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► LE SENS DES MALADIES

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LE SENS DES MALADIES ET DES DOULEURS

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Comprendre le sens des maladies : une voie vers la guérison

Le sens profond des maladies constitue souvent une véritable clé de guérison. Pourtant, cette dimension est rarement prise en compte — ni par les médecins, ni par les malades eux-mêmes. Le docteur Soulier s’efforce de faire évoluer cette vision.

Nous sommes des êtres de symbole : c’est le langage privilégié de notre inconscient, qui cherche à exprimer nos émotions. D’ailleurs, l’étymologie du mot émotion le révèle bien : il vient du verbe latin movere, qui signifie « mouvoir », précédé du préfixe é- indiquant un mouvement vers l’extérieur. Une émotion est donc, littéralement, ce qui nous met en mouvement vers l’extérieur.

Lorsque nous empêchons cette mise en mouvement — quand nous retenons, bloquons ou refoulons nos émotions — celles-ci trouvent d’autres voies d’expression. Elles peuvent s’extérioriser de manière détournée, à travers des actes manqués, des comportements impulsifs ou, plus profondément encore, par le corps lui-même.

On peut ainsi exprimer symboliquement la colère ou la rivalité par le sport, ou par une pratique artistique. À défaut, ce sont les mots non dits qui deviennent des maux, et le « mal a dit » devient maladie. Curieusement, mots et maux s’entendent de la même manière…

Dès lors, apprendre à gérer ses émotions devient essentiel pour préserver sa santé. En se reconnectant à ce que le corps veut exprimer, on peut retrouver des émotions anciennes, enfouies ou contenues, et commencer à les décoder. Car chaque maladie possède potentiellement un sens, souvent partagé, souvent symbolique. Ne dit-on pas : « J’en ai plein le dos » ? Et ceux qui souffrent du dos comprennent alors combien le corps, parfois, parle à la place de l’âme.

Pour celles et ceux qui sont ouverts à cette approche et curieux d’en apprendre davantage, cette piste de réflexion mérite toute leur attention.

 

 

Les Symboles
Formations sur les langages du corps.
Par Olivier Soulier.
Secrétariat : contact.lessymboles@nordnet.fr

Site: www.lessymboles.com
1 chemin des trois tilleuls
59118 Wambrechies
03 20 40 72 46
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France.

Le sens des maladies — Une lecture lumineuse du Dr Olivier Soulier

Les maladies ont un sens. Elles ne sont pas là par hasard : elles portent en elles une intention positive, une tentative du corps pour survivre, s’adapter, répondre à une situation intérieure ou extérieure. En somme, elles sont la solution biologique qu’a trouvée l’organisme face à un défi de la vie.
Le Dr Olivier Soulier, pionnier de cette approche, en décrypte ici quelques grandes clés.

Depuis la nuit des temps, les maladies ont été associées à des symboliques profondes, présentes dans les grands mythes, les récits fondateurs, les traditions spirituelles. Aujourd’hui, les recherches psychologiques modernes viennent éclairer ces intuitions ancestrales. Et les découvertes scientifiques les plus récentes confirment peu à peu cette lecture, en la rendant plus intelligible et plus précise.

Nous vivons chacun dans un système de croyances, souvent inconscient, qui façonne notre rapport au monde. Ce système, propre à chaque individu, influence notre manière de percevoir les événements, de les interpréter, d’y réagir. Ce que nous croyons être « la réalité » est en réalité notre réalité, celle que nos croyances ont construite.

Dans cette perspective, la maladie peut être comprise comme la rencontre entre deux éléments :

  • un code biologique de survie, hérité de notre espèce et inscrit dans notre corps ;

  • et une croyance personnelle, issue de notre histoire, de notre éducation, de nos émotions enfouies.

Ainsi, le schéma proposé par le Dr Soulier est limpide :

MALADIE = UN CODE + UNE CROYANCE

Cette formule ouvre la voie à une médecine plus consciente, qui considère l’humain dans sa globalité : corps, esprit, émotions et inconscient. Une médecine qui ne se contente pas de faire taire les symptômes, mais qui cherche à entendre ce que le corps essaie de dire.

 

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Le sens des maladies : une vision symbolique et vivante – Dr Olivier Soulier

⚠️ Important : L’approche symbolique des maladies ne doit en aucun cas remplacer un traitement médical. Elle constitue un complément précieux, une aide à la compréhension de ce que le corps exprime. En tant que médecin, je vous encourage à explorer ce sens, mais en poursuivant vos soins. Pour certaines affections bénignes, une prise de conscience peut suffire à rétablir l’équilibre. Mais face à une maladie grave, d’autres mécanismes, plus complexes et souvent irréversibles, entrent en jeu. C’est pourquoi cette démarche symbolique est avant tout préventive, épanouissante, et jamais exclusive. J’ai souhaité ce dossier clair et accessible. Pour aller plus loin, mes séminaires (voir page 74) permettent d’adapter l’enseignement à chaque cas individuel.


La maladie, une réponse du vivant

Pendant longtemps, on a considéré la maladie comme un phénomène sans signification : un dérèglement purement biologique, causé par des agents extérieurs ou des anomalies internes — sans logique ni cohérence.
La vision dominante opposait le "méchant microbe" à un organisme sain, dans une lecture manichéenne du monde : le bien contre le mal, et la médecine dans le rôle du chevalier blanc.

Mais cette lecture simpliste ne tient plus. La maladie a un sens. Et ce sens est profondément positif. Elle est une tentative d’adaptation, une solution de survie trouvée par le corps pour traverser une difficulté émotionnelle, relationnelle ou existentielle.

Depuis des années, cette nouvelle vision se renforce. Plus on avance dans l’exploration du symbolique, plus elle semble juste. Même ce que l’on appelle la "fatalité" retrouve une cohérence à la lumière de la psychogénéalogie, cette discipline qui étudie les origines familiales des maladies.
Nous découvrons que bien des symptômes portent les traces de croyances, de conflits et de charges émotionnelles héritées, comme des valises transmises inconsciemment par nos lignées. Et que l’on peut choisir, enfin, de poser.


La richesse des symboles corporels

Dans son ouvrage majeur Le symbolisme du corps humain, Annick de Souzenelle explore avec profondeur les codes symboliques inscrits dans notre anatomie. C’est un livre dense, exigeant, mais d’une richesse inestimable.

Il apparaît alors que cette connaissance existe depuis toujours. L’humanité l’a transmise à travers ses mythes, ses textes sacrés, son langage. Et quoi de plus naturel, finalement, que le corps humain, matrice de notre incarnation, soit aussi source de compréhension de notre destinée ?
Les chromosomes eux-mêmes peuvent être vus comme le support biologique de cette mémoire symbolique.


Le langage du corps : une mémoire en clair-obscur

Les Anciens — c’est ainsi qu’on nommait les premiers médecins — attribuaient aux parties du corps des noms porteurs de sens, comme s’ils avaient pressenti leur fonction symbolique.

La langue française, imprégnée de verbe et de racine étymologique, révèle parfois ces clés :

  • Les trois méninges s’appellent pie-mère (mère pieuse), dure-mère (mère dure) et arachnoïde (araignée) : les trois visages de la mère qu’il nous faut reconnaître, intégrer, puis dépasser.

  • Les couches visuelles du cerveau, appelées couches nuptiales, sont les zones où le cerveau reçoit et intègre les informations de l’œil. Dans le récit biblique de Tobie — que commente De Souzenelle —, pour rencontrer son âme sœur, il faut guérir de la cécité transmise par sa lignée. Autrement dit, il faut voir le monde avec ses propres yeux, non avec ceux de sa famille.

  • Le mésentère, cette membrane qui relie le tube digestif à l’abdomen, signifie littéralement : mise en terre.

  • La hanche, qui porte le corps via le fémur (fait mur), s’articule sur le grand trochanter, un nom que l’on peut entendre comme troc en terre. La hanche est le siège de la résistance, du soutien, du combat animal. Dans le combat de Jacob (Genèse), c’est justement à la hanche qu’il est frappé : signe qu’il doit dépasser son animalité pour accéder à sa mission spirituelle.

  • Le genou, enfin, nous offre une clé limpide dans sa sonorité : je – nous. Un lieu d’humilité, d’acceptation, de passage de l’individuel au collectif.

Nous vivons dans un monde saturé de symboles, souvent oubliés ou négligés. Pourtant, en les redécouvrant, nous comprenons qu’ils s’appliquent aussi aux maladies, avec une pertinence troublante. Jusqu’à la fameuse « maladie » elle-même, qui contient déjà dans son mot ce qu’elle désigne : le mal a dit.


L’embryologie, miroir de notre histoire

Les codes biologiques et la lecture en trois étages des maladies (psychique, cérébral, organique) font partie des découvertes majeures de ces dernières années.
Les comparaisons avec le règne animal, notamment les mammifères, ont permis de mieux comprendre certains de nos mécanismes de réponse face au stress ou au danger.

Ces similitudes prennent tout leur sens à la lumière de l’embryologie.

Aux premiers jours de l’existence, quand l’embryon humain compte encore quelques dizaines de cellules, il est identique à tous les êtres vivants.
Nous nous différencions des protozoaires dès la conception, de l’étoile de mer vers le 14e jour, des poissons un peu plus tard, et des autres mammifères autour du 19e jour. C’est comme si, dans chaque grossesse, l’histoire du vivant tout entier se rejouait en accéléré, jusqu’à l’apparition de l’humain.

En termes scientifiques, on dit que l’embryon résume l’ontogenèse (la genèse de l’individu) et la phylogenèse (l’évolution des espèces). De cette origine commune, nous gardons des empreintes, des structures, des codes symboliques.


Souhaites-tu que je t’aide à construire une version finale et complète de tout ce dossier sous forme :

  • d’article magazine ?

  • de livret (PDF) ?

  • d’un support de conférence ou de présentation PowerPoint ?

Fonction, symbolique et croyance : une lecture du corps

La fonction révèle souvent le code

Chaque organe a sa fonction. Et cette fonction porte un code, à la fois symbolique et biologique. Plus un organe est sollicité, plus il est exposé à la somatisation, c’est-à-dire à l’inscription d’un conflit ou d’une tension psychique dans le corps.

Prenons l’estomac. Il est le premier à recevoir ce qui nous vient de l’extérieur, à « digérer » ce qui nous nourrit — ou nous empoisonne. En cas d’excès ou de substance toxique, il réagit immédiatement par des vomissements. Mais sur un plan symbolique, il est également affecté lorsqu’une situation est inacceptable, qu’on ne parvient pas à « avaler ».

L’acupuncture, quant à elle, nous apprend que l’estomac est le méridien des mutations, celui de l’intendance : il doit suivre, accompagner, digérer les transitions. Napoléon, qui vivait en tension constante, gardait presque toujours la main sur l’estomac… comme un rappel de cette fonction stratégique dans l’adaptation à la nouveauté.


Les codes symboliques sont partagés par l’humain et l’animal

Certains codes sont universels, présents chez l’animal comme chez l’humain.

La vessie, par exemple, sert chez les animaux à marquer le territoire sexué. Chez l’humain, des cystites peuvent survenir lorsque l’on vit une difficulté de positionnement vis-à-vis d’un partenaire, une insécurité dans l’espace intime.

Chez les mâles dominants, la perte de contrôle sur leur territoire femelle peut entraîner un infarctus. Et de fait, chez l’humain, les infarctus sont fréquents lorsque le sentiment d’être chassé ou envahi sur son territoire est vécu comme insupportable.

Prenons encore le sein, dont la fonction première est de nourrir la progéniture. Une chienne ayant perdu son petit développe parfois, en l’absence d’issue, une tumeur mammaire. Si elle retrouve son petit, son corps revient à l’équilibre. C’est un code biologique de survie.

Chez l’humain, le même code est actif, mais déplacé. Une mère trop inquiète pour ses enfants peut développer des mastoses ou des fibromes du sein, bien que la situation ne soit pas vitale. Ce décalage entre réalité biologique et réalité symbolique est justement le propre de l’humain.


L’humain, entre instinct et liberté

Chez l’animal, le code biologique est automatique, strictement lié à la survie. Les maladies sont rares, sauf lorsqu’ils vivent avec des humains — auquel cas ils développent parfois les maladies de leur maître.

Chez l’humain, tout change : nous avons la capacité de choisir. Mais nous restons soumis à des croyances inconscientes.

Par exemple, une mère peut s’inquiéter de manière disproportionnée pour un enfant devenu adulte. Le corps agit comme si ce souci était vital. Deux constats en découlent :

  • Le corps ne distingue pas entre une réalité physique et une peur symbolique : il somatise de la même manière.

  • Ce n’est pas la réalité objective qui crée la maladie, mais la croyance associée.

Pourquoi une femme continue-t-elle de croire qu’elle doit porter tout le monde à bout de bras ? Pourquoi croit-elle qu’elle n’existe qu’en donnant ? Pourquoi pense-t-elle devoir se sacrifier ? Ces croyances-là viennent de loin.

Imaginez une femme ayant vu sa mère tomber gravement malade dans son enfance, sans pouvoir rien faire. L’impuissance a été telle qu’elle s’est promis, profondément :
« Plus jamais je ne laisserai souffrir ceux que j’aime. »
Cette croyance est devenue sa planche de salut. Elle lui a permis de survivre émotionnellement.
Mais quarante ans plus tard, cette même croyance — restée inconsciente — peut lui coûter sa santé.

Les croyances ont toujours une intention positive : elles protègent de la souffrance. Mais la guérison passe par la reconnaissance de ces croyances… et par le chemin de la liberté.


Une petite histoire de la mémoire oubliée

Je voudrais terminer par une légende que j’aime particulièrement. Elle parle de cette petite fossette que nous avons tous entre la lèvre supérieure et le nez.

Un enfant, encore dans le monde céleste, vient d’être façonné dans l’argile. Là-haut, il sait tout : le fonctionnement de l’univers, le sens de la vie, sa mission, sa famille… Il porte en lui la mémoire totale.

Un ange s’approche et lui dit :
« Tu sais tout, mais tu ne dois rien révéler. Mieux encore : tu vas tout oublier, pour mieux te retrouver. »

Et dans un geste plein de tendresse, l’ange pose son doigt sur la lèvre de l’enfant et dit :
« Chut. »

L’argile encore fraîche garde l’empreinte du doigt. C’est cette fossette que nous avons tous.

Annick De Souzenelle écrit :

« L’enfant mettra longtemps à comprendre que ce qui lui reste entre les mains, c’est le symbole, c’est-à-dire la promesse de l’archétype entrevu. Et que toute sa vie consistera à parcourir le chemin qui mène de la semence au fruit. »

La mémoire des chromosomes et la naissance des croyances

Une mémoire inscrite dans nos cellules

Où se loge cette connaissance éternelle, cette sagesse profonde qui guide le vivant depuis l’origine ?
Le Dr Soulier propose une réponse : dans les chromosomes.

Les chromosomes sont les condensés de notre mémoire biologique. Ils portent en eux les solutions gagnantes que la vie a sélectionnées au fil du temps. Ils nous racontent ce qui a permis à notre espèce d’évoluer, de survivre, d’exister. Nous partageons cette mémoire avec toute l’humanité : elle constitue le programme commun de notre construction.
C’est là que résident nos réflexes de survie, nos réponses instinctives, nos modes d’adaptation les plus fondamentaux.

Peut-être est-ce dans ce programme que les mythes ont pris racine, ou plutôt que les mythes ont été inspirés par cette mémoire profonde. Pourtant, nous sommes tous uniques. Comme si, à partir de ce tronc commun, chacun portait une version légèrement différente du programme


De l’hérédité à l’évolution vécue

Pendant longtemps, on pensait que les chromosomes évoluaient lentement, sur des milliers de générations, comme les pattes du kangourou, qui ont mis des millénaires à se transformer.

Mais les connaissances scientifiques ont changé. Aujourd’hui, on sait qu’au cours d’une seule vie, certaines expériences peuvent laisser une trace durable, et s’inscrire dans le génome.
Par exemple, nos expériences immunitaires génèrent des anticorps IgG (immunoglobulines G), marqueurs de mémoires acquises et stabilisées. Il est désormais démontré que ces informations peuvent être intégrées dans les chromosomes… et transmises à notre descendance.


L’enfant qui sait… mais qui oublie

Revenons à l’image de l’enfant céleste, celui qui, avant même de naître, « sait ». Ce savoir est sans doute porté par ses chromosomes, transmis par ses parents.
C’est un savoir de résultats : ce qui a fonctionné, ce qui a permis de vivre, ce qui a été retenu par l’histoire du vivant. C’est un savoir finalisé : il oriente la construction de l’enfant en fonction de ce que l’humanité a déjà traversé.

Mais dès les premières semaines de vie, le fœtus puis le nourrisson se confrontent à un environnement inconnu. Face à cet inconnu, ils n’ont que leur programme intérieur, leurs mémoires, et leurs schémas de solution pour comprendre, survivre, s’adapter.

Chaque situation est nouvelle. Et c’est précisément cela, l’aventure humaine :

Tenter de créer un lien, une correspondance, entre ce que je porte… et ce que je rencontre.


La naissance des croyances

Pour exister, l’enfant doit interpréter le monde. Il cherche à lui donner du sens, à créer de la cohérence. C’est ainsi qu’il élabore ses premières croyances.

Prenons un exemple :
Un bébé de trois mois pleure dans son lit.

  • Dans le premier cas, ses parents viennent rapidement. Le bébé se dit :
    « Quand je demande, je reçois. »
    Cette expérience s’imprime comme une croyance de base : la vie est bonne, les autres sont là, je peux faire confiance.
    Ce sera un adulte optimiste, mais peut-être aussi dépendant, peu autonome.

  • Dans le second cas, personne ne vient. Les parents ne sont pas là, ou bien ils pensent que « c’est bon pour ses poumons ». Alors l’enfant se dit :
    « Quand je demande, je ne reçois pas. Je dois me débrouiller seul. »
    Il deviendra plus méfiant, plus autonome, parfois trop. Une croyance moins joyeuse, mais adaptée à son contexte.


La croyance, pour éviter la souffrance

Toute croyance a une intention positive : éviter une souffrance plus grande.

Dans l’exemple précédent, il serait trop douloureux pour l’enfant de penser :
« On ne vient pas parce qu’on ne m’aime pas. Je ne vaux rien. »
Il lui est plus acceptable de penser :
« C’est normal que ce soit comme ça. »

La croyance protège l’amour. Elle crée une explication acceptable, en attendant des jours meilleurs.

Autre exemple : un enfant comprend très vite qu’il est moins aimé quand il est actif et indépendant, et plus aimé quand il est docile et obéissant.
Il choisira alors de devenir gentil, sage, conforme, pour être aimé.
Peu à peu, il oubliera sa vraie nature, qui refera peut-être surface un jour sous forme de symptômes.
Et il pourra même reproduire ce système, en incitant ses petits frères et sœurs à entrer eux aussi dans le moule.

Ainsi se met en place, dans l’enfance, tout un système de croyances, conçu pour rester en lien, éviter le rejet, survivre émotionnellement.

 

La croyance, matrice de l’apprentissage

Croire pour agir

Une croyance, c’est une certitude que l’on ne remet pas en question à chaque instant.
Par exemple :

« Je crois que cette chaise va me porter. »
Je ne la teste pas à chaque fois : je m’assois. Cette croyance est un acquis fonctionnel. Elle me permet d’agir sans douter sans cesse.

Mais certaines croyances ne sont pas toujours fondées sur la réalité, et peuvent naître de simples paroles.
Exemple : si un enfant entend souvent « tu fais tomber tout ce que tu touches », il peut intégrer cette phrase comme une vérité sur lui-même. Et plus tard, il évitera tout ce qui relève du bricolage, persuadé qu’il est maladroit.
C’est une croyance limitante, construite sans fondement objectif.


Croyances constructives vs croyances inhibitrices

Certaines croyances sont génératrices :

  • « Je suis capable. »

  • « On m’aime. »

  • « Je peux réussir. »

  • « Mon avis compte. »

  • « Je peux faire confiance. »

D’autres sont inhibitrices :

  • « Je ne vaux rien. »

  • « Je rate toujours. »

  • « Il faut se méfier. »

  • « Si je dis ce que je pense, je ne serai plus aimé(e). »

  • « Je suis maladroit, je casse tout. »

Certaines sont objectivement fondées, basées sur l’expérience sensorielle :

  • « Le feu brûle. »

  • « Les couteaux coupent. »

Mais beaucoup sont des projections, souvent issues des peurs parentales, intégrées très tôt par l’enfant. Ce ne sont pas des faits, mais des interprétations, que l’enfant prend pour vérité.


L’origine des croyances : une empreinte précoce

Les croyances peuvent se former à tout âge, mais ce sont les plus anciennes — celles qui émergent très tôt dans la vie — qui marquent le plus profondément.

Selon le psychiatre Arthur Janov, les croyances in utero peuvent nous influencer à vie. Mais il insiste aussi sur le fait qu’il existe des moyens de transformation pour alléger ou transformer ces empreintes.

Même avant la naissance, un enfant perçoit l’ambiance émotionnelle dans laquelle il est attendu :

  • Une mère gaie, connectée à sa vitalité, transmet une forme d’accueil.

  • Une mère triste, anxieuse, peut induire chez l’enfant un sentiment d’abandon, de vide affectif.

Très tôt, l’enfant cherche à s’adapter. Il construit ses croyances comme des stratégies de survie émotionnelle.
Et parfois, une épreuve difficile qui trouve une solution devient, plus tard, une ressource précieuse, une force intérieure.

Enfin, le vécu de la naissance lui-même joue un rôle important dans la structuration de ces croyances.
Ce processus a été longuement étudié par Stanislav Grof dans sa théorie des matrices périnatales : des « empreintes de naissance » qui conditionnent certains de nos schémas de vie.

Les mémoires cellulaires et le syndrome des dates anniversaires

La roue poquée : quand le corps se souvient

Imaginez que vous roulez en voiture. Un jour, vous heurtez une bordure de trottoir, une pierre, un nid de poule.
La voiture, ici, symbolise votre corps. Et l'obstacle rencontré sur la route représente un événement de vie — plus ou moins brutal.

Si le choc est léger et que les pneus sont en bon état, la voiture absorbe l’impact, et tout continue sans dommage.
Mais si le choc est fort, ou si le pneu est usé, la roue se déforme : elle est « poquée ». Elle garde la trace du choc.

Dès lors, à chaque tour de roue, la déformation se manifeste : la voiture tremble, ou bien on ressent un coup à intervalles réguliers.

C’est l’image du syndrome d’anniversaire : le corps ou l’inconscient revit, à date fixe, le souvenir d’un événement douloureux passé.

La périodicité de cette « roue » est souvent annuelle, mais elle peut aussi être plus courte (un mois, influencé par la lune ou le cycle féminin), ou plus longue (plusieurs années, selon les résonances mémorielles).


Les boucles inconscientes

Prenons un exemple : un événement douloureux survient à l’âge de 5 ans. Ce choc laisse une empreinte.
Le corps — ou plus exactement les programmes biologiques inconscients — mémorise ce cycle.

Cinq ans plus tard, autour de l’anniversaire de cet événement, quelque chose se rejoue : une période difficile, une maladie, des angoisses…
Même si l’événement n’a pas été « conscientisé », la mémoire, elle, continue de tourner.

Et parfois, c’est plus subtil encore : une tendance inconsciente pousse la personne à rechercher des situations similaires. Comme un artiste de cirque qui recommence le numéro raté, dans l’espoir de le réussir cette fois-ci.
Parfois la réparation a lieu… parfois non. Et la mémoire se renforce. Jusqu’au prochain tour de roue.


Les cycles biologiques mémorisés – selon Marc Fréchet

Le psychothérapeute Marc Fréchet a mis en évidence ce qu’il appelle les cycles biologiques mémorisés.
Selon lui, un événement marquant laisse une empreinte qui peut se réactiver à intervalles réguliers, selon plusieurs logiques.

Prenons l’exemple d’une petite fille qui, à l’âge de 5 ans, vit une séparation douloureuse.
Elle sera plus vulnérable à toute forme de séparation lorsqu’elle aura 10 ans, puis à nouveau à 15, 20, 25 ans, etc.

Les récurrences peuvent suivre plusieurs schémas :

  • Par addition : 5, 10, 15, 20, 25…

  • Par multiplication : 5, 10, 20, 40, 80…

  • Ou encore en calculant les moitiés : face à un événement marquant à 40 ans, on peut interroger ce qui s’est passé à 20, puis à 10 ans.

Fréchet proposait donc, face à une crise actuelle, de remonter dans le temps :

« Que m’est-il arrivé à la moitié de cet âge ? Et à la moitié de cette moitié ? »

Les réponses sont parfois saisissantes : des événements apparemment différents… mais qui portent un même parfum, un même motif émotionnel, comme un air de famille.

Parfois même, la personne provoque inconsciemment un événement proche de celui du passé, juste avant la date anniversaire, pour en reprendre le contrôle ou éviter de le subir à nouveau.

 

Revivre pour réussir : la mémoire et le cycle de la guérison

Le corps cherche à rejouer pour maîtriser

L’organisme humain a cette particularité : il cherche à revivre les événements traumatiques non digérés, non pour les reproduire, mais pour se les réapproprier.
Par exemple, déclencher soi-même une séparation permet de la contrôler, d’en reprendre la maîtrise — même si cela génère une nouvelle souffrance. On peut alors crier :

« Encore une fois, on m’abandonne ! »
Mais en réalité, le corps a choisi : mieux vaut quitter que d’être quitté, mieux vaut anticiper que subir.

Ce mécanisme inconscient protège d’une douleur plus profonde : celle de la passivité impuissante.

Comme le dit si bien la phrase :

« Chaque être humain est à la recherche d'une liturgie qui le délivre. »

Quand on prend conscience de ce cycle, cela peut agir comme une révélation, une soudaine clarté, un « mais bien sûr ! » à la Maigret.
Comprendre que ce que l’on croyait être une fatalité n’est qu’un cycle mémoriel, répétitif, et qu’il est possible d’en sortir en reprenant en main sa vie et en abandonnant ce qui ne nous appartient plus.


La mémoire de l’autonomie

Certains événements de vie peuvent aussi créer un cycle fondateur, qui se rejouera. C’est souvent le cas de l’âge d’autonomie :

À quel âge ai-je gagné ma vie ? Me suis-je senti capable de me débrouiller seul ?

Cette mémoire correspond au passage initiatique du jeune animal qui apprend à survivre seul. Elle structure notre rapport à la responsabilité, au monde, au combat.


Comment repérer un cycle non résolu ?

Trois signes principaux peuvent indiquer qu’un schéma mémoriel inconscient est à l’œuvre :

  1. Répétition inexpliquée :
    Lorsqu’un événement similaire revient encore et encore, sans raison apparente, de manière incompréhensible.

  2. Disproportion réactionnelle :
    Quand une situation mineure déclenche une réponse émotionnelle ou physique exagérément intense, voire pathologique.

  3. Apparition sans cause :
    Un trouble surgit sans explication directe.
    → C’est comme un régiment traversant un pont suspendu au pas : chaque pas amplifie la vibration jusqu’à la rupture. Il suffit de « rompre le pas » pour éviter l’effondrement.


Croyance et distorsion du réel

À l’origine, toute croyance vise à protéger. Elle a une intention positive.
Mais elle finit souvent par distorser la réalité. De cette distorsion naît le terrain de la maladie.

Exemple :

Si je marche pieds nus sur un sol rugueux, mon corps fabrique de la corne : c’est une réponse juste.
Mais si je me fais de la corne sans cause extérieure, c’est peut-être que je crois inconsciemment que mes pieds sont menacés, et que je dois les protéger.
→ Le corps agit selon la croyance, pas selon la réalité.


La structure d’une croyance

Une croyance repose sur plusieurs caractéristiques fondamentales :

  • Elle précède le réel : elle date de son moment de création, souvent lointain, et conditionne notre perception des événements.

  • Elle agit comme un filtre hypnotique, déformant notre environnement.

  • Elle donne du sens, fût-il erroné. Le sens, même faux, est préféré au chaos.

  • Elle tend à généraliser : « Tous les hommes / toutes les femmes sont comme ça… »

  • Elle est auto-validante : nous trouvons toujours des preuves qui la renforcent.

  • Entre le réel et la croyance se crée un écart : c’est dans cet écart que la maladie s’inscrit.


La maladie : une réponse adaptative

La maladie est la combinaison de deux éléments :

Un code biologique + une croyance inconsciente.
Elle représente la meilleure solution que l’organisme a trouvée pour s’adapter à une situation donnée.

Il existe deux grandes catégories :

  • Les maladies aiguës : réponse immédiate à un choc ou à une incohérence.

  • Les maladies chroniques ou graves : tentative plus profonde, sur le long terme, de maintenir l’essentiel en sacrifiant l’accessoire.


Les maladies aiguës : un rôle avertisseur

Chez l’enfant, les maladies aiguës ont souvent un rôle de maturation et de structuration. Elles accompagnent la croissance, vérifient l’équilibre du système. Ce sont souvent des maladies dites bénignes, comme les maladies infantiles ou les rhinopharyngites.

Chez l’adulte, une maladie aiguë survient lorsqu’il s’éloigne trop de ce qu’il est vraiment — ou de ce que son corps peut supporter.
Mais souvent, une personne peut vivre longtemps avec une croyance erronée, tant qu’elle trouve un équilibre.

Jusqu’au jour où un événement extérieur vient rompre cet équilibre :

  • Soit la croyance ne s’applique plus (elle devient inutile),

  • Soit elle devient contre-productive.


Exemple : le combattant

Prenons l’exemple d’un homme qui a appris, enfant, à ne jamais renoncer, à lutter coûte que coûte.
Cette croyance lui a sauvé la vie. Mais deux scénarios peuvent surgir :

  1. Il s’entête dans une situation où il faudrait lâcher prise → il s’épuise, tombe malade.

  2. Il n’a plus de combat à mener → son énergie se retourne contre lui, générant, par exemple, de l’hypertension artérielle.

La croyance qui l’a autrefois sauvé… devient source de souffrance. C’est le renversement.

Il faut alors changer, ou casser. Et comprendre que le symptôme ou la maladie joue un rôle de signal, d’avertisseur. Un message du corps, pour qu’enfin, on se réaligne.

Le processus de somatisation

Face à une difficulté, l’organisme mobilise ses ressources pour s’adapter : c’est ce que nous appelons le stress, dans sa version utile et positive.
L’objectif du stress est simple : traverser l’épreuve – qu’elle soit physique, émotionnelle ou psychologique – le plus efficacement possible.

Mais cet état d’alerte ne peut durer indéfiniment. Les capacités de résistance de l’organisme sont limitées.
On sait, par exemple, qu’un être humain privé de sommeil plus de sept jours consécutifs finit par mourir.

Lorsque cette tension perdure, l’organisme cherche une autre stratégie : il va somatiser.
C’est-à-dire : localiser la tension dans une zone du corps qui prendra en charge le trop-plein. Cette zone n’est pas choisie au hasard :

Elle correspond symboliquement, physiologiquement et psychologiquement au conflit vécu.


Un organe, une fonction, un message

En somatisant, le corps tente de soulager l’ensemble du système, en concentrant la charge à un endroit précis.
Et c’est souvent dans cet endroit que le corps cherchera à résoudre le problème.

  • Une colère contenue mobilise l’ensemble de l’organisme, mais se fixe en particulier sur le foie et la vésicule biliaire. Cela pourra se manifester par une crise de foie, voire par un calcul biliaire, ou une hépatite si un agent infectieux vient seconder ce processus. Si la colère reste sans résolution, la personne pourra chercher à l’anesthésier… par l’alcool, avec le risque de cirrhose en arrière-plan.

  • Un chagrin, quant à lui, se logera plus volontiers dans les poumons, et s’exprimera peut-être sous forme de bronchite. Le souffle, la respiration, deviennent le lieu où la douleur cherche à être évacuée.

Ainsi, la maladie n’est pas une erreur : elle est l’effort du corps pour continuer à vivre, pour s’adapter.
Elle montre aussi que la croyance sous-jacente a échoué. Le symptôme devient alors un message, une tentative pour nous ramener à ce que nous sommes vraiment, au-delà des rôles et des masques.


Sur les microbes et les virus, plus nombreux que nous cliquez : 

                                           Microbes et Virus, plus nombreux que nous...

Le sens des symptômes

Chaque symptôme est un message. Un signal que le corps nous adresse.
Il ne suffit pas de vouloir le faire taire : il faut l’interroger.

« Quelle question me renvoie-t-il ? Quel aspect de moi-même met-il en échec ? De quoi est-il le miroir ? »

Les codes biologiques et symboliques ont une valeur immense. La nature ne fait rien au hasard. À nous de l’écouter, d’apprendre son langage.

Avec un peu d’expérience, ces codes deviennent autant de clés de lecture de notre histoire personnelle.
Des pistes précieuses, comme un livre ouvert.
Pourquoi ne pas en profiter ?


Comme au cirque : répéter pour intégrer

L’être humain a une caractéristique étonnante :

Il a tendance à se replacer dans la même situation encore et encore.

Ce n’est pas de la perversion, mais le signe qu’il y a là quelque chose d’important, un enjeu non résolu.
Une scène inachevée. Un numéro de cirque à rejouer, jusqu’à ce qu’il soit réussi.

Le cerveau reprend alors le film raté, et le rejoue depuis le début… jusqu’à ce que nous trouvions la sortie, la solution.

L’essentiel n’est pas d’éviter la chute, mais d’apprendre.

« Chaque être humain est à la recherche d’une liturgie qui le délivre. »

Cette répétition peut passer par la conscience… ou par la maladie.
L’une comme l’autre permettent de progresser.


Le rôle évolutif des maladies infectieuses

Les maladies infectieuses, en particulier chez l’enfant, jouent un rôle fondamental dans la maturation.
Elles ne sont pas ennemies : elles participent à l’évolution du système immunitaire, qui est aussi notre système de connaissance du monde.

Chaque infection nous transforme. Elle modifie notre vision, notre rapport au réel.

  • Les microbes sont comme des épreuves : des défis pour tester et affiner notre structure biologique.

  • La septicémie illustre le cas extrême où le microbe prend le dessus sur notre système.

  • Les virus, quant à eux, sont des fragments de codes : lorsqu’ils s’intègrent à nous, c’est parfois pour améliorer notre génome.
    Ils sont porteurs d’une évolution potentielle.

Cela nous conduit à la notion d’équivalents symboliques, psychiques et biologiques.


Tout est signal, tout est interconnecté

Dans son livre De la parole comme d’une molécule, Boris Cyrulnik rappelle que toute expérience est encodée dans le corps.
Une situation vécue est associée à des sons, des odeurs, des mots, des couleurs. Elle est mémorisée :

  • par un neuromédiateur,

  • dans une cellule particulière,

  • à travers certaines protéines,

  • sur certains globules blancs

Toucher un seul de ces équivalents, c’est réactiver toute la chaîne.
Soigner un seul de ces équivalents, c’est guérir toute la chaîne.

Cette logique est au cœur de l’homéopathie, qui repose sur la loi de similitude :

Trouver la clé la plus ressemblante, et l’organisme retrouve son ordre.


Vers une médecine de la conscience

Chaque pensée a un équivalent cellulaire et moléculaire.
Chaque émotion agit dans la matière.
C’est là la médecine de demain : une médecine du sens, de la conscience, de l’unité.

La maladie a toujours une intention positive : elle nous pose des questions, et suggère des réponses.
Il ne s’agit pas de la faire taire, mais de l’écouter. De s’écouter.

Et si l’intention n’est pas immédiatement visible, il faut aller plus loin :

Quelle est l’intention de l’intention ? Quelle est la logique profonde du corps ?
L’organisme évolue depuis des millénaires en fonction d’adaptations coûteuses. Ne pourrait-il pas, désormais, en trouver de moins douloureuses ?

Maintenant que je comprends le mécanisme de mes comportements…

Ne puis-je pas faire autrement pour atteindre le même résultat ?
Ai-je vraiment envie de continuer comme avant ?


L’interaction réciproque des éléments

Et voici un point souvent négligé : la réciprocité des interactions.

Prenons un enfant trop couvé. Il aura plus de chances de tomber malade par temps froid et humide : son système immunitaire, trop peu stimulé, est fragile.

Mais inversement, le fait de faire une rhinopharyngite, dans ce contexte, peut lui permettre d’évoluer psychiquement :

C’est une manière symbolique de rompre la proximité excessive, de vivre une mini-séparation biologique, quand la séparation émotionnelle est trop difficile.

Deux voies sont alors possibles :

  1. Les parents changent, prennent conscience de leur anxiété et modifient leur comportement éducatif.

  2. L’enfant tombe malade, et son corps accomplit, par les voies de la biologie, ce que la parole ou la conscience n’ont pas encore pu accomplir.

Compléments de l'article cliquez sur le titre pour lire :

 

Rhino-pharyngite

L’eczéma, de quoi suis-je séparé(e) ? 

Masculin - Féminin (selon O. Soulier) 

Côlon et préjugés

 

LES PUBLICATIONS

Olivier Soulier prépare plusieurs livres. Le premier sur « Le sens des désirs alimentaires » sortira début 2002.

FASCICULES 
Vous pouvez vous procurer ces recueils d'articles directement auprès du Dr Olivier Soulier 
> Fascicule 1 
- Rougeole et otite. 
- La stérilité féminine. 
- L'eczéma. 
- Les régurgitations du bébé. 
- Le sens de nos désirs alimentaires. 


> Fascicule 2 
- Les enfants cagoule sont toujours malades. 
- Le côlon et les préjugés. 
- La spasmophilie. 
- Les allergies. 
- Le genou.

BIBLIOGRAPHIE RECOMMANDEE PAR L'AUTEUR


- Le Symbolisme du corps humain, Annick De Souzenelle, Ed.Albin Michel. 
- La biologie de passions, Jean-Didier Vincent, Ed. Odile Jacob. 
- Biologie de l'amour, Arthur Janof, Ed. Le Club. 
- La maladie cherche à te guérir, Philippe Dransart, Ed. Mercure Dauphinois. 
- Transformez votre vie, Louise L. Hay, Ed. Vivez Soleil. 
- Le Langage de la guérison, Jean-Jacques Crèvecœur, Ed. Jouvence. 
- Médecine affective au jardin,Bernard Vial et Biondetta Mandrant,Ed. Similia. 
- Dictionnaire des symboles, Jean Chevalier et Alain Gheerbrant, Ed. Robert Laffont Bouquins. 
- Homéopathie, chemin de vie, Didier Grandgeorge, Ed. Edi Com. 
- L'avenir du drame de l'enfant doué, Alice Miller, Le Fil rouge PUF.

FORMATIONS 
Olivier Soulier propose des formations


Nathalie Roy
SENS ET SYMBOLES
1 chemin des trois tilleuls
59118 Wambrechies
03 20 40 72 46
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contact.lessymboles@nordnet.fr

 

 Un autre article, cliquez sur le lien :Le mal a dit

 

Un autre auteur et ses formations sur ce site :  

http://imheb.be/public/index.php?option=com_content&view=article&id=18:retrouver-le-sens-cache-de-certaines-maladies-et-reprendre-le-controle-de-sa-vie&catid=3:articles&Itemid=16

 

Un livre  :   1002459_715280005156700_12618132_n.jpg

 

 

Des nœuds dans l’âme… aux maux du corps

Le ressentiment, les regrets, la haine, tout comme la jalousie, les envies, ou cette petitesse intérieure que nous ne voulons pas voir, forment en nous de véritables nœuds.

Des amas émotionnels qui s'accumulent et finissent par créer des obstacles :

  • Peurs enfouies,

  • Colères contenues,

  • Sentiments négatifs inavoués…

Ces nœuds sont comme des détritus dans un ruisseau : ils forment des barrages, empêchant l’énergie vitale de circuler librement.
Le flux se fige. L’élan de vie stagne. Et cette stagnation devient, peu à peu, un terreau de maladie.

Le mal a dit... ce que nous ne disons pas.


Libérer le courant

Pour que la vie recommence à circuler en nous, il faut aplanir ces nœuds.
Comment ? Par :

  • la sérénité,

  • l’acceptation de ce qui est,

  • le lâcher-prise,

  • l’oubli conscient,

  • le pardon.

Alors, la vie recommence à irriguer l’être,
L’amour reprend sa place,
Et l’énergie circule à nouveau.


Une affirmation de confiance

« Tout m’est donné. Et je redistribue tout ce qui m’est donné. »
« Je vis sans peur, ni de la pauvreté, ni de la maladie. »

Lorsqu’elle est prononcée avec confiance, cette affirmation devient vibratoire.
Elle irradie, crée un échange subtil, vibrant de cette charité fondamentale qui relie tous les êtres.

Cette vibration préserve, empêche la descente dans le néant.

« Tout m’est donné. Je donne tout. Rien ne se perd. »

C’est là le grand mouvement de la vie.
S’incorporer à ce flux, c’est vivre apaisé, confiant, ouvert.


Le lien entre les émotions et le corps

On le sait désormais :

« Tout ce qui ne s’exprime pas… s’imprime. »

Les émotions que nous refoulons, que nous n’osons pas nommer, ou que nous gardons pour nous, se cristallisent dans différentes zones du corps.

Elles laissent leur empreinte.
Elles deviennent matière.

Par exemple, la peur, l’angoisse, peuvent générer :

  • des palpitations cardiaques,

  • des vertiges,

  • des sueurs froides,

  • des tremblements,

  • ou des mains moites.

Ces symptômes ne sont pas le problème : ils sont le message.
L’invitation à regarder en soi, à écouter, à dire.

  • LA PANIQUE peut provoquer des diarrhées.
  • LA COLÈRE retenue,
  • LA RANCUNE : une crise de foie.
  • LA DIFFICULTÉ A TROUVER OU A PRENDRE SA PLACE peut provoquer des infections urinaires à répétition.
  • QUELQUE CHOSE QU'ON NE VEUT PAS ENTENDRE OU QUAND ON NE VEUT PAS S’ÉCOUTER, des otites, douleurs d'oreilles.
  • QUELQUE CHOSE QU'ON N'A PAS OSE DIRE, QU'ON A RAVALE, une angine, des maux de gorge.
  • UN REFUS DE CÉDER, DE PLIER, D’OBÉIR OU DE SE SOUMETTRE, des problèmes de genoux.
  • PEUR DE L'AVENIR, PEUR DU CHANGEMENT, PEUR DE MANQUER D'ARGENT, des douleurs lombaires.
  • INTRANSIGEANCE, RIGIDITÉ, douleurs cervicales et nuque raide.
  • CONFLIT AVEC L’AUTORITÉ, douleurs d'épaules.
  • TOUT PRENDRE SUR SOI, également douleurs d'épaules, sensation d'un fardeau.
  • SERRER LES DENTS POUR AFFRONTER QUELQU'UN OU UNE SITUATION SANS RIEN DIRE...douleurs dentaires, aphtes, abcès.
  • PEUR DE L'AVENIR, DIFFICULTÉS A ALLER DE L'AVANT, OU BESOIN DE "LEVER LE PIED": douleurs dans les jambes, les pieds, les chevilles.

  Bien sûr, il ne faut pas généraliser, ça peut être tout simplement un problème mécanique, faux mouvement, coup de froid....mais si vous ne trouvez pas d'explications, essayez de réfléchir à ce qui se passe dans votre ressenti.

  Au besoin, faites la thérapie par l'écriture, écrivez ce qui vous préoccupe, et brûlez ou déchirez. Ça permettra à l'émotion de s'évacuer.

 

En voici quelques extraits :

 

- Origines émotionnelles possibles de la FIBROMYALGIE

Les personnes qui souffrent de fibromyalgie se sentent souvent "de trop", ou se rendent malades pour attirer l'attention, pour qu'on s'occupent enfin d'elles, qu'on remarque leur existence (ceci inconsciemment, bien sûr.)

Ces personnes vivent souvent une vie qui n'est pas la leur, qu'ils n'ont pas vraiment choisie, mais ils la vivent pour suivre des principes, ou faire ce qu'on attend d'elles, mais qui ne correspond pas à leurs vrais désirs.

Ce n'est pas la vie qu'ils aimeraient vivre.

Alors ils ne veulent plus avancer, se coupent de leurs émotions.

C'est souvent de la violence retournée contre soi, de la trop grande sévérité envers soi-même. Ou se sentir pris en étau entre ses parents, ou vivre de la colère refoulée depuis longtemps.

Il semblerait que les sources de la fibromyalgie remontent très souvent à l'enfance, à la suite d'un événement ou d'un contexte qui a généré de la culpabilité.

Il est bien clair que ça n'explique pas toujours tout, mais c'est juste pour soulever une question, une possibilité éventuelle qu'il y a quelque chose de non réglé derrière cette blessure.

 

La fibromyalgie semble atteindre surtout chez les personnes qui culpabilisent, qui ne se donnent pas le droit d'exister et même parfois, qui regrettent d'être nées car elles pensent que leur naissance ne rend pas leurs parents heureux, ou qu'ils seraient bien mieux sans elles.

La FIBROMYALGIE est la conséquence d'une grande douleur intérieure, de l'anxiété, du perfectionnisme poussé au-delà des limites. On sent de la pression de l'entourage, ou on se la met soi-même, on a de la peine à s'affirmer, à se faire reconnaître, à recevoir de l'amour.

 

Comment inverser la tendance ?

Se permettre d'être qui on est, avec ses imperfections, ses faiblesses. On n'a pas à être parfait, d'ailleurs la perfection n'existe pas. C'est un chemin, et non pas un but à atteindre, comme le dit la citation de sagesse orientale.

Prendre soin de soi, se donner de la douceur, se traiter avec bienveillance.

S'épanouir dans des activités qui nous plaisent, qu'on a choisies, se faire plaisir.

Se donner le droit d'exister, on est sur terre, il y a une bonne raison, à nous de faire que notre vie nous corresponde le mieux possible, faire du mieux qu'on peut avec ce qui est.

Se donner un but, soutenir une cause, donner un sens à sa vie.

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- Causes émotionnelles des maladies du FOIE ET DE LA VÉSICULE BILIAIRE

 

Maladies du foie : le foie représente les choix,  la colère, les changements et l'adaptation.

 

Causes émotionnelles possibles :

On peut souffrir du foie quand on ne parvient pas à s'adapter à des changements, professionnels ou familiaux. Difficultés d'ajustement à une situation.

Sentiment de manque continuel ou peur de manquer.

Colère refoulée.

Personnes sujettes aux maladies du foie : personnes qui critiquent et qui jugent beaucoup (elles-mêmes et les autres) et/ou qui se plaignent souvent.

Cirrhose : causes émotionnelles possibles : souvent une maladie liée à l'alcoolisme, mais l'alcoolisme est aussi maladie en rapport avec ces émotions : forme d'autodestruction, rejet de soi-même et de sa vie, culpabilité de vivre. Trouver que la vie est injuste, être au bout de ses limites.

Hépatite : cause émotionnelle possible : se faire du mauvais sang, situation personnelle difficile, relations tendues, sentiment d'échec, d'injustice.

Impression de se perdre, ne pas distinguer le bien du mal.

Avoir été obligé de faire quelque chose.

 

Maladies de la vésicule biliaire :

La vésicule biliaire est en rapport avec l'extérieur, la vie sociale, la lutte, les obstacles, le courage.

Se battre. Esprit de conquête.

 

Quelles émotions refoulées peuvent provoquer des maladies de la vésicule biliaire ? 

  • Se faire de la bile, s'inquiéter, s'angoisser. Sentiment d'injustice.
  • Colère, rancune.
  • Se sentir envahi, empiété sur son territoire par une personne autoritaire.
  • Agressivité rentrée et ruminante, mécontentement retenu.
  • Se retenir de passer à l'action.
  • Difficultés à faire un choix, de peur de se tromper.

 

Calculs biliaires lithiases biliaire :

Les pierres ou calculs sont des dépôts de cholestérol agglomérés et durcis.

 

Émotions refoulées qui peuvent provoquer des calculs ou de la lithiase biliaire :

Ces calculs peuvent résulter de pensées ou de jugements top durs envers soi-même, envers son entourage ou envers la vie, ou craindre les jugements des autres.

  • Amertume intérieure, mécontentement envers soi-même ou quelqu'un de l'entourage.
  • Désir de revanche, détester quelqu'un.
  • Envie ou jalousie non avouée. Désir de montrer au monde entier de quoi on est capable.
  • Être décidé à aller de l'avant, en étant conscient de ses capacités, mais se sentir arrêté ou limité par quelque chose ou par des peurs.
  • Peur de perdre, ou de perdre la partie, de quitter quelqu'un ou une situation, sensation de devoir se justifier.
  • Désir de clarifier une situation ou refus de d'y voir clair.
  • Difficultés à accepter ses sentiments et émotions, surtout s'ils sont négatifs.

Reconnaissez et acceptez ces émotions, si vous les éprouvez, mettez des mots dessus, acceptez votre ressenti, écrivez une lettre à la personne qui vous est la cause de ce que vous éprouvez, puis brûlez-la ou déchirez et jetez dans les toilettes, c'est libérateur. Une fois les émotions négatives reconnues, acceptées et évacuées, le corps peut cesser de vous envoyer ce message de "mal a dit."

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-Cause émotionnelle des Problèmes d'ESTOMAC

BLOCAGE PHYSIQUE

L'estomac est un organe important de la digestion, situé entre l'œsophage et l'intestin grêle. Grâce aux sucs gastriques qu'il sécrète, il transforme les aliments en liquide. Les problèmes d'estomac les plus courants sont les ulcères, les gastrites (brûlements), les hémorragies gastriques, les cancers et les problèmes de digestion(vomissements, indigestions, etc.) Vérifie la description individuelle du problème en question, en plus de la description qui suit.

CAUSES ÉMOTIONNELLES (désirs bloqués)

Tous les problèmes d'estomac ont un lien direct avec la difficulté d'accepter ou de bien digérer une personne ou un événement. Le fait d'en souffrir indique une ou plusieurs des attitudes suivantes.

  • Tu vis de l'intolérance et de la peur face à ce qui n'est pas à ton goût.
  • Tu résistes aux idées nouvelles, surtout celles qui ne viennent pas de toi.
  • Tu as de la difficulté à t'ajuster à quelqu'un ou quelque chose qui vient contredire tes plans, tes habitudes ou ta façon de vivre.
  • Tu laisses trop souvent ton « critiqueur intérieur » t'influencer, ce qui t'empêche de lâcher prise et de laisser parler ton cœur qui, lui, ne veut qu'accepter inconditionnellement.
  • Il se peut que tu sois du genre à t'accuser de manquer d'estomac, c'est-à-dire de manquer d'audace.

CAUSES MENTALES (peurs et croyances)

Que crois-tu qu'il t'arriverait si tu arrêtais de résister aux idées des autres? Crois-tu que tu passerais pour un vulnérable, un faible? Au lieu de croire que tu es impuissant parce que tu ne peux pas changer les autres ou une situation, deviens conscient de ta propre puissance pour créer ta vie.

Tu n'as pas besoin de dire à ton corps comment être un corps et comment faire son travail de digestion. Il en est ainsi pour ton entourage. Tout un chacun a une façon différente de voir la vie. Ce n'est pas pour rien que l'estomac est placé dans la région du cœur. Nous devons tous accepter avec amour, c'est-à-dire accepter la différence de tout un chacun. Les pensées du genre « c'est injuste » ou « pas correct » ou « idiot », etc. que tu alimentes ne sont plus bénéfiques pour toi. Elles bloquent ton évolution comme ton estomac bloque la digestion de ta nourriture. En devenant plus tolérant face aux autres, tu deviendras plus tolérant face aux aliments que tu absorbes.

Ton estomac t'envoie le message d'arrêter de vouloir tout contrôler. Tu as besoin de faire davantage confiance aux autres, tout comme tu dois faire confiance en la capacité de ton estomac de digérer tes aliments.

BESOIN ET MESSAGE SPIRITUEL

Ton grand besoin est de t'AIMER, d'accepter tes peurs du moment. Prends le temps de trouver ce dont tu as PEUR POUR TOI dans cette situation. Ton Dieu intérieur t'invite à accueillir cette peur qui te pousse à agir ainsi, en te rappelant que tout est temporaire. Il te dit d'accueillir tes limites actuelles et de reconnaître davantage ta propre valeur. Ce n'est qu'après t'être accueilli dans tes peurs et tes limites que tu pourras te diriger vers ce que tu veux vraiment. Souviens-toi que cette partie en toi qui a peur est convaincue de te protéger. Si tu te sens capable d'assumer les conséquences de vivre selon les besoins de ton être, rassure-la.

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- Causes émotionnelles des maladies : LA GLANDE THYROÏDE

 

Quelles émotions et quelles circonstances de la vie sont susceptibles d'occasionner des problèmes à la glande thyroïde ?

  • Profonde tristesse de ne pas avoir pu dire ce qu'on aurait voulu.
  • Sentiment d'être trop lent par rapport à ce qu'on attend de nous.
  • Impuissance, sentiment d'être coincé dans une situation, être devant un mur, dans une impasse.
  • Être bloqué dans la parole ou dans l'action, être empêché d'agir.
  • Pas le droit de parler, de s'exprimer. Ne pas se sentir écouté.
  • Difficultés à s'affirmer.
  • Une déception ou une injustice n'a pas été "avalée" et est restée en travers de la gorge.
  • Chagrin non reconnu par l'entourage.

 

Hyperthyroïdie :

  • Désir de vengeance, besoin de prouver ses capacités.
  • Trop en faire pour être aimé.
  • Croire que tout est urgent, il faut tout "faire vite".
  • Colère et tristesse de ne pas avoir dit ce qu'on aurait aimé ou voulu dire à une personne, ou dans une situation. Dans ce cas, on peut essayer de faire la thérapie de la lettre à brûler
  • Se sentir dépassé par les événements.
  • Non-dits accumulés.

Hypothyroïdie :

  • Profond découragement, à quoi bon ?
  • Aimerait en faire plus mais ne se demande pas quels sont ses vrais besoins.
  • Personne ne nous comprend.
  • Rancune tenace et nourrie pendant des années.
  • Résignation, abandon de la vie.
  • Désir de fuir les réalités, se mettre en retrait.
  • Rancune ancienne non réglée.

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- Causes émotionnelles des maladies : LES HERNIES

L'hernie est une partie d'un viscère, pour les hernies inguinales ou du noyau gélatineux, pour les hernies discales qui saille hors de la cavité qui le contient et qui passe à travers la paroi musculaire, formant une petite boule qu'on sent sous la surface de la peau.

 

En règle générale  : de la détresse implose à l'intérieur et demande à être libérée.

  • Désir de rompre ou de quitter une situation où on se sent coincé, mais où l'on reste par peur de manquer de quelque chose, généralement du matériel.
  • Auto-punition parce qu'on s'en veut, incapacité à réaliser certaines choses qu'on voudrait.
  • Frustration de travailler dur, se sentir poussé à aller trop loin, ou essayer d'atteindre son but d'une manière excessive, qui en demande trop. Une poussée mentale (de stress) essaie de sortir.

Mais en plus, le lieu où siège l'hernie indique son message émotionnel de manière plus précise et complémentaire : 

Hernie inguinale : (dans l'aine) : difficulté à exprimer sa créativité, secret que l'on renferme et qui nous fait souffrir. Désir de rompre avec une personne qui nous est désagréable, mais avec laquelle on se sent engagé ou qu'on est obligé de côtoyer.

On aimerait sortir, s'extirper de cette situation.

Hernie ombilicale : nostalgie du ventre de la mère où tout était facile et où se sentait totalement en sécurité. Refus de la vie.

Hernie discale : conflit intérieur, trop de responsabilité, sentiment de dévalorisation, ne pas se sentir à la hauteur de ce qu'on attend de nous, projets et idées non reconnus. La colonne vertébrale représente le soutien.

Besoin d'être appuyé, soutenu, mais difficulté ou impossibilité de demander de l'aide.

Hernie hiatale : se sentir bloqué dans l'expression de ses sentiments, de son ressenti.

Refouler ses émotions.

Tout vouloir diriger, ne pas se laisser porter par la vie  mais la contrôler.

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Causes émotionnelles des maladies des GENOUX

 

Douleurs aux genoux, genoux qui flanchent, genoux qui craquent, douleurs aux ménisques : refus de plier, de se "mettre à genoux" (de se soumettre) de céder, fierté, ego, caractère inflexible ou au contraire, on subit sans rien oser dire, on s'obstine, mais nos genoux nous disent que nous ne sommes pas d'accord avec cette situation.

  • Difficultés à accepter les remarques ou les critiques des autres.
  • Problèmes avec l'autorité, la hiérarchie, problèmes d'ego, d'orgueil.
  • Devoir s'incliner pour avoir la paix.
  • Ambition réfrénée ou contrariée par une cause extérieure,
  • Entêtement, humiliation.
  • Culpabilité d'avoir raison.
  • Colère d'être trop influençable.

Les problèmes au genou droit mettent souvent en cause un conflit avec un homme (refus de céder ou de se soumettre ou inflexibilité envers un homme) tandis qu'au genou gauche, ça peut être un problème avec une femme (refus de plier devant une femme).

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- Causes émotionnelles des maladies : LES ENTORSES

La personne qui est sujette à une entorse peut se sentir obligée d'aller dans une direction contraire à ce qu'elle voudrait vraiment.

Elle se laisse diriger, va plus loin que ses limites et s'en veut de ne pas pouvoir dire NON aux autres.

Elle a peur de faire une entorse au règlement ou à ce qu'on attend d'elle.

Cette entorse lui donne l'excuse nécessaire pour prendre un temps d'arrêt.

 

RÉFLEXION

Il y intérêt à être plus flexible, car tu te fais mal en insistant pour voir les choses à TA façon...il serait bien de chercher à t'informer sur la motivation des autres et voir peut-être les choses d'une autre façon que la tienne.

Peut-être devras-tu apprendre à dire NON, et cesser de répondre aux attentes des autres. Si tu t'imposes toi-même une certaine direction, vérifie quelle peur te motive ou quelle raison?

En étant plus flexible envers toi-même et envers les autres, tu pourras mieux répondre à TES besoins.

D'après "Ton corps dit "aime-toi", de Lise Bourbeau

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- Origine émotionnelle possible des maladies LA PEAU, eczéma, acné, psoriasis

Les maladies de peau ont très souvent, à l'origine, un conflit de séparation mal géré, une séparation mal vécue, soit par la mère, soit par l'enfant, ou la peur de rester seul et un manque de communication.

Séparation aussi envers soi-même : dévalorisation de soi vis-à-vis de l'entourage. Porter trop d'attention à ce que les autres peuvent penser de nous.

 

Eczéma : anxiété, peur de l'avenir, difficultés à s'exprimer. Impatience et énervement de ne pas pouvoir résoudre une contrariété. Séparation, deuil, contact rompu avec un être cher.Chez les enfants, l'eczéma des enfants peut résulter d'un sevrage trop rapide ou difficulté de la mère à accepter que son enfant ne soit plus "en elle". Sevrage de l'allaitement ou reprise du travail de la maman et culpabilité non exprimée, mais que l'enfant ressent et somatise ainsi.

Querelles ou tensions dans la famille, que l'enfant ressent. Insécurité,  il faut rassurer l'enfant sur l'amour qu'on lui porte et lui expliquer pourquoi on retourne travailler, et s'il y a des disputes et des querelles, lui parler, lui dire que c'est un problème entre adultes et que ça vous appartient.

 

Acné :  manière indirecte de repousser les autres, par peur d'être découvert, de montrer ce qu'on est réellement, parce qu'on pense qu'on ne peut pas être aimé tel que l'on est. Puisqu'on se rejette, on crée une barrière pour que les autres ne nous approchent pas. Refus de sa propre image, de sa personnalité ou de sa nouvelle apparence. Honte des transformations corporelles. Difficulté à être soi-même, refus de ressembler au parent du même sexe.

 

Vitiligo : séparation difficilement acceptée ou vécue, sensation de rejet. Souvent une personne qui veut sauver les autres, peur de perdre la face. Se sent sans défense et sans protection. Désir de disparaître, de devenir "transparent", passer inaperçu. Ou au contraire, avoir peur de ne pas être remarqué, se sentir invisible. Souvent un conflit avec le père, se sentir dévalorisé par lui ou en se comparant à lui. Culpabilité envers lui. Devoir se conformer à ce modèle paternel, mais sans vraiment vouloir lui ressembler.

 

Psoriasis : personne souvent hypersensible qui n'est pas bien dans sa peau et qui voudrait être quelqu'un d'autre. Ne se sent pas reconnue, souffre d'un problème d'identité. Le psoriasis est comme une cuirasse pour se défendre. Besoin de se sentir parfait pour être aimé. Souvent une double conflit de séparation, soit avec deux personnes différentes, soit un ancien conflit non résolu, réactivé par une nouvelle situation de séparation. Se sentir rabaissé ou rejeté, à fleur de peau. Se protéger d'un rapprochement physique, ou protéger sa vulnérabilité, mettre une barrière.

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- Origine émotionnelle possible des maladies DES SEINS

Les seins ont un rapport direct avec notre façon de "MATERNER", soit nos enfants, notre famille, notre conjoint ou le monde en général.

Materner signifie traiter l'autre comme s'il était son enfant, dépendant de sa mère. Etre trop protectrice, trop "mère poule" ou dominatrice avec ses enfants ou son conjoint.

La personne qui a un problème au sein peut être du genre à se forcer pour avoir l'air maternelle, et pour être une bonne mère

 

Ou elle s'en fait trop pour ceux qu'elle aime, au détriment de ses propres besoins, ne laisse pas ses enfants devenir autonomes et prendre leur envol. Elle veut les protéger, les empêcher de vivre et veut prendre les décisions à leur place.

Ou alors qu'elle s'en demande trop, à elle-même, par manque de confiance ou d'estime de soi.

 

Elle peut souffrir d'une trahison conjugale ou affective, culpabilité envers un enfant ou avec sa mère, chagrin affectif, relationnel ou conjugal, avec un sentiment d’abandon.

Elle peut éventuellement aussi éprouver un sentiment d'échouer en tant que mère, ou de la culpabilité de voir souffrir sa mère.

Ou elle a été séparée d'une personne chère, qui est partie du foyer, ou qui est décédée.

 

Le sein droit a un lien avec le conjoint ou la famille (pour une personne droitière), ceux qu'on materne. Difficultés avec son mari ou un de ses enfants.

Le sein gauche est plutôt lié avec son enfant (ou son enfant intérieur), et l'affectif, ceux qu'on tient sur son coeur. Ca peut être aussi un "conflit de nid" avec un élément masculin, mari ou fils.

Pour une gauchère, c'est l'inverse.

Une exception, toutefois : une forte émotion liée à une douleur de séparation d'avec son partenaire peut affecter le sein droit (chez une droitière) et une émotion avec une résonance de douleur d'abandon vécue dans notre enfance peut atteindre le sein gauche.

 

RÉFLEXION : Il y a peut-être aussi un pardon à faire avec sa propre mère, ou avec la personne qui te cause de la peine...

Il est aussi possible que tu maternes ta mère, ou une autre personne, et que ça te cause un problème. Ta mère ou quelqu'un d'autre te demande de l'aide au-delà de ce que tu peux donner, au delà de tes limites.

Au lieu de te forcer ou de te plaindre de ce que tu vis, essaie de ne donner que ce que tu peux faire DANS L'AMOUR ET DANS LA JOIE, et dans le respect de ce que tu peux donner.

Ton sens du devoir est trop grand, tu dois apprendre à lâcher-prise de ceux que tu aimes. Donne toi le droit de ne pas pouvoir ou vouloir en faire plus, et avoue-le sans culpabiliser.

Tes limites actuelles ne seront peut-être pas les mêmes toute ta vie.

L'amour maternel peut exister en toi, sans que tu sois obligée de materner continuellement.

(d'après les livres : Lise Bourbeau, Claudia Rainville et Jacques Martel)

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- Origine émotionnelle possible des douleurs de JAMBES, HANCHES, BASSIN

  • Problèmes aux cuisses : manque de confiance en soi, traumatismes vécus dans l'enfance. 
  • Mal aux jambes, problèmes de jambes : peur d'avancer, d'affronter l'inconnu.Faire face à l'avenir, se propulser en avant, aller de l'avant, peur d'avancer dans la vie ou de dépasser une situation, que ce soit dans le domaine du travail, de l'amour, s'engager dans une nouvelle relation, ou même en prévision d'un voyage.Si on a surtout mal quand on ne bouge pas : peut-être qu'on culpabilise de prendre du repos, on ne se permet pas de s'arrêter.
  • Accumulation de gras aux cuisses : colère refoulée dans l'enfance, souvent en relation avec le père, ou culpabilité par rapport à des événements du passé.
  • Accumulation de gras aux hanches : colère persistante dirigée contre les parents.
  • Douleurs fond du dos, douleurs lombaires : déception, échec. Autocritique. Contrariété ou colère. : peur de manquer, peur du changement, difficultés financières
  • Hanches : indécision, peur de passer à l'action, peur d'aller jusqu'au bout de ce qu'on désire, peur que ça ne serve à rien, peur de s'engager. C'est aussi l'autonomie, et les interdits que l'on s'impose.
  • Bassin : représente le foyer, le pouvoir et la sécurité, l'indépendance, les besoins de base. Des problèmes de bassin peuvent être en rapport avec des frustrations liées aux parents, ou à la mère. Ou peut-être qu'on voudrait être la mère de tout le monde et qu'on porte trop de responsabilités qui ne nous incombent pas.

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- Émotions en relations avec les douleurs DES BRAS

 

LES BRAS : Il y a de nombreuses causes émotionnelles liées aux douleurs et aux problèmes de bras.

Les bras sont le prolongement du coeur et sont liés à l'action de FAIRE et de RECEVOIR, ainsi que l'autorité, le pouvoir.

Les douleurs aux bras peuvent être liées à de la difficulté à aimer ce que dois faire. Se sentir inutile, douter de ses capacités, ce qui amène la personne à se replier sur elle et à s'apitoyer sur ses souffrances.

  • Se croire obligé de s'occuper de quelqu'un.
  • Ne pas se sentir à la hauteur lorsqu'on est le "bras droit" de quelqu'un.
  • Difficulté à prendre les autres dans ses bras, à  leur montrer de l'affection.
  • Je m'empêche de faire des choses pour moi-même, parce que je me souviens des  jugements négatifs et des interdictions durant mon enfance, ce qui m'avait blessé.
  • Je ne me permets pas de prendre ou je regrette d'avoir pris quelque chose, ou je pense que j'ai obtenu quelque chose que je ne méritais pas.
  • Ou quelque chose me revient de droit , que je n'ai pas pris, je ressens de la colère.
  • Se rapporte au fait d'avoir été jugé par ses parents.
  • Vouloir emprisonner quelqu'un dans ses bras pour l'avoir sous contrôle, mais avoir dû le laisser s'envoler, et ne plus pouvoir l'aimer et le protéger (un enfant, par exemple...).

Si j'accepte de laisser partir la personne, de ne pas vouloir la retenir, si je parviens à lâcher-prise, je peux aussi laisser aller la douleur.

Vivre une situation d'échec, devoir baisser les bras.

Essayez de modifier, clarifier ou de lâcher-prise par rapport à la situation qui vous perturbe. "Le mal a dit" = votre douleur essaie de vous dire quelque chose, de vous signaler que quelque chose perturbe l'harmonie en vous, d'attirer votre attention sur quelque chose à changer dans votre vie.

(Sources :  livres de Lise Bourbeau, Jacques Martel, Claudia Rainville et Philippe Dransart)

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- Émotions en relation avec les douleurs des ÉPAULES

Les douleurs des épaules et des bras sont très répandues, et ont bien souvent une origine émotionnelle.

Il y a de nombreuses possibilités, essayez de voir si quelque chose vous interpelle parmi ces causes émotionnelles possibles de ce que votre "mal a dit"....de ce que ce mal cherche à vous dire.

Les accidents qui occasionnent des douleurs aux épaules peuvent aussi avoir une origine émotionnelle.

Tout ce qui ne s'exprime pas s'imprime !

 

LES ÉPAULES : c'est ce qui PORTE. Les épaules portent les joies, les peines, les responsabilités, les insécurités.

Le fardeau de nos actions et tout ce qu'on voudrait faire, mais qu'on ne se permet pas, ou qu'on n'ose pas...

On se rend responsable du bonheur des autres, on prend  tout sur soi, on a trop à faire, on se sent écrasé, pas épaulé, pas soutenu.

Ou quand on a peur de l'avenir. Ou quand on manque de motivation, on se dévalorise suite à des efforts accomplis, et qui n'ont servi à rien.

Pour les femmes, ça peut souvent résulter d'une culpabilité de ne pas avoir pu retenir sous leurs ailes une personne qui leur était chère,  leur mari, leur enfant...elles ont du remords, elles s'en veulent.

Douleurs possibles aussi quand on nous empêche d'agir, on nous impose des choses.

Ou qu'on vit une situation dont ont ne veut plus, on désire de passer à autre chose, mais le manque de confiance en soi nous bloque.

On manque d'appui, on manque de moyens. On ne sent pas aidé.

Une personne chère ou l'un de nos parents vit de la tristesse et on aimerait prendre son chagrin et ses problèmes pour l'en libérer.

Colère retenue contre un enfant ou une autre personne qui se la coule douce alors qu'on ne se donne même pas le droit de prendre un temps de pause.

Au travail ou à la maison, avec son conjoint, on se sent dans l'obligation de se soumettre, on se sent  dominé sans oser réagir.

On vit de l'insécurité affective (douleur épaule gauche) ou de l'insécurité matérielle (douleur épaule droite).

 

Épaules rigides et bloquées : blocage de la circulation de l'énergie du coeur, qui va vers l'épaule, puis vers le bras, le bras donne (le bras droit) et  reçoit (le bras gauche).

Ce blocage d'énergie est souvent retenu dans une articulation ou un tissu (capsulite, bursite).

L'énergie doit circuler du coeur vers les bras pour permettre de FAIRE, de réaliser ses désirs.

On porte des masques, on bloque ses sentiments, on entretient des rancunes (douleurs dans les trapèzes, surtout à gauche). parfois envers soi-même.

On paralyse ses épaules pour s'empêcher d'aller de l'avant, de faire ce qu'on aimerait vraiment. On prend le fardeau sur soi plutôt que d'exprimer ses demandes et ses ressentis, de peur de mécontenter l'autre.

Difficulté ou impossibilité à lever le bras : conflit profond avec sa famille, difficulté à voler de ses propres ailes.

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- Émotions en relation avec les douleurs de LA NUQUE.

 

PROBLÈMES DE NUQUE :

Les problèmes de nuque peuvent traduire une inflexibilité chez certaines personnes, de la rigidité et de l'entêtement, des principes qu'elles ne veulent pas remettre en cause, un contrôle absolu des choses et des situations qui doivent se passer comme elles le désirent.

Quand il est difficile ou impossible de tourner la tête vers l'arrière, ça peut être la peur de voir ou d'entendre ce qui se passe derrière son dos, ou de quelque chose du passé....ça peut aussi vouloir dire "ne pas oser dire NON", car le mouvement de tête pour dire NON est impossible ou douloureux.

Au contraire, si c'est le mouvement de hocher la tête de haut en bas qui est douloureux, c'est la difficulté à dire OUI, à accepter ce qui est, ou avoir envie de dire OUI à quelqu'un ou quelque chose, mais ne pas se l'autoriser.

La raideur de la nuque peut aussi indiquer un manque de soutien, ou une situation d'injustice, la sensation de ne pas avoir toutes les qualités nécessaires à la réalisation d'un projet.

(Sources :"Ton corps dit "aime-toi" de Lise Bourbeau

Le dictionnaire des malaises et des maladies, Jacques Martel)

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- Cause émotionnelle des maux de GORGE

 

BLOCAGE PHYSIQUE

La gorge est un carrefour aérodigestif en forme de cheminée, permettant la communication des fosses nasales avec le larynx et de la bouche avec l'œsophage. Elle joue un rôle essentiel dans les phénomènes de la respiration, du langage et de la déglutition.

CAUSES ÉMOTIONNELLES (désirs bloqués)

On peut voir, dans la description ci-haut, que la gorge a un rôle important. Son message est triple. Si le mal de gorge est accompagné d'une difficulté à respirer, il t'indique que tu as de la difficulté à aspirer la vie. Réfère-toi alors à POUMONS.

Si le mal de gorge t'empêche de parler correctement parce que tu as perdu la voix, réfère-toi à LARYNGITE.

S'il s'agit d'un serrement à la gorge, tu te sens probablement pris à la gorge c'est-à-dire que tu te sens contraint de faire quelque chose pour quelqu'un ou de dire quelque chose à une autre personne. Tu te sens sous pression.

Si ta gorge fait mal lorsque tu avales, demande-toi si tu as de la difficulté à avaler quelqu'un ou quelque chose en ce moment? Quel est le morceau qui ne passe pas? Ce peut être une simple émotion qui est devenue un drame, donc tellement grosse qu'elle ne passe pas. Tu peux aussi avoir de la difficulté à accepter une situation que tu as toi-même créée. Cela te fait vivre de la colère et de l'agressivité envers toi-même ou quelqu'un d'autre. Lorsqu'un morceau ne passe pas, il se peut que ce soit parce que tu entretiens une attitude de victime dans un domaine en particulier, une attitude de « pauvre moi ».

Tu dois apprendre à accepter avec amour ce que tu crées au lieu de t'en vouloir d'avoir créé ou décidé quelque chose. C'est ainsi que tu en arriveras à ta véritable individualité. Il est intéressant de remarquer que la gorge est le passage entre le cœur et la tête, donc, en métaphysique, entre l'amour de soi et le je suis. En créant ta vie selon tes vrais besoins, tu t'ouvres à ton je suis véritable ainsi qu'à l'abondance. Te donner le droit de créer ta vie comme tu la veux t'aide à développer ta créativité.

CAUSES MENTALES (peurs et croyances)

La gorge est reliée au centre de la créativité. Il est donc important pour toi de te donner le droit de créer ce que tu veux et de vivre les expériences désirées sans te culpabiliser ou avoir peur de déranger les autres. Sache que, quelle que soit ta décision, tu peux toujours faire face aux conséquences. Ce n'est que lorsque tu laisses tes peurs prendre le dessus que tu crois ne pas pouvoir y faire face.

Voici un exemple personnel. À quelques reprises, j'ai eu de gros maux de gorge au début d'une série de conférences et de stages. J'avais de la difficulté à avaler le fait d'avoir plusieurs soirs de conférences dans la semaine en plus d'un atelier la fin de semaine sans compter mes autres occupations. Je croyais que mon corps me disait que c'était trop et je m'apitoyais sur mon sort. En réalité, c'était moi qui avais planifié cet horaire et personne ne m'y avait forcée. Aussitôt après avoir accepté ce fait, j'ai su que je pouvais faire mon travail avec amour et surtout que je pourrais assumer les conséquences. Même si je trouvais que mon horaire était très chargé, le mal de gorge a disparu avant qu'il n'empire et que je perde la voix.

Si tu te sens pris à la gorge, sache que c'est ta perception. Personne ne peut te prendre ainsi; il n'y a que toi qui a le pouvoir de te laisser prendre. De plus, ne te laisse pas déranger par les autres qui peuvent devenir des morceaux qui ne passent pas parce que tu ne peux pas les contrôler. En voulant contrôler les autres, il ne te reste ni l'énergie, ni le temps nécessaire pour créer ta propre vie.

Tu dois aussi laisser de côté l'idée que tu n'es pas normal ou que tu es égoïste lorsque tu décides de faire quelque chose qui ne convient peut-être pas à ton entourage.

BESOIN ET MESSAGE SPIRITUEL

Ton grand besoin est de t'AIMER, d'accepter tes peurs du moment. Prends le temps de trouver ce dont tu as PEUR POUR TOI dans cette situation. Ton Dieu intérieur t'invite à accueillir cette peur qui te pousse à agir ainsi, en te rappelant que tout est temporaire. Il te dit d'accueillir tes limites actuelles et de reconnaître davantage ta propre valeur. Ce n'est qu'après t'être accueilli dans tes peurs et tes limites que tu pourras te diriger vers ce que tu veux vraiment. Souviens-toi que cette partie en toi qui a peur est convaincue de te protéger. Si tu te sens capable d'assumer les conséquences de vivre selon les besoins de ton être, rassure-la.

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- Émotions en relation avec les douleurs aux talons, chevilles ?

 

PIEDS : représentent la capacité de s'adapter au monde, à la réalité, et symbolisent notre rôle social, officiel. Des douleurs aux pieds peuvent traduire une sensation de tourner en rond, ne pas avancer, piétiner.

 

Pieds plats : manquer d'appui et d'aide, manque de confiance en soi. Besoin d'être sécurisé, rassuré. Frontières personnelles mal délimitées. Parfois trop attaché à sa mère, collé à elle. (aucun espace entre soi et la terre-mère).

 

Pieds creux : personne recroquevillée sur elle-même par besoin de sécurité et de protection. Souvent des personnes hyperactives, pressées, impatientes, peur constante. Colonne vertébrale très chargée, porte des fardeaux, se tient à l'écart, silencieux, difficulté à aller vers les autres, communiquer. Fuit la mère pour être autonome ou différent d'elle.

 

Marcher les pieds tournés vers l'intérieur : refus de grandir, nature introvertie.

 

Orteils en marteau : se retenir d'avancer, attitude de peur ou de contrôle dans la vie, ou incarnation incomplète, personne qui n'accepte pas la vie

 

Hallus Valgus : (ou oignon) : gros orteil tourné vers l'extérieur : peut traduire une personne qui peine à prendre sa place et qui se croit obligée de répondre aux attentes des autres

 

CHEVILLES : décisions à prendre, s'impliquer, être flexible (ou non). Des problèmes aux chevilles peuvent traduire le fait que nous devons prendre une orientation qui ne nous convient pas, et que nous refusons de s'y conformer, ou que nous culpabilisons de l'avoir suivie.

Ou aussi, lorsque nous ne pouvons pas aller dans la direction qu'on souhaite, mais qu'on n'ose pas l'affirmer, et que nous sommes découragés ou retenus.

Si on se blesse aux chevilles pendant nos loisirs, il est possible qu'on se permet pas de prendre du bon temps pour soi, de se faire plaisir ou s'amuser.

 

Entorse :

La personne qui est sujette à une entorse peut se sentir obligée d'aller dans une direction contraire à ce qu'elle voudrait vraiment.

Elle se laisse diriger, va plus loin que ses limites et s'en veut de ne pas pouvoir dire NON aux autres.

Elle a peur de faire une entorse au règlement ou à ce qu'on attend d'elle.

Cette entorse lui donne l'excuse nécessaire pour prendre un temps d'arrêt

 

TALONS : timidité masquée par une forte affirmation de soi (surjouée), attaché aux valeurs du passé ou parentales. Sentiment de ne rien avoir sous les pieds. Souvent une personne qui a le désir d'aller de l'avant, de réaliser des choses ou de commencer des projets, mais ne se sent pas appuyée, hésite car besoin de consentement, d'approbation ou de permission. Etre coincé dans son travail, parfois talonné par un supérieur, avec le sentiment de ne rien pouvoir faire d'autre. Situation de dépendance financière ou pour les besoins de base, ce qui peut donner l'impression de ne pas vivre sa propre vie mais chercher à plaire aux autres, faire ce qu'ils attendent ou à vouloir reproduire la vie de quelqu'un d'autre.

 

Épine calcanéenne : se sentir inférieur à des collègues ou des frères et soeurs, qui ont mieux réussi. Colère d'avoir fait des efforts pour rien. Sentiment de dévalorisation, de ne pas être reconnu.

Ne pas oublier que nous pouvons nous encourager nous-mêmes et être notre meilleur soutien !

Ne pas soucier du jugement des autres et faire nos propres choix.

(Sources :Ton corps dit Aime-toi, Lise Bourbeau Dictionnaire des malaises et des maladies Jacques Martel

La maladie cherche à me guérir, Philippe Dansart Métamédecine, Claudia Rainville et expériences professionnelles.)

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- Lise Bourbeau et la sclérose en plaques:

 

Blocage émotionnel:

La personne atteine de sclérose en plaques est du genre à vouloir se durcir pour ne pas souffrir dans certaines situations. Elle perd toute souplesse ce qui l'empêche de s'adapter à quelqu'un ou à une situation. Elle a l'impression que quelqu'un joue avec ses nerfs et une révolte intérieure s'installe contre cette personne. Ayant dépassé ses limites, elle s'abandonne complètement et ne sait plus de quel côté aller.

On dit aussi d'une personne sclérosée qu'elle est figée, n'évolue plus. Elle désire que quelqu'un la prenne en charge mais elle se force pour ne pas paraître dépendante car elle ne veut pas avouer sa dépendance. C'est le genre de personne qui voudrait que tout soit parfait et qui s'en demande beaucoup. Elle veut plaire à tout prix. Comme elle ne peut y arriver seule à satisfaire cet idéal non réaliste, en devenant handicapée, cette personne se donne une excuse pour ne pas avoir la vie parfaite qu'elle désire. Elle a aussi beaucoup de difficulté à accepter que les autres qui en font moins qu'elle, en aient plus qu'elle.

 

Blocage mental :

Plus la maladie est grave et plus ton corps t'envoie un message important et urgent. Il te dit de laisser sortir ta douceur naturelle et d'arrêter de te durcir, c'est-à-dire d'être dur envers toi-même et d'avoir des pensées dures envers les autres. Donne-toi le droit d'être dépendant au niveau affectif avant de le devenir complètement avec ta maladie.

Lâche prise, tu n'as plus besoin de t'en demander autant. Je te suggère de regarder l'idéal de personne que tu essaies d'atteindre et de réaliser que cet idéal est au-delà de tes limites. Tu n'as rien à prouver à qui que ce soit. Tu n'as plus à entretenir cette grande peur de déplaire qui t'empêche d'être toi-même. De plus, cette attitude t'empêche d'évoluer comme ton coeur le désire.

 

Il se peut fort bien que tu aies tellement été déçu de ton parent du même sexe, que tu fais tout maintenant pour ne pas être comme lui ou elle, ce qui a pour effet de trop t'en demander. L'acceptation et le pardon (surtout envers toi-même pour avoir tant jugé ce parent) peuvent avoir un effet considérablement bénéfique pour ta guérison.

 

 

La sclérose en plaques : une maladie de la déconnexion intérieure

Parmi toutes les somatisations, la sclérose en plaques occupe une place particulière.

C’est la maladie des croyances par excellence.
Elle survient lorsqu’un individu, souvent à l’adolescence ou à l’âge adulte, fonctionne selon des codes qui ne sont pas les siens.

Ce n’est pas un simple mal-être : c’est comme si le tableau électrique intérieur était branché à l’envers.

Le système nerveux, en surcharge, disjoncte. Et ce sont alors les gaines de myéline, qui assurent la conduction des signaux nerveux, qui sont atteintes :
→ Plaques de démyélinisation.

Mais ce qui caractérise profondément la sclérose en plaques, c’est l’absence de conscience du conflit.

Si la personne avait conscience de ce décalage, elle serait peut-être un adolescent révolté, un adulte en crise, un corps qui proteste ailleurs – sur un autre organe, par une addiction, ou par une maladie aiguë.
Mais ici, rien ne remonte à la conscience.

Le seul signal, terrible, c’est la paralysie. Comme si le corps, à défaut de mots, devait s’arrêter pour dire quelque chose.

La sclérose en plaques devient alors le seul langage possiblele seul témoin visible de la rupture intérieure.

Comme le disait Coluche avec sa justesse brute :

« Tu vas à New York avec un plan de Paris… et y’a pas une seule rue qui correspond ! »
C’est exactement cela : on vit dans un monde intérieur qui ne correspond pas à sa carte mentale, et tout finit par planter.

Jacques Martel – Sclérose en plaques : une lecture émotionnelle

C’est comme si mon corps se retrouvait enfermé, pris au piège dans une cage, avec une mobilité de plus en plus restreinte. Lorsque je suis atteint de sclérose en plaques, je ressens souvent des douleurs intenses qui teintent ma perception de la vie d’un profond découragement.

Quelque chose – ou quelqu’un – m’entrave. Je me sens bloqué, incapable d’agir.

Je ne suis plus animé par l’élan de vivre.

La vie a perdu de sa douceur, de son « miel » — comme une démyélinisation symbolique. Une révolte sourde s’agite en moi.

J’ai le sentiment de devoir tout porter seul. Exigeant envers moi-même, perfectionniste, je tolère mal l’idée d’erreur, et j’ai beaucoup de mal à accepter l’aide d’autrui.

Je supporte difficilement les contraintes, en particulier celles imposées par ma famille.

Ma volonté est inébranlable.

Mais pour la maintenir, je me coupe de mes émotions et m’impose une discipline mentale rigide. L’échec me terrorise.

Je peine à pardonner, à me pardonner. Je peux m’en vouloir d’avoir laissé passer une opportunité précieuse.

J’ai peur d’être abandonné, mis de côté, laissé sur le bord du chemin.

Je redoute la chute — au sens propre comme au figuré —, comme si tomber pouvait signifier la mort. Ce type de peur, impliquant un mouvement vertical brutal, peut me faire croire que ma vie est menacée, et pourrait alors déclencher la sclérose en plaques.

Cela peut être la chute d’une échelle, un précipice, une perte soudaine d’altitude en avion, ou encore un objet qui me tombe dessus.

Symboliquement aussi, "tomber en amour" ou "tomber enceinte" devient une source d’angoisse.

La chute peut donc être physique, morale ou symbolique. Ces situations me bouleversent, me renversent, et me laissent pétrifié.

J’ai peur de m’effondrer brutalement ou que la mort me frappe sans prévenir.

Je peux également ressentir une dégradation de mon image, la peur de perdre un statut, une reconnaissance, un poste de valeur.

Je n’entrevois plus d’avenir.

Souvent, je me juge avec une extrême sévérité — et les autres aussi. Cela m’entraîne dans un sentiment profond de dévalorisation, d’effacement de moi-même.

Quand je me sens abaissé, écrasé, je perds toute verticalité. J’ai l’impression de devoir ramper au lieu de me tenir droit.

Je peux même m’immobiliser, ne plus avoir la force d’avancer.

C’est souvent par les jambes que les premiers symptômes apparaissent, comme si mon corps voulait m’empêcher de bouger. L’incapacité à marcher, à me mouvoir, pourrait paradoxalement me donner un sentiment de sécurité.

Être empêché d’avancer me protège peut-être d’une situation que je veux fuir à tout prix…

Peu importe mon âge, je ressens l’interdiction implicite de grandir, de donner mon avis, d’avoir des projets.

Je me suis peut-être donné pour mission d’accomplir les désirs de mes parents, devenant littéralement leurs "bras et jambes".

Mais je me rends compte, tôt ou tard, que ce rôle m’échappe. Je ne me sens pas à la hauteur, pas assez bon pour eux.

Face à ces peurs, je tente de tout contrôler. Je veux que tout se passe selon mes règles.

L’autocritique constante devient ma prison. J’en viens à croire que la souffrance m’est destinée, et que je ne mérite pas de répit.

Je suis dans un effort permanent de dépassement, toujours insuffisant à mes yeux.

Mon corps, exténué, refuse alors de poursuivre cette lutte. Il cherche à me faire comprendre que j’ai besoin des autres, que j’ai à apprendre la confiance.

Je résiste au bonheur. Je résiste à ma propre valeur.

Je me renie.

Le fait d’avoir été rabaissé ou moqué me pousse à croire que je ne vaux rien.

Je suis comme un arbre qui ploie, une présence brisée.

Je m’autodétruis par la pensée, et la maladie devient l’expression concrète de cette autodestruction.

L’inflammation reflète une rage brûlante, profondément émotionnelle, qui imprègne toute ma vie. Une question surgit : ai-je vraiment envie d’être libre ?

Inconsciemment, je peux me venger de ceux qui gravitent autour de moi, en particulier de ceux qui n’ont pas su m’aimer à la hauteur de mes attentes.

Cette cage dans laquelle mon corps s’enferme me protège peut-être de l’aveu de mes sentiments profonds.

En me taisant, je m’oblige à suivre des chemins qui ne sont pas les miens, à satisfaire les autres plutôt qu’à m’écouter.

Plutôt que d’évoluer dans le mouvement, je stagne, je m’immobilise.

Parce que je ne veux plus rien ressentir, mes nerfs sensitifs sont atteints. Cette répression émotionnelle m’empêche de progresser, engendrant une confusion aussi bien musculaire que mentale.

La sclérose en plaques me rend dépendant. Je reviens à un état infantile, nécessitant l’aide d’un autre pour combler mes besoins fondamentaux. Je m’agrippe aux autres pour ne pas tomber — physiquement ou émotionnellement.

Je dois me demander si les responsabilités d’adulte sont trop lourdes à porter pour moi.

Peut-être est-ce plus simple de redevenir dépendant que de me battre pour tout acquérir ou préserver.

Je repense à l’époque où ma mère veillait sur moi. Je la trouvais admirable. Mais ces yeux pleins de douceur, je ne les reverrai plus jamais… Aujourd’hui, ma vie est sans répit, en constante agitation.

Mon corps m’invite à lâcher prise, à me libérer de mes chaînes. La clé est en moi.

Je choisis de faire confiance à mon guide intérieur. Je reconnais que chaque être agit selon ce qu’il croit juste. Cette reconnaissance m’ouvre à plus de souplesse et de compréhension.

J’accepte de donner un sens à ma vie. Je reprends les rênes de mon existence, en assumant pleinement ce que je ressens. Je n’ai plus besoin de l’approbation d’autrui. J’accueille mes émotions, je m’en fais des alliées. Je laisse derrière moi les jugements négatifs, venus de ma famille ou de mon entourage.

Je me traite avec plus de douceur. J’épouse le courant de la vie, et sa tendresse me permet d’évoluer en harmonie.

Je retire le masque du clown pour laisser rayonner ma lumière intérieure.

La paix revient. Chaque jour, elle grandit un peu plus.

 

Sources : Jacques Martel et  Lise Bourbeau

 

 

 

 



27/07/2025
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