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● Troubles liées aux dents, mâchoire, lèvres, nez, parole... et les approches corps-esprit

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Image empruntée à "Touch for Health" Kinésiologie appliquée

 

 

 

 

Les difficultés ou troubles liés avec les dents, les lèvres, le nez, la parole, etc. sont liées, en Médecine Traditionnelle chinoise, avec les méridiens auxquels ils correspondent et qui peuvent constituer des obstacles à la guérison.

La Médecine Traditionnelle Chinoise met bien en relation la bouche avec le reste du corps et en particulier la langue voir : Examen de la langue et  medecine-chinoise-kinesiologie


Reins relation avec les dents,
Rate relation avec les lèvres, 
Poumon relation le nez, 
Foie relation avec les muscles du visage, 
Cœur relation avec la parole.

 

Voir aussi : organes-et-elements-en-mtc

 

Notre système médical occidental moderne cloisonne les disciplines. Nous avons avancé sur beaucoup de plans, mais sur celui-ci nous avons régressé, car la perception de la maladie comme un déséquilibre corps-esprit était déjà pris en compte par les médecines de l'antiquité ou orientales.

Hippocrate avait théorisé la pratique médicale, en établissant des procédures et des règles fondées à partir de l’observation des maladies, de leurs contextes, de leurs évolutions. Le principe d'Hippocrate: " fais de ton aliment ton médicament", reprend tout son sens aujourd'hui...

La médecine traditionnelle chinoise, semble au premier abord non scientifique et trop philosophique avec ses concepts reposant sur les la théorie des 5 éléments, pourtant Platon à la suite Hippocrate, bien que non médecin, expose dans ses écrits  l’application des quatre éléments naturels, au corps humain (déjà évoqué par Hippocrate) : 
- la terre, le feu, l’eau et l’air 
qui deviennent, appliqués à l’homme : 
- le sec, le chaud, l’humide et le froid.

De même il expose la théorie des humeurs née sous Hippocrate : le sang, la lymphe ou le flegme la bile jaune et la bile noire, principes qui se recoupent également avec la médecine traditionnelle chinoise. 
Il conçoit par ailleurs le "pneuma" appartenant à l’air et au feu, et qui caractérise le souffle vital, essentiel dans la MTC et que l'on travaille dans le QI Qong, une discipline également associée au taoïsme.

Puis Aristote, discipline de Platon, fondateur de l'histoire naturelle, ses observations du monde animal couvre plus de 500 espèces et tente de trouver une logique dans l'évolution de la structure du vivant. Dans le taoïsme, l'homme sage observe la nature et s'en inspire, car on considère que l'homme est le microcosme dans la macrocosme et que l'infiniment grand est à l'image de l'infiniment petit et tout est mue par l'énergie... 

 

Aristote fut soucieux d'enrichir le corpus médical au sein de la grande bibliothèque avec les anatomistes, physiciens, pharmacologues, des toxicologues. Cet entrecroisement d'angle de vue, de discipline, à donner naissance à la médecine moderne.    Pourtant, la médecine occidentale aurait tendance aujourd'hui à renier ses origines... 

(Source partielle :" Histoire de la Médecine. Bariéty M. , Coury CH. -Librairie Arthème Fayard , 1963 pages 67-215)

 

Les grandes penseurs ou scientifiques, influencent le mode de pensée, la perception du monde de leurs contemporains. Certaines grandes révolutions scientifiques orientent littéralement le mode fonctionnement d'une civilisation mais également les religions.  L'homme aura mis du temps à se soustraire de l'anthropocentrisme car la pensée chrétienne, basé sur la genèse, part du principe que dieu destine l'homme (créé à son image) à régner sur le monde animal. L'homme s'est alors  vécu comme supérieur à l'animal et vivant ses pulsions primaires comme une menace, à renié l'animalité qui l'habite, se coupant du même coup de son instinct, de sa source, de ses racines et des liens qu'elles entretient avec sa nature et La Nature. 

Michel Foucault (1926 - 1984) pour définir la "raison" cite Jean Etienne Esquirol (1772-1840) :  " La folie, emprunte son visage au masque de la bête". Lorsqu'on parle de la bête on se réfère aussi au diable... 

 

 

 

 

Voir :  la-theorie-du-cerveau-triunique

           quand-la-science-rejoint-les-croyances

 

Lorsque les humains imaginaient vivre sur une terre plate en deux dimensions, ils ne se vivaient pas de la même façon que lorsqu'ils ont envisagé une terre ronde à 3 dimensions. 

L’évolution selon Darwin, basé sur la rivalité, la compétition, la loi du plus fort, la lutte pour la survie  ou les loups se mangent entre eux est encore le dogme central de la biologie, alors même que le déterminisme génétique est révolu. Et pourtant le véritable initiateur de cette découverte, Lamarck avait pris en compte la collaboration entre les espèces comme facteur clef de l'évolution.

Les contemporains de Darwin ont préféré retenir la rivalité à une époque ou considérer que l'inné prévalait sur l'acquis pour justifier la place qu'occupait les élites... Lorsqu'on observe la nature, et même en science, bien que la science se targue d'être impartiale, les principes recherchés, qui  sautent aux yeux, dépendent en grande partie de ce que l'on veut y voir. De la même façon, que le regard que l'on porte à une personne, peut faire apparaître ses défauts ou ses qualités, étant donné qu'il possède forcément les deux,  on choisit de mettre en avant ce qui nous arrange. Par exemple, lorsque l'homme veut justifier la position des élites, il privilégie la part innée, lorsque sa démarche est humaniste, il privilégie  l'acquis...  

 

Le monde défini par le néodarwinisme, est une perception de la vie comme une guerre sans fin que se livrent des soldats biochimiques.

La nouvelle biologie épigénétique perçoit la vie comme une aventure collective d’individus forts, capables de se programmer à vivre pleinement le bonheur.

Lorsque nous aurons vraiment compris la nouvelle biologie, nous ne tiendrons plus de débats fragmentaires sur les rôles de la culture et de la nature (inné / acquis), car nous aurons réalisé que l’esprit pleinement conscient transcende à la fois nature et culture. Et sans doute que les disciplines seront de plus en plus amenées à collaborer de façon constructive.

L'évolution des mentalités est toujours lente et procède en plusieurs étapes. Lorsque le microbe a été découvert, n'étant pas visible, et il était perçu, par les médecins aux-mêmes comme pour comme l'homme du peuple, comme une vulgaire croyance ésotérique

Comment des entités imperceptibles pouvaient-elles s'introduire dans le corps et œuvrer activement pour lui nuire ? 

Aujourd'hui l’épignétique jette une lumière inédite sur la nature complexe de la maladie,  le  Pr Lipton est arrivé à la conclusion que le cerveau du fonctionnement cellulaire n’est pas son noyau (l'ADN), mais sa membrane.  Il évoque aussi des découvertes renversantes de la physique quantique, qui ont des conséquences profondes sur la compréhension et le traitement des maladies. Pourtant, l’ordre des médecins établi, n’a pas encore incorporé la physique quantique à ses recherches ni même à ses programmes d’étude.

 

Le professeur Lipton démontre que les pensées agissent en profondeur sur les comportements et les gènes, mais seulement si elles sont harmonie avec la programmation inconsciente. 

Le cloisonnement et la fragmentation n'aura bientôt plus de raison d'être. Les précurseurs, les premiers à oppérer les prises de conscience nécessaire perçoive cet état de fait comme une évidence, tandis que certains résistent encore.

 

 Les disciplines générales sont aujourd'hui cloisonnées. Au sein même d'une discipline, ses sous-disciplines sont cloisonnées, par exemple en psychologie, les approches expériementales, différentielles, psychosociale, clinique ou physiologiques s'opposent, rares sont les universitaires qui croisent leurs recherches avec celles de leurs confrères. Il en est de même entre les les différentes orientations des thérapies nouvelles corps-esprit...

La collaboration des disciplines tout comme la collaboration en soi semblent indispensable à l'évolution constructive de l'humain :  Voir :  la-theorie-du-cerveau-triunique

Des nouvelles branches de discipline de soin voient le jour en s'inspirant et compilant des applications de divers autres disciplines.

Citons la kinésiologie, ( l'étude du corps et du mouvement, du mot grec kinésis « mouvement » et « logos » (la parole), c’est l’étude du corps et du mouvement) .

La kinésiologie est une méthode douce basée justement sur l’approche de la médecine traditionnelle chinoise (prise en compte des clouloirs énergétique des mérideins, et application des techniques d'acupression). Une approche corps-esprit puisqu'elle implique le corps et le mental. Elle met en évidence par des tests musculaires, des déséquilibres énergétiques et les stress émotionnels qui empêchent l’individu d’utiliser tout son potentiel et ses ressources.

Cette médecine douce intégre la gestion du stress et des émotions, l'impact du somato-émotionnel, inclu la relaxation et des concepts de la programmation neurolinguistique. 

Le but est libérer les tensions internes afin de rétablir la circulation énergétique, souvent bloquée par des traumatismes physiques ou émotionnels dasn la mémoire cellulaire de notre corps. 

C’est une approche éducative, et non médicale, du bien-être et de la santé.

Cette pratique n'est pas encore reconnue.  Pour en savoir plus sur le cadre déontologique de la kinésiologie, n’hésitez pas à consulter le site de la fédération française des kinésiologues spécialisés.

 

Je citerais aussi la fasciathérapieune thérapie manuelle qui stimule le ptentiel d’auto-régulation de l’organisme visant à rétablir homéostasie (l'équilibre). Comme beaucoup d'approches corps-esprit agit sur toutes les structures du corps (os, articulations, ligaments, muscles, artères, cœur, poumons, intestins...) et en particulier sur les "fascias", fines membranes qui enveloppent et relient entre eux tous ces éléments comme un réseau interconnecté.

Les fascias ont plusieurs fonctions comme accompagner le mouvement, de connexion (homéostasie), garant de la circulation du flux nerveux et impliqué dans le système neuroendocrinien et le système immunitaire.
On part du principe qu'une dysfonction situé dans une partie du corps puisse entraîner des souffrances sur un lieu secondaire autre, à distance, en perturbant l’unité corporelle. 

Les fascias sont très sensibles à toutes formes d’agression physique, psychologique ou biologique. Lors d’un stress, le fascia se rétracte, se crispe. Cette réaction d’adaptation est en principe réversible mais il est fréquent que ces tensions s’installent et perturbent l’équilibre général de l’organisme. Par l’intermédiaire de cette véritable mémoire corporelle, les chocs physiques et psychologiques restent inscrits et mémorisé, cristallisé dans le corps à notre insu. Une fragilité s’installe et permet à des pathologies plus sérieuses de se développer.

Les fascias, de même que toutes les structures corporelles, sont animés d’un mouvement lent, source de vitalité. Cette activité vivante de notre corps garantit la liberté de nos articulations, le confort et la vitalité de nos mouvements.

Le fasciathérapeute, grâce à un entraînement perceptif, capte cette activité non visible mais vitale qui prend la forme du mouvement interne. Il peut ainsi faire un bilan précis des restrictions et du potentiel du mouvement interne de son patient. Dans un même geste, il repère les zones de tension et restaure la cohérence et la rythmicité interne.

Le fasciathérapeute libère ainsi toutes les structures et corrige le mouvement gestuel dans différentes amplitudes. Le fasciathérapeute adapte son traitement selon la demande fonctionelle qu’il trouve dans le corps du patient, cela peut passer du drainage à la correction du mouvement.

 

Une autre discipline voit le jour : la posturologie, qui étudie la posture (postion du corps dans l'espace) les mobilités préférentielles inter-individuelles, la gestion des dysfonctionnements des déséquilibres, ses tdomaines d'application ne vont cesser de s'étendre car le lien corps'esprit reprend tous ses droits et permet des résultats thérapeutiques efficients et très rapides.

 

Voir l'article de l'INREES : Sante-de-l-ame-Quand-le-corps-est-le-reflet-de-l-esprit

 

Voir :  les-effets-de-la-dynamique-posturo-respiratoire-sur-la-morphologie-et-la-sante

 

En matière de croisement des disciplines,  les ostéopathes aident leurs Confrères Dentistes, Odontologistes et Orthodontistes à traiter la totalité du corps et à faire de la prévention des maladies par le dépistage de ces anomalies de fonctionnement quand elles sont encore silencieuses.

 

Par exemple les troubles de l'articulé dentaire sont une cause très fréquente de maux de tête.

 

De très nombreux patients se sont trouvés guèris de leurs troubles grâce au travail en collaboration de leur odontologiste et de leur ostéopathe. voir : Différentes orientation en ostéopathie

 

Guéris, c'est-à-dire fini les médicaments !

 

On peut penser que le désordre des dents reflète les tensions anormales que subissent les os qui les portent et avec eux les autres éléments de la face.

Les Orthodontistes replacent les dents en prenant appui sur divers éléments de la face et du cou. Leur travail est très délicat car il intervient à un moment où la croissance osseuse rend certaines interventions difficiles: c'est l'époque d'apparition des déformations rachidiennes qui peuvent handicaper un enfant durant toute sa vie.

 

Dans ce domaine également, il est capital de travailler sur l'ensemble du corps en collaboration étroite avec un Ostéopathe. Voir :  les-differents-types-d-osteopathie

 

Avec les perturbations de la déglutition et les autres dysfonctions oro-faciales nous trouvons encore une exemple de l'avantage d'une approche globale. En effet ces anomalies sont traitées avec élégance et rapidité par la Kinésiologie qui permet de corriger les troubles de la latéralité et de la maturation cérébrale à laquelle l'Ostéopathie apporte sa contribution. De toute évidence, ici aussi, le traitement de la cause contribuera plus avantageusement à la guérison que l'action sur les effets par l'Orthophonie ou la Psychiatrisation pour " régression ".

 

Il convient de se rappeler que la succion du pouce chez certains enfants apparaît comme un besoin anatomique et physiologique : on pense que l'enfant, par un merveilleux instinct, une sorte de réflexe de la période fœtale ou " cloacale ", appuie sur son palais pour ouvrir les os de son crâne traumatisés à la naissance et refermés sur son système nerveux.

 

Le "déchaussement " des dents est de toute évidence favorisé par les troubles de l'occlusion. À force d'appuyer de travers sur les dents, le trouble de l'occlusion aboutit à un ébranlement de la base des dents au niveau de la mâchoire. L'Occlusodontologiste tirera avantage de sa collaboration avec l'Ostéopathe.

 

Dans les cordages de ce chapiteau de la face, et en subissant les tensions asymétriques, passe la carotide interne et les Neurologues se demandent depuis longtemps pourquoi c'est à cet endroit que se développent l'athérosclérose et les caillots; les Ostéopathes ne se posent pas la question car ils sentent avec leurs mains proprioceptives les incroyables tensions liées au déséquilibre des muscles qui entourent la carotide et dont nous venons de voir les fonctions capitales.

 

Faisons encore une expérience simple :

- reculez votre mâchoire inférieure de 2 millimètres environ

-  inspirez à fond en suivant l'amplitude de votre respiration;

- ensuite avancez votre mâchoire inférieure de 2 millimètres environ

-  inspirez à fond en notant l'amplitude de votre respiration:

Vous avez la surprise de constater que votre respiration est plus ample, surtout à la fin de sa course, dans la partie supérieure du thorax.


Cela s'explique simplement :

nous avons vu que les muscles et aponévroses du cou
- entre la région de la mâchoire inférieure
- et l'orifice supérieur du thorax
prennent appui sur les os du crâne, de la mâchoire inférieure, de la colonne, des clavicules et du sternum.
La moindre anomalie de fonctionnement de ces os et de ces articulations démultiplie les tensions, surtout la nuit, comme dans le serrement des dents.
C'est pourquoi l'Ostéopathie Non Manipulative (Voir :  les-differents-types-d-osteopathie)  doit être employée dans l'apnée du sommeil de préférence à toutes les techniques chirurgicales et AVANT les techniques d'hyperpression et de traction qui ne sont pas physiologiques et qui sont si gênantes pour le patient.

 

Voir : apnee-du-sommeil-et-dynamique-posturo-respiratoire

  et :  les-effets-de-la-dynamique-posturo-respiratoire-sur-la-morphologie-et-la-sante


* Sous les quatre pieds de la commode on peut mettre des cales... ; les Posturologues et les Occlusodontologistes s'y emploient abondamment. Cependant toute cale placée crée un nouvel équilibre - on serait tenté de dire un nouveau déséquilibre - auquel le corps doit s'adapter dans son ensemble. On ne peut que déplorer de voir les différents spécialistes travailler isolément, chacun dans leur coin. Les ajustements des cales doivent être nombreux et  surtout l'Ostéopathe doit sans cesse travailler à l'absorption par le corps des modifications proposées et à la constitution d'un nouvel équilibre global pour le meilleur fonctionnement possible de la totalité du corps.

C'est seulement à cette condition que " la commode ne continuera pas à être bancale ". C'est seulement à cette condition que l'usure anormale des articulations pourra être freinée ou arrêtée.

 

L'Articulation Temporo-Mandibulaire

 

Elle mérite une mention spéciale. Son rôle capital n'a été mis en évidence que (relativement) récemment. 
C'est l'articulation qui bouge quand on ouvre la bouche et que la mâchoire inférieure (ou mandibule) s'abaisse. Vous pouvez la sentir en mettant votre doigt dans le conduit de l'oreille(pulpe vers l'avant) et en ouvrant la bouche : vous sentez l'articulation bouger sous votre doigt.

Cette articulation, les muscles qui la servent, les ligaments qui la maintiennent, sont souvent les victimes des dents, soit qu'elles aient poussé de travers,  soit qu'elles aient été malheureusement modifiées par un traitement.


Il est indispensable que les deux rangées de dents viennent en contact parfait l'une avec l'autre pour prendre un appui parfait l'une sur l'autre :

les dents de la mâchoire inférieure ne doivent être ni en avant ni en arrière par rapport à celles de la mâchoire supérieure ; une dent ne peut dépasser ses voisines  car alors la mâchoire qui vient à son contact  va se trouver en déséquilibre va basculer sur un côté ou l'autre ;

 

Cet état d'affrontement et d'équilibre des dents des deux mâchoires s'appelle " OCCLUSION " et la science qui l'étudie s'appelle " Occlusodontologie ".

Si la mâchoire inférieure se trouve déplacée, les muscles de la région vont être en tension et les articulations des deux mâchoires (articulations temporo-mandibulaires)  vont fonctionner de travers et…s'user !

 

1/ À toute tension des muscles des mâchoires correspond une tension des muscles du dos.

C'est un réflexe  employant une voie anatomique simple : nerf trijumeau, bandelette longitudinale postérieure.

 

2/ Ces muscles des mâchoires servent des milliers de fois par jour…

pour avaler la salive,
pour manger et boire, 
pour parler

 

3/ Si les mâchoires fonctionnent de travers, les muscles de la colonne fonctionnent de travers et donc 
LES MÂCHOIRES DE TRAVERS ENTRAÎNENT DE L'ARTHROSE DE LA COLONNE.

 

VOUS AIMERIEZ SAVOIR SI VOUS AVEZ UNE BONNE " OCCLUSION " ou si sournoisement votre articulation temporo-mandibulaire n'est pas en train de vous donner de l'arthrose qui vous handicapera le restant de vos jours.

RIEN N'EST PLUS SIMPLE.


Vous vous placez debout, bien en équilibre sur vos deux pieds, bien détendu(e) ; votre corps est parallèle à un des murs de la pièce et éventuellement quelqu'un vous aide à maintenir -doucement- vos épaules pour vous éviter de tourner votre corps.

Vous tournez la tête vers la gauche, sans tourner le corps, et vous regardez aussi loin que vous pouvez. Ce n'est pas une compétition, ni une épreuve de force, ni le concours d'entrée à Polytechnique : vous pouvez être " cool ". Vous notez soigneusement jusqu'où va votre regard, vous repérez un objet ou une partie de fenêtre, une fragment de porte. Vous tournez la tête vers la droite aussi loin que vous pouvez ; là encore vous notez ce que votre regard peut atteindre.

Ensuite, en regardant devant vous, vous placez entre vos dents horizontalement un crayon ou une règle (environ >5 mm d'épaisseur).

Puis vous tournez à nouveau vers la gauche, vous notez ce que votre regard peut atteindre ; vous tournez vers la droite, vous notez ce que votre regard peut atteindre.

SI VOUS AVEZ LA SURPRISE DE POUVOIR TOURNER BEAUCOUP MIEUX, c'est que vous avez un "trouble de l'articulé dentaire", un "trouble de l'occlusion" !

Vous venez de mesurer 
combien votre mauvais appui des dents limite votre corps et tend les muscles de votre colonne pour la faire travailler de travers et fabriquer de l'arthrose.

Ne courez pas tout de suite chez votre Dentiste pour l'étrangler… 
Il est tout à fait possible que votre Praticien n'ait pas voulu vous donner du souci ni vous entraîner dans des frais. Il est possible qu'il réserve ce traitement pour plus tard. 
Avec d'autres Spécialistes, vous n'aurez jamais raison d'en savoir trop ! On vous dira que ce test ne veut rien dire, que c'est trop tard, etc. : on niera l'évidence simple de ce test. Si votre Dentiste " connaissait l'Occlusion ", il ne vous laisserait pas avec une bouche déséquilibrée.

Mais l'affrontement parfait des deux rangées de dents n'est pas la seule condition au fonctionnement sans tension des mâchoires.

La vision globale de l'organisme permet de comprendre pourquoi :

1/ les muscles de la région la langue, les muscles de la déglutition, les muscles de la parole ,

 

2/ la totalité du corps  (squelette, muscles, organes)vont jouer un rôle important dans l'équilibre des mâchoires. Comparez les mâchoires aux mâchoires d'une tenaille :

il est important que les deux dents de la tenaille 
s'affrontent parfaitement ;

il faut aussi que l'axe  où les deux dents se croisent  soit correctement serré
c'est l'articulation temporo-mandibulaire ;

il faut enfin que les deux manches dirigent bien les dents : 
l'un des manches de la tenaille est l'occiput et la colonne vertébrale tandis que l'autre manche est le maxillaire  et l'ensemble des viscères et fascia du corps.
Donc pour que les mâchoires soient en équilibre, il est nécessaire que le corps soit en équilibre… et inversement, comme le montrent les schémas.

 

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"d'après Bernard BRICOT in: La reprogrammation posturale globale, Éditions Sauramps";

 

Pour en savoir plus :  benrubi.raphael

 

 

Pour les grincements de sent ou bruxisme  voir cet article :  un-anti-stress-a-action-mandibulaire-cranienne-et-cervicale

 


 


 

Cellules souches dans les dents de sagesse...



26/11/2014
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