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Les expert du Swiss Medical Board ont suscité la polémique dimanche en déconseillant le dépistage systématique du cancer du sein. Une prise de position qui suscite "étonnement" et "consternation".
Se basant sur des études menées entre 1963 et 1991, le groupe de médecins et de scientifiques suisses relève plus d'inconvénients que d'avantages à ces mammographies.
J'avais déjà lu des articles polémique ou était pointé le taux de femmes porteuses de tumeurs qui ne mettront jamais leur vie en danger est très important. Les auteurs d’une étude publiée dans la revue Nature en 2004 ont notamment autopsié des femmes de 40 à 50 ans décédées accidentellement qui ne portaient pas de diagnostic de cancer du sein. Chez plus de 30 % d’entre elles, ils ont trouvé un carcinome in situ, soit une petite tumeur qui n’avait pas infiltré les tissus environnants. Leur conclusion: «Nombre d’entre nous sont porteurs de petites tumeurs sans le savoir». Johannes Schmidt est le premier à documenter et à quantifier cette situation de manière aussi précise et étayée: pour une femme qui se fait dépister, la probabilité d’être diagnostiquée est dix fois plus élevée que celle de ne pas mourir d’un cancer du sein. Autrement dit, elle a dix fois plus de risque d’être déclarée cancéreuse à tort. Ou encore: pour épargner à une seule femme un décès par cancer du sein, il faudra en mutiler et en traiter inutilement dix. Sa conclusion est sans appel: «recommander le dépistage de masse du cancer du sein pourrait être une erreur». voir l'article http://tinyurl.com/lgpkjuf
Par contre, il faut être vigilante, bien observer et se faire palper les seins.
ÉVITEZ les soutiens gorges à baleines ou trop serrés !
Une étude majeure menée en 2009 a conclu que les soutien-gorge à armatures sont une des causes principales de cancer du sein
TROP DE PROTÉINES QUADRUPLE LE RISQUE DE CANCER ET DIMINUE L'ESPÉRANCE DE VIE
Une alimentation riche en protéines, à l'âge moyen, augmente considérablement le risque de cancer et de façon plus générale de décès précoce, selon une étude publiée dans la revue Cell Metabolism. Ce qui n'est pas le cas après 65 ans.
On sait aussi que trop de sucre est un facteur favorisant les tumeurs qui se nourrissent de sucre.
Ici on ne parle pas du cancer du sein, pourtant d'autres spécialistes dénoncent les mêmes problèmes pour le cancer du sein, mais on n'a pas les mêmes mesures par L'institut National du Cancer qui reconnait désormais que le dépistage systématique du cancer de la prostate apporte plus de risques que de bénéfices, mais ne le reconnait pas encore pour le cancer du sein. Et donc on n'en parle pas à la TV. C'est même tabou, si j'avance ce genre d'argument pendant les campagnes de dépistage féminin, je me fait agresser !
Le cancer de la prostate est le premier cancer masculin en France, c'est un vraie question sanitaire, mais derrière ce cancer il y a un autre enjeu : celui des traitements.
L'institut National du Cancer reconnait désormais que le dépistage systématique du cancer de la prostate apporte plus de risques que de bénéfices.
Le nombre d´ablations de la prostate a été multiplié par trois en vingt ans, et on opère aujourd´hui environ 20 000 hommes par an.
Est-ce trop ? Certains cancers de la prostate ne sont pas agressifs, ils évoluent très lentement tout comme le cancer du col, c'est pourquoi on ne fait même plus de frottis avant 25 ans.
D´après de nombreux spécialistes, ils seraient donc trop souvent opérés pour rien. Avec des conséquences difficile à vivre pour certains hommes : impuissance, incontinence, et un impact,
psychologique lourd sur les hommes et sur les couples. De plus le professeur François Desgrandchamps invité dans l'émission Etat de santé sur LCP, précise que l"éjaculation est préventive du cancer ! Plus un homme éjacule, plus il fait de la prévention du cancer.
Pourquoi autant d'ablation ?
Plusieurs raisons à cela : Economiques : la T2A, système de financement à l'activité des hôpitaux, pousserait à une course à l'acte.
Mais c'est aussi le dépistage qui est en cause : en le généralisant, on aurait détecté et opéré inutilement trop de cancers. Il en est de même pour le cancer du sein. Après 50 ans une femme sur deux aura des cellules cancéreuses, mais celles-ci ont de grandes chances de se résorber spontanément, on a forcément des petits cancers quand on les cherche ! Et plus on avance en âge, plus on en a. DONC SI ON LE CHERCHE, on le trouve et on rendra le patient malade, gardez cela à l'esprit.
Alors comment faire pour à la fois réduire la mortalité du cancer de la prostate tout en évitant les traitements et les séquelles inutiles ?
Peut-on changer la prise en charge ? Pourquoi faire évoluer le dépistage ? C´est à toutes ces questions que nous la journaliste Élizabeth Martichoux tente de répondre dans le nouveau numéro d'Etat de Santé consacré à ce sujet en déc 2019.
Le professeur François Desgrandchamps est son invité, il a publié un ouvrage sur le sujet.
A savoir, le dépistage par le PSA n'est pas fiable pour déterminer les risques.
Pour éviter une ablation inutile, dans le doute :
Jamais de biopsie sans un IRM préalable
PSA pour le dosage, en dessous de 1 aux résultats du dosage, aucun soucis, au dessus de 1, une surveillance suffit, le dosage varie et c'est normale.
François Desgrandchamps
Chirurgien urologue, François Desgrandchamps est chef du service d’urologie et de transplantation rénale et pancréatique de l’hôpital Saint-Louis à Paris et professeur d’Urologie à la Faculté de Médecine Denis Diderot. Il est co-directeur de l’unité transactionnelle immuno-onco urologie au CEA. François Desgrandchamps est l’auteur de livres grand public sur les maladies prostatiques et participe régulièrement à de nombreuses émissions de radio et de télévision sur ce thème. François Desgrandchamps est l’auteur de plus de 150 publications scientiques internationales. Il est également l’auteur de livres grand public sur les maladies prostatiques et participe régulièrement à des émissions de radio et de télévision sur ce thème.
Le livre
Autres interviews du Professeur
Le nombre estimé de décès par cancer de la vessie en 2018 était de 5 335, dont 77 % chez les hommes. À retenir : Survie nette standardisée à 5 ans de 55 % chez l'homme et 49 % chez la femme entre 2010 et 2015 ; Survie moins bonne pour les femmes comparé à celle des hommes, observée pour tous les âges, et liée à une mortalité en excès juste après le diagnostic plus élevée ;
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