L'habituation hédonique, une entrave au bonheur
Etes-vous heureux/se en ce moment ?
Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, cette période de l'année est difficile.
D'ailleurs on peut se demander si l'instauration de la fête de Noël, en plein cœur de l'hiver, période ou les journées sont les plus courtes de l'année, humides et froides, sombres. Le réveillon et les festivités, les illuminations qui éclairent et égayent cette période difficile ont une fonction sociale. A savoir nous réchauffer le cœur avec la chaleur humaine réconfortante, en nous retrouvant en famille, dans un esprit de Noël qui consiste à se faire plaisir par la bonne nourriture et les petits cadeaux !
C'est une période difficile à passer du point de vue de la saison mais par ailleurs, les conjonctures ne sont pas de très bon augure.
Si l'on cumule avec tout cela des problèmes personnels alors forcément, on se sent au fond du trou.
Pour passer le cap de cette période en principe j'ai une lampe lumière du jour, mais elle ne fonctionne plus. Ce rayon de soleil artificiel m'aide bien en principe. Et quelques compléments alimentaires ciblés.
J'ai passé en revue tous les aspects auxquels j'ai pensé pour les analyser dans une quête de dépassement de mon état et vous en fait profiter.
La nécessité de ralentir
La saison devrait être une période de ralentissement, de confinement, genre d'hibernation !
D'ailleurs pour le bien de la planète, nous devrions tout arrêter en décembre ! Faire une pause au chaud, à la maison ! Les émissions de CO2 ont chuté comme jamais pendant les confinements, ce serait une solution à envisager !
Outre l'aspect saisonnier, la période que nous vivons à travers la modernité est facteur de stress et d'angoisse puisque tout va trop vite jusqu'à nous dépasser ! La vitesse, le speed, le "tout tout de suite", est la plus grosse source d'angoisse. Au final on perd du temps en voulant aller trop vite. La vitesse produit l'angoisse, l'angoisse conduit à se précipiter et donc aggraver l'angoisse, c'est un cercle vicieux.
Ne disait-on pas, chaque chose en son temps... L'action est un bon tranquillisant si elle ne se traduit pas dans la précipitation ou sous la pression, lorsque l'on va à notre propre rythme !
En 10 ans, les pays nordiques ont amélioré le développement des enfants en ralentissant.
Leur stress, leur angoisse et le nombre d'enfants hyperactifs, réduit le nombre de ceux qui géraient mal leurs impulsions ou leur colère, le nombre de désocialisation, ont baissé le taux de suicides également, tout cela, simplement en ralentissant le rythme scolaire.
Ils ont la confirmation dans les faits que le ralentissement apaisent les gens et améliore l'efficacité, dont la rentabilité. Cette expérience concluante a inspiré la Chine qui a décidé de ralentir le rythme scolaire et le Japon y songe sérieusement.
Nous sommes dans l'ère de l'HYPER, l'hyper productivité, l'hyper consommation, l'hyper réactivité, l'hyper rentabilité... Cette effervescence, cette hyper agitation, dérègle tout, le climat et les écosystèmes, les gens, nous conduisant à un déclin certain, il est temps de RALENTIR.
Attention aussi à la surinformation, le trop d'informations, le trop de stimulations, le trop d'écrans...
Vouloir trop ou toujours plus, c'est aussi un piège infernal. Une pression sans fin qui nous rend malheureux. Se contenter de moins est salvateur.
"Celui qui ne sait pas se contenter de peu ne sera jamais content de rien." Epicure
L'homme occidental ne sait pas se contenter de peu car il été formaté malgré lui pour consommer le plus possible.
"Seul celui qui peut se passer de la richesse est digne d'en jouir" Epicure
Nous sommes constamment sollicités et tentés ! Quand notre appétit est à la mesure de nos possibilités, c'est un plaisir de savourer à son rythme. Mais si on a plus grand yeux que grand ventre, on n'est jamais satisfait.
Par exemple, en ce qui me concerne, j'ai une tendance à la boulimie de lecture, je voudrais tout lire et je fini par être stressée ou frustrée ou me sentir dépassée... Alors que lorsque je lis sans penser à tout ce que j'ai à lire, juste par plaisir c'est une source d'épanouissement. Mes journées ne font que 24 h et je ne pourrai jamais tout lire.
Le trop est toujours l'ennemie du bien je ne le répèterai jamais assez.
Le but de la vie ?
Notre monde moderne nous fait fantasmer une vie heureuse dans la continuité, tout en étant une entrave au bien-être en nous bombardant d'injonctions contradictoires.
Ce pourrait être un sujet du bac de philo, le but de la vie est-il d'être heureux ?
Pour faire simple, cela correspondrait à considérer que le but c'est la destination.
Et la, le bonheur est de courte duré, puisqu'immanquablement une fois le but atteint, le désir satisfait, l'humain s'en désintéresse et éprouve le besoin de trouver une autre quête pour redonner sens et attrait à sa vie.
L'habituation hédonique est une entrave au bonheur
Habituation le fait de s'habituer à quelque chose, tel qu'un bruit permanent qu'on finit par ne plus entendre, sauf quand il cesse et qu'on se sent soulagé, on réalise que le bruit était là.
L'hédonisme est motivée par la recherche du plaisir, sous quelque forme qu'il soit. Tous les actes du quotidien peuvent ainsi être qualifiés d'hédoniques si la personne qui les accomplit en tire du plaisir.
L'habituation hédonique c'est donc s'habituer (à tout) au point de ne plus prendre plaisir et savourer ce que nous possédons. D'où le toujours plus, puisque rien n'est jamais assez satisfaisant. Pas même la quête de confort.
Qui pense souvent à la chance que nous avons de pouvoir marcher sur nos deux jambes ? Utiliser tous nos membres pour ceux qui ont la chance de les avoir.
Qui se réjouis d'avoir un toit, l'eau chaude, le chauffage en hiver, vivre en démocratie et en temps de paix ?
La liste serait longue de tout ce dont nous devrions nous réjouir mais nous le possédons depuis si longtemps qu'il n'a plus grand importance jusqu'à ce que nous en soyons privés.
Nous les occidentaux, nous sommes des rois et des reines et pourtant nous sommes facilement frustrés.
Pour ceux qui connaissent Jean Marc Jancovinci, une superbe BD nommée "Un monde sans fin" à laquelle il a collaboré, nous fait réaliser que tout ce que nous consommons, si nous devions nous le procurer autrement que par les énergies fossiles, transitoirement à profusion, cela correspond à posséder 400 esclaves en permanence pour accomplir tous les actes nécessaire à concevoir, produire et nous acheminer tout ce que nous utilisons, tout ce dont nous jouissons;
Les occidentaux vivent dans un confort qui n'a pas toujours été, et qui n'est pas là pour toujours non plus, puisque le pétrole n'est pas une ressource inépuisable.
Nous nous habituons à tous les avantages, privilèges, chances, que nous avons continuellement, et nous prenons conscience de la chance que nous avions quand les acquis sont perdus hélas !
Même le simple fait d'avoir des enfants, subir leur caprices, le fait qu'ils sont énergivores et autre contraintes, nous empêche d'en profiter pleinement. Un jour ils partent et nous regrettons de ne pas avoir profité assez de leur petite enfance. Souvent, les grands parents profitent mieux de leurs petits enfants, parce qu'ils regrettent de ne pas avoir eu le loisir de profiter assez de leurs enfants, à une période ou ils étaient pris dans le tourbillon de la vie. Ils se rattrapent en quelques sortes.
Donc, puisqu'une fois atteint le bonheur ne peut être savouré à sa juste valeur, il est préférable de donner de l'important au chemin et non à la destination.
Pourtant ce chemin est chaotique car il est jonché d'embuches, de haut et de bas, de crises et d'épreuves à surmonter.
Personne n'y échappe, même pas les personne privilégiées, belles, riches, intelligentes et talentueuses. Personne n'échappe à la perte, le manque, le deuil, la peur, l'angoisse, la déception, l'échec...
Finalement, perdre ou être privé transitoirement, est souvent un mal pour un bien. Cela permet d'ouvrir les yeux sur la valeur des choses ou des gens.
Il est possible de faire l'effort de ne pas se focalisez sur ce qui nous manque, et de veiller à se réjouir de tout ce que nous avons, ce que nous sommes, des êtres qui nous entourent !
La gratitude lorsqu'elle est sincèrement éprouvée élève notre champs vibratoire !
Faites un pot de gratitude.
Chaque jour ajoutez au moins un petit papier sans le bocal prévu à cet effet, en inscrivant une petite chose au moins pour laquelle vous êtes reconnaissant.
Visualisez vous entre ciel et terre, le ciel qui vous protège et la terre qui vous nourrit, le ciel : le père, la terre : la mère. Des racines qui partent de vos pieds, évacuent l'énergie négative dans la terre qui les neutralise et la terre en retour vous nourrit et vous ressource. Avec vos bras, absorbez l'énergie du ciel.
La vie n'est pas un long fleuve tranquille
Ce qui est incontournable c'est le changement, on ne peut y échapper, que ce soit physique, physiologique, psychologique, mais aussi environnemental, tout change tout le temps.
Quand on parle de crise, c'est toujours lié à un changement, on dit souvent chamboulement parce que les changements peuvent être si importants, ou subis douloureusement, si bien qu'on se sent déboussolé. Ils peuvent sembler insurmontables et provoquer de la souffrance.
Le problème de la souffrance psychologique, dit Cyrulnik, c'est qu'on peut continuer de souffrir même après le moment du choc émotionnel, chaque fois qu'on y repense, chaque fois qu'on rumine on entretient la souffrance.
Rester ouverts, accessibles
Et ce qui fait toute la différence, c'est d'être bien entouré. Et là encore, parfois même mal entouré, si on reste ouvert, des inconnus peuvent nous aider pourvu que nous restions ouvert.
Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi - de Katherine Pancol
Même sur les réseaux sociaux vous pouvez compenser le manque relationnel, ou bien écouter des vidéos de personnes tels que Boris Cyrulnik, Christophe André ou Frédéric Lenoir.
Si vraiment vous ne trouviez aucune âme empathique autour de vous, les psy sont là pour y palier. Quant à la dimension affective, là encore, rien n'est totalement perdu, un compagnon animal peut aussi vous apporter l'affection dont vous manquez. Ca ne remplace pas totalement le soutien affectif dont nous avons besoin, mais c'est une compensation qui n'est pas à négliger puisque les études démontrent que les personnes qui possèdent un animal vivent plus longtemps et en meilleure santé.
S'exprimer
Parler, ça permet de chercher à comprendre, prendre du recul et donner du sens.
Pas obligé d'aller voir un psy, ce qui compte c'est de parler à quelqu'un de neutre digne de confiance. Mais ça, ce n'est pas facile à trouver, c'est pourquoi les psy peuvent avoir ce rôle là.
Parler avec quelqu'un, ce n'est pas simplement se soulager dans le sens EXprimer (mettre au dehors, pour éviter que les émotions s'impriment dans le corps par la MALadie) c'est aussi confronter sa perception, l'échange avec une autre personne nous permet de dédramatiser lorsqu'on réalise que d'autres vivent ou ont vécu des moments difficiles, nous rassurer si elles ont pu les dépasser et cela permet aussi changer d'angle de vue, regarder autrement lorsque l'interlocuteur nous permet un autre regard sur ce qui nous est arrivé ou la façon dont on le vit. Donc cela doit permettre d'évoluer.
Mais attention, le but n'est pas d'en parler en ruminant (ce qui entretient la souffrance), mais si j'élabore en cherchant à comprendre alors je peux avancer, c'est à dire, concrètement, ne plus voir les choses comme avant ! Et quand on évolue, alors, on est capable de se dire, c'est un mal pour un bien puisqu'on en retire quelque chose de positif, le changement dans le bon sens.
Comme Boris Cyrulnik l'explique aussi dans ses livres ou ses vidéos, quand on s'est construit sur des traumas, à chaque période difficile, de crise donc, le trauma nous fragilise. Parfois certains traumas sont ou en partie artificiels, basé sur une représentation ou interprétation qui peut être erronée. Ou plutôt, en considérant que tout est subjectif, il y a plusieurs façons de voir les choses. Autant regarder sous le meilleur angle, celui qui nous est bénéfique. Donner du sens, ça aide beaucoup dans la vie mais encore faut-il donner le "bon sens", le sens qui nous aide à avancer.
Le sens que l'on donne modifie la façon dont on perçoit les choses et donc, par voie de conséquence, la façon dont on éprouve les choses.
L'écriture a une fonction intéressante pour ceux qui aime écrire, elle permet l'introspection. Dans l'échange épistolaire, elle apporte une distance propice à l'épanchement salutaire. On a le temps de se relire, de réfléchir, on pèse ses mots, lorsque nous parlons en directe l'instantané induit des maladresses, des mots ou une façon de dire que l'on regrette parfois.
Si on est ou si on se sent seul et que l'on cumule les facteurs de vulnérabilité, on peut néanmoins les dépasser. Notre être est sous-tendu par une force vitale qui le pousse à saisir des opportunités de saisir des bouées de sauvetages au passage.
La lecture peut être salvatrice également.
Agir
Si la vie n'est pas un long fleuve tranquille, il y a forcément des obstacles, des remous émotionnels, des crises... Et comme le dit Boris Cyrulnik, certaines attitudes et précautions permettent de passer les épreuves sans dégâts.
La communication, l'empathie, l'affection, la compréhension en font partie. Mais aussi l'action, elle est tranquillisante si elle est de notre initiative, sans pression ni précipitation. Alors elle nous sort des ruminations, nous change les idées, occupe l'esprit et permet de consolider l'estime de soi.
Le sport ou la marche fatiguent le corps et procure des endorphines qui calment angoisses et dépression, facilitent l'endormissement.
Mais il peur s'agir de faire un gâteau, créer quelque chose. Monter un projet, faire partie d'une association. L'action permet aussi de se socialiser, d'aller vers les autres.
Souriez à la vie, RIEZ !
"Lorsque l'esprit est plein de joie, cela sert beaucoup à faire que le corps se porte mieux et que les objets présents paraissent plus agréables." René Descartes.
La joie ça ne se commande pas, mais il y a des petites astuces.
Utilisez des images, des films drôle ou des petites vidéos, côtoyez des personnes drôles. A défaut, sachez que la joie, comme la tristesse, c'est très contagieux, d'autant plus si vous êtes très empathique, voici une aide pour éprouver de la joie : cliquez Réservoir à joie
La culpabilité
La culpabilité est presque chronique chez les mères, très répandue et très nocive, elle affecte notre estime de soi et nous entrave, nous empêche de donner le meilleur de nous même en plus de nous rendre malheureuse.
Cette culpabilité vient à la fois du fait qu'il existe toujours un écart plus ou moins abyssale entre la mère idéale que l'on a fantasmée d'être et la mère réelle que nous sommes.
Et en plus nous nous comparons à d'autres mère qui on l'air d'être mieux que nous, du moins nous le supposons et les apparences sont parfois trompeuses. Et si les apparences sont trompeuses c'est que la mère doit se conformer aux injonctions sociales ou faire "comme si" pour ne pas la subir !
En effet, une mère, dans l'inconscient collectif, ce devrait être une madone ! Un exemple de dévotion avec un sens du sacrifice hors du commun.
Certes la mère a plus ou moins cette inclinaison naturelle la plupart du temps, mais pour être une bonne maman, il faut aussi savoir penser à soi. Pour donner une image, c'est comme le masque à oxygène dans l'avion, si vous le portez au visage de votre enfant avant d'en prendre un pour vous, vous prenez le risque de ne pas être en mesure de secourir votre enfant.
Votre outils de mesure, ce n'est pas le regard des autres, c'est de constater si votre enfant est épanoui, s'il se développe bien.
Par ailleurs, bon nombre de remarques perfides culpabilisantes sont à côté de la plaque.
Je peux vous en citer deux qui me viennent à l'esprit, un soir ou ma fille avait les pieds à l'air, une dame m'en a fait le reproche, je lui ai demandé de toucher les pieds de ma fille, ils étaient chauds. Et oui, ma fille avait toujours chaud, souvent trop chaud même; Vous connaissez mieux votre enfant que les autres !
Une autre fois, on m'a engueulée parce que je laissais ma fille jouer avec mon trousseau de clefs et les mettre à la bouche, hors des clefs, c'est dégueulasse.
Certes, mais il y a plusieurs écoles à ce sujet.
Moi même, ma grand-mère me laissait aller jouer dans le poulailler ou m'introduire dans les clapiers des lapins (je mangeais leur pain dur souillé que je trouvais délicieux avec un gout de foin) et je n'étais jamais malade. Ma fille non plus, elle n'était jamais malade.
Alors que ceux qui veulent tout aseptiser fassent à leur guise. chacun ses croyances et sa culture familiale.
Quoi qu'il en soit, comme le disait Donald Winnicott le célèbre pédopsychiatre anglais, "une bonne mère, est une mère suffisamment bonne". C'est à dire, qui n'en fait ni trop, ni trop peu, juste ce qu'il faut puisque trop ou pas assez, les deux sont nocifs.
Et puis surtout, on fait ce qu'on peut, il y a des jours avec et des jours sans, c'est la vie.
Mieux vaut ne pas mettre la barre trop haute, ne pas être trop exigeante avec soi-même car dans ce cas, tout le monde trinque, vous en premier lieu, votre entourage, votre conjoint et vos enfants.
Se sentir coupable n'implique pas forcément d'être réellement coupable !
Quand on agit "mal" ou pas assez bien, sans culpabilité, l'enfant le vit bien et n'en souffre pas.
Par contre, lorsqu'on agit bien (ou pas si mal) avec culpabilité l'enfant perçoit avant tout la culpabilité et l'enfant le vit mal ! Pensez-y.
Plus on est empathique et plus on éprouve la culpabilité. Les mères sont très empathiques, surtout quand l'enfant est tout petit, par adaptation, pour mieux répondre aux besoins de l'enfant, et physiologiquement, du fait de la sécrétion d'ocytocine qui amplifie le processus.
Donc, les femmes sont par nature davantage sujette à la culpabilité, elle rempli une fonction à condition qu'elle ne dépasse pas une certaine dose !
Comme la plupart de nos émotions douloureuses, tout est question de dosage.
Par extension, la "mère" en nous, très empathique, a tendance à vouloir prendre soin des autres et se sent facilement coupable lorsqu'elle ne répond pas aux attentes. Seulement voilà, elle ne peut pas fournir !
La culpabilité conduit à de l'autopunition ou auto sabotage. Si la culpabilité vous bouffe la vie, il est nécessaire de se raisonner, de chercher du soutien. Parler à cœur ouvert avec d'autres mamans par exemple.
Se poser les bonnes questions
Connais-toi toi-même
Savoir qui on est et comment on fonctionne, ça aussi ça aide beaucoup. Connaitre l'histoire de ses parents, d'où l'ont vient, pour choisir sa route en conséquence. On comprend qui l'on est progressivement, étape par étape, dans l'interaction verbale et aussi en écrivant. En retraçant notre chemin, tel un bilan de vie. La facilité nous pousserait à nous contenter de l’effet Barnum, « effet Forer », « effet de validation subjective », désigne un biais cognitif induisant toute personne à accepter une vague description de la personnalité comme s'appliquant spécifiquement à elle-même. Les descriptions types sont élaborées à partir de caractéristiques humaines, le cerveau y puisera toujours des éléments qui lui conviennent.
Ce n'est pas cette méthode là qui permet de mieux se connaître, c'est notre histoire et celle de nos concepteurs qui nous en apprend le plus sur nous mêmes.
On ne peut rien faire évoluer si on ne sait pas d'où on part, ce qu'on est et ce vers quoi on veut aller.
La Solitude
Donc, relativisez si parfois vous être d'humeur solitaire, ou lorsque vous vous sentez maussade, déprimé, sachez qu'un coup de blues est nécessaire par moment. Nous avons des phases centripètes (tournées vers l’extérieur et l'expression) et des phases centrifuges (tournées vers l'introspection, le repli sur soi, le retour aux sources pour se ressourcer justement et se reconnecter à soi, en soi). Donc, ne dramatisez pas, relativisez au contraire, on a tous des hauts et des bas.
Par contre quand la solitude devient chronique, rien ne va plus.
"Tout seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin ".
On pourrait penser qu'il est plus facile de se replier à force d'être malmené par les autres ou la vie.
Mais pourtant la solitude, si elle persiste, n'est pas la solution.
Le plus grand facteur d'angoisse est la solitude pour l'être humain ! Les suicides correspondent majoritairement à des pics de solitude ! Quand on se sent mal, parler, échanger avec quelqu'un est toujours salvateur. Les problèmes font partis de la vie, mais si on est seul à les affronter, on se sent facilement dépassé et on peut éprouver l'envie de renoncer vous savez ce "à quoi bon" ...
Doit on accepter de n'avoir envie de rien ?
Avoir envie c'est se sentir en vie. Envie de VIVRE, de se sentir vivant, avoir envie de chanter, de danser, de voir du monde, faire partie du mouvement de la vie. Bougez ! Faites du sport. Avoir des "activités" c'est faire circuler l'énergie, l'amplifier, s'amusez-vous, se faire plaisir. Ce peut-être aussi des activités exutoires saines pour évacuer l'énergie négative ! Mais si l'on considère que tout est cycle, il est fort probable comme je le soulignais au début de l'article, que l'hiver comme la terre au repos le conforme, réclame inaction, passivité cocooning, le recentrage et l'introspection, avant le renouveau du printemps. Mais cela n'est pas aisé dans un système ou l'inaction est mal perçu.
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