Liste des aliments inflammatoires
L'inflammation est la composante du système immunitaire qui aide l'organisme à vaincre les bactéries, les virus, parasites et autres envahisseurs. L'inflammation aide également l'organisme à réparer les tissus endommagés et à se régénérer après une blessure. En fait, l'inflammation est un mécanisme nécessaire à notre survie. Mais ce mécanisme peut se retourner contre nous et être la cause principale de nombreuses maladies.
Une inflammation c'est :
• Une réponse des tissus vivants, vascularisés, à une agression.
• Une réaction de défense du système immunitaire.
• L’organisme utilise l'inflammation pour essayer d’expulser les microbes.
Voir : L'inflammation c'est quoi ?
Par ailleurs, une mauvaise hygiène de vie, une alimentation acide, provoque des inflammations.
Certains aliments comme le lait, favorise les inflammations ORL par exemple.
Le terrain inflammatoire est souvent déclenché ou aggravé par une consommation régulière et excessive des aliments suivants :
Sucres ajoutés et sirops industriels
Pic de glycémie / insuline : Favorise le stress oxydatif et les cytokines pro-inflammatoires
Pain blanc, pâtes blanches, riz blanc, biscuits industriels
Viandes rouges en excès et viandes transformées
Charcuterie (bacon, saucisses, jambon fumé), hot‑dogs, viandes très grasses
Riches en acides gras saturés, nitrites & AGE*(produits de glycation avancée)*, elles sont fortement liées à un état inflammatoire chronique.
Graisses saturées et transformées
Huiles et graisse de friture réutilisée plusieurs fois, gâteaux industriels, margarine hydrogénée
Ces graisses altèrent le profil lipidique sanguin, augmentent le LDL et perturbent la membrane cellulaire, favorisant l’inflammation.Huiles riches en oméga‑6 sans équilibre oméga‑3
Huiles de tournesol, de maïs, d’arachide, margarine végétale, produits ultra-transformés
Un excès d’oméga‑6 par rapport aux oméga‑3 (présents dans les poissons gras ou graines de lin) renforce les médiateurs pro-inflammatoires.
Excès de graisses saturées/trans : Augmente LDL, altère les membranes et active voies de l’inflammation
Déséquilibre oméga‑6 / oméga‑3 : Stimule la production de prostaglandines pro-inflammatoires
Alcool, radical en excès
Bière, vin, spiritueux en consommation quotidienne élevée
L’alcool à haute dose peut entraîner une perméabilité intestinale (leaky‑gut), provoquer une activation systémique du système immunitaire et augmenter le taux de CRP.
Alcool en excès : Permet la translocation de bactéries au niveau sanguin, provoquant une réponse inflammatoire.
Produits ultra-transformés et additifs alimentaires
Soupes chimiques, sauces industrielles, plats préparés, snacks salés
Souvent riches en additifs, sel, agents de conservation, MSG*, sels de nitrite, et faibles en fibres — ils perturbent la flore intestinale et stimulent l’inflammation.
Ils peuvent irriter la muqueuse intestinales, altérer le microbiote.
Edulcorants artificiels
Aspartame, sucralose, acésulfame, stévia… présents dans « sans sucre » ou allégés
Ces produits peuvent perturber le microbiote intestinal et engendrer une réaction inflammatoire chez certaines personnes.
Additifs et colorants : Peuvent irriter la muqueuse intestinale, altérer le microbiote
Produits laitiers en excès ou selon sensibilité
Fromages industriels, lait entier, yaourts sucrés
Chez certaines personnes (insensibilité à la caséine, lactose), cela peut déclencher des réactions inflammatoires digestives ou systémisues.
Recommandations pour limiter l’inflammation
Réduction ciblée des aliments listés ci-dessus, surtout s’ils sont consommés quotidiennement.
Adopter un modèle alimentaire globalement végétarien ou méditerranéen : légumes frais, fruits rouges, légumineuses, poissons gras, huile d’olive, noix, graines pour apporter des antioxydants et oméga-
Favoriser les modes de cuisson doux (vapeur, sauté à basse température) au lieu de friture ou grillade trop marquée — pour limiter la formation d’AGE
Tenir compte de l’hydratation, du sommeil, de la gestion du stress et de l’activité physique : ils complètent l’effet anti‑inflammatoire du régime alimentaire.
C'est la dose qui fait le poison : un verre de vin de temps en temps ne déclenche pas d’inflammation s’il est compensé par une alimentation anti-inflammatoire.
Ce n’est pas « un aliment » qui enflamme, mais l’excès, surtout combiné à un mode de vie sédentaire.
Les labels bio ou « naturel » ne garantissent pas l’absence d’additifs industriels. Lisez toujours les listes d’ingrédients
Consulter un professionnel de santé si inflammation chronique avérée ou symptômes persistants (diagnostic spécifique, supplémentation, éventuelles allergies, intolérances.
Pour les tomates c'est une erreur, elles sont acidifiantes ! Il est vivement déconseillé d'en consommer en cas de tendinite etc.
Contient de la capsaïcine, qui est un puissant inhibiteur de la substance P , un neuropeptide associé à des processus inflammatoires.
La capsaïcine est étudiée comme traitement efficace contre la douleur associée à l’arthrite, le psoriasis, et la neuropathie diabétique.
La racine de curcuma est utilisée pour ses bienfaits anti-inflammatoires. Des recherches ont même démontré qu’elle pouvait être aussi efficace que des médicaments contre l’arthrite.
Indications : Tube digestif (gastrite, intestins irritable, colite...), articulations (rhumatisme, arthrite, arthrose), peau (eczéma, rougeurs, panaris…).
Posologie : Infusion : 1 à 1,5g de poudre par tasse, infuser 10 minutes, 1 à 3 tasses par jour.
Ou
Teinture-mère : 2 à 3 fois par jour, 5 à 20 gouttes avec de l’eau.
Ou
Gélules : 3 fois par jour, 1 à 2 gélules. L'assimilation du Curcuma est améliorée en prenant simultanément du poivre ou du gingembre (confit par exemple).
Externe : compresse d’infusion ou cataplasme de poudre, 3 à 4 fois par jour.
Poudre bio à utiliser comme épice dans vos plats
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Entre autres vertus, la cannelle à des principes anti - inflammatoires et aide à combattre l'arthrite par exemple (voir de-la-cannelle-et-du-miel-pour-combattre-larthrite)
Les graines de Chia (« Chia » signifie « force » en maya et provient du mot aztèque qui signifie « huileux », elle est riche en en Oméga 3 (15 à 17%) qui ont des propriétés anti-inflammatoires, elle renforce système immunitaire car cette graine est riche en fibres solubles, ce qui est idéal pour contrôler sa glycémie et le cholestérol sanguin et aussi pour ressentir la sensation de satiété. Elle a des propriétés anti-inflammatoire et aide à réguler la pression artérielle. Au même titre que la Spiruline (algue) cette graine renferme plus d’antioxydants que n’importe quelle autre graine et aide donc à lutter contre le vieillissement.
Les minéraux, le fer et le calcium ainsi que de la vitamine B9 et 1/4 de protéines qu'elle contient sont un d'excellents énergisants pour l’organisme.
On peut le consommer au même titre qu'un féculent ou une céréale, vous en trouverez en magasin bio ou diététique.
Les jeunes aiguilles du pin sylvestre (Pinus sylvestris) sont récoltées pour leurs vertus thérapeutiques. Comme le fait remarquer le naturopathe Christopher Vasey, elles sont parfois vendues sous l’appellation incorrecte de "bourgeons de sapin". Le pin sylvestre entraîne la sécrétion d’hormones anti-inflammatoires, comme la cortisone. "La cortisone produite par le corps à la suite de la prise de plantes est présente en quantité physiologique. Elle a des effets bienfaisants sans effets secondaires" souligne le naturopathe.
Indications : Voies respiratoires (rhinopharyngite, sinusite, bronchite, asthme…), rhumatismes, voies urinaires (cystite, prostatite…).
Posologie : Infusion : 20 à 50g de bourgeons à infuser pendant 10 minutes dans 1 litre d’eau, 3 tasses par jour.
Ou
Teinture-mère : 3 fois par jour, 10 à 20 gouttes avec un peu d’eau.
Contre-indications : hypertension, nervosité, faiblesse rénale.
Durant des siècles, le gingembre a été largement utilisé dans les pays asiatiques pour soulager la douleur et notamment celle générée par l’arthrite et le rhumatisme. Cet aliment contient en fait des substances chimiques qui réduisent l’inflammation des muscles. Comme ces substances sont naturelles, peu ou pas d’effets secondaires sur la santé ont été liées à la consommation du gingembre.
On ne l'utilise pas en été, en médecine chinoise.
Dans la Grèce Antique, le laurier était consacré au dieu Apollon et symbolisait la gloire. C’est aujourd’hui une plante reconnue pour ses bienfaits anti-inflammatoires, antalgiques, anti-infectieux, et anti spasmodiques.
Indications : Voies respiratoires (rhume, pharyngite, bronchite, asthme…), voies digestives (diarrhées, colite, gastro-entérite…), peau (acné, furoncle, eczéma, crevasse, ulcère, urticaire…), bouche (gingivite, aphte, douleurs dentaires, parodontites, abcès…), articulations et muscles (arthrite, goutte, lumbago…) et nerfs (sciatique, névrite…).
Posologie : Le plus simple est d’utiliser l’huile essentielle de laurier (Laurus nobilis).
Voie orale : 2 à 3 fois par jour, 1 à 2 gouttes d’HE dans du miel ou de l’huile végétale.
Peau (HE pure) : 3 à 4 fois par jour, 1 goutte sur le bouton, l’aphte ou l’abcès.
Ou
Peau (HE diluée) : 10 gouttes d’HE diluées dans une cuillère à café d’huile de tournesol, à étaler 3 à 4 fois par jour sur la région à traiter et masser.
Ou
Gargarisme : 2 à 3 gouttes d’HE diluées dans un peu de lait à rajouter à un demi verre d’eau. Gargariser, recracher, 3 à 4 fois par jour.
Ou
Bain : 15 à 20 gouttes d’HE dans une cuillère à soupe de lait.
Par précaution : Avant d’employer l’HE de laurier, faites un test de quelques gouttes sur le pli du coude. Attendre 2 à 3 heures pour voir si des rougeurs apparaissent. Si c’est le cas, ne pas utiliser l’huile. Si non, c’est bon !
Attention : Ne pas confondre le laurier noble avec le laurier-rose ou laurier-cerise que l’on voit souvent dans les jardins et dont l’utilisation médicinale est interdite.
PRINCIPALES INDICATIONS : Infections microbiennes, anti-inflammatoire, cicatrisante, favorise le sommeil
Résine utilisée par les abeilles pour colmater et étanchéifier leur ruche, la propolis est anti-inflammatoire, anesthésiante, antimicrobienne, cicatrisante et antioxydante.
Indications : Voies respiratoires (rhinite, sinusite, otite, pharyngite, trachéite…), tube digestif (gingivite, stomatite, aphtes, douleurs dentaires, entérite…), voies urinaires (cystite, prostatite, urétrite…), peau en externe (abcès, furoncle, brûlure, blessure, eczéma, urticaire…).
Posologie : Voie orale : pâte à mâcher : 1 gramme 3 fois par jour, entre les repas, mâcher longuement jusqu’à dissolution complète. Cure pour 1 semaine.
Voie cutanée : pommade à appliquer sur la région à traiter, 3 à 4 fois par jour.
On peut utiliser les sommités fleuries et les feuilles de basilic comme remède anti-inflammatoire. Elles possèdent en effet des substances qui bloquent ou freinent l’activité des médiateurs de l’inflammation.
Indications : Tube digestif (gastrite, brûlures, aigreurs, entérite, colite…), nerfs (névrite…), voies urinaires (cystite, prostatite), articulations (arthrite, polyarthrite, tendinite).
Posologie : Infusion : 3 à 4 feuilles fraîches infusées pendant 10 minutes dans 1 tasse d’eau chaude.
A savoir : Les feuilles de basilic perdent leurs propriétés curatives en séchant.
Cette plante est cultivée en Orient et en Europe centrale pour ses graines antihistaminiques. On peut la trouver dans les magasins diététiques et bio.
Indications : Voies respiratoires (rhume des foins, allergies aux poussières, asthme allergique) et vaisseaux sanguins (céphalée, migraine).
Posologie : teinture-mère : 3 fois 10 à 30 gouttes par jour dans de l’eau.
Le zest de citron (citrons bio) est riche en huiles essentielles qui détendent les vaisseaux sanguins et, son effet alcalinisant (justement parce qu'il est très acide) il possède également des propriétés anti-inflammatoires qui aident à neutraliser la douleur. Le prendre le jus avec de l'eau chaude et du miel le matin à jeun.
Le cassis est une plante anti-inflammatoire dite "hormonale" puisqu’elle stimule le corps à produire des hormones aux effets anti-inflammatoires. Ces hormones appartiennent à la famille de la cortisone. On connaît l’usage des feuilles de cassis depuis des siècles pour soulager les rhumatismes.
Indications : Voies respiratoires (rhume des foins, allergie à la poussière, asthme allergique), articulations, voies urinaires (cystite, prostatite), inflammations en général (urticaire, hemorroides…).
Posologie : Macérat glycériné ou teinture-mère : 3 fois 30 à 50 gouttes avec de l’eau avant les repas.
Ou
Infusion (pour les rhumatismes et les voies urinaires surtout) : infuser 10g de feuilles sèches dans 2,5 dl d’eau bouillante pendant 15 min. Boire 2 à 3 tasses par jour.
Parmi ses nombreux bienfaits, la lavande est une plante anti-inflammatoire. Comme on la trouve à portée de main, profitons-en !
Indications : Peau (acné, brûlure, coup de soleil, crevasse, morsure, piqure d’insecte, prurit, rougeur, urticaire, panaris…), voies respiratoires (bronchite, asthme, quintes de toux, pharyngite…), voies digestives (diarrhées), divers (douleurs musculaires, articulaires, des dents, otite, cystite…)
Posologie : La lavande est avant-tout utilisée en huile essentielle (Lavandula Angustifolia).
Voie orale : 3 fois ou plus par jour, 3 à 5 gouttes diluées dans du miel ou de l’huile végétale.
Ou
Onction pur : 3 fois par jour, 1 à 15 gouttes selon l’étendue de la surface à traiter. Etendre les gouttes sur la région et masser légèrement pour les faire pénétrer dans les tissus.
Ou
Bain : 15 à 20 gouttes dans une cuillère à soupe de lait ou de base pour bain.
Les premiers usages de la camomille romaine remonteraient au XVIe siècle. On l’utilisait beaucoup contre les inflammations digestives.
Indications : Tube digestif (gastrite, ulcères d’estomac…), peau (eczéma, furoncle, plaies, démangeaisons, crevasses, urticaires…), nerfs (névralgies faciales, dentition douloureuse des enfants, névrites…), yeux (conjonctivite, blépharite…).
Posologie :
Interne : Infusion : 5 à 10 têtes par tasse, infuser pendant 10 minutes dans de l’eau bouillante, 3 à 5 tasses par jour.
Ou
Teinture-mère : 3 fois par jour, 30 gouttes avec un peu d’eau.
Ou
HE : 2 à 4 gouttes dans du miel ou de l’huile végétale, 3 à 4 fois par jour.
Externe :
- pour les inflammations de la peau et des yeux : infuser de la camomille à raison d’une cuillère à soupe pour 1 tasse. Laisser infuser 10 minutes puis appliquer quand l’infusion est tiède.
- pour les inflammations des nerfs : HE 3 à 4 gouttes d’HE diluées dans une demi cuillère à café d’huile de tournesol, en onction sur la région à traiter, 3 à 4 fois par jour.
Originaire d’Australie, l’eucalyptus a été introduit dans le sud de la France dès 1860. C’est la citronnella contenue dans les feuilles de ses branches âgées qui lui confère ses vertus anti-inflammatoires et antalgiques.
Indications : Articulations (polyarthrite, arthrose, goutte…), nerf (sciatique, zona…), tendons (tendinite, épicondylite…), muscles (élongations, déchirures), vaisseaux sanguins (phlébite, artérite, hémorroïdes…), peau (eczéma, mycoses, panaris, piqures d’insectes)
Posologie : Voie orale : 3 à 5 fois par jour, 3 à 5 gouttes dans du miel ou de l’huile végétale.
Ou
Voie cutanée : Onction d’un mélange de 10 gouttes d’HE pour 1 cuillère à café d’huile de tournesol. Répéter 3 à 4 fois par jour l’onction sur la zone à traiter. Maximum 21 jours.
Ou
Bain : 15 à 20 gouttes dans une cuillère à soupe de lait ou une base pour bain.
Le saule blanc était déjà utilisé 5000 ans avant J-C. en Mésopotamie pour soigner diverses douleurs. Riche en salicine, c’est une des plantes qui a contribué à la découverte de l’aspirine (acide acétylsalicilique).
Indications : Articulations (rhumatisme, arthrite, goutte, douleurs dorsales), nerfs (névralgies, névralgie faciale), muscles (lumbago).
Posologie : Décoction : faire bouillir 25 à 30g d’écorce dans 1 litre d’eau pendant 5 minutes, puis laisser infuser 10 minutes. 2 à 3 tasses par jour.
Ou
Gélules : 3 fois 2 gélules, avant les repas.
La reine-des-prés (Spiroea almaria) est un des plus vieux anti-inflammatoires du monde puisque son principe actif est celui qui a servi à l’élaboration de l’aspirine : l’acide salicylique. Au Moyen-Age, on l’utilisait contre les inflammations de la peau lors de fièvres éruptives, comme la variole et la rougeole.
Indications : Articulations (douleurs, ankylose, gonflement, arthrite, goutte…), nerfs (névralgie, névrite…), tendons (tendinite, tennis-elbow…), mal de tête.
Posologie : Infusion : infuser 1 cuillère à dessert de feuilles et de fleurs sèches dans 3 dl d’eau pendant 10 minutes. Boire 3 tasses par jour. Ne pas faire bouillir la plante sinon elle perd ses vertus.
Ou
Gélules : 3 fois 2 gélules, avant les repas.
Contre-indications : Allergie à l’aspirine, prise de fluidifiants sanguin
Les omégas 3 sont des anti-inflammatoires naturels. Ils sont particulièrement recommandés lors d’inflammations chroniques (articulations…). Le hic c’est que notre corps n’en fabrique pas. Il faut donc les trouver dans l’alimentation pour avoir des apports suffisants.
Les premières sources d’omégas 3 sont : les huiles de première pression à froid (lin, colza, noix, germe de blé, soja, chanvre, caméline), les poissons gras des eaux froides ou autres (flétan, hareng, saumon, maquereau, anchois, sardine), les algues océaniques ou de lac comme la spiruline.
Menu d’un régime anti-inflammatoire :
Protéines : poissons gras, œufs, légumineuses.
Glucides : riz complet ou semi-complet, pâtes complètes, pommes de terre.
Lipides : huile de colza et de lin, amandes, noix, graines de lin.
Légumes : tous à volonté surtout ceux à feuilles vertes.
Fruits : tous à volonté.
Des compresses d'euphraise
On ne la connaît pas toujours, pourtant l’euphraise est une plante classiquement utilisée avec le bleuet pour soigner les inflammations des yeux.
Indications : yeux (conjonctivite, blépharite, orgelet…), nez (rhume infectieux et rhume des foins avec fort écoulement liquide).
Posologie : Usage externe surtout.
Yeux : Infusion : faire bouillir 1 poignée de plante sèche dans 1 litre d’eau pendant 10 minutes puis laisser infuser 10 minutes. Imbiber de la ouate et la poser sur les paupières. Répéter plusieurs fois par jour.
Rhume des foins : laver les fosses nasales avec la décoction, recommencer plusieurs fois.
Les bourgeons du bouleau sont antihistaminiques. Ils diminuent le taux d’histamines présents dans le sang, d’où l’effet anti-inflammatoire. Les histamines sont des médiateurs des inflammations, particulièrement lors d’allergies.
Indications : Voies respiratoires (rhume des foins, allergies aux poussières et poils d’animaux, asthme allergique), articulations (rhumatismes, goutte…).
Posologie : Macérat glycériné de Betula pubescens Bourgeons 1D : 3 fois par jour 30 gouttes avec de l’eau.
voir l'article complet sur : ► Les vertus de l'ananas et la papye
La papaye contient de la papaïne, une enzyme qui aide à digérer les protéines. Cette enzyme papaïne est utilisée entre autres pour traiter des blessures liées aux sports, d'autres causes de traumatisme et d'allergies.
Arbrisseau de la famille des Liliacées, elle pousse spontanément dans les bois les plus chauds d'Europe. Originaire des forêts tropicales humides et des régions tempérées d'Asie et d'Australie. On utilise la racine que l'on récolte toute l'année. La Salsepareille possède des vertus purifiantes et anti-inflammatoires et aussi des vertus diaphorétiques (qui provoque la transpiration) et dépuratives, car elle contient de nombreux principes actifs, tels que des huiles essentielles, des résines et autres. On l'utilise pour purifier le sang, soigner la grippe, les rhumatismes, l'arthrite et des troubles cutanés tels que l'eczéma, dermatose, prurigo, eczéma, psoriasis..
On l'utilisait depuis longtemps contre le psoriasis et la lèpre. Elle est particulièrement utile contre les affections cutanées comme l'eczéma et le psoriasis, et elle contribue au traitement des rhumatismes, de l'arthrose et de la goutte, excès d'urée, calculs rénaux, dyspesie, constipation, colopathie chronique.
Elle contient 1 à 3% de saponines stéroliques, tels que la sarsapogénine, qui pourrait avoir une action sur certaines hormones de l'organisme. Elle produit un effet tonique, en favorisant la production d'hormones sexuelles chez l'homme, et en provoquant une augmentation de la masse musculaire.
Dans de très nombreux pays, la Salsepareille est considérée comme un aphrodisiaque (notamment en Chine, Inde, Mexique, Argentine). Elle soignerait l'impuissance. Chez la femme elle stimule la production de progestérone et traite le syndrome prémenstruel ainsi que les troubles reliés à la ménopause, tels que l'asthénie et la dépression.
Elle contient également des phytostérols, tels que le beta-sitostérol, environ 50% d'amidon, de la résine, de l'acide sarsapique et des sel minéraux. Tout cela contribue probablement aux nombreux effets thérapeutiques de cette plante, parmi lesquels des études ont également démontré un effet anti-inflammatoire et une action protectrice du foie.
En phytothérapie on retrouve la Salsepareille dans de nombreux produits, en association avec d'autre plantes.
On recommande de ne pas dépasser les doses prescrites, la salsepareille pouvant provoquer des nausées ou des problèmes hépatiques, lorsque prise à fortes doses.
Sous forme de teinture on peut prendre 3ml 3 fois par jour, en général la salsepareille est prise en association avec d'autres plantes.
Les traités de médecine ayurvédique accordent une large place à la résine de boswellia qui est utilisée seule (sous le nom de Salai guggul) ou en complexe associée à d’autres plantes indiennes. En Europe, ses puissants principes anti-inflammatoires sans effets secondaires ont été mis en évidence par de nouveaux essais cliniques qui ont prouvé l’action efficace du Boswellia serrata dans le traitement des voies respiratoires et plus particulièrement dans la prévention des crises d’asthme.
Les praticiens la recommandent pour le traitement des douleurs rhumatismales, de l’inflammation du tube digestif et des voies respiratoires. En usage externe, le Salai guggul est prescrit pour les problèmes d’acné, les infections fongiques et les furoncles. On utilise également les fumigations à base de cette résine pour purifier les vêtements, les maisons et les cheveux.
Cette résine a une activité inhibitrice ciblée et ne produit aucun effet secondaire et ne présente aucune toxicité. Ce sont les acides boswelliques qui sont à l’origine de cette propriété. Ils inhibent la formation des leucotriènes, substances qui engendrent l’inflammation en accentuant les dommages causés aux tissus par les radicaux libres. Ils participent au bon fonctionnement des vaisseaux sanguins plus ou moins obstrués par des spasmes. Ces acides améliorent également la circulation sanguine dans les articulations et les autres tissus enflammés. Ils permettent ainsi un apport plus important en sang dans les tissus, alors mieux nourris et mieux drainés et contribuent à faire disparaître l’inflammation.
– Le boswellia : le boswellia, ou boswellia serrata, a de puissantes propriétés anti-inflammatoires qui sont prisées depuis des milliers d’années.
– La bromélaïne : cette enzyme, qui digère les protéines, et que l’on trouve dans les ananas, est un anti-inflammatoire naturel. On peut en consommer sous forme de supplément, mais manger des ananas frais peut également être bénéfique. Sachez que la bromélaïne se trouve en majorité dans le cœur de l’ananas, vous pouvez donc laisser de côté un peu de pulple lorsque vous consommez le fruit.
– Le myristoléate de cétyle (CMO) : cette huile, que l’on trouve dans le poisson et le beurre frais, agit comme un « lubrifiant articulaire » et un anti-inflammatoire. On peut l’utiliser en préparation topique pour soulager un syndrome du canal carpien léger
– L’huile d’onagre, de cassis et de bourrache : elles contiennent des acides gras gamma-linoléique (GLA), qui sont utiles dans le traitement de la douleur de l’arthrite.
Voir aussi : Le plantain
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