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Voici mon harmonie névrotique, quelle est la vôtre ?

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Névrose ou névrosé, sont des mots galvaudés que vous avez entendus maintes fois. Vous en connaissez plus ou moins vaguement la définition.

La névrose est un terme générique, la psychiatrie lui donne une sens stricte de maladie mentale, en référence à la pseudo bible de diagnostic psychiatrique, dont une petite commission largement engraissée par les labos, décident une fois par an, des nouveaux comportements humains que l'on pourrait qualifier de maladie mentale !

 

La psychanalyse donne un sens différent à la névrose, pour Freud nous sommes tous névrosés et chacun la sienne ! 

 

On peut bien les ranger dans des cases, il n'empêche, que chaque histoire personnelle produit des effets particuliers. 

La névrose n'est pas forcément un problème ! D'ailleurs Freud nous dit bien que la personne "normale" est névrosée. Maintenant cette névrose sera plus ou moins invalidante. Je ne sais pas si on la dépasse totalement, mais on peut trouver des accommodations toujours plus confortables au fil du temps. 

Si on parvient à trouver une forme de bonheur à cohabiter avec elle, tout va bien!

 

Pour commencer, il faut en être conscient ! Avez-vous cerné quelle est votre névrose en quoi elle consiste et quelles sont ses fondements dans votre histoire?

C'est un atout de connaître ses propres failles ! On peut les sublimer.

 

Les sublimer, cela signifie, en faire quelque chose de valorisant pour soi, d'épanouissant, et qui nous apporte en retour du positif. 

 

Ce qui est certains, c'est que malheureusement, la plupart des gens perçoivent leur être comme s’ils n'avaient aucune prise sur lui. Que ce soit le physique ou le mental.

Cette image est imposée par notre culture et la mainmise du médecin qui s'approprie totalement le pouvoir sur notre santé. Alors même que le fondateur de la médecine, Hippocrate, disait bien que chacun est maître de sa santé !

La médecine moderne est dénaturée du fait de l'implication des laboratoires dans le cursus même des médecins.

 

L'être est malléable et en perpétuelle transformation physique et mentale.

 

Aller à la rencontre de sa névrose, c'est prendre assez de recul sur soi, pour observer ces sous-personnnalités, constater qu'elles ont été utiles (sans elles, nous aurions été anéantis par la douleur), les remercier et les remettre à leur juste place sans les laisser déborder (surtout si elles ont subtilement pris toute la place, guidant nos attitudes, nos actes, nos réactions, nous rigidifiant ou nous rendant méfiants....). Se faire aider, c'est surtout parler, sans tourner en rond, il faut parler avec une personne, qui, si elle n'est pas professionnelle, au moins, ne nous maintiendra pas dans la position de victime. Se faire plaindre ne fait pas avancer les choses. Lire, aide aussi beaucoup, Boris Cyrulnik par exemple, ou Christophe André. Ou bien regarder leur vidéo. Ne pas hésiter à changer de psy autant que nécessaire.  Attention aux psychiatres non psychanalyste, ils sont surtout là pour prescrire des psychotropes... Heureusement que je ne me suis pas découragée dès la première tentative de consultation. L'éminent psychiatre, aura été d'une maladresse incroyable. J'ai bien compris 10 ans plus tard le fondement de son propos, mais dès la première visite, je n'étais pas prête à l'entendre, c'est comme si il avait dressé un mur infranchissable vers le bien-être. Devant toute ma colère et ma haine contre mes parents, il m'a dit froidement "on ne peut pas s'épanouir si on n'aime pas ses parents" ! Aimer mes parents ! L'un me reniait, l'autre m'avait abandonnée et je ne connaissais même pas ma mère ! Heureusement c'était un homme, j'étais encore plus en colère contre mon père et je me suis dit que décidément les hommes sont trop cons ! Je suis allée consulter une femme. Ma colère fut constructive, c'était une étape nécessaire, cette rage au ventre m'a donné la force de me relever. Je me suis appuyé sur le rejet de mes parents, pour décrété alors, "mes parents je n'ai pas besoin d'eux" et je me suis débrouillée toute seule à peine majeur. J'étais partie à 16 ans pour retrouver ma mère (disparue de ma vie lorsque j'avais 2 ans et demi et les retrouvailles n'ont pas du tout été à la hauteur de mes aspirations. 

Mais le premier équilibre transitoire s'est effondré dès le premier abandon, le second quand je suis devenue mère... A chaque fois, j'ai du reprendre les fondations... rien n'est définitivement stable. Nous sommes des funambules qui cherchons notre équilibre. Le propre du trauma est d'être en veille et de se réactiver quand les évènements réveillent des émotions similaires... 

 

L'aménagement que j'ai trouvé hier a muté, il peut encore changer demain si je cesse de trouver satisfaction dans cet équilibre et qu'en trouve un autre plus épanouissant. Je cherche à tâtons, jour après jour, comment faire évoluer mon être et mon bien-être, peaufiner mon l'œuvre de ma vie. Nous sommes tous des artistes potentiels.  

 

 

J'aime beaucoup la citation d'Anna Freud

 

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Boris Cyrulnik lui, parle de résilience.

" On s'est toujours émerveillé devant ces enfants qui ont su triompher d'épreuves immenses et se faire une vie d'homme, malgré tout. Le malheur n'est jamais pur, pas plus que le bonheur. Un mot permet d'organiser notre manière de comprendre le mystère de ceux qui s'en sont sortis. C'est celui de résilience, qui désigne la capacité à réussir, à vivre, à se développer en dépit de l'adversité. En comprenant cela, nous changerons notre regard sur le malheur et, malgré la souffrance, nous chercherons la merveille. " B. C. (Un merveilleux malheur).

Le malheur peut, en effet, être l'occasion de se dépasser ... 

 

Comment favoriser cette résilience ? 

 

Le vieille adage "Connais-toi-toi-même et tu connaîtras les autres et l'univers" de Socrate

prend tout son sens. Lorsque l'on comprend comment on fonctionne, on comprend mieux

les autres, forcément. Et puis tout s'éclaire. La compréhension au sens large. Car lorsque

le principe de refoulement est levé, ce système psychique qui cloisonne les différentes instances

de notre esprit, alors notre instinct, le petit dragon intérieur qui nous faisait tellement peur,

est enfin apprivoisé (comme dans Avatar) et devient notre précieux allié.

Notre instinct est la mémoire ancestrale, c'est un guide intérieur.  Voir :  cerveau-triunique

 

La névrose est problématique lorsqu'elle nous conduit

à nous faire du mal. Si nous nous faisons du bien, il n'y a pas de problème. 

Je dis souvent, peu importe ce qui nous arrive, même si c'est grave, même si c'est

douloureux, ce qui compte le plus, c'est ce qu'on en fait. Et forcément,

on peut en faire le pire ou le meilleur. 

 

On peut choisir de se poser en victime toute sa vie et revendiquer à corps

et à cris ce pour quoi on s'est senti lésé. Néanmoins c'est un passage souvent nécessaire. 

On peut inverser la donne par compensation et donner avec prodigalité aux autres ou à ses

enfants ce dont on a soi-même été privé. On donne ce qu'on a rêvé de recevoir.

On vit alors par procuration "le recevoir", on s'identifie à celui

qui reçoit et cela nous fait du bien.   

 

Lorsque l'on a été privé de l'amour de l'un ou de ses parents, on peut devenir très dépendant

affectif, être avide d'amour, comme si nous étions un puits sans fond ou bien au contraire,

en réaction, on peut rejeter, fuir la dépendance à l'autre, ne jamais s'autoriser

à se reposer sur quelqu'un, ne compter que sur soi.  

 

Par ailleurs, deux cas d'éducation opposée peuvent donner exactement le même résultat. 

Le trop d'amour ou bien le pas assez d'amour du tout donne parfois

les mêmes réactions comportementales adultes ! 

 

Je vais prendre un exemple qui me concerne, rien de mieux qu'on exemple concret. 

 

 

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Le texte correspondant à l'illustration

 

Pour ceux qui lisent mes articles depuis longtemps, ils sont aujourd'hui ou nombre de 700 et des brouettes. 

Le blog fut créé en 2013, on peut constater que je livre généreusement tout ce qui peut aider au développement personnel. Je me dévoue beaucoup aussi pour mon entourage.

Prendre soin des autres est, on pourrait dire, "obsessionnel", chez moi. 

J'en suis bien consciente, j'ai fait psycho à Paris V et j'ai suivi une analyse... 

 

J'ai entendu un prof dire un jour, "on ne fait pas psycho par hasard" ! Et pour cause ! De même que l'on ne travaille pas dans le soin par hasard !

 

Il est clair que je comble des manques anciens, en donnant beaucoup de soins et d'attention aux autres. Si je le vis bien, si cela me fait du bien de donner, et que les autres en tire aussi bénéfice, alors c'est parfait. Et oui, j'ai manqué de soin, d'attention, d'amour, ma mère a subitement disparu de ma vie un peu avant mes 3 ans et puis ce fut mon père. J'ai été pas mal ballottée, donc beaucoup de coupures de liens. 

 

Un autre exemple de sublimation positive qui me concerne.

L’absence de mes parents aura été très mystérieuse, on ne me disait rien et c’était en quelques sorte tabou alors je ne posais aucune question. Pourtant, comprendre, a été par la suite essentiel, j'ai compris beaucoup à travers l'histoire personnelle de mes parents et j'ai pu pardonner et me sentir apaisée.

La seule et unique carte que j’ai reçu de mon père quand j’avais 7 ans, était l'illustration d’une scène des « malheurs de Sophie » de la Comtesse de Ségur, accompagné d’un petit texte. Sophie avait fait une bêtise… Je voulais tellement connaître la suite ! Sur le chemin de l’école il y avait une bibliothèque. Je suis entrée, j’ai montré la carte et demandé si il y avait le livre. Bien sûr ! Le vieux monsieur était adorable et ravi de me montrer toute la rangée de livres de la comtesse de Ségur ! Sans grande formalité d'inscription, il m’a laissé emprunter tous les livres que je voulais, j'ai lu tous les livres de la Comtesse et bien plus encore ! Du manque de mon père, du mystère de son absence, par ce seul petit geste reçu, est né, un besoin dévorant de lire ! C'est ainsi que j'ai comblé, compensé, ou sublimé...  Depuis les malheurs de Sophie, j’ai lu des tas de livres. Et puis le goût d’écrire en a résulté ensuite le goût de comprendre et de partager…

 

C'est cela la sublimation, faire quelque chose de positif avec du négatif. Renverser la vapeur au lieu de reproduire ou entretenir le malheur. 

 

 

SUBLIMATION 

 

Les pulsions malsaines, haineuses, destructrices, sadiques, masochistes... sont en chacun de nous. Les voir absolument chez l'autre est une façon de préserver notre image et notre ego. 

Voir en soi le mal, ne veux pas dire que l'on est mauvais pour autant.

 

Exemple concret. Certains objets représentent des pulsions malsaines de par leur fonctions malsaines potentielles. 

Ainsi, à différents niveaux de sublimation (de valorisation sociale) une pulsion sera déviée de son but. La pulsion est dite sublimée dans la mesure où elle n'aboutit pas au sens primaire, mais est dérivée vers un nouveau but et où elle vise des objets socialement valorisés. 

 

Prenons la pulsion sadique, vous pensez "pas moi" ?

Pourtant on le voit bien chez l'enfant, il s'adonne sans état d'âme à des actes sadiques sur des insectes par exemple, si cela n'était pas socialement réprimé par l'éducation, mais encouragé, comme ce fut le cas dans le programme de conditionnement SS, cela conduirait au plaisir de faire du mal !

 

On voit bien le plaisir du chat qui joue avec la souris... On sait bien que les humains sont parfois capables d'être concrètement sadiques et faire du mal. Torturer des animaux ou des personnes physiquement avec des objets tranchants ou autre. 

Ça c'est la plus archaïque des pulsions quand elle n'est pas détournée quant au but. 

 

On peut se contenter de torturer moralement, on s'élève légèrement...

Mais on peut sublimer et détourner complètement du but.

Ce but vous est étranger croyez-vous ? Mais lorsque votre boss vous pourri la vie, par exemple, ne prendriez-vous pas plaisir, en fantasme, à lui rouler dessus en 4X4 ? ? Et bien autorisez-vous à l'imaginer, ça soulage et ça ne fait de mal à personne ! 

 

La sublimation cela peut être : 

Un boucher qui découpe la viande sublime la pulsion sadique. L'acte est rendu utile et constitue un métier. 

Et encore plus valorisant, le chirurgien ! Il charcute des corps, il est payé cher et en plus il est admiré !

 

Faire du bon et du gratifiant, avec du mauvais. Tout bénéf.

 

Mais on peut regrouper aussi tous ceux qui se servent d'objets symboliquement dangereux. Perso j'adore les ciseaux, les scalpels et les cuter, j'en ai partout, pour coudre, bricoler, j'ai besoin d'en avoir toujours sous la main en cas de besoin ! Et quand je m'en sers, cela me détend !  Pur ce qui est des pulsions primaires, nous ne savons pas réellement, ni totalement y renoncer, mais nous sommes capables, plus ou moins selon les individus, de les dévier, les transformer, trouver des aménagements acceptables pour rester civilisé. Une part de nous reste sauvage, et alors ? Pourvu qu'elle trouve un compromis enrichissant avec les autres instances de notre être ! 

 

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Parlons maintenant de la propension à reproduire. 

 

Celui ou celle qui aura vécu, par exemple, un amour torturé avec une mère ambivalente (mi aimante, mi rejetante) reproduira facilement le même type d'amour torturé, ou encore un homme fuira l’intimité du fait d'avoir eu une mère trop proche, intrusive ou trop tactile suscitant des désirs interdits. Pour lui l'intimité est alors vécu comme dangereuse, c'est une empreinte. Il ne sera pas forcément conditionné à vie, mais cela dépend en grande partie de lui. On dit en psychanalyse, qu'on doit renoncer aux bénéfices des symptômes pour avancer. Des renoncements sont toujours nécessaires pour grandir; Quand on ne veut renoncer à rien et jouer sur tous les tableaux, forcément, on fait du surplace.

 

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Chaque cas de figure, même en apparence très négatif, apporte ses bénéfices. 

Par exemple, vous ne voyez pas d'avantage à être victime ? Pleurer sur son sort ? 

Pourtant il y en a un majeur. Quand on fait le Calimero, les gens vous consolent, vous plaignent, vous aident, voir vous assistent totalement parfois ... Rester dépendant, c'est rester l'enfant blessé...

 

J'observe des modes de fonctionnement familiaux qui se perpétuent de génération en génération. Des types de défense particuliers qui empêchent d'avancer. 

Faire l'autruche par exemple. Ou le mécanisme du dénie; 

Quand le narcissisme prend le dessus, on veut à tous prix préserver l'image de soi, alors c'est le dénie.

Le dénie c'est le mensonge et rien de plus contagieux que le mensonge pour l'enfant d'un parent qui dénie. 

Même principe que les secrets de famille.

La mère ou le père, aura maquillé la vérité pour garder une façade propre, parfaite.

Le fils ou la fille fera de même et se mentira à lui ou elle-même en refusant de se regarder en face. De tels parents, s'ils condamnent souvent leur enfant à reproduire, néanmoins, libre à cet enfant d'ouvrir les yeux et se libérer de cette chaîne Trans générationnelle.   

 

En effet, la répétition, n’est pas toujours ou forcément morbide si elle prend une nouvelle tournure, si le dénouement évolue. J'ai lu quelque part que l'on cherche des opportunités de reproduire, justement pour apprendre à dépasser ce qui nous fait le plus peur !

Le tout est de ne pas louper le coche la prochaine fois, ou ne pas perdre pied, ou ne pas se laisser submerger par ses émotions quand on va, par exemple, se sentir abandonné ! 

 

La répétition peut prendre une orientation malsaine et auto destructive si on ne fait que se faire du mal et répéter sans "dépasser" le problème, car c'est bel et bien quand on l'aura dépassé au moins une fois qu'il nous fera moins, voir plus peur du tout, ou moins mal.

Nous pouvons aussi saisir les opportunités de la vie et de la rencontre pour nous dépasser.

La répétition est alors une impulsion novatrice en prenant une dimension créative, telle la mélodie d’une vieille chanson peut être réorchestrée avec de nouveaux instruments et des accords revisités pour lui redonner une nouvelle essence plus vivante en adéquation avec le présent. L’amour s’en trouvera alors doté d’une puissance restauratrice, donnant lieu à une métamorphose et une renaissance. Les amoureux, en ce sens, accouchent dans la douleur, de leur amour.

L’amour est structurant et thérapeutique lorsqu’il va dans le sens de la réparation novatrice ; Lâcher et renoncer au vieil amour (le schéma d'origine, comment on a été soi-même été aimé depuis la venue au monde), renoncer à cet amour-là, accepter la perte, la séparation est le prix à payer pour parvenir à aimer à SA MANIÈRE ;

Fuir cette opportunité pour des bénéfices affectifs entretenus ou revendiqués, c’est se fuir soi-même et perdre l'opportunité de créer sa propre voie, rompre parfois avec la chaîne du malheur, car nombreux sont les schémas malsains qui se répètent au fil des générations.

 

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La névrose d'abandon

Etre abandonné concrètement ou non, produit des effets similaires.  Le sentiment d'abandon vécu avant 3 ans, ou entre 3 et 6 ou encore après 6 ans, ne donnera pas les mêmes effets sur le caractère et le comportement à venir ! Pour celui qui le vit avant 3 ans (préœdipienne), la conséquence est souvent appelée névrose d’abandon ou encore névrose abandonnique. Ce manque d'amour maternel peut être pallié par une figure maternante de remplacement. L'amour ne vient pas toujours de là où on l'attend, mais de l'amour, il y en a à prendre. Certains se construisent des névroses parce que la société a décrété ce que la mère ou le père DOIT faire, mais la nature, elle est ADAPTATION, et c'est avant tout la représentation que l'on se fait des choses qui va nous détruire ou pas ! Le petit animal orphelin dans la nature, si une femelle le prend sous sa coupe, sera parfaitement heureux, il ne va pas se prendre la tête à savoir "oui, mais ma mère biologique, elle m'a abandonné..." 

 

Pour ceux qui seront le plus marqué par cette carence affective précoce, en résulte des entraves à la construction du "moi". On a tendance en effet à rester au moins en partie, fixé sous certains aspects, au stade du trauma. Avant trois ans, c'est le stade oral. On a tendance à compenser par les plaisirs oraux. Et aussi, à ce stade,  le désir de fusion reste fort.

Tout cela a pour conséquence majeure une profonde et continuelle insécurité affective. Parfois ceux qui ont manqué d'amour sont ceux qui vont aimer trop.

 

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Et les attirances ne sont pas des hasards. Celle ou celui qui aime trop pour avoir eu un ou des parents rejetant(s) sera sans aucun doute attiré(e) par un ou une rejetant(e). Jusqu'à ce qu'il ou elle puisse lâcher prise, assumer de n'être pas parvenu à être l'enfant idéal de ou des parents. Concevoir qu'il faut prendre l'amour là où il est dispo et ne plus s'acharner à vouloir s'abreuver dans une ancienne source asséchée, parce que ça devrait être la et pas ailleurs que l'eau coule, et bien non, quand l'eau ne coule pas dans la source, on peut aller en trouver au puits ou au robinet.... 

 

 

 

Ne pas s'être senti digne d'intérêt peut significativement éprouver la confiance en soi, ou amplifier le besoin de reconnaissance. 

Oui, mais figurez-vous que toutes les stars ou personnes célèbres, quasiment, sont des personnes qui ont un énorme besoin de reconnaissance ! 

 

 

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Les formes de névroses et leurs expressions sont vastes vous l'aurez compris. Vous connaissez sans doute le syndrome de l'adultisme, celui qui va vous faire la leçon sur votre comportement, qui applique à la lettre l'idée caricaturale que l'on peut se faire d'un adulte, il se prend très au sérieux, attention, on n'est plus là pour rigoler quand on est grand ! En fouillant dans son enfance, il doit y avoir une raison, soit qu'il aurait voulu prendre la place du père, soit qu'il a eu des parents immatures... Soit qu'il n'a pas eu le sentiment d'être l'enfant idéal qu'attendait ses parents et il veut être un adulte idéal, et ou un père idéal.

Le syndrome du super-héros ou de la Wonder woman (Vouloir être trop parfait, tout réussir ). Le syndrome d'opposition à l'autorité, ne pas supporter le contrôle ou la tentative de contrôle ou une forme d'autorité sur soi, ou ne pas lui reconnaître de légitimité.  

 

"Seul l'arbre qui a subit les assauts du vent est vraiment vigoureux, car c'est dans cette lutte que ses racines, mises à l'épreuve, se fortifient." Sénèque

 

 

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Je vous invite à nous faire part de la vôtre, ou profiter de l'article pour y réfléchir si vous n'en avez pas encore conscience. 

 

 

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La ou la névrose s'exprime le mieux

 En amour, bien sur ! 

 

Quand deux êtres se rencontrent et s’interpénètrent, ils « se déroutent mutuellement » pour engendrer un dépassement de soi puis l’épanouissement de soi, hors de soi, avec un autre, même au risque de l’effraction, alors oui, nous parlons bien d’amour ». « Toute rencontre est un déroutement qui peut mener à la déroute parce que l’amoureux, l’amoureuse donne à l’autre le droit d’entrer dans son corps et dans son âme. « Le pouvoir d’épanouir l’amoureux lorsque les liens ont le pouvoir de recoudre les déchirures affective de l’enfance ».  On s’attire, on se veut, on se prend l’un l’autre, on se bouscule, on se rejette pour mieux se donner.  Se croiser, ce n’est pas s’interpénétrer. Quand on pénètre l'autre, dans son corps et dans son âme, lorsqu'on le bouscule, alors naît l'émoi amoureux.                                                                                                                            Le véritable amour est celui qui réveille les attachements de l’enfance mais pas en reproduisant des schémas douloureux ou malsains, il nous conduit à affronter la source de nos blocages, mais en permettant de les dépasser pour atteindre l’épanouissement de soi et l’épanouissement des deux partenaires ensemble. (Boris Cyrulnik dans « Parler d’amour au bord du gouffre »)

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Pour ceux qui auront pris la peine de lire cet article, assez intime, vous pourrez mettre un visage sur

Sophie, la blogueuse de Créer son bien-être

 

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18/08/2016
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