Après chaque catastrophe, un changement de culture
Il faut s'attendre à cet effondrement tant redouté de notre civilisation, mais entrevoir aussi l'espoir de renaître de nos cendres ! voir effet-du-choc
p 244
"Après un effondrement il faut un temps d’anesthésie pour reprendre son calme et retrouver ses espoirs. L’engourdissement psychique et le déni suivent souvent une déchirure jusqu’à pouvoir modifier la représentation des choses. [...] Mais un jour, il faudra bien cesser de vivre avec la mort et, pour retrouver un peu de bonheur, il faudra se dégager de ce passé blessé pour agir et s’engager."
Extrait de l'ouvrage de Boris Cyrulnik "L'amour au bord du gouffre."
Nous sommes contraints à l'évolution pour éviter l'extinction
Tirer profit du confinement
Le confinement implique l'isolement et l'isolement implique l'introspection
La raison pour laquelle le confinement est difficile à supporter pour certains, c'est qu'ils ont fuit l'introspection jusqu'ici.
Etre hyper actif par exemple, c'est se fuir soi-même. Une sorte de fuite en avant.
Je me suis demandée si tout le monde était contraint de regarder au dedans, ou la majorité d'entre nous, pendant cette phase de replis imposé, cela pourrait aider à faire évoluer les consciences dans le bon sens. La catastrophe, impliquera un changement de culture, car elle implique un changement de vision.
L'introspection, c'est « regarder à l'intérieur » de soi, (du latin « introspectus ») par une forme d'attention portée à ses propres sensations ou états, faire un bilan ou une évaluation, un état des lieux.
L'introspection est un outil philosophique dans la recherche du vrai, un outil psychologique pour aider à dépasser un traumatisme, ou encore un outil spirituel pour la recherche de la vérité, ou celle du divin dans la transmutation. Mais surtout, elle permet de se détacher des préjugés, et en se comprenant mieux, comprendre mieux l'humain, se sentir alors plus humain et donc de renouer avec l'Humanité, être connecté.
C'est la recherche de notre "vérité", de notre essence, de ce qui nous compose, nous définit, la façon dont nos schémas de pensées se structurent, les valeurs auxquelles nous adhérons, la façon dont nos émotions nous régissent et comment nous nous situons, comment nous vivons par rapport à soi et par rapport aux autres, la place que nous accordons aux autres et comment nous les traitons quand nous servons nos propres besoins. Car si la morale dit "ne fais pas subir aux autres ce que tu ne voudrais pas subir" nous nous trouvons trop facilement des prétextes pour le faire ! Alors se demander pourquoi, aller chercher la cause profonde de certains de nos agissements permet de se défaire de certains agissements nuisibles ou irrespectueux d'autrui.
Notre propension à être nous-mêmes et l'assumer, ne peut advenir que si nous nous regardons tel que nous sommes. Se mentir à soi-même implique non seulement de mentir aux autres, mais de ne pouvoir évoluer pour devenir vraiment celui ou celle que nous aspirons être.
Suivre des règles inculquées sans se poser de question, nous savons tous où cela peut mener à l'échelle sociétale, mais à l'échelle individuelle, cela mène au mal-être.
Exemple amusant mais explicite. Une enfant demande à sa mère quel est l'intérêt de découper la viande de la sorte pour faire son plat avant de la mettre au four. Elle lui répond que dans sa famille "on a toujours fait comme ça". La petite a la brillante idée de demander à la grand-mère qui lui apprend que le four de son arrière grand-mère était trop petit....
Même chez l'animal certains réflexes acquis et transmis, n'ont plus de raison d'être, mais perdurent.
Il en est de même chez les humains jusqu'à ce qu'ils soient stoppés par un membre de la communauté qui en questionne le bien-fondé ou le sens;
Le respect de nous-mêmes et des autres dépend souvent de la remise en cause.
Certains ne se respectent pas, ou ne respectent pas les autres ou certaines catégories de personnes, mais respectent au moins une personne mise sur un piédestal. Ou encore, certains ne respectent que leurs propres valeurs, fusse au détriment des autres.
Il est bien évident, que si cela est questionné ou non, peut changer les choses ! Les comportements en premier lieu. Et l'estime de soi en découle. Quand on agit mal, même malgré soi en apparence, on ne manque jamais de s'auto punir d'une façon ou d'une autre.
L'être humain est en duel permanent entre l'instinct (qui sert à la survie de l'être et de l'espèce) et la raison. Pour se faciliter les choses, dans les premiers temps de son développement, il a enfermé les instincts qui le gênaient dans un cachot (le refoulement). L'introspection permet d'aller apprivoiser le dragon dans la cage. Pour découvrir qu'on peut s'entendre avec lui et qu'il peut même être très utile et constructif de s'entendre avec lui.
Lorsqu'il est maintenu en cage, non seulement on dépense beaucoup trop d'énergie à le maintenir en cage, mais il agit malgré nous par moment de toutes façons. Voir emotions-ou-sentiments-refoules .Renouer avec notre petite voix intérieure, permet de pouvoir nous fier à notre instinct.
L'altérité c'est la maturité.
Eviter le déni si tentant pour notre ego, pour entreprendre la pratique de l’auto-examen permanent de soi qui est nécessaire à l'évolution vers plus d'humanité et de sagesse. La compréhension de nos propres faiblesses est la voie pour la compréhension de ceux d’autrui et le respect des autres. Cela ne peut advenir que lorsque nous admettons sincèrement, face à l'autre, que nous sommes faillibles, fragiles, parfois minables, parfois méprisables, misérables... alors nous pouvons découvrir que nous avons tous un besoin mutuel de tolérance et de compréhension et se soutenir mutuellement. Comment aider une personne incapable de confier ses errances ? C'est impossible. Quand nous nous sentons condamnés par le regard social, nous ne pouvons nous permettre la moindre objectivité avec nous-mêmes et préférons voir le mal chez l'autre. Mais cela nous détourne de l'autocensure et n'est pas propice aux changements. Faire l'autruche avec soi-même pour préserver une façade propre a pour conséquence de pas ressentir le besoin de nettoyer la saleté cachée...
Pas facile de nous confronter à nos parts sombres, nos potentialités destructives et faire preuve de sincérité, d'humilité et d'acceptation face à soi.
Reconnaître cette part peu noble en nous, permet de nous reconnaître en chaque humain ! Réaliser qu'il y a un peu de nous dans tout être humain permet de nous sentir unis et non plus désunis.
Regarder avec plus de recul et de détachement l'oeuvre humaine, permet bien mieux de trouver des solutions plutôt qu'en s'accusant les uns, les autres.
Il est nécessaire de se décentrer par rapport à nous-mêmes, reconnaître et juger notre égocentrisme latent pour le dépasser. Il arrive un moment ou nous devons passer par la remise en cause pour nous élever, sans quoi, c'est la pente descendante.
Personne ne possède la souveraineté morale. "Que celui qui n'a jamais pêché jette la première pierre". Comme la majorité se cache derrière une façade propre, regarder la noirceur en soi nous amène à penser que nous sommes les pires. Mais tout ce que nous éprouvons est humain et explicable et dépassable aussi. Admettre une faiblesse dans un contexte donné nous confronte à des parts de nous qui doivent être renforcer ou soigner. Le but n'étant pas de les réprimer, mais de comprendre leur source, leur cause et aussi leurs conséquences sur les autres. Ces conséquences sont souvent plus fortes que les soulagements éphémères procurés par l'assouvissement d'une pulsion.
Préjugés, pensées toutes faites
L'introspection permet aussi de se détacher progressivement de préjugés, de certitudes acquises, hérités de notre famille, de notre entourage, de notre culture et qui ne sont pas vraiment en adéquation avec ce à quoi nous aspirons réellement.
"Peu de gens sont capables d'exprimer avec calme et sérénité une opinion différente des préjugés de leur milieu. La plupart des gens sont mêmes incapables d'en formuler." Albert Einstein
Faire preuve d'esprit critique envers soi et réaliser notre propre ignorance de nous-même est le point de départ vers la sagesse.
L'introspection permet de développer notre capacité de discernement raisonné, qui à la différence du discernement instinctif n'est pas inné mais développé par l'expérience, les connaissances, les interactions avec d'autres personnes qui sont aussi en quête de vérité.Les lectures abreuvent votre cheminement intérieur.Et à travers mes articles, j'apporte de l'eau au moulin, à vous de participer activement à votre évolution en interagissant.
Le sociologue et philosophe Edgar Morin nous dit d'ailleurs que l'introspection n'est pas seulement par rapport à nous-mêmes uniquement, elle est aussi sociale !
L’accès à nos propres états et contenus mentaux, n'est intéressant que si l'on a la capacité de communiquer avec autrui.
Seul face à soit-même, on se raconte tout ce qu'on veut pour préserver notre ego. Et par ailleurs nos élaborations psychiques restent confuses si elles ne sont pas confrontées à un échange constructif avec un tiers.
Exprimer ce que l'on ressent, ce que l'on pense, est aussi utile pour éviter d'imprimer dans le corps sous forme de "maux" ce qui n'a pas été mis "au dehors", évacuer.
Renouer avec toutes les parties de nous-mêmes...
Comment l'introspection nous mène à nous trouver nous-même et être plus créatif ?
L'introspection c'est aussi la prise de conscience du "je". Et c'est l'une des étapes clés du développement de l'être humain, la prise de conscience du "qui-suis-je" de l'adolescent, puis du "ce que je peux être, ce que je peux devenir, ce que je veux être".
Notre raison ne cesse de se confronter à notre instinct tout au long de notre vie, et l'introspection est la clé de ce rapport constant à nous-même. Car comme l'illustre parfaitement l'épithète du temple de Delphes:
Connais-toi toi-même et tu connaîtras les dieux et l'univers.
Avant de trouver son chemin, il faut se trouver soi, à l'échelle individuelle en premier lieu avant de se relier aux autres, pour trouver un chemin à deux et ensuite un chemin collectif.
Prendre conscience du "je" (au sens primaire d'être, "cogito ergo sum" / "je pense donc je suis" Descartes).
Le connais-toi toi-même et tu connaîtras les autres et l'univers, annonce une forme de clairvoyance et une facilité accrue pour trouver son chemin dans la vie.
La torture de ne pas savoir qui l'on est vraiment, implique de ne pas savoir ou l'on va... Se sentir perdu.
Une fois libéré du gaspillage d'énergie à lutter contre nous-mêmes en permanences, avoir besoin de tricher, de se mentir à soi-même et mentir aux autres (ce qui demande une énergie colossale ! Alors même que la vérité est toujours perçue au travers des mensonges par une part de nous mêmes, notre inconscient, l'instinct lui, n'est jamais dupe de rien), toute votre énergie pourra enfin être consacrée à vous rendre disponible pour vous investir dans la direction que vous avez choisie en connaissance de cause et avec les personnes que vous avez choisies en connaissance de cause, apte à vous voir telle que vous êtes et vous aider à vous élever, vous soutenir pour être une meilleure version de vous mêmes au lieu de vous encourager à être celle que vous n'êtes pas vraiment.
En ce sens, une personne qui vous veut du bien, contrairement à ce qu'on pourrait croire, n'est pas celle qui flatte votre ego ! Au contraire !
Tout ego devrait être dompté, remis à sa place.
Pour changer vraiment de perspective !
Chercher constamment à être valorisé par les autres et socialement est la pire des errances !
D'ailleurs si la notoriété ou la reconnaissance sociale permettait d'être heureux, ça se saurait. Les personnes deviennent dépendantes et assujetties au regard des autres, et comme celui-ci est capricieux...
L'introspection va permettre de restructurer l'ego, en nous redéfinissant, nous définissons nos repères et nos limites, et nous permettre de cesser d'être l'esclave de nos désirs, ne plus subir le refoulé, afin de reprendre en main notre destin, à l'échelle individuelle et humaine.
L'introspection n'est jamais terminée, elle est une quête personnelle de tous les instants et devient une façon d'être, bien plus adaptative que la façon d'être qui se repose éternellement sur des acquis.
La remise en question devrait toujours être possible. Tout change tout le temps, rien n'est définitif, alors pourquoi notre être et nos idées devraient-elles être figés ?
L'introspection devient ainsi le chemin intérieur de toute démarche spirituelle, d'élévation de soi. Nous sommes notre propre guide, notre propre démon et notre propre ange selon les lueurs que nous choisissons comme guide.
Je te cherchais à l'extérieur de moi-même, mais toi tu étais plus intérieur à moi que ce que j'ai de plus intérieur (tu autem eras interior intimo meo).
Saint Augustin, Confessions, III, 1
Augustin, à la suite de Saint Paul, développe ce mouvement d’entrée en soi-même. Si Dieu habite en l’homme, il faut regarder en soi pour le trouver.
Donc l'introspection mène à la part divine de soi. Ainsi se connaitre devient la quête mystique par excellence, celle qui permet de comprendre dieu. Rappelons que l'homme est vu à son image dans la mystique juive, chrétienne, musulmane.
Par extension, parmi les mouvements religieux on pourrait associer la gnose à cet aspect pratique de la recherche du divin au travers de la connaissance et donc de la connaissance de soi.
Cette quête de la transmutation par la compréhension des mécanismes de l'homme et de son essence première se retrouve aussi dans l'alchimie, avec le texte fondateur (enfin attribué comme tel) à Hermès Trimegiste et la phrase clé: « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; ce qui est en bas est comme ce qui est en haut »
Nous devons affronter par étape notre ignorance de l'univers, puis de nous-même. Que l'on retrouve dans la mystique juive avec la levée des voiles de Nephtys et d'Isis, l'initié découvrant tout ce qu'il est au delà du temps (post Isis) dans son chemin menant au divin.
On retrouve ces mêmes correspondances dans la spiritualité asiatique et orientale, avec l'atteinte de l'état de Nirvana dans le bouddhisme: ce terme désigne la finalité de la pratique bouddhique, l'Éveil (bodhi) défini comme la fin de l'ignorance, facteur essentiel de la coproduction conditionnée, et des trois soifs : désir des sens (kāma-taṇhā), désir d'existence ou vouloir-vivre (bhava-taṇhā) et désir d'annihilation (vibhava-taṇhā).
Le nirvāṇa est une forme d'achèvement, d'apaisement, en dépassant les agrégats de l'existence (désirs, volitions, conceptions erronées) qui entraînent une personne non éveillée de renaissance en renaissance. (wikipédia définition du nirvana).
Atteindre cet état nécessite déjà de reconnaître nos soifs et de les dépasser. Ainsi, l'introspection est une clé de ce cheminement.
Ce que Jung appelait « l’intégration de la personnalité » met en lumière l’actuel déséquilibre entre extériorité et intériorité, être ou paraître, avoir ou être…… représentation du réel (néocortex) et expérimentation du monde (système limbique). Toute évolution se fait sous la pression de la nécessité ; nous en sommes cependant arrivé à un point où l’homme peut – doit – participer consciemment à ce grand processus dont la fin lui échappe encore.
D’après Paul Mc Lean, cette « schizophysiologie » entre les différentes zones de notre psyché qui privilégie le fonctionnement du néocortex au détriment du reste, serait responsable d’un profond déséquilibre du comportement humain qui se manifeste par une croissance exponentielle de la techno-science, alors que l’éthique n’évolue pas.
Pourtant l’urgence d’une réconciliation entre l’intelligence du cœur et la perspicacité du mental est plus que jamais nécessaire à l’heure où la maîtrise technologique de l’environnement est susceptible de matérialiser les prétendus démons les plus archaïques refoulés en nous.
Une non intégration de ces trois cerveaux – reptilien, limbique et néocortical – conduirait à une impasse évolutive et, à terme, à la quasi disparition de l’espèce selon l'auteur. Des phénomènes tels que l’antisémitisme ou la diabolisation de la société occidentale par l’Islam intégriste traduisent le besoin de boucs émissaires qui jaillit des zones du cerveau ou les mauvais aspects de notre humanité sont refoulés.
La diabolisation n’est plus simplement un moyen « naturel » d’exprimer ses peurs et ses angoisses. Une formidable synergie s’opère avec le développement scientifique de sorte que ce qui devait rester une expression émotionnelle envahit le plan physique et événementiel. L’effondrement tant redouté ne serait que la matérialisation projective de nos peurs. (Peur de ce qui est en soi, intérieur, reporté sur des objets extérieurs, le monde).
Ainsi, se réunifier en soi, se reconnecter avec la part instinctive et animal en soi, c'est se reconnecter, se réunifier avec le grand tout, avec la nature.... Nous sommes un en nous. Nous sommes un tout ensemble.
Le journal intime comme support à l'introspection
Le journal est non seulement un bon support mais il permet aussi de constater notre évolution dans le temps. Il ne doit pas seulement servir à vos épanchements émotionnels et mentaux, même si le défoulement est utile par ailleurs. Il doit aussi être le support de vos remises en question et non le moyen de gratifier votre ego en vous positionnant comme une victime ou meilleur que les autres. Ne soyez pas trop indulgent avec vous-même !
L'examen de conscience proposé par Epictète a été reprise par les mouvements jésuites par exemple avec son fondateur Ignace de Loyola qui préconisait un examen de conscience deux fois par jour. Et il peut être réadapté à votre vie:
Qu'ais je fais qui me rende fier (ou pas fier) de moi aujourd'hui? Quel est mon état émotionnel ou mental? A quoi dois-je l'attribuer ? Me suis je senti fort(e) ou minable (ou...) dans cette journée? Pourquoi ? D'ou vient ce sentiment, ce besoin de.... Comment pourrais-je me rassurer sur cela sans nuire à ...
Attachez vous à explorer le postif ET le négatif.
Le support des rêves doit être exploré car les rêves sont l'expression de notre inconscient et révèlent beaucoup de choses sur nous-mêmes. Pour vous aider à y trouver du sens vous avez des sites dédiés.
Jung affirmait que tous les personnages d'un rêve sont des parts de nous qui se manifestent sous diverses formes. Même une personne proche, présente dans notre rêve, indique que des aspects de cette personne sont intériorisés en nous. La personne du rêve, même si vous la connaissez est toujours à aborder à travers le prisme de votre être.
Vous pouvez aussi vous aider d'un dictionnaire des symboles, cette confrontation aux archétypes et leur compréhension par votre propre prisme sera précieuse.
Le support lithothérapique pour aider les perceptions et engendrer les énergies introspectives:
Les pierres obsidiennes (oeil céleste tout particulièrement), à user avec parcimonie parce que nous ne sommes pas toujours prêts à nous confronter à nous-même.
Les associations libres peuvent être utiles dans la pratique de l'introspection, et la pratique de l'interprétation du rêve, sont les bases de la psychanalyse. (Avec les actes manqués et les lapsus).
Exemple de piste de travail, faire des associations à partir d'un mot tel que "traumatisme": quel mot vous vient en premier à l'esprit? qui vous fait penser à... puis à .... et ainsi de suite jusqu'à aboutir à un aspect que vous aviez "oublié".
Face à soi-même, c'est limité car sans le questionnement extérieur, vous risquez de tourner en rond pour vous éviter d'affronter ce qui vous fait peur. Ce qui est refoulé nous faisait terriblement peur, enfant. Et cette peur reste intacte même lorsque nous sommes adulte, et tant qu'on n'a pas levé le voile, pour découvrir que cette peur n'a plus lieu d'être. Elle appartient au passé, elle est hors contexte.
voir aussi Reprogrammez-vous !
A lire "Petit traité de vie intérieure" de Frédérique Lenoir
"L'homme et ses symboles" Carl Gustave Jung
Source partielle equinox-introspection-connaissance-de-soi
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avec ces livres, je fais des synthèses pour le site !
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