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cortisol, cortisone, corticoïde, corticostéroïde

 

Il ne faut pas confondre cortisol et cortisone.

 

 

L’un est naturellement présent dans l’organisme.

 

La forme naturelle produite par notre organisme est appelée le cortisol. Le cortisol est synthétisé par les glandes surrénales, situées au-dessus des reins. Ces glandes comportent deux parties : une zone médullaire au cœur de la glande, chargée de sécréter l'adrénaline, et une zone corticale périphérique chargée de produire à partir du cholestérol, le fameux cortisol ainsi que d'autres hormones. Cette production est régulée depuis le cerveau par l'hypophyse qui stimule les surrénales en fonction des besoins du corps mais aussi en fonction du niveau de stress ou d’anxiété.

 

LE cortisol naturel a donné naissance à une classe de médicaments majeurs : Les glucocorticoïdes, plus simplement appelés corticoïdes, et connue du grand public sous l'appellation de LA cortisone.

 

Parmi ses nombreux effets, le cortisol permet de libérer de l'énergie à partir des réserves de l'organisme, il stimule la dégradation des protéines et des graisses dans la plupart des tissus et contribue à l'augmentation du taux de glucose sanguin. Ces effets combinés permettent au corps d'être mobilisé, le corps est en état de stress prêt à réagir.

Depuis les années 1930, l'étude du cortisol naturel a permis de donner naissance à toute une classe de médicaments dont la cortisone. Des médicaments utilisés en cas d'inflammation, d'allergie mais aussi pour leurs effets immunosuppresseurs. La cortisone agit sur les défenses immunitaires pour protéger par exemple, un organe greffé et diminuer ainsi les risques de rejet. La cortisone et une arme redoutable contre la douleur. Devenus indispensables dans le traitement de certaines pathologies, les corticoïdes (ou corticostéroïdes) combattent les inflammations (la cortisone est un anti-inflammatoire stéroïdien) et soulagent les malades souffrant de rhumatismes, de maladies auto-immunes ou de douleurs dues au cancer, polyarthrite rhumatoïde, sclérose en plaques ou certaines maladies de peau.... Lorsqu'une douleur est très aiguë et invalidante, une infiltration de cortisone soulage rapidement.

Ce geste pratiqué par un rhumatologue et qui n’est délivrée que sur prescription médicale.

 

Malheureusement, la cortisone a aussi des inconvénients, notamment lorsqu'elle est prescrite sur une longue période, et selon la dose administrée, ce qui impose aux patients une surveillance et des contrôles réguliers. Après plusieurs semaines de traitement, 60 à 80% des patients observent au moins un effet indésirable.

Le risque d’effets indésirables varie essentiellement en fonction des doses reçues et de la durée du traitement. Certains effets indésirables surviennent principalement lors de traitements prolongés (insuffisance surrénalienne, hypercholestérolémie), alors que d'autres peuvent survenir dès les tous premiers jours du traitement (difficulté à trouver le sommeil ou insomnie, augmentation de l'appétit).

Par ailleurs, ce risque varie en fonction de la sensibilité de chaque personne. Si de fortes doses de corticoïdes durant une longue période n’ont aucun effet indésirable chez les uns, d'autres personnes vont sentir des effets indésirables avec de faibles doses de corticoïdes durant une période courte.

Le but des corticoïdes est de stopper l'inflammation mais elle n'agit pas sur la phase de réparation ou de cicatrisation des tendons ou du cartilage articulaire. Ces tissus ne se régénèrent pas spontanément très bien. Donc injecter trop de cortisone localement peut induire un défaut de réparation voire dans certains cas, inverser le processus et favoriser la dégradation de ces tissus, explique le Dr Patrick Le Goux, rhumatologue.

 

 L'action anti-inflammatoire de la cortisone se diffuse pendant une quinzaine de jours. Le patient doit être surveillé de près par son spécialiste

 

Source  la-face-cachee-de-la-cortisone

 

EFFETS SECONDAIRES 

Utilisés sur du court terme, les effets sont moins ravageurs, voir pour le plus long terme après les effets à court terme que voici :

Les effets secondaires possibles à court terme : prise de poids liée à une augmentation de l’appétit et la rétention d’eau et de sel. (En moyenne, 10% des patients traités par corticoïdes prennent plus de cinq kilos et 10% développent un diabète à cause du traitement.)

 

Des effets secondaires neuropsychiatriques fréquents, tel que l'euphorie qui touche un patient sur deux, d’où la nécessité d’un bon suivit.  Mais aussi la tendance à l’agressivité avec insomnie et nervosité, aggravation d’une dépression, anxiété ou irritabilité, troubles modérés de la mémoire, difficultés de concentration. Trouble bipolaire ou psychose lorsque des antécédents familiaux de trouble psychiatriques induisent ces facteurs de risque. La dose reçue de corticoïdes est très liée au risque d’apparition de ces troubles : plus elle est élevée, plus le risque est grand.

Fréquemment un déséquilibre transitoire d’un diabète ou d’une hypertension artérielle. D’un point de vue digestifs : douleurs ou crampes au niveau de l'estomac, ou remontées acides. Ces problèmes sont le plus souvent bénins et peuvent être facilement corrigés par le médecin. Les personnes ayant des antécédents de d'ulcère sont plus à risque de récidive et le risque d'ulcère est augmenté chez les personnes recevant de façon concomitante un traitement par aspirine ou anti-inflammatoire non-stéroïdiens (attention aux AINS « cachés » comme l’Advil® qui est de l’ibuprofène), ce qui impose de prescrire alors un antiulcéreux.

 Chez les femmes, les corticoïdes peuvent induire quelques modifications du cycle menstruel (règles plus ou moins abondantes, cycles plus ou moins longs, rarement arrêt des règles). Les hommes peuvent se plaindre d’une diminution de la libido ou de troubles de l'érection mais l’imputabilité de tels troubles est faible.

La corticothérapie à forte dose peut entrainer des tremblements fins des mains qui sont rapportés par 20 à 25% des malades au début du traitement et ces tremblements disparaissent lorsque les doses de cortisone sont diminuées.

 

BON A SAVOIR

 

Il faut savoir que l'exercice physique diminue les effets secondaires des corticoïdes et accélère aussi la réparation des muscles, précise le Dr Anne Simon, médecin interniste. Il faut aussi envisager de surveiller son alimentation car prendre des corticoïdes augmente l'appétit et manger plus en se dépensant moins en raison de la pathologie entraîne immanquablement une prise de poids. Et pour ne pas prendre de poids, il faut manger équilibré, avoir quotidiennement des apports suffisants et variés et une activité physique.

EFFETS MOINDRE EN APPLICATION CUTANEE

Les corticoïdes appliqués sur la peau (également appelés « dermocorticoïdes ») induisent rarement des effets indésirables généraux, bien que des manifestations générales (cataracte, modifications morphologiques) puissent être observées au cours de traitements très prolongés et avec les formes les plus puissantes de dermocorticoïdes (Dermoval®, Diprolène®) et sur les peaux les plus fines.

En revanche, certains effets indésirables locaux peuvent survenir comme une fragilité de la peau avec difficultés à cicatriser, hématomes spontanés ou induits par des traumatismes mineurs, vergetures ou, lorsqu’ils sont appliqués sur le visage : une acné, une rosacée ou une dermite péri-orale.

Le développement de la pilosité est fréquent, de même qu’une augmentation du risque d'infections locales (abcès, herpes), une dépigmentation de la peau ou un eczéma de contact.

 

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EFFETS A PLUS LONG TERME

 Prise de poids plus conséquente, le diabète en premier lieu, 5 à 10% des personnes traitées par corticoïdes développent un diabète après plus d'un an de traitement dans différentes études. C’est 2 fois plus élevé que le risque observé dans une population de même âge mais non traitée par corticoïde. Les personnes les plus âgées, celles recevant les plus fortes doses de corticoïdes, et celles traitées durant plusieurs mois, sont les plus à risque. Il est également très probable que les personnes qui ont une prise de poids importante induite par les corticoïdes ont un risque plus élevé de diabète. Enfin, les personnes souffrant déjà de diabète avant le début du traitement par cortisone ont un risque important de voir leur diabète se déséquilibrer sous corticoïde.

 

Risque d’augmentation de l’hypertension artérielle, mais surtout les patients traités durant de nombreuses années par corticoïdes ont un risque d'accident cardio-vasculaire augmenté. Des risques de glaucome, cataracte, atrophie cutanée, augmentation des risques d’infections, fragilisation de la peau, des tendons, fonte musculaire ou ostéoporose sont les effets secondaires que connaissent beaucoup de patients sous cortisone à haute dose sur une période prolongée. En effet les corticoïdes sont toxiques pour certaines cellules osseuses, et entraînent des conséquences sur le métabolisme de l'os, les corticoïdes diminuent l'absorption digestive du calcium avec une augmentation de la destruction osseuse. La résultante, c'est une perte osseuse", la fragilisation des os due la prise de corticoïdes entraîne un risque de développer une ostéoporose. Les patients qui utilisent les corticoïdes au long cours doivent donc être régulièrement suivis pour surveiller leur densité osseuse. (Ostéodensitométrie examen aux rayons X, dont il ne faut pas abuser car ces radiations ionisantes qui peuvent traverser le corps, ont des effets très nocifs sur la santé pour des durées d'exposition longues ou répétées et/ou pour de fortes intensités : atteintes cutanées, ophtalmologiques, hématologiques, cellulaires pouvant provoquer des cancers, des malformations…)

 

 Les corticoïdes peuvent induire de nombreux effets indésirables de la peau qui peuvent être une fragilité de la peau (troubles « trophiques ») avec notamment des vergetures, des ecchymoses, une sécheresse de la peau et des difficultés pour cicatriser et dépigmentation. Il existe également une augmentation du risque d’infections (infection de la base des poils, acné). Il est également possible d’observer une augmentation de la pilosité. L’augmentation du risque de problèmes cutanés survient dès les petites doses de corticoïdes (dès 5 mg/j de Cortancyl®, de Solupred®), mais ils ne sont un problème qu'après une exposition prolongée.

Source  EFFETS-INDESIRABLES-Cortisone-corticoide

 

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 Les corticoïdes à forte dose peuvent modifier l'aspect physique avec apparition d'un arrondissement du visage (« visage lunaire »), d'une bosse au niveau de la nuque (« bosse de bison ») ou d'une augmentation du tour de taille. Ces anomalies sont dues à une redistribution des cellules graisseuses dans l'organisme (appelée « lipodystrophies »). Ces effets indésirables apparaissent à minima très tôt, mais ils ne deviennent visibles et gênants qu'après plusieurs semaines de traitement. L’alimentation semble jouer un rôle dans l'apparition de ces effets indésirables mais n'en est pas la seule responsable. Il pourrait exister des facteurs génétiques prédisposant encore mal connus. Il est néanmoins nécessaire de recommander des apports caloriques limités et une limitation des apports en glucides (sucres rapides, pain).

Ces effets sur le poids sont en partie réversibles à l’arrêt du traitement.

 

 

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Voir aussi 

l-impact-des-dosages-de-testosterone-et-de-cortisol-sur-le-bien-etre

et

Réguler le taux de cortisol

 

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Pour réguler naturellement le taux de cortisol 

(méthodes naturelles dont points d’acupression)

cliquez ici

 



21/10/2018
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