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Comment choisir mon approche psychologique ?

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La dépression est une affection courante, on pourrait même dire que c'est un passage quasi obligé dans la vie, qui n'est pas un long fleuve tranquille. 

En effet, comment éviter les épreuves difficiles, deuil, séparation, conflit,  accidents de parcours, stress prolongé aux sources variées, même s'ils ne constituent pas forcément des traumatismes,  ces épreuves sont susceptibles de nous plonger dans une période d’abattement.  

 

Alors que faire pour remonter le pente et se sentir mieux le plus rapidement possible ?

 

Même si la phytothérapie et une certaines hygiène, certaines pratiques sont facilitatrices, il n'existe pas de pilules miracles. 

 

Force est de constater à travers les témoignages de patients sous antidépresseurs que les neuroleptiques ne sont pas une solution, sauf un soulagement très ponctuel, en période de crise grave.  Si vous en doutiez, je vous conseille la vidéo, en bas de page, vous serez définitivement convaincu.

Vous trouverez également, plus bas, les résultats d'une étude de l'Inserm concernant des évaluations statistiques de différentes thérapie.

Mais sachez néanmoins, qu'outre les résultats statistiques, nous sommes tous différents et la thérapie qui conviendra à telle personne, n'est pas forcément celle qui vous conviendra à vous. Pour avoir étudié et essayé bon nombre, je considère aujourd'hui qu'il n'existe pas "LA" méthode miracle, mais que tous les chemins mènent à Rome, à vous de trouver le vôtre. La relation avec le thérapeute est cruciale par ailleurs. C'est souvent "la personne", l'interaction particulière que vous aurez avec le thérapeute, qui fera toute la différence, alors,  dans tous les cas, si vous doutez de la thérapie à entreprendre, n’hésitez pas à prendre un premier rendez-vous avec un psychologue afin d'évaluer au feeling d'une part et l'entendre vous expliquer son approche et de considérer si elle vous convient. 

On ne trouve pas forcément du premier coup. 

 

 

Une fois que vous aurez trouvé la thérapie qui vous convient le mieux, vous pourrez consulter ce lien  un annuaire de psychologues dans des approches variées, afin de trouver un thérapeute dans votre secteur : Choisir un psychologue 

 

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Le choix des thérapies est vaste et au moment où l’on se décide à consulter un psychologue, on peut être démuni devant la diversité des approches psychologiques existantes. Comment faire la différence et savoir celle qui nous convient le mieux ?

 

Débroussaillons un peu. 

 

Sachez déjà qu’il existe quatre grands courants en psychologie, et que l’on classe généralement les approches selon ces courants :

- cognitivo-comportementale,

- psychanalytique,

- humaniste

- systémique

 

On peut aussi ajouter les thérapies centrées sur la personne.

Si vous visualisez la psychologie sous la forme d'un arbre, les grandes branches ont donné de nombreuses ramifications.

Freud, qui a développé la psychanalyse, s’était intéressé de près à l’hypnose, expérimenté par Charcot à la Salpêtrière. La découverte de l’inconscient et du refoulement, cette zone non consciente à explorer ou gérer est au cœur de la psychologie humaine, certaines approches visent directement l’inconscient mais certaines disciplines préfèrent procéder sans l’explorer et donnent aussi des résultats. Ainsi, ceux qui ne souhaitent pas "creuser" pourront aussi trouver des approches pour sortir de leur malaise. 

Je précise aussi que l'hypnose pratiquée autrefois n'a rien à voir avec l'hypnose pratiqué aujourd'hui. Et d'ailleurs, nous ne fonctionnons plus de la même façon qu'au début du siècle. Les expérimentations de Charcot sur des cas graves de ce qu'on appelait à l'époque "hystérie" n'ont plus court aujourd'hui. Les mœurs et  conditions de la femme de l'époque engendraient des refoulements sexuels massifs, avec des symptômes tout aussi massifs qui sont aujourd'hui très rares en occident.

On se contente aujourd'hui d'induire la personne non pas dans un état d'hypnose totale, mais dans un état de conscience modifiée, entre deux eaux, en quelque sorte, entre veille et sommeil, et vous vous souviendrez de tout.

L'hypnose couramment pratiquée est l'hypnose ericksonienne qui est d'ailleurs à l'origine d'autres psychothérapies telles que :

la thérapie brève ;

la thérapie familiale ;

la thérapie systémique.

 

 

Les branches principales

 

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Les thérapies cognitivo-comportementales

 

Les TCC, développées dans les années 80, ont aujourd’hui un fort succès car elles sont faites pour s’adapter à la situation particulière de chacun.

 

Elles observent le lien entre pensées, émotions et comportements dans le but de modifier un comportement limitant, un dysfonctionnement qui gâche la vie quotidienne du patient. Le but est de comprendre et éliminer ces comportements qui n’ont pas de logique pour la personne, mais lui permettent d’apaiser son anxiété.

 

On va ainsi pouvoir traiter les phobies, les TOC, mais aussi les troubles du comportement alimentaire, le tabagisme, etc.

 

Ces thérapies sont généralement très courtes, et utilisent des outils tels que la mindfulness (thérapie pleine conscience) ou la résolution de problèmes.

 

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Les thérapies psychanalytiques

 

 

Aussi nommées psycho-dynamiques, elles sont influencées par la psychanalyse et se basent sur l’inconscient.

 

Elles considèrent que les difficultés rencontrées par une personne au

quotidien proviennent de conflits irrésolus pendant l’enfance, qui doivent trouver

leur solution afin de pouvoir avancer dans sa vie.

 

Ce sont des thérapies longues, qui s’appuient sur les associations libres,

les rêves, les actes manqués afin de mieux comprendre le passé du sujet.

La relation entre le patient et le thérapeute est cruciale pour le succès de ces thérapies.

 

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Les thérapies humanistes

 

Dites aussi thérapies existentielles, ces approches sont centrées sur le présent

et sur les possibilités de chaque sujet à comprendre leurs propres difficultés

et à trouver en eux-mêmes les solutions pour les dépasser.

 

Ces thérapies favorisent le développement, la connaissance de soi et

l’expérimentation. Dans ce type de suivi, la relation entre patient et thérapeute n’est pas

directive, mais se fait sur un pied d’égalité.

 

La Gestalt thérapie et les psychothérapies non-directives font partie des thérapies humanistes.

 

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Les thérapies systémiques et familiales

 

Ces thérapies sont sous-tendues par l’idée que les difficultés du patient sont dues à ses interactions avec l’entourage et ne peuvent être traitées en s’adressant uniquement à lui, mais à l’ensemble du noyau familial.

 

L’idée est en effet que les troubles du patient ont des répercussions sur son entourage, et qu’il faut donc prendre en charge la famille (ou le couple, ou un groupe) pour résoudre ces conflits.

 

C’est dans la famille que s’instaurent les première relations, notamment avec les parents. C’est donc à cet endroit que naissent les premiers conflits psychiques, les premiers troubles qui nous suivront par la suite toute notre vie, d’où l’importance de prendre en compte le groupe et non uniquement l’individu.

 

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Les thérapies interpersonnelles

 

Centrées sur la personne, ces approches veulent comprendre les processus relationnels du patient plus que le mal-être en lui-même. L’ACP, méthode mise au point par le célèbre psychologue américain Carl Rogers, se veut centrée sur la personne et non sur un problème, une maladie ou un symptôme particulier. Partant du principe que l’homme est doté d’une grande capacité d’évolution et d’épanouissement inné pouvant se développer de lui-même dans un contexte adéquate. Il s’agit donc de relancer ce processus spontané qui a été entravé.

 

Le thérapeute s’efforce d’instaurer un climat sécurisant, de faciliter l’expression du sujet, de lui permettre de ré-apprendre à se fier à ce qu’il ressent afin de développer son autonomie et améliorer ses relations avec les autres. Carl Rogers a remplacé le mot patient par "client" pour souligner le rôle actif de ce dernier : lui seul sait ce qui est bon pour lui et ce qui lui convient, c’est donc à lui de mener la démarche thérapeutique. Le thérapeute ne peut en aucun cas se substituer à lui, c’est pourquoi il n’impose rien, ne conseille et n’interprète pas, mais accompagne et soutient la personne dans son travail d’évolution et de changement.

On s’intéresse au vécu affectif de la personne avec l’idée que les problèmes interpersonnels contribuent aux problèmes psychologiques. L’idée est alors de relancer le développement personnel afin d’apprendre à s’adapter aux différentes situations.

Elles sont particulièrement utilisées en cas de deuil ou de dépression.

 

 

Quelques ramifications 

 

Je citerai l’hypnose ericksonnienne, la   "Dynamique Emotionnelle Exprimée", l’EMDR, les thérapies à médiation, telle que l’art thérapie, ou la médiation (le médiateur utilisé) peut être la musique, la danse, la peinture, le modelage ou le théâtre (il existe aussi une thérapie appelée le psychodrame ou l'on met en scène des situations qui font remonter des émotions afin de les libérer).

 

 

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Hypnose ericksonienne

 

Milton Erickson (1901-1980), qui a donné son nom à l'hypnose ericksonienne, fut atteint plusieurs fois de poliomyélite et testa de lui-même les auto-suggestions.

Il s'est aperçu qu'il était possible de faire un travail important vers la guérison grâce à l'Inconscient.

Il exerça ensuite en psychiatrie et psychothérapie et fit profiter ses patients de son expérience avant d'ouvrir son propre cabinet.

L'hypnose est un état modifié de la conscience. C'est le moment entre veille et sommeil que l'on utilise en sophrologie par exemple.

L'hypnose peut se faire avec l'aide d'une personne (hypnothérapeute) mais on trouve aussi de plus en plus de techniques qui permettent de travailler seul (auto-hypnose).

L'hypnose ericksonienne se démarque néanmoins de l'hypnose classique, en ce sens que :

l'approche thérapeute/patient est très empathique : on ne donne pas d'ordre de façon autoritaire mais on s'adapte à la sensibilité de la personne et à son degré d'émotivité ;

l'hypnothérapeute ericksonien adapte le langage au patient. Il a souvent une très bonne maîtrise de la PNL (Programmation Neurolinguistique).

 

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La PNL ou programmation neuro-linguistique

 

Thérapie brève par excellence, la PNL est un ensemble de techniques de communication et de transformation de soi qui s’intéresse à nos réactions et non pas à l’origine de nos comportements. Elle privilégie le comment au pourquoi à travers une grille d’observation pour améliorer la perception que nous avons de nous-mêmes et des autres. Le but est aussi de se fixer des objectifs et les réaliser. En utilisant nos 5 sens, le langage et notre corps avec cette boîte à outils, nous sommes en mesure de programmer et reproduire nos propres modèles de réussite.

 

Programmation : nous nous programmons en mettant en place des façons de penser, de ressentir et de nous comporter que nous employons dans les multiples situations de notre vie. En effet nous savons que le cerveau renforce, par ses connexions neuronales, les comportements qui engendrent des résultats positifs et nous sommes censés, si bien adaptés, éliminer les comportements qui ne nous sont pas profitables, voir nuisibles. Le cerveau élague les connexions qui ne sont pas utiles ou qui ne sont pas performante, c’est le but de l’adaptation. Mais dans les faits, nous sommes obligés de constater que nous reproduisons des schémas comportementaux… On peut de demander pourquoi, ou non, et se préoccuper simplement de les modifier.

 

Neuro : cette capacité repose sur notre activité neurologique.

 

Linguistique : le langage structure et reflète la façon dont nous pensons.

 

La PNL a été mise au point en 1972 par John Grinder, professeur de linguistique, et Richard Bandler, mathématicien et psychothérapeute. En étudiant les excellents résultats obtenus par certains professionnels de la psychothérapie et de la communication, tels que Fritz Perls, le fondateur de la gestalt-thérapie, et Milton Erickson, le père de la nouvelle hypnose. Bandler et Grinder voulaient condenser les deux approches en une seule méthode à travers les éléments disparates identifiés chez ces champions de la communication, dans le but de mettre au point une méthode infaillible. En France, l’enseignement de cette technique s’est surtout développé par le biais de séminaires destinés aux cadres, négociateurs, pédagogues ou thérapeutes, ainsi qu’à tous ceux qui désiraient acquérir des techniques de communication efficaces, applicables dans leur vie quotidienne. On trouve pas mal d’ouvrages sur le sujet mais aussi des thérapeutes qui utilisent cette approche.

 

 

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La Dynamique Emotionnelle Exprimée

 

Cette méthode se rapproche davantage du psychodrame.

Fondée dans les années 70 par le Dr Etienne Jalenques, psychiatre français, dans le mouvement de la Psychologie Humaniste, la Dynamique Emotionnelle Exprimée est une méthode psychothérapeutique qui utilise les émotions comme moyen privilégié d’expression et de guérison. Voir : dynamique-emotionnelle

 

 

 

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L’EMDR

 

Dans le cas de la dépression, les ancrages dans le passé ne se résolvent pas toujours, même lorsqu’ils sont débusqués. Il faut déprogrammer leur enregistrement par l’Amygdale.

C’est ce que proposent les thérapies cognitivo-comportementales dont l’EMDR qui semble avoir fait ses preuves. 

Cette approche de psychothérapie utilise la stimulation sensorielle des deux côtés du corps, soit par le mouvement des yeux soit par des stimuli auditifs ou cutanés, pour induire une résolution rapide des symptômes liés à des événements du passé.

 

Cette thérapie poursuit le mouvement de recherche clinique et de soins inaugurés par la psychanalyse, la thérapie cognitive comportementale, les traitements par exposition, la médecine humaniste, les thérapies systémiques et les psychothérapies brèves centrées sur la personne.

 

La thérapie EMDR a été créée à la fin des années 80 dans la Baie de San Francisco. En moins de 10 ans, elle est devenue un des modes de traitement psychothérapeutique du PTSD (ou ESPT : État de Stress Post-Traumatique) ayant donné lieu au plus grand nombre d’études cliniques. Ses initiales viennent de son appellation anglo-saxonne : Eye-Movement Desensitization and Reprocessing, ou Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires, même si la méthode ne se limite désormais plus à l’utilisation des mouvements oculaires.

 

Le protocole de la thérapie EMDR repose sur un ensemble de principes qui sont essentiels à une approche humaniste et intégrative de la médecine et de la santé : la confiance dans la capacité d’auto-guérison propre à chacun, l’importance de l’histoire personnelle, une approche centrée sur la personne, un pouvoir restauré, l’importance du lien corps-esprit, un bien-être et une amélioration des performances.

Plusieurs études contrôlées ont démontré la remarquable efficacité de la thérapie EMDR pour la résolution les états de stress post-traumatiques (ESPT en français, PTSD dans la littérature anglo-saxonne), autant chez les victimes de traumatismes civils (viols, accidents, deuils) que chez les vétérans de la guerre du Vietnam ou les victimes de conflits dans les pays en voie de développement. De fait, à ce jour, la thérapie EMDR est une des méthodes de traitement des états de stress post-traumatiques (ESPT ou « PTSD ») les mieux documentées par la littérature scientifique.

Source : emdr-france.org

 

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L’art thérapie

 

 

Une autre façon d'exprimer des sentiments inconscient, à travers une médiation artistique. Peindre pour prendre conscience de ses contradictions, danser pour dédramatiser ses conflits, modeler la terre pour mieux entrer en régression libidinal, mettre en scène des situations pour faire émerger des émotions...

 

Les mots sont des symboles, les maux du corps aussi. Tous les langages permettent d'exprimer (mettre au dehors), car ce qui ne s'exprimer pas, s'imprime dans le corps. 

Mettre des mots sur les ressenti n'est pas si aisé, et en particulier pour certains d'entre nous. 

D'ailleurs la psychologie psychanalytique a toujours utilisé des médiations dans les thérapie pour enfant. 

On fait dessiner l'enfant, ou on utilise des personnages pour faire mettre en scène ce que l'enfant ne peut pas "livrer" spontanément, en racontant. 

Oui, mais pour l'adulte, parfois, c'est difficile aussi, de mettre en mot. 

 

En utilisant une stratégie de détour, (la médiation artistique) qui travaille à travers des symbole, un double discours se met en place et permet de contourner les résistances au changement.

On sait bien que dans la création artistique se reflète des "choses" inconscientes, qui s'expriment malgré nous. L'art thérapeute sait les décrypter. on utilisera aussi bien la peinture, le collage, la photographie, le modelage, la musique, le théâtre, la danse, les marionnettes) pour pénétrer les problématiques inconscientes de la personne et le conduire à une transformation positive de lui-même. Le processus créatif et toujours initiateur de changement et d'évolution.  Il permet d'exprimer des douleurs, des conflits, des contradictions pour les sublimer et en faire le matériau d’un cheminement personnel. Du pire naît ainsi une construction, une production qui tend vers l’art. 

 

 

 

 

 

 

Dans un dossier de presse  (Paris 26 février 2004), « Psychothérapies, trois approches évaluées » :

« L’Inserm a réuni un groupe d’experts (psychiatres, psychologues, épidémiologistes et biostatisticiens) qui ont pris en considération trois approches psychothérapiques :

- l’approche psychodynamique (psychanalytique),
- l’approche cognitivo-comportementale
 (dont l’EMDR, NDLA),
- l’approche familiale et de couple. »
(citation in extenso du dossier Inserm)

Dans ce travail volumineux, initié par la Direction Générale des Soins et  deux associations de patients et amis des patients (l’UNAFAM,  Union Nationale des Amis et Familles de Malades Psychiques, et la FNAP-Psy, Fédération Nationales des Associations d’(ex) patients de psychiatrie) [et où l’on notera que l’industrie pharmaceutique, fidélisant ses patients à l’aide des psychotropes qui soignent mais ne guérissent pas, est absente], les experts de l’INSERM ont analysé pendant PLUS D’UNE ANNEE la littérature internationale de MILLE articles issus de la littérature scientifique internationale concernant les approches psychanalytiques, cognitivo-comportementales (dont l’EMDR) et par thérapie familiale. Autrement dit, un panorama mondial de ce qui marche dans le domaine des troubles mentaux (de la dépression à l’anxiété, l’autisme ou la schizophrénie) à l’aide d’une base de données dépassant tout ce que l’on avait pu lire auparavant. Et hors médicament.

  • a) L’approche psycho-dynamique, ou psychanalytique est basée sur la parole, vise la reconstruction à long terme, à l’aide du langage, et demande au moins un an. Nous connaissons tous des personnes, proches ou patients, qui ont fait de la psychanalyse pendant des années, sans succès, voire même se sont suicidées tout de même au bout du compte, en  désespoir de cause. Elles sont peu nombreuses fort heureusement, et cela n’enlève rien à la valeur de la psychanalyse, mais pour celles-là, il faut plus.
  • b) L’approche cognitivo-comportementale (à l’aide de connaissances et de travail sur le comportement, le fonctionnement), davantage centrée sur les connaissances en pleine évolution du traitement de l’information par le cerveau, propose une démarche thérapeutique construite sur mesure avec des objectifs concrets, en segmentant les difficultés à résoudre, ceci en accord avec le patient. On ne reprend pas ici l’autorité toute puissante du psychiatre ou du psychanalyste mais une collaboration professionnel-patient. Elles se pratiquent en général  sur 10 à 25 séances sur un an environ. Elles sont portées par des associations privées (qui proposent les formations) et intéressent de plus en plus de professionnels de la santé mentale.
  • c) La thérapie familiale se penche sur ce microcosme qu’est la famille, terreau néanmoins de la vie quotidienne, et les moyens d’améliorer les interactions positives tout en cherchant à traiter les interactions négatives. Faire bouger les choses sans bousculer.

Résultats :

« Pour la schizophrénieLes comparaisons directes entre les approches permettent d’établir une efficacité supérieure de l’approche psycho-éducative familiale et des thérapies cognitivo-comportementales (dont l’EMDR, qui semble récemment apporter une efficacité plus qu’intéressante dans la schizophrénie. NDLA).

Pour la dépressionPour les troubles dépressifs majeurs chez des patients hospitalisés sous antidépresseurs, les TCC sont efficaces. Les études contrôlées comparant approches psychodynamique et cognitivo-comportementale concluent à la supériorité de la seconde (dont l’EMDR) NDLA). La psycho-éducation familiale a un effet à court terme sur le fonctionnement global des patients et les thérapies psychodynamiques un effet sur l’adaptation sociale et la durée d’hospitalisation des patients.

Pour des troubles dépressifs d’intensité moyenne ou légère traités en ambulatoire, les thérapies cognitives (dont l’EMDR, ndla) sont plus efficaces que les traitements antidépresseursElles sont également plus efficaces que les psychanalyses.

Enfin, Il est important de souligner que dans toutes les études analysées par cette expertise, il n’a pas été relevé d’apparition de nouveaux symptômes venant se substituer à court ou long terme à ceux pris en charge par la thérapie, quels que soient la thérapie ou le trouble examinés. »

Ces citations étant très expressives, j’ai préféré les reprendre in extenso (ndla). Source :  dépression

 

 

Voir aussi :  la-depression-peut-etre-causee-par-un-deficit-ou-un-desequilibre-interne

                     pour-eviter-la-depression-saisonniere

                     regulateurs-de-l-humeur-et-anti-deprime

                     l activite-physique-un-antidepresseur-naturel

                     les-principaux-neuromediateurs-et-leurs-effets-sur-le-bien-etre



11/01/2017
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