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♥ Manque de volonté et procrastination, voici les raisons et les solutions

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Dans le suite de l'article de la semaine dernière, voici des outils pour dépasser la procrastination !

 

Vous avez du mal à tenir vos résolutions ? Vous avez des envies, des inclinaisons mais vous avez du mal à les mettre en pratique ?  Vous vous demandez si vous manquez de volonté ?

 

88% d’entre nous sont dans ce cas. Et l'ère du numérique ne nous aide pas, bien au contraire ! 

 

Je ne vais sûrement pas vous culpabiliser, certes non, je suis humaine, comme vous. Je cherche à comprendre et trouver des solutions accessibles. Si vous avez envie de vivre vos rêves au lieu de rêver votre vie, voici ce qui handicape votre volonté :

Comme nous nous jugeons facilement, nous aurions tendance à voir dans notre attitude un manque chronique de volonté.  Pourtant, nous sommes des humains, avec tout ce que cela implique de faiblesses, et admettez une chose, nous sommes encerclés, les tentations nous entourent de toutes parts, parce que le but de notre système, c’est de nous faire consommer, par tous les moyens.

 

 Les tentations comestibles en premier lieu,  sont omniprésentes et n’est pas toujours aisé de résister à toutes ces saveurs, aussi toxiques soient-elles. Et puis, qui aurait spontanément envie de troquer son fauteuil pour une séance de gym, alors que l’écran de télé géant, le poker en ligne ou Face book nous font de l’œil et c’est si facile de remettre à plus tard….

Ce n’est pas que nous manquions de volonté, mais plutôt que, d'une part nous ne l’utilisons pas à bon escient,  ou dans les bons domaines ou aux bons moments et nous n’avons pas forcément l’opportunité de la mettre à l’épreuve de la bonne façon et nous en demandons  trop à notre volonté dans le contexte dans lequel nous vivons actuellement.

Comprendre en quoi consiste  l’autodiscipline permet de trouver des solutions pour contrecarrer ce qui entrave la volonté.

 

Bien entendu, nous ne sommes pas égaux  et certains sont plus volontaires ou pugnaces que les autres. Mais nous avons tous de la volonté en nous et en plus, c’est comme un muscle, ça se renforce. La volonté dépend souvent de la motivation. Un exemple tout bête, une fumeur aura la volonté de parcourir toute la vielle à la recherche d'un paquet de clope un dimanche, mais pas la volonté de se passer de fumer. Nous ne faisons pas toujours  bon usage de notre volonté...  Et puis la motivation est primordiale pour trouver de la volonté en soi, et la motivation, ça se cultive. Il y a des moyens. 

 

Il a été montré dans un grand nombre d’études que la volonté avait des limites. Autrement dit, quand vous avez épuisé vos réserves, vous êtes sans moyens.

 Au cours de l’une de ces études, on avait donné à un premier groupe (A) la consigne de regarder une scène vidéo ennuyeuse, mais pas au second (B). Puis on a demandé aux deux groupes d’encercler, sur un long document, toutes les lettres «e». Le groupe A, qui avait déjà épuisé une partie de sa volonté à regarder la vidéo, a abandonné plus rapidement que le groupe B.

En d’autres mots: Si vous avez pris la décision d’arrêter de fumer et de faire de l’exercice cinq fois par semaine, ne faites pas les deux choses en même temps. Échelonnez vos objectifs sur un an. Et si possible, n’attendez pas la fin de la journée, alors que vos réserves de volonté sont déjà à moitié épuisées, pour entreprendre quelque chose d’exigeant.

 

La procrastination est un fléau

 

Face à cette inclinaison, certains ont essayé de se débarrasser de tout ce qui est objet de tentation et qui semblaient les empêcher de réviser par exemple. TV, ordi, téléphone etc.

 Même si votre appartement était complètement vide, vous trouveriez le moyen de faire "autre chose". 95% de la population mondiale serait atteinte de procrastination. Education, manque de confiance en soi, perfectionnisme... " A l'époque d'Internet, des jeux vidéos et des réseaux sociaux, il est plus difficile que jamais de rester concentré à sa tâche et d'éviter les distractions" Piers Steel.

Bannissez l’autoflagellation. Se traiter d’incapable renforce l’inhibition. Celle-ci est alors le signal d’un conflit interne : deux personnages, celui qui veut agir et l’autre qui l’en dissuade, s’affrontent en nous. Pour sortir de l’impasse, il faut écouter son "moi inhibiteur" : que craint-il ? Quelles raisons invoque-t-il ? Ensuite, on pourra lui répondre posément,  par écrit cela permettra de bien faire la part des choses.

Procéder par petites étapes au lieu de raisonner en "tout ou rien", mieux vaut fractionner un projet en mini-tâches : réorganiser un tiroir est plus efficace que se convaincre de ranger tout le bureau plus tard. On commencera par des périodes très courtes : « De 16 heures à 16 h 15, je trie des factures. » Franchir le premier pas fait tomber l’angoisse. Et même si nous n’en avons pas conscience, sachez que la propension à ne pas aboutir, ne pas « TERMINER » quelque chose est l’expression de notre peur archaïque de la FIN, en fait, de la mort et à la dénier, nous faisons « comme si » nous avions l’éternité devant soi…..

 

Procrastiné est aussi souvent lié à une peur panique de l’échec. Or, ce comportement y mène fatalement. (Nous provoquons ce que nous redoutons). En fait, les "procrastinateurs" s’accrochent à une image idéalisée de leur moi, qu’ils répugnent à confronter au réel.  Remettre à plus tard leur permet de l’éviter.  Notre système nous vente la réussite et la rivalité. C’est un système qui peut rendre fou ou malade car il est schizophrène. Nous nous présente une certaine image de la réussite.  On nous fait croire que tout est possible et facile alors qu’il n’en est rien.  Notre système  entame notre estime de soi Voir la vidéo de Christophe André.► Christophe André et le chemin du bien-être

 

Quant à l’éducation, elle a joué un rôle. L’enfant qui a été survalorisé et s’est senti investi d’une identité glorieuse, tout en pressentant confusément qu’elle était usurpée voudra faire perdurer le mirage. Le scénario inverse est tout aussi pernicieux : l’enfant qui n’en faisait jamais assez aux yeux de ses parents a fini par abandonner tout effort. En intégrant l’injonction « sois parfait », il oscille plus tard entre perfectionnisme et impuissance.

 

voir  se debarrasser-des mauvaises habitudes 

 

Un passage de la conférence de Frédéric Lenoir, qui peut vraiment aider à sortir des addictions aux plaisirs et joies extérieures et éphémères qui nous amènent à remplir un puits sans fond.

 

Voyez déjà quel est votre équilibre en neurotransmetteur 

en effet, un déficit en dopamine favorise la procrastination. 

TESTS _ AVALUEZ vos-taux-de-neurotransmetteurs 


 

 

Mais rassurez-vous, il n'est jamais trop tard pour remédier, se reconditionner. L'être humain a cette formidable capacité d'adaptation. 

 

Des chercheurs ont révélé que la volonté était sous la responsabilité du cortex préfrontal, qui gère également la mémoire à court terme et l’aptitude à se concentrer sur un problème et à le résoudre. C’est beaucoup pour une si petite partie du cerveau. Quand ces deux fonctions réclament l’attention du cortex préfrontal, ce dernier manque tout simplement d’énergie pour stimuler la volonté. Lors d’une étude menée à l’Université de Stanford, on a donné à deux groupes la consigne de mémoriser un nombre, qui comprenait deux chiffres, pour le premier et sept, pour le second. Les deux groupes devaient ensuite emprunter un couloir au bout duquel on leur offrait de choisir entre deux collations, soit un morceau de gâteau au chocolat ou une salade aux fruits. Les sujets du groupe auquel on avait demandé de mémoriser le nombre à sept chiffres ont choisi deux fois plus souvent le gâteau que les fruits. Après l’effort, on a besoin de se lâcher… D’avoir une récompense.

 

Si votre journée s’est avérée exigeante pour votre cortex préfrontal, par exemple si vous avez dû vous concentrer intensément, résoudre des problèmes abstraits ou exercer votre mémoire à court terme, adaptez votre emploi du temps de manière à faire appel à votre volonté plus tôt dans la journée, avant que votre cerveau ne soit fatigué: entraînez-vous le matin. Evitez d’être soumis à la tentation après l’effort ou en fin de journée ;

La volonté nécessite une source d’énergie, plus précisément du glucose. On a montré dans plusieurs études que le recours à la volonté épuisait les réserves de ce sucre. Si vous négligez de refaire ces réserves, vous aurez beaucoup plus de mal à tenir vos résolutions. En revanche, il suffit de prendre une source de glucose, par exemple du jus ou un fruit pour corriger le déséquilibre. Cependant, il est important de prendre du vrai sucre: une étude à démontré que les sujets qui buvaient de la limonade édulcorée au succédané de sucre n’arrivaient pas à s’auto-discipliner autant que ceux dont la limonade était édulcorée au sucre. Voici une nouvelle raison de laisser tomber les édulcorants.

En d’autres mots: avant de baisser les bras, prenez un aliment sucré; il vaut mieux que ce soit un fruit, mais si vous n’avez qu’une boisson sucrée ou une friandise à portée de main, allez-y. Limitez-vous toutefois à quelques gorgées ou petites bouchées.

 

Si vous décidez de corriger votre alimentation, cela demande beaucoup de volonté.  Vous y parviendrez beaucoup plus difficilement si vous passez votre temps à penser à ce qui vous manque et aux plaisirs qu’ils vous procurent.  Vous devez, au contraire, vous changer les idées et vous distraire l’esprit. Dans les années 1960, un chercheur  a voulu tester la volonté d’un groupe d’enfants de quatre ans en les faisant asseoir devant une guimauve. La consigne était la suivante: s’ils attendaient 20 minutes, ils auraient droit à 2 guimauves. Beaucoup ont craqué au bout de quelques minutes, mais ceux qui ont tenu le coup avaient eu recours à divers moyens pour détourner leur attention, par exemple en chantant ou en jouant avec leurs lacets. Même chose pour l’imagination: les enfants tenaient plus longtemps si l’expérimentateur leur suggérait d’imaginer que la guimauve était, en fait, autre chose, un nuage par exemple.

Donc, si vous réalisez que vous êtes obsédée par la nourriture ou par la longue marche que vous devez faire pour vous rendre au cours de gym, faites quelque chose pour vous changer les idées: passez un coup de fil, écoutez de la musique ou préparez votre sac de gym. Ou encore, transformez mentalement l’objet de votre obsession en quelque chose de répulsif; par exemple concentrez-vous sur l’aspect toxique du contenu  des sucreries qui vous tentent et combien vous payez cher ensuite, le plaisir si furtif  qu’elles vont vous procurer. Par contre, autorisez-vous toujours une petite douceur après l’effort, pour vous récompenser, mais interdisez- le-vous avant. Et les douceurs ne sont pas que comestibles. Pensez aux gros câlins, à vous amuser, à jouer, vous distraire,  ce sont des récompenses qui peuvent petit à petit remplacer en partie les récompenses sucrées.

 

Déridez-vous régulièrement.

 

Figurez-vous que le froncement de sourcil ne font pas que causer des rides.  Bien que les chercheurs ne s’en expliquent pas la raison, il semble que les gens ont plus de détermination quand ils sont de bonne humeur. La bonne humeur, ça se cultive. Bien entendu si vous êtes focalisez sur vos problèmes et ceux de la planète à ne parler que de tout ce qui ne va pas, ça ne va pas le faire. Regardez la beauté, si on veut la voir, elle est partout. Les rires d’enfant, un petit rayon de soleil, la danse des papillons, le chant des oiseaux, un petit sourire échangé dans la rue, un mot d’humour lâché…

En d’autres mots: si vous comptez faire quelque chose qui nécessite de l’autodiscipline, par exemple préparer un repas sain, suivre un cours de Pilates ou vous mettre à la méditation, consacrez quelques minutes à un petit geste qui vous fera sourire: publiez un post amusant sur Face Book,  lisez des blagues,  écoutez un morceau de musique qui vous fait de l’effet…  Trouvez vos trucs.

 

Nous avons besoin d’avoir un but, des objectifs plus grand pour être motivé. 

On n’est jamais motivé dans le vide et donc, on ne peut pas user de volonté sans motivation. Il n’est pas aisé aujourd’hui de cadrer notre réalité avec la réalité collective. De faire le trie entre nos véritables besoins et ce qui ressort de la simple réponse aux tentations qui nous encerclent. Apprenez à le faire. Pour mettre  votre volonté à l’épreuve, l’exercez là, lancez- vous des défis, prenez vos amies à témoin, c’est plus stimulant ;

« Je te parie que je peux tenir sans … jusque …. . Pari tenu !

 Il est important de faire travailler sa volonté quotidiennement. La volonté est comme un muscle: plus on s’en sert, plus elle se renforce. Le truc consiste à ne pas en abuser, particulièrement les jours où l’on en a le plus besoin. On a montré dans des études qu’il suffisait d’un geste aussi simple que de se brosser les dents avec sa main non dominante pour la développer. On a également montré que les effets de ce genre d’exercices pouvaient se répercuter sur tous les autres aspects de l’existence: les gens rapportent regarder moins la télé, faire plus de ménage, prendre moins d’alcool, cesser de fumer et diminuer leur consommation de camelote alimentaire. En fin de journée, optez toujours pour un exercice qui vous demande peu de volonté, quelque chose qui n’a rien à voir avec le but que vous vous êtes fixé et n’interfère  pas avec vos activités et objectifs quotidiens. Vous pouvez, par exemple, écrire, lire cinq pages d’un roman avant d’aller au lit ou préparer vos affaires du lendemain, des petites choses utiles mais très accessibles.

 

 

La procrastination  : « Il ne s'agit pas d'un problème de gestion du temps : 

les personnes qui sont sujettes à ce phénomène savent parfaitement évaluer les délais.

Simplement, elles choisissent de ne pas les respecter.

Il s'agirait selon lui davantage d'un problème de self-contrôle et d'autorégulation. »

 

Tout d'abord, des problèmes d'anticipation et un manque d'espoir dans sa propre réussite :

le procrastinateur s'attend à échouer dans sa tâche, et donc il ne l'accomplit pas.

Il s'agit d'une forme de manque de confiance en soi. Cette hypothèse est partagée par Joseph Ferrari, qui remarque que les procrastinateurs cherchent parfois activement des distractions, qui sont un moyen pour eux de réguler leurs émotions et d'oublier leur peur de l'échec.

 

Enfin, étonnamment, un excès d'impulsivité peut aussi mener à la procrastination, selon les recherches de Piers Steel : "Les personnes qui agissent sans réfléchir, qui sont incapables de garder leurs sentiments sous contrôle, qui agissent par impulsion, sont aussi celles qui procrastinent."

 

Pourquoi ? Parce que le plaisir ne saurait attendre, contrairement aux autres obligations. Pas question d'attendre une gratification différée en s'attelant à une difficile besogne pour espérer, plus tard, être récompensé. Plutôt que de réviser pour un examen, les impulsifs préfèrent se jeter immédiatement sur les plaisirs faciles, comme regarder la télévision. La tentation du présent est trop forte, et quand bien même le plaisir de réussir un examen serait plus intense, il reste trop éloigné.

Pour parvenir à faire les choses et à ne pas "procrastiner", c'est un long processus, et il ne faut pas désespérer. Tu as des questions à te poser, réellement ; des questions qui devront amener des réponses dans lesquelles tu devras t'investir et surtout être HONNETE avec toi-même.

La combinaison de ces différents facteurs à parmi à Steel d'établir sa fameuse "équation de procrastination" : "Motivation = (Espoir x Valeur)/ (Impulsivité x Délai)". Comme l'indique la formule, plus l'espoir de réussite et la valeur accordée à la tache sont faibles, plus grande sera la procrastination. Plus grands seront l'impulsivité et le délai avant la récompense, plus la tendance à la procrastination augmentera. Voir vidéo plus bas.

 

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Pour contrecarrer l’impulsivité qui nous pousse à la gratification immédiate, on peut prendre du recul en se posant la question de savoir qu’est-ce que m’apporte au fond de rester devant la TV ? Ou retourner encore une fois sur FB ? Notre inconscient c’est le « ça » la réserve pulsionnelle.  Il aime bien quand on n’en fous pas une ! Il faut se relier à lui plutôt que le combattre, trouver des compromis, l’ amener à être d'accord avec les autres exigences de notre être. Notre inconscient aime nous faire réfléchir à propos d'un sujet dont on a déjà fait le tour 100 fois.  Donnons-lui de nouveaux problèmes à résoudre.  Négociez avec  vous-même, car au cas ou vous ne l’auriez pas remarqué, vous êtes plusieurs en un et dépensez beaucoup d’énergie à être en conflit entre les différentes parties de vous. L’issue est de vous relier. 

pourquoi-sommes-toujours-plus-nombreux-tout-remettre-au-lendemain 

 

 

 

 Voir :

cette-video-vous-fera-reflechir 

 

La volonté désigne le plus souvent, la faculté d'exercer un libre choix gouverné par la raison, autrement dit la faculté qu'a la raison de déterminer une action d'après des « normes » ou des principes (par exemple, moraux). En cela, elle s'oppose à la spontanéité du désir, ou aux « instincts naturels », dont la réalisation ne fait appel à aucune délibération. La volonté est ainsi l'expression de la liberté de l'arbitre chez un sujet, par exemple entre ses désirs actuels et ses souhaits futurs. Le mot désigne aussi la manifestation de sa capacité de choisir par lui-même sans coercition particulière.

Pour de nombreux philosophes, comme Kant et Descartes, la volonté est une faculté proprement humaine, puisqu'elle transcende les tendances naturelles de l'homme et lui permet de se gouverner librement, à l'encontre de (ou par-delà) ces tendances. D'autres conceptions philosophiques, comme celle des Épicuriens, définissent la volonté elle-même (ainsi d'ailleurs que la raison) comme faculté naturelle visant à réguler le comportement, et à ce titre applicable aussi aux animaux, contrairement à l'entendement.

Le concept de volonté est lié à la conception que l'on se fait de la raison. De cette conception dépendent aussi les notions de liberté et de responsabilité, qui posent les fondements de la morale et du droit. Les questions relatives à la notion de volonté se rapportent donc à l'éthique (ou philosophie morale), en particulier à la théorie de l'action, mais aussi à la philosophie du droit.

 

Desir et volonté

Le désir est une tendance, un mouvement spontané de l'organisme qui s'accompagne d'une représentation plus ou moins consciente de « l'objet » convoité. Il s'agit donc aussi d'une disposition physiologique et psychique finalisée. Cette disposition peut être suscitée par les idées que nous formons, par l'imagination, la mémoire ou encore par des croyances « morales », « religieuses » ou rationnelles. Le désir a ainsi une grande diversité d'expressions : lorsque le désir s'installe en nous de manière durable, ou qu'il prend une grande force, on parle souvent de passion ; mais lorsque cette tendance impulsive est tempérée, maîtrisée, gouvernée, voire inhibée, alors, il y a place pour ce que l'on nomme « volonté ».

 

Libre arbitre

La volonté peut, d'une part, valider et confirmer un désir : je désire tellement réussir à réaliser un objectif que je dis le « vouloir », ce qui n'est pas le cas pour de simples souhaits ou de vagues désirs, mais elle peut d'autre part s'opposer à certains désirs :je désire dormir mais je veux cependant d'abord finir un travail, ce qui me pousse à agir à l'encontre de mon désir spontané. La volonté permet ainsi d'effectuer une sélection entre nos désirs, et de choisir d'en accomplir certains d'entre eux et de renoncer à d'autres. La volonté apparaît donc comme la reprise ou la « sublimation » d'un désir au niveau de l'intelligence ou de la raison. En ce sens, elle est plus réfléchie et moins spontanée que le désir seul.

 

D'un point de vue philosophique et psychologique, la volonté est fréquemment associée à l’intentionnalité : pour qu'il y ait un acte volontaire, il doit, semble t-il, y avoir une intention, c’est-à-dire l'élaboration par un sujet d'une pensée jouant un rôle dynamique, allant de la représentation consciente de l'acte à venir, et de l'anticipation de ses éventuels effets (conséquences), jusqu'à la décision du passage à l'acte. À ce titre, la volonté ne semble donc pouvoir exister que chez un être capable de se fixer à et par lui-même le principe de son action d'après une délibération réfléchie.

On peut s'efforcer de chercher à décrire le processus de la volonté indépendamment de toute hypothèse métaphysique : une telle description appartiendra alors davantage à la psychologie. Toutefois, en tant qu'on la considère dans ses conséquences morales, elle appartient également à l'éthique.

Au sens « moral », « faire preuve de volonté », ou « avoir de la volonté », implique de la ténacité, c'est-à-dire de la détermination (ou résolution) et de la persistance (ou constance), dans une « succession » d'actions poursuivant un même objectif. Il s'agit donc d'une certaine « force du caractère », autrement dit aussi d'une vertu morale.

 

La volonté est également au cœur de nombreuses questions juridiques. En effet, afin d'être tenu pour responsable de ses actes (et donc de pouvoir être jugé), il faut posséder une conscience et une volonté, constitutives de ce qu'on appelle en droit, une personne (ou encore un « sujet de droit »). Ainsi, le droit romain repose sur la notion de contrat, qui suppose elle-même la capacité de contracter ou volonté (seul un agent capable d'avoir librement voulu ou décidé de contracter est susceptible d'être jugé, en cas de litige). La question principale qui anime de nombreux débats contemporains consiste alors à savoir ce qui peut être considéré comme un « sujet de droit » : un enfant, un fou, un animal, la nature, peuvent-ils être considérés comme des « sujets juridiques » ? Et en quel sens ? Ainsi, notamment : peut-on avoir des devoirs envers la nature ou envers les animaux (ce qui nous obligerait à les considérer, en quelque façon, comme des personnes) ?

 

L'un des problèmes majeurs auxquels la volonté est, assez souvent, confrontée dans son exercice est l'existence de dilemmes. En effet, la volonté est, parfois, tiraillée entre deux objectifs (voire davantage) ayant apparemment autant de valeur (ou d'importance) l'un que l'autre, mais pourtant ces objectifs paraissent inconciliables. Le héros « cornélien », dans le théâtre dramatique français du xviie siècle est l'une des plus célèbres illustrations littéraires de ces situations – en ce sens, on parle en français de dilemmes ou de choix « cornéliens ». Une branche de la philosophie morale s'occupe de l'examen de ces dilemmes moraux, qui posent la question de savoir en fonction de quel type de principes moraux il faut déterminer ses actions (principes utilitaristes, déontologiques, religieux, etc.).

La nature de la volonté pose des problèmes philosophiques d'ordre moral. Tout d'abord, d'un point de vue métaphysique, l'existence même de la volonté renvoie à la question de l'existence ou non d'un libre arbitre. En effet, les choix que nous prenons pour des choix volontaires (c'est-à-dire libres) sont, peut-être, en réalité, déterminés par des causes (biologiques, sociales, culturelles, etc.) dont nous n'avons pas conscience : c'est là le problème du déterminisme (voir notamment Spinoza, et Sigmund Freud). En ce sens, la volonté ne serait peut-être qu'un leurre nous dissimulant notre soumission de fait à des principes (naturels, sociaux, etc.) qui conditionnent (plus ou moins entièrement) nos choix à notre insu. Pour agir librement, il faudrait alors que l'homme soit capable de déterminer de manière autonome ses actions, non pas en obéissant à ses désirs égoïstes (inclinations naturelles), mais d'après la représentation d'une loi ou d'un principe (établis par sa seule raison), comme l'a souligné Kant.Par ailleurs, le problème moral qui touche au fonctionnement de la volonté est celui de sa possible faiblesse (voire de son entière impuissance). En effet, la volonté s'oppose, en principe, aux pulsions naturelles et aux désirs spontanés, auxquels elle nous permet de résister (par exemple, lorsqu'on désire dormir mais qu'on veut d'abord finir un travail). Toutefois, en pratique, il est fréquent qu'elle n'ait pas la force suffisante pour y parvenir (par exemple, lorsqu'on veut arrêter de fumer mais qu'on cède quand même au désir de fumer). C'est le problème de la « faiblesse de la volonté », ou « acrasie » (en grec, akrasia), soulevé depuis la philosophie antique grecque (notamment par Aristote dans l’Éthique à Nicomaque) : lorsque nous agissons à l'encontre de ce que nous considérons pourtant comme le meilleur choix. Ce problème pose la question des rapports entre la volonté et le désir, ou encore aussi entre la raison et les émotions : l'homme est-il gouverné par sa raison, lucide et réfléchie, comme il aime à le croire, ou bien ne peut-il s'empêcher d'obéir à ses émotions et à ses désirs, ce qui porterait atteinte à la « dignité » et même à la liberté auxquelles il prétend ? René Descartes considère la volonté comme la faculté humaine la plus large : « je ne conçois point l'idée d'aucune autre [faculté] plus ample et plus étendue ». Il la place au centre de sa philosophie morale (deuxième et troisième maximes de sa morale provisoire), mais également au cœur de sa théorie sur l'erreur. Enfin, se prononçant dans ses Méditations métaphysiques contre une certaine forme d'indifférence, il estime que la liberté d'un choix vient surtout de la conjugaison de la volonté avec la connaissance. Descartes explique, dans la quatrième des ses Méditations métaphysiques, qu'autant notre entendement (pouvoir de connaître) est limité, autant notre volonté (pouvoir de choisir) semble absolue et infinie, du moins considérée dans sa forme, ou son mode de fonctionnement, c'est-à-dire indépendamment du contenu des choix sur lesquelles elle est amenée à se prononcer. En effet, elle n'est autre que ce pouvoir que nous avons de « faire une chose, ou ne pas la faire (c'est-à-dire affirmer ou nier, poursuivre ou fuir) ». Par exemple, si je suis librement allé au marché, c'est que je pouvais le faire ou ne pas le faire, ou encore, si j'ai choisi librement de voter pour le candidat X, c'est que je pouvais très bien voter pour X ou ne pas voter pour X. Rien d'autre ne m'y a contraint que ma libre décision.

Ainsi, la volonté comprise en ce sens (très proche de la notion de libre arbitre) ne semble n'admettre aucun degré, et donc on ne peut pas pouvoir être dit « plus » ou « moins » libre, dans ce sens précis. Tout être humain, dès lors qu'il possède cette faculté de vouloir, la possède en effet tout entière, et intégralement : le prisonnier tout autant que le riche Prince. Cette grandeur de la volonté, dit Descartes « me fait connaître que je porte l'image et la ressemblance de Dieu », car, considérée ainsi dans sa forme, la volonté de Dieu « ne me semble pas toutefois plus grande »3 que la mienne. Autrement dit, même si le libre arbitre de Dieu porte sur la création tout entière, tandis que le mien ne s'exerce que dans les limites de mes problèmes humains, il est, en sa forme, exactement identique au mien : pouvoir de faire ou ne pas faire.

 

Piers Steel : 

 

Sources : Wikipédia et

http://www.plaisirssante.ca/ma-vie/bien-etre/6-raisons-qui-expliquent-votre-manque-de-motivation?slide=8&rel=1

http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Comportement/Articles-et-Dossiers/Je-remets-tout-a-plus-tard

 

 

 

L’intérêt de donner DU SENS à sa vie, d'avoir un but, des valeurs et des convictions ! 
"Vous ne pouvez pas attendre de la vie d'avoir un sens, vous devez lui en donner un." Romain Gary. 
"Celui qui ressent sa propre vie et celles des autres comme dénuées de sens est fondamentalement malheureux puisqu'il n'a aucune raison de vivre." Albert Einstein. 
Cette article nous dit que la majorité de nos contemporains ne sont pas intéressés par quoi que ce soit de véritable. Ils s’occupent, tout simplement. Ils occupent leur temps libre par besoin de faire quelque chose, pas par intérêt réel. 

 

 

Voici un article externe  la-dissidence.org

 

 



18/03/2014
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