Que provoquent les émotions dans le corps ?
Le langage des émotions.
Etat de conscience, agréable ou pénible, concomitant à des modifications organiques brusques d’origine interne ou externe.
Un changement extérieur ou intérieur ( bruit, lueur, contact, coup, souvenir, image, concept…) s’il est subi et inattendu, peut produire un ébranlement de certains neurones, qui se transmet au système neurovégétatif, lequel répond par des modifications vasomotrices, l’accélération ou l’arrêt du cœur, de la respiration, la sécheresse de la bouche, l’horripilation de la peau, les pleurs et les sanglots, divers troubles digestifs, le tremblement des muscles, tous phénomènes échappant à notre volonté, mais dont nous prenons conscience. Grand Larousse Encyclopédique
Les émotions sont des incitations à l'action, une tendance à agir face à une situation. D'ailleurs, du point de vue éthymologique, "émotion" vient:
-du verbe latin "movere" = mouvoir
-du préfixe "é" = vers l'extérieur
Une émotion correspond donc au départ à une réaction corporelle face à un événement.
Par exemple,
-la colère: elle fait affluer le sang vers les mains, ce qui permet à l'individu de s'emparer plus prestement d'une arme ou de frapper un ennemi et engendre une sécrétion massive d'hormones comme l'adrénaline qui libère l'énergie nécessaire à une action vigoureuse.
-la peur: elle dirige le sang vers les muscles qui commandent le mouvement du corps comme les muscles des jambes ce qui prépare la fuite en faisant pâlir le visage.
-Le dégoût: entraîne une fermeture des narines avec retroussement de la lèvre supérieure face à une odeur désagréable ou pour recracher un aliment toxique.
Ainsi de suite, chaque émotion possède son expression corporelle spécifique. Une émotion est donc une réaction physique face à une situation et est donc à la base du comportement de l'individu, à savoir la façon de réagir dans un contexte donné.
Nous pouvons déjà relever une problématique importante de notre monde civilisé : l’inhibition de la réaction corporelle en relation avec l'émotion ("tu ne dois pas exprimer ta colère", "tu ne dois pas pleurer",...).
Ainsi, des tensions physiques seront présentes chez l'individu en relation avec des émotions non exprimées, à la base de la souffrance physique, psychosomatique et psychique.
3.1.2 Classification
Il existe des centaines d'émotions avec leurs nuances, leurs combinaisons, leurs variantes.
Tous les neuropsychologues et philosophes ne sont pas d'accord quant à la classification mais tout le monde semble admettre qu'il existe des émotions principales avec des nuances de celles-ci.
Paul Ekman semble faire à peu près l'unanimité en se basant sur des critères universels.
Pour lui, il existerait six émotions simples fondamentales.
- la colère ; haine, rage,
- la tristesse ; abattement, chagrin, mélancolie, désespoir,
- la peur ; anxiété, terreur, panique, timidité
- la joie ; plaisir, euphorie, extase, amour, dévotion
- la surprise ; étonnement,
- le dégoût , aversion, écœurement,
auxquelles il a rajouté dernièrement(1998)
- la honte, culpabilité, humiliation
- le mépris
3.2 Les premières recherches
Lors de l’utilisation première de ce qui devait s’appelait plus tard « neuroleptiques », Laborit constata qu’ils provoquaient « une indifférence du sujet à l’égard de son environnement ». Il avait utilisé d’abord le terme de « neuroplégiques » pour les désigner, car ils inhibaient les ajustements vasomoteurs sous dépendance nerveuse, et l’émotion qu’ils paraissaient supprimer lui semblait donc liée aux sensations résultant de ces ajustements vasomoteurs.
« Nous retrouvions ainsi la vieille notion déjà répandue par William James (1884) rejetant la primauté de la pensée et de la sensation à l’origine des émotions ».
James soutenait que l’appréhension d’un événement produit des conséquences somatiques (viscérales, squelettiques, musculaires) et que c’était la perception de celles-ci que nous nommions émotions.
Ce fut Lange (1885) cependant qui attribua le premier la totalité de notre activité émotionnelle aux remaniements vasomoteurs.
Plus récemment, Schachter et Singer (1962) ont, expérimentalement, montré que l’expérience émotive et son expression sont le résultat d’une excitation sympathique.
Récemment, Mandler (1975) a présenté un historique de cette question.
L’activité sympathique et parasympathique cardio-vasculaire et sur les viscères provoque d’ailleurs des sensations qui sont le plus souvent le seul moyen que nous ayons à notre disposition pour décrire nos émotions : nous sommes « glacés d’effroi », notre cœur « bat à se rompre dans notre poitrine ».
Nous en avons « des sueurs froides » ou « le souffle coupé ». Parfois nous « haletons d’angoisse ». Mais nous « rosissons de plaisir » et la « détente du bonheur » exprime la sensation de la résolution musculaire alors que l’inhibition de l’activité neuro-motrice s’accompagne d’une sensation de « jambes coupées ».
Dans tous les cas les ajustements vasomoteurs permettant la réalisation de l’action ou se montrant inefficaces et reconnus comme tels, seront ressentis comme une activité affective, comme sentiments ou émotions.
Or, il est essentiel de constater que nous demeurons inconscients de la signification phylogénétique de ces réactions, a savoir la protection de la structure biologique par un comportement.
3.3.1 Les émotions primaires.
Pour Damasio ; au début de notre vie nous sommes préprogrammés pour répondre par une réaction émotionnelle de façon instinctive, automatique à certains traits de stimuli survenant à la fois dans le monde externe, environnemental et dans le monde interne, corporel.
Ces réactions automatiques sont inscrites dans notre système nerveux car elles nous ont aidés à survivre. Elles répondent à la tâche principale de l'évolution: transmettre à ses descendants des prédispositions utiles à la survie (la phylogenèse au service de l’ontogenèse )
D'un point de vue neuronal, on peut décomposer la réaction en trois étapes
1. perception du stimulus
Exemple: grande taille, grande envergure, certains types de mouvements (rampant), certains sons (grondements), certaines douleurs,
2. l'amygdale ( avec le cortex cingulaire antérieur) déclenche alors l’instauration d’un état du corps caractéristique de l’émotion.
Exemple: grande taille => frisson, tachycardie, spasmes, coliques,...
.
3. Puis on perçoit l'émotion (peur) en rapport avec le phénomène qui l'a déclenchée (grande taille).
Soit une prise de conscience qu'il existe un rapport entre un phénomène donné et un état du corps marqué par une certaine émotion.
Ces réactions correspondent au mécanisme préprogrammé instinctif de James .
De par la prise de conscience, les réponses, dans un premier temps automatiques, vont peu à peu être modulées par l'expérience, le vécu et donneront des variations dans l'expression, l'intensité propre à chacun.
Ainsi partant d'un phénomène automatique, une gamme de plus en plus importante de stimuli va être confrontée à des réactions au départ instinctives mais qui se personnaliseront de plus en plus. C'est le phénomène d'apprentissage de l’enfant (qui aboutira à l’âge adulte aux émotions secondaires).
Ces émotions primaires sont à la base de nos réactions qui ne sont pas seulement déterminées par notre jugement rationnel ou notre passé individuel mais aussi par notre passé ancestral.
Ce qui explique que nous pouvons avoir des réactions émotionnelles instinctives archaïques difficilement acceptables par notre conscience (pulsions de tuer, griffer, mordre,...).
3.3.2 Les émotions secondaires.
Les émotions secondaires ont pour base, au départ, un processus de pensée et sont l'aboutissement de l'apprentissage des émotions primaires (de la conscientisation des réactions instinctives).
Les émotions secondaires types sont celles qui sont engendrées à l'évocation de souvenirs et arrivent à maturation à l’âge adulte.
De la même façon on peut décomposer le processus neural en trois étapes:
1. Représentation consciente de l'évènement (évocation du souvenir):
Des images mentales sont organisées en un processus de pensée (le substrat neural de ces images est une série de différentes représentations topographiquement organisées siégeant dans différents cortex sensoriels fondamentaux. L'évocation du souvenir ne se fait pas dans un site cérébral mais il y a une recréation de l’événement dans tous les cortex correspondants).
2. A un niveau non conscient,
le cortex préfrontal répond de façon automatique et involontaire aux signaux résultants du traitement des images en question (suite au phénomène d'acquisition entre une situation donnée et une réponse donnée).
3. En stimulant le système limbique
qui déclenche le même système que les émotions primaires, à savoir stimulation ...
- du système nerveux autonome (réponse viscérale),
- du système musculo-squelettique (muscles faciaux, posture)
- du système endocrinien,
... ce qui engendre un état corporel corrélé au processus de pensée initial.
Toute personne lésée au niveau du cortex préfrontal aura une perturbation des émotions secondaires (avec une activité consciente) mais conservera les grandes réactions automatiques, instinctives.
3.4 Perception des émotions
Comme nous venons de le voir, une émotion correspond au départ à une réaction corporelle face à un événement
Elle correspond à la perception des manifestations
-visibles du corps: faciès, posture,
-invisibles du corps: viscérales (tachycardie, spasmes intestinaux)
... par deux grandes voies
3.4.1 Par l'intermédiaire des signaux neuraux
Le cerveau est constamment informé de l'état corporel par toutes les afférences via
Formation réticulée, Hypothalamus, Cortex somatosensoriel des régions pariétales et insulaires, Thalamus, Structures limbiques
Ainsi, l'activité neurale est en perpétuelle modification suivant les changements corporels, le cerveau photographie le paysage corporel moment après moment, ce que Mickael MERZENICH nomme la "traduction en direct" de ce qui se passe dans le corps.
3.4.2 Par l'intermédiaire des signaux chimiques.
Sous l'effet de l'émotion, les hormones libérées dans le corps vont informer le cerveau via la circulation sanguine tout en modifiant éventuellement le traitement des signaux neuraux.
C'est dans ce processus de continuelle surveillance du corps, dans cette perception de ce que le corps est en train de faire, tandis que se déroulent nos pensées, que consiste le fait de ressentir des émotions.
Sur le plan neural il s'agit d'une juxtaposition d'une image corporelle avec une image mentale (visuelle, auditive, ...) sachant que les deux images restent séparées.
3.4.3 Phénomène de simulation
On pourrait penser, ce qui correspond à la pensée classique, cartésienne, que le même agent cérébral qui envoie les informations vers le corps envoie simultanément les informations à un autre site cérébral (le système somatosensoriel) et celles-ci seraient à la source de la perception des émotions: soit un phénomène neural intracérébral.
La perception des émotions serait parallèle au changement corporel mais ne serait pas basée dessus.
La conception plus moderne, comme nous l'avons vu, pense que la capacité de ressentir une émotion passe par la prise en compte du phénomène corporel pour différentes raisons:
- il n'existe pas seulement une voie neurale mais aussi chimique,
- le cerveau ne peut pas connaître par avance la réaction corporelle qui dépend aussi de conditions locales,
- l'émotion est à chaque fois élaborée de façon nouvelle et n'est jamais une reproduction exacte, un phénomène stéréotypé.
Cependant, la boucle intracérébrale existe, le cerveau peut court-circuiter le corps par le biais de neurones modulateurs du tronc cérébral, et correspond à un phénomène de simulation grâce à l'apprentissage suite à une répétition d'images mentales et d'expressions corporelles.
Ceci permet d'éviter un processus plus lent et consommateur d'énergie.
3.5 Processus de Raisonnement
3.5.1 Les marqueurs somatiques
Le processus de raisonnement consiste, lorsqu'on est confronté à un problème nécessitant un choix, en une analyse des différentes possibilités afin d’opter pour l’orientation la plus adéquate. La finalité du raisonnement est une prise de décision et prendre une décision consiste à sélectionner une réponse parmi toute une gamme à un moment donné en rapport avec une situation donnée.
Cela correspond sur le plan neural à une succession de défilés d'images, engendrée pour la circonstance, qui entrent et sortent du champ de conscience.
3.5.1.1 Conception ancienne: DESCARTES, PLATON, KANT.
Celle-ci est fondée sur le raisonnement pur, méthodique et rationnel. La logique « mathématique » va nous conduire, après analyse, au meilleur résultat quel que soit le problème en étudiant séparément tous les différents scénari. Mais surtout, le processus de raisonnement ne doit pas être perturbé par les réactions affectives..
Cette façon de procéder pourrait se concevoir pour des cas simples avec peu de paramètres mais, pour tous les cas complexes on se perdrait dans les méandres des solutions, des calculs et avec surtout la nécessité d’énormément de temps. Ce qui correspond à la façon de raisonner d'un patient atteint d'une lésion préfrontale qui passe beaucoup de temps à réfléchir mais n'arrive jamais à prendre de décisions.
3.5.1.2 Conception moderne: les marqueurs somatiques.
Ils correspondent à l'association entre une image mentale et la perception corporelle consécutive et à cette image.
Suite à une situation perçue comme menaçante par exemple, le corps va présenter une réaction viscérale qui sera ressentie comme déplaisante.
De ce fait, si le marqueur est négatif il va engendrer un "signal d'alarme" d'écartement, et si le marqueur est positif, il va engendrer un signal d'encouragement. Ainsi, l'organisme va mettre en lumière certaines options et va diminuer le volume des opérations pour la dernière étape de sélection finale par le raisonnement proprement dit.
Ils agissent donc comme moyen de sélection par une prise de conscience corporelle du résultat, font office de gare de triage pour rejeter vite certaines options et répondre suivant ce qui est bon ou mauvais pour lui (dans un contexte d'homéostasie, de survie).
En fait, les marqueurs somatiques représentent un cas particulier des émotions secondaires.
3.5.2 Réseau neural des marqueurs somatiques
Le système neural le plus important pour l'acquisition d'une gamme de marqueurs somatiques est situé dans le cortex préfrontal où il recoupe en bonne partie le système sous-tendant les émotions secondaires.
Nous avons vu pour les émotions que le corps était pris pour référence, et suite à un processus d'apprentissage celui-ci pouvait être court-circuité et faire l'objet d'une simulation. De la même façon, les marqueurs somatiques ont logiquement cette évolution.
3.5.2.1 Mécanisme de base (cf les émotions secondaires).
Le cortex préfrontal et l'amygdale, suite à une image mentale, déterminent un profil particulier de l'état du corps, celui-ci engendrant à son tour des signaux qui sont acheminés jusqu'au cortex somatosensoriel pour passer ensuite dans le champ de l'attention et de la conscience.
3.5.2.2 Mécanisme alternatif
Le corps est court-circuité et le cortex préfrontal et l'amygdale ne font que pousser le cortex somatosensoriel à reproduire les types d'activité neurale qu'il aurait eus si le corps avait été placé dans un état déterminé et s'il avait envoyé des signaux correspondants.
Les mécanismes de simulation sont mis en place au cours du développement par apprentissage (dans un souci d'économie) et à mesure que nous grandissons nous avons de moins en moins besoin de nous fonder sur des états somatiques réels.
Concrètement, l'utilisation de la simulation ou de l'état corporel directement est fonction du vécu et est variable suivant les circonstances, les individus, les problèmes.
D'autre part, les marqueurs somatiques peuvent se manifester de deux façons:
- par la conscience,
- par la non conscience.
Que les états du corps soient réels ou fassent l'objet d'une simulation, les activités neurales correspondantes passent dans le champ de conscience et sont à l'origine de la perception d'une émotion.
Cependant, un grand nombre de nos décisions sont prises sans que l'on ressente quelque émotion que ce soit. Cela ne veut pas dire que le processus d'évaluation qui détermine un état de corps donné n'a pas pris place ni que l'état du corps (ou sa simulation) n'a pas été pris en compte, mais le processus n'est seulement pas passé dans le champ de l'attention, et dans ce cas notre conscience ne le sait jamais.
Ce mécanisme semble être à l'origine de ce qu'on appelle L'intuition: nous arrivons à la solution d'un problème sans le soumettre au raisonnement.
3.6 L'intelligence émotionnelle.
Pour Daniel Goleman , le fonctionnement de l'amygdale et son interaction avec le néocortex sont au cœur de l'intelligence émotionnelle.
D'autre part, nous devons à Davidson une précision essentielle sur le rôle régulateur des émotions par le cortex préfrontal.
Le cortex préfrontal gauche génère plutôt des émotions positives(approche). Le cortex préfrontal droit génère plutôt des émotions négatives(évitement).
Ainsi, on peut distinguer deux tempéraments :
optimiste: hardi, enjoué, gai, de bonne humeur, confiant. Chez ces gens, l'activité électrique préfrontale gauche est supérieure à la droite.
pessimiste: timide, humeur chagrine, alarmiste, peureux, méfiant. Dans ce cas, on retrouve une activité électrique préfrontale droite supérieure à la gauche.
Davidson précise que chez les gens ayant déjà fait une dépression on retrouve une activité gauche inférieure a celle du côté droit.
De ce fait, l'impassibilité des sujets lors de situations critiques est due à une activité préfrontale gauche qui tend à ralentir le transfert de l'information déplaisante en inhibant le cortex préfrontal droit. Leur cerveau tente de leur cacher l'information, ce qui est une caractéristique des optimistes.
De plus, d'après Peter Salovey , l'optimisme est l'un des cinq facteurs essentiels de l'intelligence émotionnelle qui comprend:
la conscience de soi: connaissance de ses émotions
la maîtrise de ses émotions: se libérer de l'angoisse, la tristesse, la colère
l'optimisme, l'automotivation
l'empathie
la maîtrise des relations humaines
Daniel Goleman quant à lui, dans "L'intelligence émotionnelle" nous prouve à travers de nombreuses études le rôle supérieur de l'intelligence émotionnelle par rapport au quotient intellectuel (QI) quant à la réussite personnelle et sociale de l'individu.
Le cortex préfrontal est le lieu de rencontre entre les émotions et la raison. D'une façon plus spécifique il est responsable du stockage des données et de la mémoire active: l'aptitude à garder présente à l'esprit toute information en rapport avec la tâche en cours. De ce fait, le fonctionnement intellectuel, surtout la concentration, peut être perturbé par des troubles affectifs surtout si ceux-ci sont durables.
Les élèves dont le QI est supérieur à la moyenne mais qui ont des résultats médiocres présenteraient un contrôle défectueux du système limbique par le cortex préfrontal ce que l'on retrouve surtout chez les enfants impulsifs, inquiets, turbulents.
Au total, le cortex préfrontal a un rôle essentiel de maîtrise des émotions par domptage amygdalien ainsi que sur le tempérament optimiste et est donc un support neuronal important de l'intelligence émotionnelle.
Nous voyons déjà ici l’importance du corps dans le ressenti de l’émotion ainsi que des structures cérébrales impliquées qui seront étudiées plus en détail dans les chapitres suivants.
Hypothèse :Tous les processus de prise de décision et de raisonnement sont intimement liés à l’émotion et nous entrevoyons les possibilités importantes d’une action sur l’émotion par l’intermédiaire d’une action sur le corps.
Le phénomène de genèse et de perception des émotions par le biais des processus en « boucle » peut être interrompu, à différents niveaux, et maintenir ainsi une pathologie émotionnelle. La prise en compte corporelle pourra alors lever les obstacles en rétablissant les connexions (voir chapitre sur le refoulement).
Source :
http://jeanluc.lasserre.pagesperso-orange.fr/03emotions.htm http://jeanluc.lasserre.pagesperso-orange.fr/03emotions.htm
Le sentiment, la HONTE :
Autres articles complémentaires sur les émotions :
● Petites vidéos sur l'empathie
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