, etc.

 

 

Une étude a révélé que seulement un demi-litre d'eau en déshydratation peut augmenter les niveaux de cortisol.

La déshydratation entraine un cercle vicieux : le stress peut causer la déshydratation et la déshydratation peut causer du stress.

Assurez-vous de boire assez d'eau tout au long de la journée pour réduire les risques d'un taux de cortisol élevé.

  • Si votre urine est plus foncée lorsque vous allez uriner, c'est probablement un signe que vous ne buvez pas assez d'eau. 

 

 

Cette plante adaptogène  régule le niveau de cortisol. S'il est trop élevé, la plante va l'abaisser de manière significative, et en plus, elle peut vous aider à vous sentir moins anxieux(se) et moins stressé(e).

  • Ce supplément n'a pas d'effets secondaires connus à ce jour.

 

Le  Rhodiola est une plante qui peut également aider à abaisser le cortisol.

Il augmente votre énergie, vous aide à bruler les graisses en plus de réduire votre taux de cortisol.

 

 

S2 g d'huile de poisson par jour baissent votre taux de cortisol . Si vous ne voulez pas utiliser des compléments, vous pouvez manger les poissons suivants :

  • du saumon
  • des sardines
  • du maquereau
  • du loup de mer

 

 

Choisissez les activités de détente qui vous conviennent et qui sont à votre porté. Outre la relaxation, la méditation, le yoga, la marche, la natation, vous pouvez vous détendre en écoutant de la musique, regarder un film drôle ou passer du bon temps en bonne compagnie ! Les jeux de société s'y prête bien. 

Si vous êtes seul, la compagnie d'un animal est salvatrice. 

 

Ici des points d'acupression utiles

 

 

L'antagoniste du cortisol 

 

TESTOSTERONE CORTISOL b.jpg

Cliquez sur l'image pour voir plus grand

 

LA POSTURE INFLUENCE LE DOSAGE HORMONALE

 

Pour ceux qui ont lu « Les hommes viennent de Mars et les femmes de vénus », vous avez peut-être retenu que les hommes ont besoin de compliments, d’être « valorisés » pour être de bons « mâles ». Se sentir bien dans leur peau de mâle en quelque sorte.

L’auteur n’explique pas les fondements physiologiques et fonctionnels.

 

On parle aussi de femmes castratrice et pour cause, une femme qui ne flatte pas son homme mais le dévalorise, fait chuter son taux de testostérone et augmente son propre taux de testostérone…  Typiquement, c’est la femme qui a besoin de garder le pouvoir, ou qui craint le pouvoir masculin et s’en protège en prenant elle-même le pouvoir.

 

 Donc, à contrario,  les hommes valorisés, flattés, prennent des shoots de testostérone. Le pouvoir, la victoire, augmentent le taux de testostérone.

Ce n’est pas seulement valable pour les hommes, pour les femmes aussi. Nous avons, hommes et femmes, les mêmes hormones, sauf que les proportions varient. Une femme qui « prend le pouvoir » voit son taux de testostérone s’élever. Pas au point de se voir pousser la barbe néanmoins. Mais cela joue sur l’appétit sexuel par exemple. Ainsi, lorsque les gens font état du nombre d’amants de Rachida Dati, ils oublient que tous les hommes de pouvoir démultiplient les « conquêtes », et le taux de testostérone n’y est pas étranger…

 

La testostérone est une hormone stéroïde androgène.  Lorsqu'on parle d'hormones stéroïdiennes on parle des hormones sexuelles, c'est grâce à cette hormone que la puberté est enclenchée.

Androgène : masculinisation, voix plus grave, accroissement du système pileux corporel et facial, développement des organes sexuels secondaires mâles, production supérieure de glandes sébacées, développement du pénis, agressivité / action / combativité, assurance, prise de risque, énergie et tonus constant, capacité de concentration, comportement sexuel, libido...Elle est responsable aussi de la maturation des spermatozoïdes. Les hormones stéroïdes sont synthétisées à partir du cholestérol dans différents tissus.  Notre corps produit cette hormone qui est responsable d'un grand nombre de fonctions : c'est l'hormone mâle de référence synonyme de virilité et de puissance sexuelle, c'est l’hormone de la gloire du pouvoir et des héros.

 L'alpha-mâle, est le dopaminergique par excellence ! Dans l'évolution humaine, l'alpha-mâle représente le chef du clan. Il est caractérisé par l'élévation importante du taux de testostérone/dopamine. L'homme dominant possède souvent une testostérone élevée,  cause probable d'une dopamine élevée. Le taux de testostérone constituer un contrepoids à l'action « tranquillisante » de la sérotonine, qui, elle,  favorise la passivité et l'inaction tandis que la dopamine stimule l'action !

L'élévation de la dopamine accroît la motivation. À l'inverse, l'état d'hypoactivité dopaminergique a tendance à diminuer l'activité de l'organisme et son énergie. Quant à la noradrénaline, fabriquée à
partir de la dopamine, elle régule la vigilance et l'humeur ; sa déficience est source de dépression ou de fatigue générale. Lorsque la dopamine est hypofonctionnelle, l'individu se sent insignifiant, apeuré et a envie de se terrer comme un animal craintif.

 

L'activité sexuelle ou la  masturbation entretient ou amplifie  la production de testostérone !  Par ailleurs l'alpha-mâle maintient instinctivement des niveaux élevés de dopamine pour assurer la libido et la reproduction, et, à l'excès, sa paranoïa lui permet d'assurer sa survie face aux dangers de l’adversité, d'ennemis éventuels ou supposés. La dopamine et la testostérone sont les molécules mâles par excellence, même si la femme en produit à un moindre degré, si elle a une position dirigeante, son taux s’élève.


Par contre, la testostérone vraiment trop élevée conduit aussi à la « persistance comportementale », qui est une conduite incapable d'adaptation, lorsque le taux en testostérone est non contrebalancée par d’autres hormones.  Dans ce cas la testostérone devient la molécule de la paranoïa, de l'agitation, de l'action, de la domination réclamant la soumission par l'agressivité. Cela peut conduire à une sorte d'addiction au pouvoir.  (Cela vous fait penser à quelques personnes connues peut-être...)

 

*le taux de testostérone a un impact sur l'acné ! Plus le taux est fort plus il y a de chance d'avoir des boutons = peaux + grasse = + de boutons  !
 

Etre flatté, valorisé, se sentir victorieux, puissant, augmente le taux de testostérone. La personne se redresse, brandit les bras au ciel lorsqu’elle « gagne » n’est-ce pas ?

 

On comprend mieux au passage les enjeux des comportement de domination et d'humiliation dans le monde du travail... 

 

Et bien figurez-vous que l’impact sur le dosage est le même lorsqu’on le mime ! Et donc quand on se tient bien droit, le torse bombé et non rentré !! 

L'influence du cerveau sur le corps n'est plus à démontrer, il en est de même de l'influence du corps sur le cerveau. Qu’elle soit nerveuses,  hormonale, psychologique... 

Mais nous sous-estimions cette influence. Comme le démontre une expérience de Amy Cuddy publiée en 2010 (résumée dans une conférence TED en 2012)

Lien vers une video (cliquez en dessous) :

Le langage du corps affecte la façon dont les autres nous voient, mais cela peut aussi changer la façon dont nous nous voyons nous-mêmes. La psychologue sociale Amy Cuddy montre comment "les poses de pouvoir" — se tenir dans des posture confiantes, même quand nous ne nous sentons pas confiants — peuvent changer les niveaux de testostérone et le cortisol dans le cerveau, et pourraient même avoir un impact sur nos chances de succès.

 

L'auteur de l'étude démontre que le simple fait de d’adopter une posture dominante pendant deux minutes provoque des changements mesurables dans la concentration de certaines hormones et son impact sur le comportement tel que la prise de risque !

 

Les éthologues ont pu observer, que ce soit chez les chats, les loups ou les grands singes, la façon dont l'animal affirme sa dominance sur un congénère.

Il adopte une posture qui le fait paraître plus gros, plus grand, ou plus fort. Et les grands primates humains que nous sommes en font tout autant semble t-il.

Ainsi, mettre nos mains sur nos hanches ou lever les bras en signe de victoire sont des postures universelles de dominance. À l’opposé, une position du corps recroquevillée, abattue, est un signe évident de soumission.

 

 

L'expérience :

Cuddy et son équipe ont demandé à des sujets de mimer ces postures pendant deux minutes et ont ensuite regardé si certains niveaux d’hormones avaient changé. Et si oui, lesquelles ?

Les deux hormones mesurées étaient celles que l’on sait liées à la dominance dans le monde animal : la testostérone, dont le taux s’élève alors, et le taux de cortisol, baisse.

Or les dosages avant / après la prise de posture dominante par les sujets confirmait parfaitement l'hypothèse : hausse du taux de testostérone et baisse du taux de cortisol !

Du point de vu comportemental : la prise de risque est bien connue pour sa corrélation positive avec le niveau de confiance, augmentait également.

Quant aux sujets qui avaient adopté une posture de soumission avant les tests, ils ont, pour leur part, montré exactement les fluctuations inverses.

 

Cette étude contribue donc à donner raison à ceux et celles qui insistent pour parler de « cognition incarnée » en rapport avec nos processus de pensée. Et force est d’admettre, que cela fonctionne dans les deux sens. Cela rejoint d’ailleurs d'autres données. Par exemple les études montrant que se forcer à sourire amène un sentiment de bien-être et diminue le niveau de stress ressenti.

 

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  Science et avenir 

 

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 On voit bien sur ces images l'impact des victoire sur la liesse et l'euphorie collective. Le sentiment de victoire est contagieux chez les supporters... 

 

 

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Le perdant, ce serait plutôt ça, l'abattement. 



22/02/2025
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