creer-son-bien-etre

creer-son-bien-etre

Impact du microbiote sur le mental

microbiot.jpg

 

 

Le microbiote est l'ensemble des micro-organismes (bactéries, levures, champignons, virus) vivant dans un environnement spécifique (appelé  microbiome). Par exemple, le microbiote intestinal, anciennement appelé flore intestinale, constitue l'ensemble des microorganismes vivant dans l'intestin (environ 100 000 milliards, soit au moins deux fois plus que le nombre moyen de cellules de l'organisme). Au même titre que le microbiote intestinal (humain), il existe également un microbiote du sol et de l’océan.

 

 
Le candida alican est l'un l'un des nombreux champignons qui peut naturellement se développer dans l'intestin, contribuant à la digestion, mais pathogène s'il se surdéveloppe ou colonise d'autres organes

 

Toute croissance anormale de cet organisme est nuisible, voire fatale pour l'hôte.

 

Il s'agit d'une population de micro-organismes vivant en accord avec son hôte.

 

Chaque être humain héberge dans son intestin un écosystème composé de dix fois plus de bactéries que notre corps ne contient de cellules. L'ensemble des génomes de ces microorganismes constitue ce que les biologistes appellent le métagénome intestinal humain. Objet d'intenses recherches, il a été la vedette du congrès international MetaHIT, qui a réuni 600 chercheurs à Paris du 19 au 21 mars.
En savoir plus sur : Le monde.fr

 

 Outre leur rôle bien connu dans la digestion, les bactéries intestinales influencent aussi l'activité cérébrale et l'humeur. Des chercheurs chinois ont observé des perturbations dans la flore intestinale chez les personnes souffrant de dépression.

Ce que révèle l'étude :

Les selles des personnes dépressives sont appauvries en composés participant au métabolisme des acides aminés, tel que celui de l'arginine, de la proline et d'un neurotransmetteur responsable de l'inhibition du système nerveux, le GABA (acide aminobutyrique qui est synthétisé à partir d'un acide aminé, l'acide glutamique).   Source futura science

 

 

microbiotique intestinal.jpg

 

 On sait que les microbes intestinaux qui constituent notre microbiote sont des partenaires clés dans la défense de l'hôte contre les agents pathogènes. Mais une partie de ces interactions implique des métabolites dérivés de la bactérie, de la fermentation bactérienne, connu pour ses capacités de défense de la muqueuse intestinale et son action anti- prolifération des cellules cancéreuses. Ces travaux décryptent, dans la revue Science, comment le butyrate protège l'hôte contre l'expansion de bactéries pathogènes qui pourraient conduire à des maladies inflammatoires de l'intestin (MICI).

 

Depuis 50 ans :

    • La consommation d’antibiotiques, notamment chez la femme enceinte ou chez l’enfant ;

 

    • Les accouchements par césarienne… et l’absence d’allaitement de l’enfant ;

 

    • La consommation d’anti-inflammatoires (ibuprofen, etc.) ou d’aspirine ;

 

    • L’explosion des toxiques et polluants du quotidien (pesticides, Bisphenol A, etc.) ;

 

    • La consommation de blé moderne, beaucoup plus riche en gluten que le blé ancien, dans le pain, les pâtes ou les biscuits ;

 

    • L’ingestion exponentielle de sucre et de fructose ajouté, ainsi que d’additifs alimentaires chimiques ;

 

  • Sans oublier l’épidémie de stress chronique.

En apparence, ces changements convergent à dégrader très sévèrement l’état de notre flore intestinale, d’agresser la paroi de votre intestin, voire de modifier votre réponse immunitaire… ce qui fait le lit des allergies classiques… et des intolérances alimentaires, dépression chronique etc.

 

 

CE SONT LES FIBRES ALIMENTAIRES QUI NOUS PROTEGENT ! 

 Les chercheurs de l’Université de Californie- DAVIS -  expliquent en effet comment les sous-produits de la digestion des fibres alimentaires par les microbes intestinaux agissent comme un carburant de choix pour aider les cellules intestinales à maintenir la santé intestinale.  « Notre recherche suggère que l'une des meilleures approches pour le maintien d’une bonne santé intestinale consiste à nourrir les microbes bénéfiques de fibres alimentaires » résume l’auteur principal, Andreas Bäumler, professeur au sein du Département de microbiologie médicale et d’immunologie à l’UC Davis.

Ventre et cerveau.jpg

Cliquez sur l'image pour agrandir

Ventre1.jpg

 

Voir impérativement ces articles complémentaires : le-microbiote

 

bonnes-et-mauvaises-bacteries-pour-la-flore-intestinal

 

les-psychobiotiques-les-nouveaux-antidepresseurs 

 

le-systeme-digestif-colon-intestin-prevention

 

les-synbiotiques-prebiotiques-probiotiques

 

le-kefir pour équilibrer la flore intestinale

 

Une équipe de chercheurs canadiens dirigée par Stephen Collins a conduit une étude sur deux souches de souris au comportement naturel diffèrent et l'impact de la composition de leur flore intestinale sur leur comportement.

Les souris d'une des deux souches sont timides et anxieuses sensibles au stress, alors que celles de l'autre souche sont audacieuses et promptes  à explorer leur environnement.

Elevées dans des conditions stériles, les deux souches de souris, dépourvues de germes intestinaux, ont été chacune transplantées avec le microbiote intestinal de l'autre souche.

 

Résultat : les chercheurs ont inversé le comportement des rongeurs, les souris timides devenant de vraies exploratrices et vice-versa !

 

 

Pour Stephen Collins, "les bactéries résidentes intestinales pourraient produire des substances actives sur le cerveau.

 

Dans les années à venir, la transcriptomique et la métabolomique, techniques permettant d'analyser le fonctionnement génétique et l'activité métabolique du microbiote intestinal, seront essentielles pour déterminer quelle bactérie produit telle molécule neuroactive, seule ou en coopération avec d'autres communautés microbiennes, et sur quelle cible la bactérie interagit".

 

 

Son équipe vient de montrer que le cerveau peut également avoir un impact sur le microbiote intestinal. Les chercheurs ont utilisé un modèle de dépression chez la souris par ablation chirurgicale des bulbes olfactifs. Chez ces souris rendues anxieuses et très sensibles au stress, les chercheurs ont observé une altération du microbiote intestinal de même qu'une augmentation du taux intracérébral de CRF, un neuromédiateur du stress libéré par l'hypothalamus. L'étape suivante a été d'injecter du CRF dans le cerveau de souris normales. Cette injection a eu pour conséquence de perturber la flore intestinale. L'axe intestin-cerveau est donc bien bidirectionnel.

 

Les travaux des chercheurs canadiens ont notamment révélé que les perturbations du microbiote intestinal chez les souris opérées et celles qui ont reçu du CRF en intra-cérébral sont associées à un changement de la motilité du côlon. "Ces nouveaux résultats permettent de penser que les perturbations de la chimie du cerveau observées chez les patients souffrant de pathologies neuropsychiatriques, comme l'autisme, la dépression et la schizophrénie, peuvent modifier la physiologie du côlon, en l'occurrence le transit intestinal, et impacter la composition de la flore intestinale", estime Stephen Collins.

 

La reconnaissance de l'existence de l'axe intestin-cerveau revêt une grande importance dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales et dans le syndrome de l'intestin irritable (SII). Une pathologie psychiatrique est en effet observée chez 60 % à 85 % des patients souffrant de SII, le plus fréquent des troubles fonctionnels intestinaux qui affecte 10 % à 12 % de la population générale et se manifeste par une douleur abdominale, une constipation, une diarrhée ou une alternance de ces deux symptômes. Chez la souris présentant une inflammation intestinale chronique modérée, l'administration de probiotiques peut normaliser le comportement et la chimie du cerveau.


En savoir plus sur  Le monde.fr

 

 

 

 

 

 

Les micro-organismes intestinaux du microbiote ont un impact à plusieurs niveaux:


  • sur ​​le tissu adipeux et le stockage des graisses
  • sur le métabolisme énergétique du squelette musculaire
  • sur le métabolisme des graisses dans le foie et la stéatose hépatique
  • sur l'athérosclérose et les maladies cardiovasculaires
  • sur la composition en lipides des tissus du cristallin et de la rétine
  • sur la parodontite
  • sur le comportement et l'activité motrice
  • et sur le métabolisme enteroendocrine.



Il a été démontré que le microbiote a aussi un impact sur le métabolisme systémique par rapport à l'homéostasie des lipides dans les organes non-métaboliquement actifs tels que les yeux. La principale raison est la réduction microbienne axée sur les phosphatidylcholines globaux, qui démontre une exposition accrue au stress oxydatif. 


Stress Oxydatif et Acidité
Dans « stress oxydatif », le mot « stress » n’a pas la même signification que le stress psychique ou psychosocial, il s’agit d’une agression chimique oxydative, de notre organisme.

Le stress oxydatif n’est pas une forme nouvelle du stress psychique tel que nous le connaissons tous.


Acidose: Acidité systémique
bpm.jimdo.com
Lorsqu’on parle d’acidité dans le corps, il s’agit d’un excès d’ions H+, responsable du processus de vieillissement et de dégénération des cellules. Le métabolisme produit beaucoup de déchets acides. Par exemple, la digestion des nutriments engendre du gaz carbonique CO2, qui ne peut pas stagner dans le corps, mais doit être éliminé. La respiration représente une des voies d’élimination, mais si on comptait uniquement sur celle-là, on serait constamment en état d’hyperventilation, ce qui est tout à fait impossible à réaliser. Le dioxyde de carbone se combine à l’ammonium (azote ammoniacal, résultant entre autre de l’oxydation de la glutamine), pour former de l’urée dans le foie, excrété ensuite par les reins

A travers un processus qui utilise du zinc et de l’anhydrase carbonique, le dioxyde de carbone se combine également avec l’eau pour former de l’acide carbonique, dégradé en bicarbonates et ions H+, entraînant le pH vers l’acidité. 

Aussi longtemps que l’on ne surcharge pas le système, le corps est équipé pour faire face à cette production de déchets, mais les conditions de vie moderne, le stress, la pollution, la surconsommation de protéines (qui engendrent des acides encore plus forts), la sous-consommation de légumes verts et de fruits, la déplétion des sols en minéraux et la piètre qualité de nos aliments, tous ces facteurs concourent à l’accumulation des déchets acides dans l’organisme, et les sites dans lesquels ces déchets s’accumulent sont généralement ceux qui seront concernés par l’apparition de maladies. 

Calcium, potassium, sodium et magnésium, les quatre grands régulateurs de toute la machinerie métabolique, sont requis pour escorter ces déchets acides vers les émonctoires. Si ces minéraux sont en carence dans notre alimentation, ce qui est généralement le cas pour plus de 95% de la population des pays développés, les ions H+ et autres déchets acides ont peu de chance d’être escortés vers la sortie. Au lieu de ça, ils perturbent le milieu intérieur, provoquant des dégâts qui vont des intestins avec leurs cortèges de maladies digestives et extra digestives, au vieillissement prématuré, au cancer, aux maladies cardio-vasculaires, etc.



Stress oxydatif

L’organisme subit les attaques des radicaux libres à raison d’environ 100.000 fois par seconde et si nous manquons d’anti-oxydants, ce sont nos structures cellulaires qui perdent leurs électrons, se consument et disparaissent. Les radicaux libres sont des atomes ou des groupes d’atomes (molécules) à qui il manque un ou plusieurs électrons pour la stabilité de leur charge. En état instable, ils vont arracher les électrons qui leur manque aux structures avoisinantes, dénaturant ainsi les protéines, enzymes, lipides membranaires, mitochondries, matériel génétique (ADN), causant d’importants dommages et engendrant des cascades de réactions en chaîne, également responsables d’une accélération du processus de vieillissement et de dégénérescence.

Si ces composés oxydants ne sont pas neutralisés par un réducteur, une substance qui donne ses électrons plus facilement que nos cellules afin de les protéger, ils sont alors réellement libres de faire n’importe quoi, perturbant ainsi les transports ioniques et les fonctions du système enzymatique. Le fait de prendre des électrons s’appelle oxydation, et le plus puissant oxydant est le radical O+, l’oxygène en personne !


A cause de cela, l’oxygène a plutôt mauvaise presse, si l’on en croit les publicités qui veulent toutes nous enfiler des anti-oxydants comme antidote miracle. Cette dérive de la vision allopathique crée un autre problème. En effet, produits naturellement par l’organisme, les radicaux libres interviennent dans les mécanismes immunitaires en permettant de lutter contre l’invasion par des bactéries ou des virus, et l’oxydation est le mécanisme naturel de production énergétique sous la forme d’adénosine triphosphate (ATP), et permet en outre au corps de brûler les toxines. 

Une surconsommation d’antioxydants aura donc pour effet de limiter la production énergétique, ainsi que la capacité de brûler les toxines. Il convient absolument de faire la différence entre les anti-oxydants naturels, comme les vitamine A, C, E, le sélénium et le zinc, le coenzyme Q10 et la cystéine, les flavonoïdes, polyphénols et autres pigments naturels, et les antioxydants de synthèse chimiques que l’on trouve en grande quantité dans les produits pharmaceutiques, encore pis les aliments transformés, vendus en supermarché. Ces derniers sont de dangereux toxiques qui permettent de protéger ces ersatz d’aliments de l’oxydation dans leur barquette de plastic, mais qui, dans nos organismes, concourent à la surproduction de radicaux libres et au stress oxydatif. 

Tout comme l’oxygène et l’oxydation, les radicaux libres sont diabolisés par une presse et des médias ainsi que des médecins complaisants à la solde des géants de la pétrochimie, et une partie de la presse alternative est tout aussi manipulée, alors qu’on ne pourrait pas survivre sans eux, puisque le premier producteur de radicaux est notre système immunitaire, qui les utilise pour occire les nuisibles. Le véritable problème, c’est la cause de leur surproduction dans l’organisme, le stress et l’exposition croissante aux chémotoxiques.

 

 

Et enfin, j'attire votre intention sur un point, il ne faut pas diaboliser les bactéries, elles ont leur utilité. Nous baignons dedans et elles ne peuvent nous nuire si notre PH interne est équilibré et si notre flore l'est aussi pour garantir notre immunité. L'hygiènisme en excès nous fragilise. 

 

Une aide précieuse pour équilibrer la flore et pour alcaliniser le Ph interne :  le-kefir

Je ne conseille pas de prendre des probiotique, le kefir est naturel et bien plus efficace et sinon, prendre du lait fermenté de temps en temps. Manger des fibres, fruits et légumes, limité la viande. Les fibres forment un  ralentissent l’absorption des sucres et favorisent l’élimination des graisses, elles favorisent également les « bonnes bactéries » qui se nourrissent de ces fibres et optimiser la constitution de vitamines.

Bien entendu, il faut éviter les plats préparés, tout ce qui contient trop de toxiques, pesticides, additifs, conservateurs.... 

Eviter de manger les fruits pendant les repas, ou alors au début du repas et non à la fin. Eviter absolument certaines associations tels que produit laitier si vous avez consommé de la viande durant le repas. Viande et féculent éviter aussi.  Bannissez le lait, préférez le lait fermenté (lait ribo)  les yaourts pas trop souvent, les vrais fromages, sans excès. 

 

Autre article utile :  listes-des-aliments-alcalinisants-et-acidifiants



09/06/2015
9 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au site

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 1939 autres membres