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La compassion ou l'égoïsme c'est quoi au fond ? Le savez-vous vraiment ?

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Définition  wikipedia
La compassion (du latin : cum patior, « je souffre avec » et du grec συμ πἀθεια , sym patheia, sympathie) est une vertu par laquelle un individu est porté à percevoir ou ressentir la souffrance d'autrui, et poussé à y remédier. D'où le besoin de ce mot, ainsi que de celui d'empathieLa « Pitié » revient à ressentir la souffrance de l'autre, animé d'un sentiment de peur. Dont découle « l'apitoiement ». On comprend par cette différence d'intention qu'ils soient tous deux devenus péjoratifs. La compassion revient à ressentir la souffrance de l'autre, animé d'une intention d'amour. Il existe souvent une confusion entre pitié et compassion. En revanche la « miséricorde » peut s'apparenter à la compassion avec une sémantique plus religieuse. par opposition à la « commisération » qui aurait une signification plus laïque.

Noël est la fête du partage, moment d'échanges chaleureux, ou l'on célèbre les liens familiaux. 

 

Partager, c'est donner de ce que l'on a et recevoir ce qui nous manque…

Partager, c'est penser à l'autre gratuitement et consentir à ce que l'autre se préoccupe de nous…

Partager, c'est aider l'autre avec la forme de richesse que l'on possède et accepter que l'autre vois la pauvreté qui est nôtre…

Partager, c'est aimer et être aimé…

Et le cœur reçoit au centuple ce que la main offre…

 

Dans la farandole qui les mène à ce Bethléem des Alpilles provençales, les santons,  le meunier apporte la farine qu'il a préparée… 
La poissonnière porte fièrement sa rascasse et le chasseur, un lièvre… 

On ne peut donner que ce que l'on a ou ce que l'on est capable de donner, en s'en privant soi-même. 

 

Au delà de la version idyllique des fêtes de Noël... reconnaissez que c'est parfois un moment douloureux lorsque les liens font défaut ou s'ils sont conflictuels. 

C'est aussi parfois des moments de frustrations lorsque l'on a des attentes qui ne sont pas comblées et le ressentiment l'emporte alors sur la gratitude. 

 

Ne pas recevoir, nous conduit parfois à accuser l'autre, les autres, le monde, d’égoïsme. 

 

Il convient alors de bien comprendre ce qu'est réellement un être dit "égoïste". 

L’égoïste se referme sur lui même parce qu'il est vulnérable, le plus souvent submergé par ses désirs propres et ses craintes, n'a pas acquis la sécurité intérieur et l’ élévation de la conscience (voir le schéma des effets des déséquilibres des chakras) une personne qui n'a pas de stabilité intérieur, qui n'est pas relié en elle, peut difficilement éprouver de la compassion. Si vous fustigez ceux que vous définissez comme égoïstes, c'est que vous n'avez pas atteint vous-même un niveau de conscience assez élevé pour ressentir la faiblesse de l’égoïste. Voir le mal chez l'autre est d'ailleurs le plus souvent une forme de projection du mal hors de nous. Ce que l'on n'assume pas en nous, nous sommes rassuré de le voir chez les autres.  L’égoïsme n'est pas un trait de caractère. Etre ego-centré, est simplement un état immature. Le petit enfant  est naturellement un petit être tyrannique exclusivement concerné par ses besoins personnels. Il se veut le centre du monde et le centre de toutes les attentions.

L'environnement, l'éducation, en imposant des limitations à ses désirs et en lui fixant des obligations,  devoirs, responsabilités, en lui faisant prendre en considération les besoins des autres, l'amènent, progressivement à se décentrer.  

Dans le meilleur des cas, il sera capable même à terme, à faire passer les besoins d'un autre, pas toujours mais par moment, avant les siens et alors être capable d'être en couple, puis d'être parent.

 

Etre assez mature,  solide et unifié sur ses bases, être assez bien en soi, avoir un niveau de conscience élevé, est une force qui permet d'être ouvert, disponible à l'autre, au monde, pour accueillir et être disponible pour agir pour lui. 

 

Comme le démontre les expériences effectué sur Mathieu Ricard, le ressenti de la compassion active certaines zones du cerveau qui impliquent une disponible à l'action (tandis que l’égoïste se referme sur lui même, il se protège en fait, il n'est pas capable de s'investir pour l'autre, car il est dépendant de l'autre).  

 

 

Regardez cette édifiante vidéo. 

 



05/12/2014
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