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Le plus puissant des antioxydants : le glutathion

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Vous avez sans doute entendu parler des antioxydants qui sont sensés nous protéger des radicaux libres.

 

Le glutathion, que notre organisme fabrique, serait le plus efficace des antioxydants.

 

Le terme de "radicaux libres", est apparu à la fin des années 30, après que des chimistes aient observé que des atomes et des molécules instables, extrêmement réactives, étaient impliquées dans l'apparition de la rouille du fer et des fendillements du caoutchouc. Sûrs qu'il s'agissait de sous-produits de l'oxygène de l'air, ils les baptisèrent "free radikals".

 Car il s'agit d'atomes possédant à leur périphérie un électron libre, isolé, baladeur. Pour devenir plus stables, ces atomes ou molécules donnent un électron ou arrachent un autre électron à un atome ou une molécule en possédant deux à la périphérie, la transformant à son tour en radical libre.

Denham Harman, médecin, ancien chimiste de la Shell, installé à Berkeley, qui est le père de la théorie du stress oxydant imagina, dans les années 50, que ce phénomène destructeur pouvait être extrapolé à l'organisme humain. Et il avait raison...

 

Aujourd'hui, nous savons que ces radicaux libres jouent un rôle majeur à la fois positif et négatif. Lorsqu'ils sont dans un excès insupportable pour le corps, celui-ci entre dans un stress oxydatif, avec des conséquences irréversibles sur notre santé. Cet excès apparaît quand nos défenses naturelles anti-oxydantes, provenant soit de molécules que nous ingérons, soit que nous fabriquons, sont dépassées.  Ce qui est méconnu cependant, c'est que ces radicaux libres, à doses physiologiques, ont aussi un effet bénéfique pour l'organisme.

C'est donc l'excès de radicaux libres qui est dangereux et cet excès peut provenir aussi de sources extérieures présentes dans notre environnement. Les radicaux libres sont produits par les polluants chimiques, par les radiations de toutes sortes, les agents infectieux, l'alimentation, les médicaments... et par le stress psychologique.

Nous sommes un tout composé de parties, ces parties sont les cellules, bien entendu notre santé passe d'abord par celle de nos cellules.

Contre le stress oxydant, la «détoxification » ne sert à rien

Il ne faut pas confondre ces déchets avec les toxines que l'on a coutume d'éliminer par la dépuration en "rinçant" notre organisme, en buvant beaucoup d'eau et qui sont ensuite évacuées par l'intestin ou les reins. Non, les molécules oxydantes, malheureusement, ne disparaissent pas en quelques gorgées : si les « éboueurs » de l'organisme ne suivent pas le rythme de leur production, elles restent sur place, se déposent souvent, non pas dans les cellules elles-mêmes mais à la surface extérieure de celles-ci.

Nous avons des défenses antioxydantes mais...

Bien qu'inégaux devant les radicaux libres (comme sur le plan immunitaire) nous sommes naturellement armés pour les neutraliser dès qu'ils commencent à présenter un danger. Nous disposons à cet effet d'un certain nombre d'antioxydants endogènes que nous fabriquons.

Ainsi, nous produisons en particulier une petite molécule faite de trois acides aminés (glycine, cystéine et glutamate), le glutathion : c'est à la fois le meilleur capteur de groupements chimiques oxydants et de surcroît un excellent détoxifiant. On l'appelle « le maître antioxydant ».

Bien-sûr, notre organisme fabrique d'autres antioxydants comme l'acide urique ou la superoxyde dismutase (SOD) mais aucun n'est aussi puissant ni aussi généraliste que le glutathion.

Notre source interne de glutathion se tarit à la cinquantaine

Le rôle bénéfique des antioxydants sur la durée de vie a été démontré par plusieurs expérimentations depuis la fin des années 50, époque à laquelle Denham Harman réussit à faire vivre des souris 20% plus longtemps en enrichissant leur alimentation en antioxydants.

Nous savons aussi et depuis peu, qu'à l'approche de la cinquantaine, l'homme et la femme deviennent particulièrement fragiles face aux radicaux libres. C'est la conclusion d'une très sérieuse étude américaine réalisée par Dean Jones en 2002. Cette équipe d'Atlanta a étudié certains paramètres pouvant refléter le stress oxydant, tel que la quantité de glutathion oxydé (le mauvais ou GSSG) et de glutathion réduit (le bon ou GSH) dans le plasma ou dans les globules rouges. Elle a ensuite recherché des corrélations avec les caractéristiques des sujets et n'en a trouvé aucune à l'exception, très nette, de l'âge.

Effectivement, à partir de 45-50 ans commence un déclin du glutathion réduit tandis que le glutathion oxydé augmente. C'est l'âge critique du vieillissement humain, celui où commencent à apparaître les phénomènes de dégénérescence. Stress oxydant et vieillissement sont étroitement liés et, en corollaire, il est évident qu'un stress excessif se manifeste par un vieillissement prématuré. La plupart des maladies de l'époque, celles qui nous font le plus peur, se situent précisément au croisement de ces deux phénomènes.

Le glutathion est une molécule que l'on considère comme essentielle à l'apparition de la vie humaine sur Terre. Elle contrôle la plupart des processus vitaux de nos cellules. Ce produit éminemment naturel fabriqué par notre foie, est depuis longtemps utilisé sous une forme injectable. Si vous en injectez à un malade de Parkinson, ses tremblements cessent immédiatement.

 

Un antioxydant immunostimulant sans équivalent

Le glutathion réduit (GSH) est l'un des compléments les plus précieux qui soient. Qu'il s'agisse de maladies sévères comme le diabète qu'il aide à prévenir de façon visible ou de petits maux (tâches de vieillesse). C'est par exemple un excellent produit contre les allergies : en particulier contre l'eczéma, qu'il guérit de façon spectaculaire en quelques jours.  Il agit sur de nombreux problèmes de santé par ailleurs.

 Une faible concentration en GSH a été impliquée dans la plupart des maladies (avec pour corollaire des améliorations avec un apport de glutathion)  :

  • neuronales (Parkinson, Alzheimer...),
  • hépatiques,
  • pancréatiques,
  • gastro-intestinales,
  • rénales,
  • pulmonaires et respiratoires (asthme),
  • cardiaques,
  • musculo-squelettiques,
  • visuelles (un faible taux est notamment associé à la DMLA et à la cataracte),
  • auditives,
  • infectieuses.

A partir du foie où il est stocké avant d'aller alimenter toutes nos cellules, le glutathion joue aussi un rôle majeur dans la défense de l'organisme contre les xénobiotiques (substances étrangères à l'organisme, pollution, médicaments...). Des études ont montré que de faibles niveaux de glutathion sont synonymes d'un fonctionnement du foie affaibli avec, pour résultat, une augmentation des quantités de toxines circulant dans l'organisme.

Le glutathion a la capacité de se lier à des toxines comme les métaux lourds, les solvants et les pesticides et de les transformer en composés hydrosolubles qui seront éliminés dans la bile ou les urines.

 

Son action vitale au niveau du foie, premier organe de détoxification, le glutathion joue un rôle essentiel détoxifiant pour le corps en neutralisant et éliminant les toxines en provenance des conservateurs chimiques, des pesticides agricoles, métaux lourds, et même celles de l’alcool et des médicaments. 

 

Vous comprendrez que si « oxydation » gagne du terrain, telle la rouille, elle engendre bon nombre de problèmes ! 

 

  • avec le temps, les organes tels que le coeur, les reins, le cerveau etc... sont ralentis, affaiblis, ils fonctionnement moins bien.

  • Les fonctions sont aussi affaiblis, ainsi que la qualité de la peau des signes d'ou l'apparition des rides sur la peau, et la vue et ouïe qui baissent… 

  • Les risque de maladies augmentent progressivement et le temps de vie se raccourcis.

Comment bénéficier pleinement des effets du glutathion

Malgré son rôle essentiel, le glutathion n'est pas assimilable par absorption buccale et donc il n'est pas commercialisé dans les pharmacies où l'on préfère vous proposer de la vitamine C ou de la vitamine E de synthèse comme antioxydants. Il est parfois administré par intraveineuse néanmoins. Mais la meilleure méthode est de stimuler la capacité de notre corps à produire son propre glutathion, et à le retenir dans l’organisme pour en bénéficier pleinement. Pour se faire, se sustenter avec le précurseur du glutathion : N-acétyl-cystéine (NAC). C'est à partir de ce dérivé d'acide aminé (la cystéine) que le corps produit le glutathion. En effet, une étude publiée dans la revue Redox Biology démontre  l'effet du NAC  dans le maintien du niveaux de glutathion et donc dans la prévention de l'oxydation des cellules et donc du déclin métabolique lié à l’âge. 

Le N-acétyl-cystéine est disponible sans ordonnance pour favoriser l’évacuation du mucus en cas de bronchite. Il est aussi utilisé à haute dose en médecine en détoxifiant d’urgence, en cas d’ingestion de poison.

 

 

Source partiel : glutathion

 

L-Glutathion est un peptide, c'est à dire une protéine complexe constituée de 3 acides aminés : la L-Cystéine, l'acide L-glutamique et la Glycine. Vous pouvez trouver à l'état naturel le Glutathion dans les fruits, légumes, asperges, avocat et surtout les noix. 

 

Les aliments riches en cystéine sont:

  • Lait et produits laitiers;
  • grains entiers;
  • amandes, arachides, noix, noisettes et noix de cajou,
  • l’ail, l'oignon rouge
  • brocoli et choux de Bruxelles.

Par ailleurs, la Cystéine est essentielle à la formation et à la santé de la peau et des cheveux.

Celle que l'on trouve dans le commerce est fabriquée à partir de cheveux humains ou plumes d'animaux. Elle est surtout utilisée pour la fabrication de produits pour le traitement  ou le renforcement capillaire. 

Source :  aliments-riches-cysteine

 

Pour optimiser le taux d'absorption des antioxydants, de même que l’absorption de la vitamine C un corps gras est nécessaire. 

L'avocat est idéal (surtout pas d'avocat en provenance du Mexique, ce sont les plus traités). 

  • Le taux d'absorption du lycopène par 4 (le lycopène est un antioxydant que l'on trouve dans les tomates).

  • Le taux de bêta-carotène par 2,6 (le bêta-carotène est un précurseur de la vitamine A que l'on trouve en abondance dans les carottes et, dans une moindre mesure, dans les légumes verts à feuilles).

Lorsque c'est de l'huile d'avocat qui a été ajoutée aux crudités, ils ont constaté une multiplication :

  • Du taux d'alpha-carotène par 7,2

  • Du taux de bêta-carotène par 15,3

  • Du taux de lutéine par 5,1 (la lutéine est un antioxydant rouge-orangé que l'on trouve dans le jaune d'œuf, le maïs, les carottes, les épinards et l'oseille, et qui protège en particulier la rétine).

Ensemble, les graisses de l’avocat et les antioxydants combattent tous les foyers d’inflammation pour stopper le vieillissement prématuré. C’est pourquoi l’avocat aide à rajeunir votre corps de l’intérieur. 

 

 
Encore un moyen d’augmenter votre niveau de glutathion : le  Lactobacillus fermentum qui est une souche de probiotiques qui extrait le glutathion de son environnement et qui recycle le glutathion oxydé, par un procédé appelé « réduction » en chimie.  Son action anti-oxydative est même encore plus poussée : 

  • Il produit un antioxydant qui protège spécifiquement les mitochondries contre les radicaux libres (les mitochondries sont les petites usines électriques qui alimentent nos cellules en énergie ; sans elles, pas de vie possible mais elles sont très vulnérables à l’oxydation) c'est le manganèse superoxyde dismutase (Mn-SOD)

  • Il revitalise d'autres antioxydants, tels que la vitamine C, la vitamine E et la co-enzyme Q10 

  • Il stimule la détoxification des cellules et du foie 

  • Il exerce une activité antibactérienne contre les différentes souches de bactéries nuisibles 

  • Il réduit l’inflammation au niveau local ou systémique. 

Cette souche de probiotique, lactobacillus fermentum, est utilisé dans le traitement d’appoint des diarrhées, on le trouve en pharmacie sous l’appellation Lactéol 340 mg. 

 

 

 

Voir :  Comment augmenter naturellement le glutathion

 

 

Je privilégie par principe et conviction, les méthodes les plus simples et les plus naturelles. 
Pour moi, la préservation de l'immunité passe par la préservation active de la flore intestinale, garante d' l'immunité. Manger des fibres, éviter certains aliments, prendre certaines plantes, du kefir. Jeûner 3 jours régulièrement permet de refaire sa flore et donc son système immunitaire.  le-jeune-therapeutique. Le Jeûne à bien des vertus démontré. 
Consommer des antioxydants par les légumes et fruits : 
Detoxifier, par le jeune aussi, et faire des cures d'aliments spécifiques
à certains moments de l'année. Consommer de la coriandre avec le poisson etc.
 
Le fonctionnement de l'organisme est complexe. 
Au file des découvertes, certaines fonctions mises à jour, ou la fonction de certains
micro éléments est mise en lumière et alors elle est considérée comme LA solution
miracle. Mais sans doute, que tout simplement la solution miracle est dans l'équilibre...
Varier les apports nutritionnels et privilégier certains, éviter d'autre.
Toujours est-il que la gestion du stress est indispensable.
ll est systéatiquement mis en cause...
 
 

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Voir :  Beta carotène

 


22/02/2016
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