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L'habituation hédonique, une entrave au bonheur

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Etes-vous heureux/se en ce moment ?

 

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, cette période de l'année est difficile.

D'ailleurs on peut se demander si l'instauration de la fête de Noël, en plein cœur de l'hiver, période ou les journées sont les plus courtes de l'année, humides et froides, sombres. Le réveillon et les festivités, les illuminations qui éclairent et égayent cette période difficile ont une fonction sociale. A savoir nous réchauffer le cœur avec la chaleur humaine réconfortante, en nous retrouvant en famille, dans un esprit de Noël qui consiste à se faire plaisir par la bonne nourriture et les petits cadeaux !

C'est une période difficile à passer du point de vue de la saison mais par ailleurs, les conjonctures ne sont pas de très bon augure. 

Si l'on cumule avec tout cela des problèmes personnels alors forcément, on se sent au fond du trou. 

Pour passer le cap de cette période en principe j'ai une lampe lumière du jour, mais elle ne fonctionne plus. Ce rayon de soleil artificiel m'aide bien en principe. Et quelques compléments alimentaires ciblés. 

J'ai passé en revue tous les aspects auxquels j'ai pensé pour les analyser dans une quête de dépassement de mon état et vous en fait profiter. 

 

La nécessité de ralentir

La saison devrait être une période de ralentissement, de confinement, genre d'hibernation !

D'ailleurs pour le bien de la planète, nous devrions tout arrêter en décembre ! Faire une pause au chaud, à la maison ! Les émissions de CO2 ont chuté comme jamais pendant les confinements, ce serait une solution à envisager ! 

Outre l'aspect saisonnier, la période que nous vivons à travers la modernité est facteur de stress et d'angoisse puisque tout va trop vite jusqu'à nous dépasser ! La vitesse, le speed, le "tout tout de suite", est la plus grosse source d'angoisse. Au final on perd du temps en voulant aller trop vite. La vitesse produit l'angoisse, l'angoisse conduit à se précipiter et donc aggraver l'angoisse, c'est un cercle vicieux.

Ne disait-on pas, chaque chose en son temps... L'action est un bon tranquillisant si elle ne se traduit pas dans la précipitation ou sous la pression, lorsque l'on va à notre propre rythme !  

 

En 10 ans, les pays nordiques ont amélioré le développement des enfants en ralentissant.

Leur stress, leur angoisse et le nombre d'enfants hyperactifs, réduit le nombre de ceux qui géraient mal leurs impulsions ou leur colère, le nombre de désocialisation, ont baissé le taux de suicides également, tout cela, simplement en ralentissant le rythme scolaire.

Ils ont la confirmation dans les faits que le ralentissement apaisent les gens et améliore l'efficacité, dont la rentabilité. Cette expérience concluante a inspiré la Chine qui a décidé de ralentir le rythme scolaire et le Japon y songe sérieusement. 

Nous sommes dans l'ère de l'HYPER, l'hyper productivité, l'hyper consommation, l'hyper réactivité, l'hyper rentabilité... Cette effervescence, cette hyper agitation, dérègle tout, le climat et les écosystèmes, les gens, nous conduisant à un déclin certain, il est temps de RALENTIR

 

Attention aussi à la surinformation, le trop d'informations, le trop de stimulations, le trop d'écrans...

Vouloir trop ou toujours plus, c'est aussi un piège infernal. Une pression sans fin qui nous rend malheureux. Se contenter de moins est salvateur.

 

"Celui qui ne sait pas se contenter de peu ne sera jamais content de rien." Epicure

L'homme occidental ne sait pas se contenter de peu car il été formaté malgré lui pour consommer le plus possible.

 

 

"Seul celui qui peut se passer de la richesse est digne d'en jouir" Epicure

 

Nous sommes constamment sollicités et tentés ! Quand notre appétit est à la mesure de nos possibilités, c'est un plaisir de savourer à son rythme. Mais si on a plus grand yeux que grand ventre, on n'est jamais satisfait.

Par exemple, en ce qui me concerne, j'ai une tendance à la boulimie de lecture, je voudrais tout lire et je fini par être stressée ou frustrée ou me sentir dépassée... Alors que lorsque je lis sans penser à tout ce que j'ai à lire, juste par plaisir c'est une source d'épanouissement. Mes journées ne font que 24 h et je ne pourrai jamais tout lire. 

Le trop est toujours l'ennemie du bien je ne le répèterai jamais assez. 

 

 

Le but de la vie ?

 

 Notre monde moderne nous fait fantasmer une vie heureuse dans la continuité, tout en étant une entrave au bien-être en nous bombardant d'injonctions contradictoires. 

 

Ce pourrait être un sujet du bac de philo, le but de la vie est-il d'être heureux ? 

Pour faire simple, cela correspondrait à considérer que le but c'est la destination.

Et la, le bonheur est de courte duré, puisqu'immanquablement une fois le but atteint, le désir satisfait, l'humain s'en désintéresse et éprouve le besoin de trouver une autre quête pour redonner sens et attrait à sa vie. 

 

 L'habituation hédonique est une entrave au bonheur

 

Habituation le fait de s'habituer à quelque chose, tel qu'un bruit permanent qu'on finit par ne plus entendre, sauf quand il cesse et qu'on se sent soulagé, on réalise que le bruit était là.

L'hédonisme est motivée par la recherche du plaisir, sous quelque forme qu'il soit. Tous les actes du quotidien peuvent ainsi être qualifiés d'hédoniques si la personne qui les accomplit en tire du plaisir.

 

L'habituation hédonique c'est donc s'habituer (à tout) au point de ne plus prendre plaisir et savourer ce que nous possédons. D'où le toujours plus, puisque rien n'est jamais assez satisfaisant. Pas même la quête de confort. 

Qui pense souvent à la chance que nous avons de pouvoir marcher sur nos deux jambes ? Utiliser tous nos membres pour ceux qui ont la chance de les avoir.

Qui se réjouis d'avoir un toit, l'eau chaude, le chauffage en hiver, vivre en démocratie et en temps de paix ?

La liste serait longue de tout ce dont nous devrions nous réjouir mais nous le possédons depuis si longtemps qu'il n'a plus grand importance jusqu'à ce que nous en soyons privés.

Nous les occidentaux, nous sommes des rois et des reines et pourtant nous sommes facilement frustrés.

Pour ceux qui connaissent Jean Marc Jancovinci, une superbe BD nommée "Un monde sans fin" à laquelle il a collaboré, nous fait réaliser que tout ce que nous consommons, si nous devions nous le procurer autrement que par les énergies fossiles, transitoirement à profusion, cela correspond à posséder 400 esclaves en permanence pour accomplir tous les actes nécessaire à concevoir, produire et nous acheminer tout ce que nous utilisons, tout ce dont nous jouissons; 

Les occidentaux vivent dans un confort qui n'a pas toujours été, et qui n'est pas là pour toujours non plus, puisque le pétrole n'est pas une ressource inépuisable.

 

 

Nous nous habituons à tous les avantages, privilèges, chances, que nous avons continuellement, et nous prenons conscience de la chance que nous avions quand les acquis sont perdus hélas !

Même le simple fait d'avoir des enfants, subir leur caprices, le fait qu'ils sont énergivores et autre contraintes, nous empêche d'en profiter pleinement. Un jour ils partent et nous regrettons de ne pas avoir profité assez de leur petite enfance. Souvent, les grands parents profitent mieux de leurs petits enfants, parce qu'ils regrettent de ne pas avoir eu le loisir de profiter assez de leurs enfants, à une période ou ils étaient pris dans le tourbillon de la vie. Ils se rattrapent en quelques sortes. 

 

Donc, puisqu'une fois atteint le bonheur ne peut être savouré à sa juste valeur, il est préférable de donner de l'important au chemin et non à la destination.

Pourtant ce chemin est chaotique car il est jonché d'embuches, de haut et de bas, de crises et d'épreuves à surmonter. 

Personne n'y échappe, même pas les personne privilégiées, belles, riches, intelligentes et talentueuses.  Personne n'échappe à la perte, le manque, le deuil, la peur, l'angoisse, la déception, l'échec... 

 

Finalement, perdre  ou être privé transitoirement, est souvent un mal pour un bien. Cela permet d'ouvrir les yeux sur la valeur des choses ou des gens.

 

Il est possible de faire l'effort de ne pas se focalisez sur ce qui nous manque, et de veiller à se réjouir de tout ce que nous avons, ce que nous sommes, des êtres qui nous entourent !

La gratitude lorsqu'elle est sincèrement éprouvée élève notre champs vibratoire ! 

 

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Faites un pot de gratitude. 

Chaque jour ajoutez au moins un petit papier sans le bocal prévu à cet effet, en inscrivant une petite chose au moins pour laquelle vous êtes reconnaissant.   

 

Visualisez vous entre ciel et terre, le ciel qui vous protège et la terre qui vous nourrit, le ciel : le père, la terre : la mère. Des racines qui partent de vos pieds, évacuent l'énergie négative dans la terre qui les neutralise et la terre en retour vous nourrit et vous ressource. Avec vos bras, absorbez l'énergie du ciel. 

 

 

La vie n'est pas un long fleuve tranquille 

 

Ce qui est incontournable c'est le changement, on ne peut y échapper, que ce soit physique, physiologique, psychologique, mais aussi environnemental, tout change tout le temps.

Quand on parle de crise, c'est toujours lié à un changement, on dit souvent chamboulement parce que les changements peuvent être si importants, ou subis douloureusement, si bien qu'on se sent déboussolé. Ils peuvent sembler insurmontables et provoquer de la souffrance. 

 

Le problème de la souffrance psychologique, dit Cyrulnik, c'est qu'on peut continuer de souffrir même après le moment du choc émotionnel, chaque fois qu'on y repense, chaque fois qu'on rumine on entretient la souffrance.

 

 

 

Rester ouverts, accessibles

 Et ce qui fait toute la différence, c'est d'être bien entouré. Et là encore, parfois même mal entouré, si on reste ouvert, des inconnus peuvent nous aider pourvu que nous restions ouvert. 

 

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Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi - de Katherine Pancol

 

Même sur les réseaux sociaux vous pouvez compenser le manque relationnel, ou bien écouter des vidéos de personnes tels que Boris Cyrulnik, Christophe André ou Frédéric Lenoir.

Si vraiment vous ne trouviez aucune âme empathique autour de vous, les psy sont là pour y palier. Quant à la dimension affective, là encore, rien n'est totalement perdu, un compagnon animal peut aussi vous apporter l'affection dont vous manquez. Ca ne remplace pas totalement le soutien affectif dont nous avons besoin, mais c'est une compensation qui n'est pas à négliger puisque les études démontrent que les personnes qui possèdent un animal vivent plus longtemps et en meilleure santé. 

 

 

S'exprimer 

Parler, ça permet de chercher à comprendre, prendre du recul et donner du sens. 

Pas obligé d'aller voir un psy, ce qui compte c'est de parler à quelqu'un de neutre digne de confiance. Mais ça,  ce n'est pas facile à trouver, c'est pourquoi les psy peuvent avoir ce rôle là.

Parler avec quelqu'un, ce  n'est pas simplement se soulager dans le sens EXprimer (mettre au dehors, pour éviter que les émotions s'impriment dans le corps par la MALadie)  c'est aussi confronter sa perception, l'échange avec une autre personne nous permet de dédramatiser lorsqu'on réalise que d'autres vivent ou ont vécu des moments difficiles, nous rassurer si elles ont pu les dépasser et cela permet aussi changer d'angle de vue, regarder autrement lorsque l'interlocuteur nous permet un autre regard sur ce qui nous est arrivé ou la façon dont on le vit. Donc cela doit permettre d'évoluer. 

 

Mais attention, le but n'est pas d'en parler en ruminant (ce qui entretient la souffrance), mais si j'élabore en cherchant à comprendre alors je peux avancer, c'est à dire, concrètement,  ne plus voir les choses comme avant ! Et quand on évolue, alors, on est capable de se dire, c'est un mal pour un bien puisqu'on en retire quelque chose de positif, le changement dans le bon sens. 

 

Comme Boris Cyrulnik l'explique aussi dans ses livres ou ses vidéos, quand on s'est construit sur des traumas, à chaque période difficile, de crise donc, le trauma nous fragilise. Parfois certains traumas sont ou en partie artificiels, basé sur une représentation ou interprétation qui peut être erronée. Ou plutôt, en considérant que tout est subjectif, il y a plusieurs façons de voir les choses. Autant regarder sous le meilleur angle, celui qui nous est bénéfique. Donner du sens, ça aide beaucoup dans la vie mais encore faut-il donner le "bon sens", le sens qui nous aide à avancer.

Le sens que l'on donne modifie la façon dont on perçoit les choses et donc, par voie de conséquence, la façon dont on éprouve les choses. 

 

Pouvoir s'exprimer, c'est précieux ? La parole facilite la prise de distance. Réagir impulsivement, c'est vivre l'émotion, la mettre en acte au moment ou on la subit. Mettre des mots sur ce que l'on ressent, met tout de suite de la distance avec le ressenti.
Par exemple, au moment où j'éprouve de la jalousie, si je me dis "je suis jalouse" j'observe en moi ce sentiment de jalousie et j'ai de l' emprise sur cette émotion dérangeante. Je peux même me raisonner, dédramatiser, relativiser ou même rire de moi.
La parole permet de rationaliser, donner du sens au lieu de subir. Et s'il est important de rationaliser une émotion c'est qu'elle est alors traitée dans une autre zone du cerveau ! On la ressent dans le limbique, on la raisonne dans le néocortex et le résultat comportemental est très différent. Pour changer de zone de traitement, il faut parler !
La sociabilité et la facilité à s'exprimer, cela permet de chercher et trouver de l'aide, du soutien. 
Si à l'inverse d'autres s'en sortent mal c'est parce qu'au lieu d'avoir ces facteurs de résilience, ils ont des facteurs de vulnérabilité en plus du trauma : la difficulté à aller vers les autres, à s'exprimer. Cela induit le repli sur soi qui conduit à l'isolement,  la difficulté à s'insérer. Mais là encore, rien n'est perdu. Il existe des thérapies qui n'impliquent pas la parole mais d'autres formes d'expression, l'art thérapie par exemple, musique, dance, art ou théâtre ou encore des thérapies par le corps. 

 

L'écriture a une fonction intéressante pour ceux qui aime écrire, elle permet l'introspection.  Dans l'échange épistolaire, elle apporte une distance propice à l'épanchement salutaire. On a le temps de se relire, de réfléchir, on pèse ses mots, lorsque nous parlons en directe l'instantané induit des maladresses, des mots ou une façon de dire que l'on regrette parfois. 

 

Si on est ou si on se sent seul et que l'on cumule les facteurs de vulnérabilité, on peut néanmoins les dépasser. Notre être est sous-tendu par une force vitale qui le pousse à saisir des opportunités de saisir des bouées de sauvetages au passage. 

 

La lecture peut être salvatrice également.

Vous avez peut-être entendu parler dernièrement du prix des détenus. 
Ils est proposé à des détenus de lire 16 livres, les volontaires délibèrent ensuite et accordent le prix des détenus à l'œuvre de leur choix et le prix est remis à l'auteur à l'occasion d'une cérémonie officielle. 
Cela a un effet plus ou moins extraordinaire sur une bonne partie des détenus participants. Cela peut changer leur vie. 
L'un d'eux témoignait, avant il ne savait pas de quoi parler au parloir avec sa fille, maintenant, il parle des livres qu'il a lu et donne envie à sa fille de les lire, ainsi ils peuvent ensuite en discuter ensemble !
Un autre détenu disait mieux s'exprimer désormais, voir la vie autrement. Devenu accro aux livres, il rêve de devenir auteur, d'écrire son propre roman.
 
Ca m'a rappelé que la lecture a changé ma vie.
Le déclic s'est produit à un moment précis,  j'avais 8 ans, je vivais chez mes grands-parents dans le sud.  Je ne voyais ni n'avais de nouvelles de mes parents et on ne me disait rien à leur sujet. Je pouvais imaginer n'importe quoi ! Même qu'ils ne voulaient pas de moi ! 
Une seule et unique fois, j'ai reçu une carte postale de mon père. La carte c'était un court extrait d'un chapitre du livre "Les malheurs de Sophie" avec une  illustration. Connaître le reste de l'histoire de cet enfant qui portait le même prénom que moi m'a obsédé. Je me suis souvenue qu'il y avait une bibliothèque sur le chemin de l'école. J'y suis entrée, je suis allée voir le bibliothécaire, un gentil monsieur qui m'a montré la ou se trouvaient tous les livres de la Comtesse de Ségur. Il m'a laissée emprunter "Les malheurs de Sophie" sans grande formalité d'inscription, juste donner mon nom et mon adresse. J'ai dévoré le livre et je suis revenue très vite pour lire les uns après les autres tous les livres de la comtesse puis plein d'autres auteurs, c'était sans fin !
De la est née ma manie de lire beaucoup et très tard aussi, ma grand mère devait me surveiller car je lisais en cachette avec une lampe électrique sous ma couverture.
J'ai comblé le vide, l'absence de ce père, l'absence de cette mère et aussi le fait que j'ignorais tout des raisons de leurs absences dans ma vie.  

 

 

Agir 

 

Si la vie n'est pas un long fleuve tranquille, il y a forcément des obstacles, des remous émotionnels, des crises... Et comme le dit Boris Cyrulnik, certaines attitudes et précautions permettent de passer les épreuves sans dégâts.

La communication, l'empathie, l'affection, la compréhension en font partie. Mais aussi l'action, elle est tranquillisante si elle est de notre initiative, sans pression ni précipitation.  Alors elle nous sort des ruminations, nous change les idées, occupe l'esprit et permet de consolider l'estime de soi.  

 Le sport ou la marche fatiguent le corps et procure des endorphines qui calment angoisses et dépression, facilitent l'endormissement.

Mais il peur s'agir de faire un gâteau, créer quelque chose. Monter un projet, faire partie d'une association. L'action permet aussi de se socialiser, d'aller vers les autres.  

Agir est un facteur de protection qui calme l'angoisse et aide à retrouver confiance en soi au contraire de la passivité qui consiste à "subir". 
 

Souriez à la vie, RIEZ !  

"Lorsque l'esprit est plein de joie, cela sert beaucoup à  faire que le corps se porte mieux et que les objets présents paraissent plus agréables." René Descartes. 

 

 

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La joie ça ne se commande pas, mais il y a des petites astuces. 

Utilisez des images, des films drôle ou des petites vidéos, côtoyez des personnes drôles. A défaut, sachez que la joie, comme la tristesse, c'est très contagieux, d'autant plus si vous êtes très empathique, voici une aide pour éprouver de la joie :                  cliquez  Réservoir à joie  

 

La culpabilité

 La culpabilité est presque chronique chez les mères, très répandue et très nocive, elle affecte notre estime de soi et nous entrave, nous empêche de donner le meilleur de nous même en plus de nous rendre malheureuse.

Cette culpabilité vient à la fois du fait qu'il existe toujours un écart plus ou moins abyssale entre la mère idéale que l'on a fantasmée d'être et la mère réelle que nous sommes.

Et en plus nous nous comparons à d'autres mère qui on l'air d'être mieux que nous, du moins nous le supposons et les apparences sont parfois trompeuses. Et si les apparences sont trompeuses c'est que la mère doit se conformer aux injonctions sociales ou faire "comme si" pour ne pas la subir ! 

En effet, une mère, dans l'inconscient collectif, ce devrait être une madone ! Un exemple de dévotion avec un sens du sacrifice hors du commun. 

Certes la mère a plus ou moins cette inclinaison naturelle la plupart du temps, mais pour être une bonne maman, il faut aussi savoir penser à soi. Pour donner une image, c'est comme le masque à oxygène dans l'avion, si vous le portez au visage de votre enfant avant d'en prendre un pour vous, vous prenez le risque de ne pas être en mesure de secourir votre enfant. 

Votre outils de mesure, ce n'est pas le regard des autres, c'est de constater si votre enfant est épanoui, s'il se développe bien. 

 

Par ailleurs, bon nombre de remarques perfides culpabilisantes sont à côté de la plaque. 

Je peux vous en citer deux qui me viennent à l'esprit, un soir ou ma fille avait les pieds à l'air, une dame m'en a fait le reproche, je lui ai demandé de toucher les pieds de ma fille, ils étaient chauds. Et oui, ma fille avait toujours chaud, souvent trop chaud même; Vous connaissez mieux votre enfant que les autres !

Une autre fois, on m'a engueulée parce que je laissais ma fille jouer avec mon trousseau de clefs et les mettre à la bouche, hors des clefs, c'est dégueulasse.

Certes, mais il y a plusieurs écoles à ce sujet.

Moi même, ma grand-mère me laissait aller jouer dans le poulailler ou m'introduire dans les clapiers des lapins (je mangeais leur pain dur souillé que je trouvais délicieux avec un gout de foin) et je n'étais jamais malade. Ma fille non plus, elle n'était jamais malade.

Alors que ceux qui veulent tout aseptiser fassent à leur guise. chacun ses croyances et sa culture familiale. 

 

Quoi qu'il en soit, comme le disait Donald Winnicott le célèbre pédopsychiatre anglais, "une bonne mère, est une mère suffisamment bonne". C'est à dire, qui n'en fait ni trop, ni trop peu, juste ce qu'il faut puisque trop ou pas assez, les deux sont nocifs.

Et puis surtout, on fait ce qu'on peut, il y a des jours avec et des jours sans, c'est la vie.

 

Mieux vaut ne pas mettre la barre trop haute, ne pas être trop exigeante avec soi-même car dans ce cas, tout le monde trinque, vous en premier lieu, votre entourage, votre conjoint et vos enfants.

 

Se sentir coupable n'implique pas forcément d'être réellement coupable !

Quand on agit "mal" ou pas assez bien, sans culpabilité, l'enfant le vit bien et n'en souffre pas.

Par contre, lorsqu'on agit bien (ou pas si mal) avec culpabilité l'enfant perçoit avant tout la culpabilité et l'enfant le vit mal ! Pensez-y. 

 

Plus on est empathique et plus on éprouve la culpabilité. Les mères sont très empathiques, surtout quand l'enfant est tout petit, par adaptation, pour mieux répondre aux besoins de l'enfant, et physiologiquement, du fait de la sécrétion d'ocytocine qui amplifie le processus.

Donc, les femmes sont par nature davantage sujette à la culpabilité, elle rempli une fonction à condition qu'elle ne dépasse pas une certaine dose ! 

Comme la plupart de nos émotions douloureuses, tout est question de dosage. 

 Par extension, la "mère" en nous, très empathique, a tendance à vouloir prendre soin des autres et se sent facilement coupable lorsqu'elle ne répond pas aux attentes. Seulement voilà, elle ne peut pas fournir ! 

La culpabilité conduit à de l'autopunition ou auto sabotage. Si la culpabilité vous bouffe la vie, il est nécessaire de se raisonner, de chercher du soutien. Parler à cœur ouvert avec d'autres mamans par exemple. 

 

 

Se poser les bonnes questions

 
Il faut se poser les bonnes questions, celles qui permettent de trouver des solutions.  De quoi j'ai envie, vers quoi je veux aller, quelles qualités je veux développer chez moi. Quel type d'effort je dois faire pour trouver ou retrouver la confiance en moi, aller vers la résilience, comment me faire aider. En fonction de mes aptitudes quels outils puis-je utiliser ? Comment combler ma carence affective, mon besoin de sécurité ? 
Parfois le malaise vient de ne plus se sentir en harmonie avec notre environnement. Les valeurs véhiculés dans ce monde ne sont plus en adéquation avec celles qui devraient nous animer. Il est alors important de Définir nos valeurs et simplement prendre conscience de la source de la dysharmonie et côtoyer des personnes qui partagent nos valeurs, même si c'est sur des réseaux sociaux, juste histoire de se sentir moins seul.  
 
 

Connais-toi toi-même

 
Les sens, c'est d'où on vient, ou l'on va. Il faut donc procéder par étape, d'abord le "connais-toi toi-même". Cela passe par l'exploration de nos racines. 

Savoir qui on est et comment on fonctionne, ça aussi ça aide beaucoup. Connaitre l'histoire de ses parents, d'où l'ont vient, pour choisir sa route en conséquence. On comprend qui l'on est progressivement, étape par étape, dans l'interaction verbale et aussi en écrivant. En retraçant notre chemin, tel un bilan de vie. La facilité nous pousserait à nous contenter de l’effet Barnum, « effet Forer », « effet de validation subjective », désigne un biais cognitif induisant toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à elle-même. Les descriptions types sont élaborées à partir de caractéristiques humaines, le cerveau y puisera toujours des éléments qui lui conviennent. 

Ce n'est pas cette méthode là qui permet de mieux se connaître, c'est notre histoire et celle de nos concepteurs qui nous en apprend le plus sur nous mêmes.  

On ne peut rien faire évoluer si on ne sait pas d'où on part, ce qu'on est et ce vers quoi on veut aller. 

 

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Prendre conscience de l'importance des liens, même les liens génériques, se sentir "reliés" aux humains, croiser des gens, dire bonjour aux voisins, à ceux que l'on croise quand on se promène dans la nature, sourire aux gens, c'est sourire à la vie. Donner permet aussi de se sentir utile et donc se sentir mieux. Se sentir relié à la nature, continuer de s'émerveiller de faire partie de ce grand tout. Tous ces petits actes et cet état d'esprit sont importants pour se sentir plus heureux. Jamais de façon continue cependant, il faut reproduire indéfiniment ces petits actes pour multiplier les moments de satisfaction, qui, mis bout à bout, rendent notre vie plus agréable. 
Nous sommes des êtres sociaux et nous ne pouvons vivre sans interaction avec les autres. Ces interactions sont pourtant source de conflits, de souffrance, de dissonances multiples. La peur d'être mal jugé, de ne pas se sentir accepté tel que nous sommes, donc rejeté.  Les peurs sont multiples et nous tourmentent. L'humour et la dérision sont des armes très efficace pour dépasser les accrochages relationnels. 
 
Vidéo très intéressante sur la reproduction, la loyauté inconsciente
 
 

La Solitude 

 
la solitude n'est pas à fuir, l'alternance est salutaire, des moments de solitude pour se ressourcer, des moments de rêverie, d'introspection, des pauses sont nécessaires et salutaires.  La méditation  réclame le replis sur soi par exemple. Elle nous permet de nous adapter mieux au monde à postériori. La méditation n'est pas la panacée pour tous, le simple fait de marcher en conscience en étant attentif à ce qui nous entoure est tout aussi salutaire. De plus, on sécrète des endorphines en marchant et si vous marchez dans la nature, les microparticules naturelles que vous respirez ont aussi un effet positif sur votre bien-être. 
Le danger est de penser se suffire à soi-même ou se couper des autres par rejet ou peur et de s'enfermer dans la solitude, se laisser engloutir. 
 

Donc, relativisez si parfois vous être d'humeur solitaire, ou lorsque vous vous sentez maussade, déprimé, sachez qu'un coup de blues est nécessaire par moment. Nous avons des phases centripètes (tournées vers l’extérieur et l'expression) et des phases centrifuges (tournées vers l'introspection, le repli sur soi, le retour aux sources pour se ressourcer justement et se reconnecter à soi, en soi). Donc, ne dramatisez pas, relativisez au contraire, on a tous des hauts et des bas. 

 

Par contre quand la solitude devient chronique, rien ne va plus. 

"Tout seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin ".

On pourrait penser qu'il est plus facile de se replier à force d'être malmené par les autres ou la vie.

Mais pourtant la solitude, si elle persiste, n'est pas la solution.

Le plus grand facteur d'angoisse est la solitude pour l'être humain ! Les suicides correspondent majoritairement à des pics de solitude ! Quand on se sent mal, parler, échanger avec quelqu'un est toujours salvateur. Les problèmes font partis de la vie, mais si on est seul à les affronter, on se sent facilement dépassé et on peut éprouver l'envie de renoncer vous savez ce "à quoi bon" ...

 
Si on est entouré, tout est différent, c'est un facteur de protection, on sait qu'on va pouvoir surmonter l'épreuve.
 
"Ce n'est pas tant l'intervention de nos amis qui nous aide mais la confiance de savoir que nous pourrons toujours compter sur eux". Epicure
 
La réciprocité, c'est la solidarité, elle implique une interdépendance. Parfois juste un petit échange, un mot, peut nous redonner l'élan de vie. Et si vous n'êtes pas bien entouré, la question n'est même pas d'éviter les personnes qui nous insécurisent, nous humilient, nous tirent vers le bas, mais plutôt se demander si nous ne reproduisons pas un schémas connu. Si c'est le cas, chercher comment le désamorcer, faites-vous aider si nécessaire. 
 
Ne diabolisez pas les gens, méfiez-vous d'appliquer l'étiquette à la mode "manipulateur/trice". L'humain est par nature manipulateur par adaptation. Tout le monde, plus ou moins, avec plus ou moins d'habileté et d'une façon plus ou moins subtile, manipule pour obtenir quelque chose. 
Même nos enfants nous manipulent et souvent nous nous laissons manipuler non par faiblesse, mais plutôt avec amusement parce que nous les aimons. Et si nous n'apprécions pas une personne ses tentatives nous semblent paradoxalement abjectes. Dans l'autre sens, nous manipulons nos enfants pour obtenir ce que nous attendons d'eux. 
Alors si manipulation il y a, et si elle vous desserre, si vous la subissez, songez que vous avez votre part de responsabilité, analysez là et désamorcez là, tout simplement.
Si vous éprouvez le besoin de vous couper de cette personne, c'est que vous vous sentez impuissant à gérer ses agissements, reconnaissez le, ce sera plus constructif que de diaboliser la personne. Il est toujours suspect de voir le monde en noir et blanc, les bons et les méchants. en général, quand on voit les uns tous noirs, c'est qu'on préfère voir tout le mal chez les autres pour éviter de le regarder en face la part obscure en nous.
 
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Etre attentif à tout ce qui peut-être positif chez l'autre, ce qu'elle peut vous apporter, même à titre d'exemple, est plus utile que de rejeter et condamner tout ce qui nous déplait ou ne nous ressemble pas. La tendance naturelle humaine est de rejeter la différence et se conformer. c'est une inclinaison adaptative. 
 
Bien entendu, il existe des personnes malveillantes, toxiques ou ingérables qu'il vaut mieux éviter. Je note simplement que parfois, une personne a vécu 20 ans auprès de quelqu'un et tout à coup cette personne est diabolisée, stigmatisée, affublée de l'étiquette pervers narcissique ou autre. Les gens sont rarement tout noir ou tout blanc mais les humains ont trop souvent cette inclinaison à catégoriser grossièrement.
 
A savoir :
Pour déterminer si une personne est perverse, retenez que ce qui caractérise avant tout la perversion c'est l'absence totale de culpabilité, car les pervers ne sont pas capables de faire preuve d'empathie, la souffrance des autres ne les touche pas.
Par conséquent, si vraiment une personne de votre entourage n'a jamais fait preuve d'empathie à votre égard, elle est effectivement à éviter. 
 
 

Doit on accepter de n'avoir envie de rien ?

Avoir envie c'est se sentir en vie. Envie de VIVRE, de se sentir vivant, avoir envie de chanter, de danser, de voir du monde, faire partie du mouvement de la vie. Bougez ! Faites du sport.  Avoir des "activités" c'est faire circuler l'énergie, l'amplifier, s'amusez-vous, se faire plaisir.  Ce peut-être aussi des activités exutoires saines pour évacuer l'énergie négative ! Mais si l'on considère que tout est cycle, il est fort probable comme je le soulignais au début de l'article, que l'hiver comme la terre au repos le conforme, réclame inaction, passivité cocooning, le recentrage et l'introspection, avant le renouveau du printemps. Mais cela n'est pas aisé dans un système ou l'inaction est mal perçu.  

 

Désamorcer les formatages éducatifs 

De façon général les parents n’ont pas conscience qu’ils apportent les solutions par rapport à leurs problèmes, face à leur perception subjective de la réalité. C’est-à-dire qu’ils nous transmettent leurs problèmes, leurs blessures, alors que leur intention est tout l’inverse ! 
A un autre degré certaines familles sont gravement dysfonctionnelles et conditionnent à reproduire des schémas dysfonctionnels.
Un des formatages possibles à désamorcer, est celui décrit ci-dessous "la servitude acquise"  ou apprise.
 
 
Un autre schéma dysfonctionnel est d'attribuer la place du bouc émissaire (mouton noir)
 
 
 
"L'important n'est pas ce qu'on fait de nous, mais ce que nous faisons nous-mêmes, de ce que l'on a fait de nous." J-P Sartre 
 
En espérant que cet article vous sera utile, qu'il portera à réflexion, je compte sur vous pour le partager largement. 
 
n'hésitez pas à donner votre avis en commentaire !
 
 Je ne sais si c'est la crise, l'inflation ou l'humeur morose, l'agenda 2024 rencontre un maigre succès. 
 
 
 
 
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17/12/2023
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